• Aucun résultat trouvé

L'aspect thermique

Dans le document VOTRE LITEST-ILA LA BONNE PLACE? GEOBIOLOGIE (Page 173-176)

Il n'est plus concevable, à l'heure actuelle, de compter sur une source de chaleur unique, connaissant la politique fluctuante de l'énergie. Cette multiplicité est tout à fait compatible avec la maison saine, sous réserve cependant de choisir des procédés sans nocivité et si possible complémentaires. La cheminée à feu ouvert présente l'avantage de fournir une source de chaleur apaisante, gaie, rayonnante. Placée dans la partie centrale de la maison, elle peut, avec un récupérateur de chaleur, faire réaliser une économie de 20 à 30 % sur les combustibles pétrolifères:

encore faut-il avoir du bois! La cheminée doit être équipée d'une arrivée d'air frais directement dans le foyer afin de ne pas consommer l'oxygène des pièces environnantes. Sur le plan écologique, le foyer peut être transformé en "brûle-tout". Il vaut mieux brûler certains déchets, même organiques, excepté les plastiques, plutôt que de les entasser sur un compost, à moins d'avoir des besoins précis en agriculture: le feu libère ainsi des électrons immédiatement disponibles pour d'autres combinaisons.

Le chauffage central avec circulation d'air, d'eau ou autres fluides, est une solution satisfaisante quelle que soit la source de chaleur (solaire, mazout, gaz, charbon), surtout pour le fluide eau, sous réserve de concentrer les canalisations le long des murs et refends verticaux et, si possible, le long d'axes judicieusement choisis et non dans les dalles, afin de libérer la zone habitable des planchers de l'influence de J'eau circulant dans les canalisations et activée par un circulateur.

Pour l'air puisé, des réserves sont à faire au sujet d'un maintient satisfaisant de l'ionisation de l'air ambiant, les ions négatifs étant captés par les gaines métalliques. Par ailleurs, l'air puisé dans les gaines peut être générateur d'infra-sons, forts désagréables pour le système nerveux et imperceptibles à nos sens habituels.

L'air conditionné n'est guère plus souhaitable. L'air se désélectrise au contact des tuyauteries et entraîne des poussières, pièges supplémentaires des ions légers négatifs.

Le chauffage à combustion lente est à déconseiller en usage permanent, surtout dans les chambres à coucher: il appauvrit l'ilr en oxygène et peut élever son taux de gaz carbonique au-dessus de 0.06 %, limite encore admise par les hygiénistes. Il présente, de plus, si le tirage n'est pas suffisant, le risque de dégager de l'oxyde de carbone, gaz toxique même à faible dose. Ce dernier peut occasionner des migraines, vertiges, anémie et asphyxie vite mortelle.

Le chauffage électrique par accumulation (branché sur le courant de nuit) est une solution à faible nuisance pour l'air ambiant des habitations: il ne vole pas l'oxygène, ne produit pas de gaz toxiques, mais assèche l'air au même titre que le Chauffage central à circulation d'air, d'où la nécessité de placer des humidificateurs non mécanisés).

Les convecteurs, à résistances électriques portées au rouge au contact de l'air, brûlent celui-ci et les poussières organiques en suspension.

Il véhicule ainsi les déchets et même de légères fumées cancérigènes.

En dehors des systèmes classiques de chauffage, l'architecture bioclimatique et le chauffage solaire présentent de nombreux avantages dans le bilan thermique d'une habitation, mais d'après certains sondages récents effectués aux États-Unis et en Suisse, il semblerait que l'utilisation de capteurs solaires en toiture soit défavorable à la santé: les corps noirs métalliques et la circulation de l'eau dans les "spires", surdoseraient les micro-ondes emmagasinées, avant de les restituer à l'intérieur de l'habitation, indépendamment des calories apportées.

L'aération.

L'aération naturelle permanente doit être l'un des soucis majeurs du futur habitant afin que les spores et les moisissures voltigeant dans l'air, de même que nos rejets de gaz carbonique, nos odeurs corporelles et la vapeur d'eau en excès, soient évacués régulièrement sans risque de stagnation.

Il faut pour ce faire qu'une arrivée d'air frais maintienne un état ionique satisfaisant de jour comme de nuit.

La ventilation verticale, qu'elle soit mécanique ou par simple tirage naturel, est trop souvent brutale, incomplète et intermittente. Elle favorise les courants d'air et le refroidissement exagéré des pièces. Entre autres solutions, l'aération par bouches horizontales, à hauteur différenciée, permet de réaliser un échange continu de tout le milieu aérien d'une habitation. Ces bouches peuvent être disposées au nombre de trois minimum par côté et orientées différemment. Le principe de fonctionnement de ces prises d'air horizontales, ouvertes de nuit comme de jour, est conçu pour qu'elles s'enclenchent entre chaque face d'orientation différente avec une différence de température de quelques degrés à peine créant un déplacement lent mais continu du volume d'air, alors que le tirage naturel par conduit vertical nécessite une différence de température voisine de 13° entre l'air ambiant et l'air extérieur pour fonctionner. Ceci rend le déplacement de l'air irrégulier et intermittent entre le jour ou la nuit ou selon les saisons.

Par ailleurs, il est bon de savoir qu'une température de l'air se situant vers 18° serait tout à fait satisfaisante pour les pièces habitables. Pour les chambres à coucher, une bonne solution consiste à maintenir une température inférieure de 3° à celle des pièces de séjour. Quant à la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air ambiant, au delà de 80 % d'humidité relative, le pouvoir des ions négatifs légers est détruit, ceux-ci étant absorbés par les molécules d'eau et transformés en ions lourds.

D'une manière générale, il serait utile d'équiper nos habitations de.

petits instruments de mesure: hygromètre, thermomètres, baromètre, etc., afin de contrôler fréquemment les quelques valeurs essentielles d'un air ambiant correct. À ce propos, l'aspirateur mobile au sol et à soufflerie arrière horizontale n'est pas indiqué: la nuit, les ions lourds se déposant sur le sol par décantation, sont remis en circuit par les turbulences de la colonne d'air issue de l'aspirateur. Il est préférable de prévoir un aspirateur intégré, avec canalisations le long

des murs et cloisons et centrale d'aspiration dans la cave. Ainsi les poussières et les ions lourds sont évacués directement sans réensemencement des pièces.

Dans le document VOTRE LITEST-ILA LA BONNE PLACE? GEOBIOLOGIE (Page 173-176)