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Dumézil propose donc, dans son livre de 1958 intitulé L’idéologie tripartie des

Indo-européens, que la structure originale du peuple proto-indo-européen était

trifonctionnelle, c’est-à-dire que le peuple était divisé selon trois fonctions; sacerdotale, guerrière et productrice. Ainsi, la première s’occupait des questions philosophiques et spirituelles requérant connaissance et sagesse. La seconde s’occupait essentiellement de la protection du territoire, de la sécurité des personnes y habitant et éventuellement de son expansion. Enfin, la troisième s’occupait de la production et de la distribution des ressources matérielles, veillant donc à la prospérité de la société. Chacune des trois fonctions, à sa façon, permettait de maintenir l’ordre établi. Pour Dumézil (1958), le système de caste de l’Inde est une survivance de cet ordre et il explique l’existence de la quatrième caste, comme étant un ajout tardif s’expliquant par l’adaptation de la société à l’esclavage. En effet, lorsque les Indo-européens prirent des esclaves, ils ne pouvaient faire entrer ces derniers et leurs descendants dans les castes déjà existantes, d’où la création de la quatrième caste. Par ailleurs, il suppose que les Celtes devaient aussi suivre un tel ordre dont les druides étaient les représentants de la caste sacerdotale, pendants celtes des brahmanes hindous.

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Annexe 5 – Les îles hyperboréennes

La tribu originelle des Celtes – les Tuatha De Danann- habitait les îles au nord du monde. Ils étaient détenteurs d’une grande sagesse que leur apprenaient quatre grands maîtres, tous situés dans une ville différente, chacune située à l’un des points cardinaux. Chaque ville possédait aussi un artefact divin. Lorsque les Tuatha De Danann s’installèrent en terre d’Irlande, après avoir affronté les Fir Bolg, autre peuple mythique venant du sud, durant les deux batailles de Magos Turetion ou Batailles de la plaine des Tours, ils firent venir les artefacts. Seulement, les Tuatha De Danann les reprirent lorsqu’au terme de deux batailles contre les premiers humains ils acceptèrent de se retirer dans l’Autre Monde. Ils sont maintenant considérés comme les dieux celtes de l’ère préchrétienne. (http://www.arbreceltique.com/approfondissements/legendes/invasions.php). Le maître Esdratis, « celui qui a le Moyen », habitait à Goria, la ville de l’Est. C’était l’emplacement de la lance de Lug, associée à l’élément Terre. Marouesos, « le Grand Connaissant », était à la ville du sud, Ualia. La Pierre de Uali, associée à l’élément Feu, était gardée à cet endroit. Puis Semiatis, « le Subtil », vivait à Moria, la ville de l’Ouest. Cette ville veillait sur le Chaudron de Dagda, associé à l’élément Eau. Enfin, Uesciatis,

« le Vêtu », était à Uindia, la ville du nord, emplacement de l’épée de Nodon, associée à l’élément Air. Ces quatre maîtres, habitant dans les îles du nord du monde avec les Tuatha De Dannan et gardant toujours les artefacts sacrés, auraient néanmoins transmis leurs connaissances à trois sages humains, trois druides à l’origine de la sagesse druidique. Ils ont pour nom Sagesse, Connaissance et Recherche.

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Annexe 6 – La Structure de l’univers selon le modèle de

la croix celtique (Collège du grand chêne interceltique)

Dans la conception d’Iuos, l’univers entier, tel que décrit dans les anciennes sources concernant la religion des Celtes, serait représenté par la croix celtique (voir annexe 1). Cet univers se détaille en trois cercles concentriques; le cercle de Keugant, le cercle d’Abred et le cercle de Gwenwed (Debarge 1989). Le cercle d’Abred est celui de l’évolution, car il contient notre monde dans lequel les âmes se réincarnent jusqu’au moment où elles parviendront au cercle de Gwenwed. Ce cercle est celui de la lumière blanche et se trouve au centre du cercle d’Abred. L’âme y accède lorsqu’elle parachève son évolution. La fonction de ce cercle pourrait être comparée à celle du Nirvana bouddhiste ou du paradis terrestre des religions du Livre. Enfin, le cercle de Keugant englobe le cercle d’Abred. Genistos expliquera la symbolique de ce cercle comme suit :

« Dans une vision plus moderne, de la périphérie vers le centre,

Keugant symbolise l’Univers dans sa globalité, sans limite et éternel, la source de toute matière, toute vie et la Conscience Cosmique. La démarche spirituelle du celte est d’entrer en symbiose avec ce grand diapason, cette infinie présence. » (http://enorus.unblog.fr/les-rites-et-

rituels/)

Pour que l’âme, en se réincarnant sous plusieurs formes, puisse évoluer jusqu’à atteindre le cercle de Gwenwed, elle doit passer par plusieurs stades d’évolution. L’âme, aux premiers stades, s’incarne sous une forme minérale. Passé un certain stade d’évolution, elle s’incarnera dans une forme végétale, puis animale pour enfin parvenir à la réincarnation sous forme humaine. L’incarnation humaine demande un niveau supérieur de responsabilisation, passant par l’observance de certains principes consignés dans les quatre- vingt-une triades celtiques (Debarge, 1989), qui déterminera les prochaines incarnations et éventuellement, l’entrée de l’âme dans le cercle de Gwenwed.

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Annexe 7 – Photographies d’un rituel du Collège du

grand chêne interceltique

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Essences de bois et herbes utilisés pour le feu rituel

Montage du feu Plateau servant à la communion druidique

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Magnétisation du feu par la druidesse Korridwen Glania et cercle au tour du feu magnétisé

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Annexe 8 – Photographies de rituels de la Communauté

des druides du Québec

Samonios entretenant le feu rituel (mars 2010)

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Les dirigeants de l’Alliance des nations et de la Communauté des druides du Québec avec l’un des gardiens de la porte (juin 2012)