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Impact sur la présence d’espèces envahissantes

3. Résultats et analyses Impact sur la diversité floristique

4.2. Impact sur la présence d’espèces envahissantes

Il existe une grande variabilité à l’intérieur des sites en ce qui concerne la présence de cirse et son occurrence dans les boutis. Ainsi, à la Molière, pour deux des transects parmi les quatre où il était présent on observe une présente significativement supérieure du cirse dans les zones perturbées en comparaison des zones intactes. C’est également le cas pour un transect parmi trois au Col du Coq. Cette association entre présence du cirse laineux et perturbations de sangliers est également vérifié à l’échelle du site pour ces deux cas. Le cirse étant une espèce anémochore (Sources : www.wikipedia.fr; base de données Baseflor), il peut être favorisé par l’existence de trouées et la disponibilité en nutriments associée. Il peut agir comme une espèce invasive, en profitant d’espaces où la compétition entre espèces est moindre. Le rôle facilitant des boutis de sanglier pour le développement du cirse laineux semble donc avéré mais ne semble pas constituer la raison principale du développement important de cette espèces sur certains alpages. Des expérimentations ultérieures sur la dispersion, les conditions de germination et le rôle des perturbations dans la dynamique de ces populations sont à mener pour expliciter de telles densités locales pour cette espèce.

5. Conclusion

L’enjeu de cette partie de l’étude est important. Nous sommes dans des espaces protégés, mais aussi des espaces gérés et avec une histoire liée à la présence d’activités humaines. Chacun des sites étudiés intègre le pâturage comme outil ou mesure de gestion de ces espaces. Des troupeaux ovins (col du Coq) et bovins (la Molière, Charmant Som) parcourent ces alpages chaque année selon des taux de chargement définis bien en amont de la saison d’alpage, en concertation avec tous les acteurs et en fonction des enjeux de conservation propres à chaque site. Dans tous les sites, l’estimation du taux de chargement (qu’elle soit faite selon l’expérience du berger ou des relevés floristiques précis) dépend de la quantité et de la qualité du fourrage disponible.

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Or les résultats présentés dans cette partie montrent que dans les zones des alpages impactées par les dégâts de sanglier, la quantité et la qualité du fourrage évolue :

- Après la perturbation, on constate qu’en moyenne 15 à 30% de la biomasse disponible disparaît. Dans les zones peu touchées, les chiffres sont compris entre 5 et 15%, mais dans les zones les plus touchées on peut atteindre voire dépasser les 50% de perte de biomasse ;

- La valeur fourragère de la repousse augmente par rapport à la valeur fourragère des zones non touchées : le taux d’azote augmente, et le taux de cellulose diminue. On constate donc logiquement une amélioration globale de la digestibilité de la végétation repoussant après un boutis. Mais comme le montrent nos résultats, cette amélioration de la qualité du fourrage ne compense pas suffisamment la perte de biomasse. On a donc là une conséquence directe sur la gestion des troupeaux dont doivent désormais tenir compte les prochains plans de gestion pastorale sur ces sites.

Enfin, nous avons pu voir que la présence de cirse dans ces alpages pouvait localement être favorisée par les boutis, même si ces derniers ne doivent pas en être considérés comme la cause majeure de la présence de cette espèce.

Ces résultats montrent que la gestion pastorale et agricole de ces alpages est directement impactée par la création des boutis, soit par une diminution de la quantité de fourrage disponible, soit parce que la création de zones de terre nue peut faciliter le développement d’espèces envahissantes.

Ce qu’il faut retenir :

- La présence de boutis entraîne une perte moyenne de 30% de la biomasse disponible ;

- L’amélioration de la qualité nutritionnelle de la végétation ne compense pas la perte quantitative ;

- Le rôle facilitant des boutis de sanglier pour le développement du cirse laineux est localement avéré.

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Conclusion générale

A travers cette étude, nous avons analysé l’impact des dégâts de sanglier sur la végétation en alpage. Pour cela nous avons utilisé quatre approches :

Estimation des surfaces retournées. Si les dégâts peuvent localement être importants (jusqu’à 70% des points de mesure touchés), on peut trouver sur les alpages des zones où les dégâts seront toujours très faibles. Cela est dû au comportement du sanglier qui n’est actif que dans certaines zones, où il reviendra donc probablement les années suivantes.

Etude de la résilience de la végétation après un boutis. D’après nos résultats, trois saisons de végétation sont suffisantes pour retrouver un taux de recouvrement et une composition végétale similaire à celle des zones non perturbées. Mais il est important de souligner le risque de disparition à terme de la nardaie, remplacée par la festuçaie qui profite des zones perturbées pour s’étendre au détriment de la nardaie.

Etude de l’impact des boutis sur la biodiversité. La richesse spécifique de la végétation est améliorée après la perturbation. L’impact direct et indirect des sangliers sur certaines espèces de l’avifaune peut être potentiellement non négligeable. D’après la bibliographie la densité de population des sangliers peut être un élément important localement pour le devenir de certaines populations de tétras-lyre.

Analyse de l’impact des boutis sur l’utilisation pastorale du site. La présence des boutis entraîne localement une perte de 30% en moyenne (50% dans les cas les plus marqués) de la biomasse disponible. Cette diminution n’est pas compensée par l’augmentation de la digestibilité du fourrage. L’impact sur les modalités pratiques de gestion pastorale peut donc être important.

Comme nous l’avons dit dans l’introduction générale de ce rapport, les alpages sont des espaces multi-usages où se concentrent tous les enjeux du développement durable :

- Les enjeux économiques (espace de travail) ; - Les enjeux environnementaux (espaces protégés) ; - Les enjeux sociaux (espaces de loisir et multi-usages).

Depuis longtemps, toutes ces activités se déroulent dans ces milieux plus ou moins indépendamment les unes des autres. Or l’apparition ou l’expansion spatiale des sangliers dans ces espaces peut contribuer à modifier l’équilibre fragile créé entre ces activités. Mauz (2005) puis Mounet (2007) ont bien expliqué comment cette situation dégénérait souvent en conflit, plus ou moins larvé, plus ou moins violent. Les agriculteurs reprochent aux chasseurs

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leur gestion des populations de sanglier, en affirmant que les chasseurs maintiennent l’espèce en surpopulation pour le plaisir de la chasse. Les chasseurs opposent à cela le besoin de maintenir leur activité et une critique des pratiques agricoles qu’ils jugent trop sensibles aux perturbations. Les conflits peuvent aussi atteindre les fonctionnaires du monde agricole ou de la chasse.

Le maintien d’une situation conflictuelle pourrait être néfaste pour la conservation des milieux agricoles d’altitude. Dans un contexte d’augmentation des effectifs de sanglier (Annexe 7), d’évolution de la pratique de la chasse et de pression sociale de plus en plus forte pour le maintien des alpages, des réponses doivent être apportées pour limiter l’impact des sangliers. Le problème est clairement celui de la gestion des populations.

Mais ce problème n’étant pas nouveau, des mesures concrètes ont été édictées, puis validées sur le terrain. Des dérogations préfectorales afin d’augmenter la pression de chasse ont été mises en place, et le système d’indemnisation des dégâts fonctionne. Un plan national contre la surpopulation vient d’être lancé, afin de coordonner la lutte contre cette espèce au niveau national. Malgré cela, des problèmes locaux persistent, comme en témoigne les estimations de surfaces touchées sur les sites d’étude (Annexe 4). La présence des troupeaux n’est pas mise en péril, l’essentiel de l’espace étant pâturé de façon extensive. Mais dans un cas comme celui du Charmant Som, où le taux d’utilisation du quartier étudié est de 95 %, la marge de manœuvre est faible. Une augmentation des dégâts peut imposer une modification des pratiques pastorales qui peuvent alors devenir contraignantes (report vers des quartiers plus éloignés, surpâturage).

Cette étude ne donne aucune recommandation de gestion, elle apporte simplement des éléments de réponse sur l’impact des dégâts de sanglier sur la végétation en alpage. La restauration des surfaces dégradées n’est qu’un palliatif, souvent coûteux, toujours contraignant. Tout au plus elle favorisera l’acceptation du problème. Il convient plutôt de chercher à limiter l’intensité des dégâts. La présence de boutis est une contrainte pour le milieu agricole et pour les gestionnaires (destruction d’espèces protégées ou d’habitats remarquables) et s’en affranchir passe par un effort partagé de concertation entre les acteurs afin de réduire la pression des sangliers sur ces milieux.

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Table des figures et liste des tableaux

Figures :

Figures n° 1 et 2 (page 10): Cartes de situation des sites d’étude en France et autour de Grenoble. Figure n°3 (page 11) : Diagramme ombrothermique de la station d’Autrans (1000 mètres d’altitude), établi à partir des moyennes mensuelles de la période 2000-2008.

Figure n° 4 (page 12): Evènements climatiques froids à la station d’Autrans, d’après les moyennes mensuelles de la période 2000-2008.

Figure n° 5 (page 13): Coupe d’interprétation géologique du plateau du Sornin. Figure n° 6 (page 13): Carte géologique simplifiée du Vercors.

Figure n° 7 (page 17): diagramme ombrothermique de la station de la Grande Chartreuse. Figure n° 8 (page 18): carte géologique simplifiée du Charmant Som.

Figure n° 9 (page 18): coupe géologique interprétative du Charmant Som.

Figure n° 10 (page 21): diagramme ombrothermique de Saint-Etienne de St Geoirs et du Col du coq. Figure n° 11 (page 22) : carte géologique simplifiée du secteur d’étude.

Figure n° 12 (page 22) : Schéma interprétatif simplifié du site. Figure n° 13 (page 27): représentation schématique d’un réplicat.

Figure n° 14 (page 28): comparaison des surfaces touchées entre les différents sites en fonction de l’âge des boutis.

Figure n° 15 (page 29) : Surfaces retournées pour chaque alpage et pour chaque transect effectué. Figure n° 16 (page 30): Pourcentage d’occurrence des monticules de campagnol sur les trois alpages étudiés.

Figure n° 17 (page 37): représentation schématique du dispositif expérimental. Figure n° 18 (page 39): Evolution du couvert végétal.

Figure n°19 (page 40): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour le site du Charmant Som. Figure n°20 (page 41): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour le site du Col du Coq. Figure n°21 (page 42): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour le site de la Molière.

Figure n°22 (page 43): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour les boutis pâturés en Festuçaie. Figure n°23 (page 44): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour les boutis en défens en Festuçaie.

Figure n°24 (page 45): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour les boutis pâturés en Nardaie. Figure n°25 (page 46): Représentation des axes 1 et 2 de la DCA pour les boutis en défens en Nardaie.

Figure n° 26 (page 47): Dissimilitude entre les boutis et les témoins pour chaque site d’étude.

Figure n° 27 (page 47): Evolution de la dissimilitude entre les boutis et leurs témoins respectifs durant la période de l’étude.

Figure n° 28 (page 48): Evolution de la dissimilitude entre les placettes d’un même plot au cours du temps.

Figure n° 29 (page 48): Comparaison de la végétation des placettes entre elles selon l’année.

Figure n° 30 (page 57): Richesse spécifique des boutis et des témoins en situation de défens ou pâturés, dans la festuçaie, pour les 3 années de l’étude.

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92 Figure n° 31 (page 57): Diversité spécifique des boutis et des témoins en situation de défens ou pâturés, dans la festuçaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 32 (page 58): Equitabilité des boutis et des témoins en situation de défens ou pâturés, dans la festuçaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 33 (page 58): Densité d’espèces des boutis en situation de défens ou pâturés, dans la festuçaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 34 (page 59): Richesse spécifique des boutis et des témoins en situation de défens ou pâturés, dans la nardaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 35 (page 60): Diversité spécifique des boutis et des témoins en situation de défens ou pâturés, dans la nardaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 36 (page 60): Equitabilité des boutis et des témoins en situation de défens ou pâturés, dans la nardaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 37 (page 61): Densité d’espèces des boutis en situation de défens ou pâturés, dans la nardaie, pour les 3 années de l’étude.

Figure n° 38 (page 72): Biomasse fourragère sèche aérienne pour les trois alpages sur les boutis et les