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IDENTIFICATION ET ANALYSE DES RISQUES

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX

7.6. IDENTIFICATION ET ANALYSE DES RISQUES

7.6.1.

P

HASEDE PRÉPARATOIRE ET DE TRAVAUX

Risque humain

Les travaux d’aménagement de certaines voiries structurantes dans les Communes d’arrondissement de Douala 3ème et 5ème se dérouleront en espace ouvert. On note toutefois que l’aménagement des bases vie nécessitera les travaux de charpente et de toitures. Ces travaux en hauteur qui peuvent être à l’origine des chutes et des blessures. Les chutes pourront aussi être provoquées par une glissade due à un dépôt de gras sur les équipements ou au sol. Les conséquences des chutes sont des blessures et des fractures qui peuvent entraîner une indisponibilité plus ou moins longue du travailleur.

Les autres risques humains liés à ce chantier sont :

- L’inhalation de poussières (manipulation et stockage des matériaux de construction) ;

- Les lésions causées par les parties d’équipement en mouvement ou une mauvaise manipulation de machine,

- Les accidents dus à la circulation des engins.

Risque d’accident de machine (bris de machine)

Les machines telles les meuleuses, chignoles, cisailles, etc. Sont susceptibles d’accident, compte tenu de leur usure potentielle, d’une perte de contrôle humain, de la défaillance possible du système d’asservissement et de la régulation qui les gouvernent, des pressions et des températures qu’elles

développent. Les défaillances des machines peuvent provoquer des blessures et brûlures plus ou moins graves.

Risque d’incendie

L’incendie pourra être causé par des feux électriques (court-circuit) ou par les gaz industriels (oxygène, acétylène, etc.) utilisés pour les travaux de chaudronnerie.

Pour le cas d’espèce, la rupture de canalisation conduisant du gaz naturel de la société GDC los du reprofilage des drains dans Douala 3ème pourrait causer des incendies incontrôlables précédés d’une explosion violente.

Risque d’explosion

L’explosion peut survenir au niveau des équipements sous pression tels que les bonbonnes de gaz industriels, surtout de l’éventrement des gazoducs de Gaz du Cameroun (GDC). Une explosion peut provoquer des brûlures dues à l’incendie et des blessures graves dues à des projectiles ou des ondes de pression. Une explosion peut avoir un impact sur des personnes se trouvant à l’extérieur du chantier. Il en est de même pour le milieu physique (air, sol et eau).

Risque d’épandage de produits dangereux et inflammables

Les produits susceptibles de s’épandre sont le bitume, les peintures, les diluants, les hydrocarbures et les lubrifiants. Un déversement accidentel peut survenir lors des manipulations ou des travaux de maintenance des équipements. Les conséquences d’épandage de produits dangereux sont nombreuses : alimentation de feu, obturation des évacuations liquides, incendie, blessure, contamination, réaction chimique incontrôlée et évacuation vers réseau d’assainissement public.

Risque d’électrocution

La base vie aura besoin d’énergie électrique pour l’éclairage nocturne et pour le fonctionnement de certains équipements. La présence des câbles électrifiés est source de risques pour les employés. Les impacts de l’électrocution sont : les brûlures, les blessures et même la mort.

Risque de destruction de l’environnement

Le contexte de la gestion environnementale et sociale du Projet est marqué par l’existence de plusieurs textes législatifs et réglementaires dont les politiques opérationnelles du Bailleur reprises dans les documents cadres adoptés par l’Etat (PAD, CGES, CPR, EIES/PAR, PGES, CCES, NIES, Manuel de procédures, Note Méthodologique CCE). Toutefois, le contexte actuel montre des difficultés d’appropriation et d’application par les Collectivités Territoriales Décentralisées et les autres acteurs locaux, de ces textes et des pratiques liés à la gestion environnementale et sociale.

L’analyse des risques de cette phase est présentée dans le tableau 39 ci-dessous.

Tableau 39: Analyse des risques en phase préparatoire et de travaux

l’environnement 5 4 ≥10 Renforcement des capacités

des acteurs de la mise en

les accidents de circulation. On note également les risques d’électrocution dus à la chute d’un poteau et des câbles électriques sur la chaussée. Les conséquences de ces risques sont des blessures et des fractures qui peuvent entraîner une indisponibilité plus ou moins longue de la victime.

Risque d’accident de circulation

Un accident de la circulation est un accident qui a lieu sur le réseau routier entre un engin roulant (automobile, motocyclette, vélo, etc.) et toute autre chose ou personne et qui enregistre des blessures humaines et/ou des dégâts matériels.

Selon l’OMS22, près de 1,25 million de personnes décèdent, chaque année, dans un accident de la route et 20 à 50 millions d’autres sont blessées, parfois même handicapées.

Les accidents de la route entraînent des pertes économiques considérables pour ceux qui en sont victimes, leur famille et les pays dans leur ensemble.

En effet, ils nécessitent des traitements coûteux (y compris pour la réadaptation) et des enquêtes, et entraînent une perte de productivité (et de revenu) pour la victime et les membres sa famille qui doivent interrompre leur travail (ou s’absenter de l’école) pour la prendre en charge.

Il existe peu d’estimations mondiales sur le coût des accidents de la route, mais d’après des études réalisées en 2010, ils représenteraient pour les pays environ 3% du produit national brut. Ce chiffre atteint même 5% dans certains pays à revenu faible ou intermédiaire.

Classé deuxième cause de mortalité en Afrique par les Nations unies, le phénomène ferait perdre chaque année au Cameroun l’équivalent de 2% de son PIB23.

Au Cameroun, les chiffres semblent encore plus alarmants. 1200 personnes meurent en moyenne sur les routes chaque année. Ce qui induit des pertes économiques estimées à 100 milliards de FCFA. Les statistiques des accidents de la route au Cameroun24 en 2012 sont illustrées dans les figures 14 et 15 ci-dessous.

Alors qu’ils sont en grande partie prévisibles et évitables, pendant de nombreuses années, les accidents de la route n’ont pas été pris en compte dans l’action sanitaire mondiale. Dans de nombreux pays, les données montrent qu’il est possible de prévenir les accidents de la circulation de façon particulièrement efficace moyennant des efforts concertés auxquels

22 www.who.int/mediacenter/postsheets/fr

23 www.cameroon-info.net

24 INS (2013), Annuaire Statistique du Cameroun 2 013, chapitre 13 : Sécurité, P231-244.

La précarité de ces axes a suscité des comportements à risques notamment la fréquentation intensive et désordonnée des mototaxis qui ne respectent pas le code de la route. Un grand nombre d’accident a été enregistré entre engin à deux roues et quatre roues.

En phase d’exploitation, il sera difficile de se défaire de ces comportements à risque des usagers de la route. Dès lors, l’autorité de la CUD doit mener des campagnes de sensibilisation auprès des associations des motos taxi pour qu’ils respectent le code de la route et aient des comportements plus responsables.

Figure 14: Répartition mensuelle des accidents de la circulation en 2012 au Cameroun

présente des risques pour les employés. Les impacts de l’électrocution sont : les brûlures, les blessures et même la mort.

Risque d’épandage de produits dangereux et inflammables

En cas de collision avec un camion-citerne transportant des hydrocarbures, des produits chimiques, des produits susceptibles de polluer les sols et les eaux peuvent s’épandre. Les conséquences de l’épandage de produits dangereux sont nombreuses : alimentation de feu, obturation des évacuations liquides, blessure, contamination, réaction chimique incontrôlée et évacuation vers le réseau hydrographique.

Risque d’accident majeur

Peut être qualifié d’accident majeur, l’avènement d’une situation imprévisible dont les conséquences sont graves, quasi irréparables ou irréversibles. Ce sont par exemple : des blèves, des effondrements dus à des catastrophes naturelles, un rayonnement dû à un incendie, un projectile dû à l’effet missile ou à l’effet domino.

L’analyse des risques de cette phase est présentée dans le tableau 40 ci-dessous.