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3. PROBLEMATIQUE ET QUESTIONS DE RECHERCHE

3.3 Sous - questions et hypothèses :

3.3.4 Hypothèse n°2

Si un enseignant conduit une séquence grâce à un dispositif qui met en présence des pairs et leur donne une responsabilité interprétative, les retours au texte seraient présents. Ces retours au texte varieraient en fonction des séances. Pendant les premières séances, les élèves auraient tendance à utiliser un cadre de référence faisant partie de leurs connaissances générales pour interpréter le texte. Au fil des séances suivantes les élèves utiliseraient un cadre de référence plus centré sur le texte ce qui entrainerait une augmentation des retours au texte.

4. Méthodologie de recherche

4.1 Analyse a priori du dispositif et des tâches

4.1.1 Choix des supports

Le texte

Choix de la version d’« Alice au pays des merveilles »

La version choisie est celle de la collection 1000 Soleils des éditions Gallimard, car sa traduction était reconnue comme excellente (sachant que chaque traducteur amène sa touche personnelle). De plus les poèmes changés et parodiés par Carroll sont présents en version originale à la fin de l’ouvrage, ce qui permet une comparaison si l’on ne connait pas la version officielle. En outre, de nombreuses notes apportent des explications quant aux traductions et aux jeux de mots de la version originale. Pour terminer, ce livre contient les illustrations de Tenniel (1965) qui a été le premier illustrateur (après Carroll) à apporter ses images à l’œuvre.

Choix des extraits d’« Alice au pays des merveilles»

Les trois extraits sélectionnés sont les suivants :

1) - Chapitre 1 « Dans le terrier du Lapin » (p.21–p.27) et chapitre 5 « Conseils d’une Chenille » (p.67-p.74)

Ce premier chapitre débute sur un jeu entre Alice et sa sœur. Alice s’ennuie beaucoup, quand soudain passe en courant un lapin blanc : Alice le poursuit dans son terrier et, après une longue chute, se retrouve dans une pièce souterraine. Dans cette pièce se trouve une petite porte fermée donnant sur un jardin. Il y a également une table, sur laquelle Alice trouve la clé pour la petite porte et un petit flacon avec l’indication « bois-moi ». Alice boit le contenu du flacon et rétrécit. Elle pense alors pouvoir passer la porte mais se rend compte qu’elle a oublié la clé sur la table. Elle mange ensuite un gâteau qui se trouvait sous la table, dans une boîte, avec l’indication « mange-moi !». Elle se met alors à grandir.

Le chapitre 5 est essentiellement composé d’un dialogue entre la Chenille et Alice. Il est question de taille et d’un poème qu’Alice récite de manière erronée. La Chenille disparue, elle découpe ensuite deux bouts de champignon, espérant retrouver sa taille normale en les

mangeant. Avec le premier, sa tête se retrouve au niveau de ses chaussures (son corps disparait), et avec le second, son cou s’allonge terriblement et sa tête se retrouve au-dessus des arbres. Là, elle discute avec un pigeon qui la prend pour un serpent (nouveau problème d’identité), puis se décide à grignoter progressivement ce qui lui reste de morceaux de champignon, jusqu’à retrouver une taille de vingt centimètres (« pour ne pas effrayer les gens qui habitent ici »).

2) - Chapitre 7 « Un thé extravagant » (p.93-p.105)

Dans ce chapitre, Alice boit une tasse de thé en compagnie du Chapelier, du Lièvre de Mars et du Loir. Les explications absurdes et insensées s’enchainent. Il est question de temps (qui est considéré comme une personne et que le Chapelier connait fort bien) et de montre. Enervée par tant d’absurdités, Alice finit par s’en aller, tandis que le Lièvre et le Chapelier tentent de faire entrer le Loir dans une théière.

3) - Chapitre 8 « Le terrain de croquet de la Reine » (p.114-p.120)

Pour commencer Alice est confrontée à trois jardiniers en forme de cartes à jouer peignant des roses blanches en rouge : la Reine les surprend et ordonne qu’on leur coupe la tête. Ensuite, une partie de croquet est engagée, dans laquelle les maillets sont des flamants vivants, les boules des hérissons et les arceaux des soldats courbés en deux. Pendant la partie, où la Reine gagne en trichant, la tête du Chat de Chester réapparait. S’ensuit une controverse entre le Roi, la Reine et le Bourreau quant à la manière de couper une tête sans corps (celle du Chat).

Les extraits ont été choisis dans le but d’amener les élèves à découvrir les différents personnages principaux du livre et d’analyser la manière dont le livre est construit. À la lecture de cette œuvre, on découvre que le monde des merveilles est séparé en plusieurs petits mondes peuplés de personnages excentriques. Le paysage est très peu décrit et ce qui anime ce monde et qui crée l’histoire, ce sont les personnages propres à chaque petit monde où Alice évolue. On peut remarquer que chaque chapitre est un nouveau petit monde avec de nouveaux personnages. Le point à souligner est que dans ce livre Alice cumule les rencontres, tout en restant constante, sans que le lecteur puisse déceler une quelconque « évolution psychologique » du personnage. Le fait de découvrir de nouveaux personnages et d’accumuler des expériences n’a pas d’effet immédiat sur sa personne. Elle ira vers chaque personnage avec la même attitude, bien que chacune de ses rencontres lui amène des éléments nouveaux sur le caractère des personnages et sur les propriétés du pays des merveilles. Cet effet non

cumulatif est propre au « non-sens » anglo-saxon. Il faut toutefois souligner qu’Alice prend très vite conscience de l’effet de la nourriture sur sa taille. Elle tire tout de même des généralités de ses expériences avec les objets, mais non avec les personnages. Il y a toutefois une exception à la fin du livre : on peut voir qu’Alice se rebelle et s’affirme enfin lorsqu’elle ordonne à la Reine de se taire. A ce moment, on peut affirmer qu’Alice a retiré quelque chose de toutes ces rencontres cumulées : elle sait se faire respecter. Ses rencontres avec les personnages n’ont donc pas un effet immédiat mais agissent à long terme. Pour permettre de voir si les élèves ont saisi ce changement de personnalité, le dernier des questionnaires contient la question suivante : « Alice a-t-elle appris quelque chose grâce aux personnages qu’elle rencontre ? Ont-ils une influence sur elle ? »

Par ailleurs, les ouvrages traitant des interprétations du texte « Alice au pays des merveilles » ont été décisifs dans le choix des extraits. En effet, certains passages ont été interprétés de manière tout à fait différente selon l’auteur, et sont donc plus riches en explications et interprétations que d’autres. De plus, certains personnages sont particulièrement intéressants de par leurs caractères plus ou moins absurde. C’est pourquoi j’ai choisi des passages dans lesquels ces personnages étaient présents. J’ai également sélectionné les extraits en fonction des jeux de mots. Certains jeux de mots traduits de l’anglais ne sont pas toujours très parlants en français. J’ai donc sélectionné des passages dans lesquels ce problème pouvait être écarté.

J’ai tout de même gardé une petite poésie présente dans le second extrait « Un thé extravagant », où Lewis Carroll a revisité une poésie de Jane Taylor, poétesse anglaise (1806).

Les images

Choix des illustrations

Lors de la quatrième séance, les élèves seront amenés à choisir parmi 27 illustrations d’Alice celle qui ressemble le plus à Alice telle qu’ils l’imaginent. La question qui rassemble toutes ces illustrations est la suivante : selon quels critères les élèves sélectionneront-ils l’image d’Alice ?

Le choix des illustrations est immense, j’ai donc dû procéder à une sélection selon certains critères. En premier choix, j’ai pris celle de Tenniel (1865) qui a été le premier illustrateur du texte « Alice au pays des merveilles ». Comme nous avons pu le voir dans la partie

« illustrations », Tenniel a reçu de nombreuses directives de Carroll. Ces illustrations devaient donc être une vision de l’auteur exécutée par un illustrateur professionnel. Mon deuxième

choix s’est porté sur l’Alice de Walt Disney, car c’est sans doute l’image la plus connue d’Alice, quoique plutôt désuète. Le but de la sélection a été de varier au maximum les images afin de laisser un grand choix aux élèves. Ainsi, pour le reste des illustrations, j’ai sélectionné des images très naïves d’Alice, comme d’autres beaucoup plus sombres. J’ai aussi ajouté quelques « intrus » comme l’image d’Alice avec un couteau ensanglanté à la main. Les images sont aussi très variées au niveau des dates de production, certaines étant plus anciennes et d’autres très contemporaines comme celles qui représentent Alice en « Manga », style très à la mode chez les élèves. Malgré cette hétérogénéité, on peut remarquer des ressemblances entre les illustrations, comme la couleur des cheveux ou les vêtements (les rayures, le tablier) même si le style diffère totalement. Les illustrations diffèrent également au niveau de l’action : sur certaines, Alice est en action ; sur d’autres, c’est un portrait, qu’on ne peut pas relier à un moment particulier du livre.

Approche sémiotique des images

Pour travailler sur la réception d’un texte aussi connu que « Alice au pays des merveilles », j’ai choisi de recourir à des illustrations afin de voir quelles seraient leurs influences sur l’analyse des élèves. Le choix de passer par l’image et de travailler avec des illustrations ou des films n’est pas anodin, mais mûrement réfléchi. Ces images vont-elles permettre de varier les interprétations ou au contraire vont-elles les réduire ? De plus, l’image est un terme très vague, et est employé de multiples façons. Ainsi le simple fait de choisir de s’exprimer par l’image visuelle est déterminant pour l’interprétation car ce choix même met en jeu des types d’associations mentales et des champs associatifs bien spécifiques tels que l’analogique, le qualitatif, le relationnel ou le comparatif.

Pour approcher ces images et les comprendre, je me suis basée sur l’approche sémiotique.

L’approche sémiotique est caractérisée par sa démarche. Elle s’interroge sur le comment de la production de sens. Avant toute chose, il est important de faire la différence entre sémiologie et sémantique. Voici une rapide définition : la sémantique s’intéresse au produit d’un système sémiotique tandis que la sémiologie étudiera le système en soi. L’analyse sémiotique appliquée à l’image consiste à repérer différents signes mis en jeu et à en déduire, à partir de leur organisation, une interprétation globale, acceptable par un groupe d’observateurs donné.

On pourrait croire à tort que la lecture d’image est passive et ne demande aucun effort intellectuel. La lecture des images mobilise les mêmes activités intellectuelles que toute lecture qui suppose une interaction entre l’œuvre et le lecteur, c’est-à-dire une stratégie discursive mettant en jeu l’intertextualité, les attentes et les opérations mentales d’ajustement au destinataire. On se rend compte que l’analyse d’une image n’est pas facile car, comme tous les chercheurs s’accordent à le dire, l’appréhension des messages visuels combine quasi simultanément plusieurs niveaux ou types de réception qui construisent ensemble une appréhension chez le sujet et donc sa compréhension. Comme Saussure (1974 cité par Joly, 1994) l’a démontré au niveau du signe linguiste, les différents niveaux du sensible, du sensitif, de l’affectif et de l’intelligible ne se dissocient pas dans l’expérience mais seulement artificiellement, le temps de l’analyse. De plus, il n’existe pas d’images « pures ». Chaque image fait des emprunts aux mécanismes d’autres types de signes et cela est à prendre en compte pour étudier l’interprétation induite. Lorsque l’on parle de lecture d’images, il est important de distinguer ce qui relève de l’observation et ce qui relève de l’interprétation. On peut donc affirmer que la spécificité de l’image est « d’être hétérogène, de mêler plusieurs systèmes de signes entre eux, de ne pas se réduire à la seule analogie, mais au contraire de s’ouvrir à un jeu visuel culturellement codé dont le décryptage, loin d’être facile, passif et naturel constitue une réponse active et créative à une stratégie complexe de communication » (Joly, 1994, p.130). C’est d’ailleurs ce mélange de styles qui fait que l’image est si connotative. Joly (1994) souligne que « l’image n’est pas un signe mais un texte, tissu mêlé de différents types de signes, et qui, en effet, nous parle secrètement » (p.134).

Un autre point important à prendre en compte est celui de Peirce (1978 cité par Joly, 1994) qui s’attarde sur la relation entre le représentant et l’objet, ou autrement dit le signifiant et le référant. Il est en effet important de prendre en compte ces critères car ils sont déterminants pour l’analyse d’une image et de celui qui la regarde. « La distinction entre référant et signifié correspond à une distinction connue sous les termes de dénotation et connotation (…) Insistons sur le fait que les deux notions recouvrent des « entités culturelles » perceptives, conceptuelles et contextuelles » (Joly, 1994, p.31).

Les supports audio et audiovisuels Description des supports

Les différents supports utilisés lors de la séquence sont soit audio soit audiovisuels. Les supports audio se composent de deux cédéroms où l’histoire d’« Alice au pays des

merveilles» est lue. Dans le premier cas, il s’agit de la version Gallimard Jeunesse (2005, Ecoutez lire), dans laquelle les voix des différents personnages sont interprétées par 4 personnes : M. Flory, P. Jouaris, J.-M. Richard, S. Wright. Dans le deuxième cas, seule une personne lit le livre, l’actrice Arielle Dombasle. Ce cédérom date de 1990 et appartient à la collection La Bibliothèque des Voix de l’éditeur Des Femmes.

Les supports audiovisuels choisis sont deux films adaptés du livre d’« Alice au pays des merveilles» : le film réalisé par Nick Willing en 1999, et le célèbre dessin animé de Walt Disney datant de 1951.

4.1.2 Le dispositif par effraction

Le dispositif « par effraction » (Ronveaux, 1995) est un dispositif de lecture qui entre par le fragment. Il se construit sur plusieurs principes. Pour commencer, le texte est donné aux élèves sans présentation de l’ouvrage ou de l’auteur. Il peut être amené par une petite mise en scène : par exemple l’enseignant peut expliquer aux élèves qu’il a trouvé ces fragments de texte et qu’il aimerait retrouver l’auteur ou le titre de l’ouvrage. Le ou les extraits de texte peuvent provenir de n’importe quelle partie du livre. Il faudra tout de même qu’au final, l’élève découvre le texte dans son ensemble.

Le travail est centré sur les élèves, ce sont eux qui sont responsables de leurs interprétations et c’est leurs analyses qui sont au centre du travail. Ils travaillent de différentes manières, alternant travail en groupe et travail individuel.

Le rôle de l’enseignant est certes central, mais il donne un minimum de directives et laisse les élèves travailler de manière indépendante. Son rôle consiste à réguler la gestion des groupes pour que les élèves se concentrent sur la tâche demandée et à relancer les élèves qui peinent ou sont bloqués.

4.1.3 Les tâches effectuées sur le texte

Travail des extraits durant la séquence

Le premier extrait sera travaillé sans illustrations selon les modalités d’une séance de lecture.

Le deuxième extrait sera proposé sous plusieurs formes : tout d’abord les élèves liront le texte, puis ils visionneront un extrait du film et un extrait du dessin animé d’« Alice au pays

des merveilles » qui se rapporte à la scène du thé. Ils seront amenés à s’exprimer sur les différents supports et sur ceux qu’ils ont préférés.

Le troisième extrait sera travaillé avec différentes illustrations. Les élèves devront commencer par dessiner Alice telle qu’ils l’imaginent, puis ils devront choisir parmi une sélection d’illustrations celle qui correspond le mieux à ce qu’ils imaginent, ceci afin d’effectuer une comparaison et de voir si les illustrations ou les films visionnés influencent le lecteur.

4.2 Les détails du dispositif

4.2.1 Niveau macro : la séquence dans son ensemble

Plan d’intervention

La séquence se déroule sur cinq séances : trois séances dites « de lecture », d’une durée de 1h30, et deux séances dites « d’écoute », d’une durée de 45 minutes. Les élèves sont enregistrés lors des discussions de groupes et des présentations orales devant la classe durant les trois séances de lecture. Comme aide-mémoire, les élèves ont à disposition un papier java au tableau, où sont notés les titres des différents chapitres. Le but de ces séances est de questionner l’élève sur le texte d’« Alice» par différents biais. C’est pourquoi il est prévu que les élèves lisent des extraits du livre, voient des extraits de films et travaillent sur des images illustrant Alice.

La séquence débute par une entrée par effraction. Cela suppose que l’élève est lancé dans l’activité en ne commençant pas la lecture de l’ouvrage par son début. Le contexte de la tâche est très important et peut être amené de différentes manières, le but étant que ce ne soit pas l’enseignant qui présente l’œuvre aux élèves mais que ceux-ci la découvrent par eux-mêmes.

Seul un minimum de directives est donné. L’entrée par effraction utilise la lecture au ralenti, qui provient de la méthode de Vinaver (1993). La méthode repose sur le postulat que la lecture au ralenti d’un fragment suffit à révéler pour l’essentiel le mode de fonctionnement de l’œuvre toute entière ; il s’agit d’un regard porté sur le texte à un niveau moléculaire.

Les séances de lecture

Les séances de lecture se passent toutes plus ou moins de la même manière : les élèves commencent par lire de manière individuelle l’extrait et répondent au questionnaire. Dans un

second temps, les élèves travaillent par petits groupes de pairs dans des cercles de lecture. Ils confrontent leurs réponses et en discutent. Si les élèves veulent changer ou étoffer leurs réponses après la discussion en groupe, ils doivent ajouter leurs nouveaux commentaires sur les questionnaires dans une autre couleur que celle utilisée précédemment. Cela dans le but de voir si l’élève s’ouvre aux autres interprétations. Cet aspect fait partie du quatrième niveau d’Hébert (2004) qui est celui de l’évaluation critique (voir « instruments d’analyse »). Pour cette seconde partie j’enregistre les discussions des élèves. Par la suite, les différents groupes doivent élire un porte-parole, qui vient exposer devant la classe les réponses émises par le groupe. Cette présentation est importante car elle permet de partager les différents points de vue des groupes afin que les élèves puissent voir s’il y avait des points communs ou au contraires des différences à propos des sujets discutés et des réponses émises. Cette présentation est un exercice de collaboration intéressant pour les élèves. Ils doivent se mettre d’accord sur la personne qui va parler et sur les points qu’ils veulent exposer ou non. Cette partie est également enregistrée.

Les séances d’écoute

Les séances d’écoute, quant à elles, sont destinées à faire entendre aux élèves les chapitres qu’ils n’avaient pas pu lire afin qu’ils puissent avoir une vision globale du texte. Ces séquences d’écoute consistent en une présentation sur support audio ou vidéo de l’histoire d’

« Alice». Pour cela, quatre supports sont utilisés : tout d’abord, les deux cédéroms racontant le livre de Lewis Carroll, successivement la version lue par Arielle Dombasle, puis la version de l’édition « Ecoutez lire », lue par les quatre comédiens (2007). Le troisième support audio est ma propre voix. Il est en effet apparu que pour des raisons pratiques et de temps il fallait que je résume certains chapitres aux enfants, ce que j’ai fait lors de la deuxième séance.

« Alice». Pour cela, quatre supports sont utilisés : tout d’abord, les deux cédéroms racontant le livre de Lewis Carroll, successivement la version lue par Arielle Dombasle, puis la version de l’édition « Ecoutez lire », lue par les quatre comédiens (2007). Le troisième support audio est ma propre voix. Il est en effet apparu que pour des raisons pratiques et de temps il fallait que je résume certains chapitres aux enfants, ce que j’ai fait lors de la deuxième séance.