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Have to, must et l’épistémique : propriétés formelles et modes de repérage

deliberately I mean, he has to know that somebody's watching.”

2.2. Have to, must et l’épistémique : propriétés formelles et modes de repérage

Il importe de souligner que les opérations dont have to est selon nous la trace, telles qu’elles ont été présentées en 1., le rendent a priori bien moins compatible que must avec une interprétation « épistémique » au sens classique du terme, et suggèrent en tout cas que traiter must et have to sur le même modèle nous conduirait dans une impasse. Pour le montrer, il convient de développer un peu plus avant les traits caractéristiquement associables à la modalité épistémique canonique et de préciser la nature exacte de l’opération marquée par must dans les énoncés donnant lieu à cette lecture.

E. Gilbert avance, à propos de la valeur épistémique exprimée par les modaux, que :

L’énonciateur, pour être en mesure de se prononcer sur la probabilité d’occurrence de la relation d’un point de vue qui est donc de l’ordre du Qnt, puisqu’il concerne l’existence même de la relation, doit pouvoir disposer d’un point de repère, d’une valeur de référence lui permettant d’évaluer la validité de sa prédication. Or, avec l’interprétation « épistémique » des modaux, on est par définition dans le domaine du non-certain, coupé de toute possibilité d’ostension, et on a donc obligatoirement affaire à une forme de jugement subjectif mettant en jeu des représentations mentales. Partant, on considérera que le point de repère, la valeur de référence par rapport à laquelle l’énonciateur évalue la validité de sa prédication, ne peut correspondre qu’à la représentation notionnelle Qlt qu’il se fait de la relation dont il envisage l’occurrence » (2001 : 26)

64 S0/Sit0 Э Qlt (Qnt)

pourront, au sujet de ce cas de figure, être commentées à l’aide de l’énoncé suivant, déjà mentionné à plusieurs reprises :

(66) “What exactly is happening with Duncan?” she asked. (…) “Really not

a lot.” (…) “Well, there must be something wrong.” Jane was a pragmatist. “Or what's he waiting for? Is he married, do you think? Or perhaps it's Imogen he's after.”

On ne peut pas, ou l’on ne veut pas, poser la relation prédicative comme validée, et lui assigner une valeur et une seule, c’est-à-dire soit I (there is something wrong) soit (exclusif) E (non I ou autre que I : ici there is nothing wrong). L’énonciateur se place donc en IE, plan de représentation, pour appréhender les deux valeurs du domaine associé à la relation sans en exclure définitivement aucune. Ici, there is something wrong, quoique non asserté, est fortement privilégié sur le plan qualitatif, comme le montre Or what's he

waiting for?, qui révèle que selon l’idée que l’énonciatrice se fait des hommes, la réserve

du compagnon de l’interlocutrice est très suspecte. Ce raisonnement la conduit à écarter provisoirement there is nothing wrong (E) pour conclure que there is something wrong (I) correspond à l’éventualité la plus vraisemblable pour la situation/l’individu en question, sans exclure définitivement le cas de figure contraire. On ne nie donc pas que E puisse correspondre à la valeur qui est effectivement « le cas ».

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- l’énonciateur envisage et se prononce sur l’existence (Qnt) d’une occurrence de relation en fonction des représentations (Qlt) qu’il s’en fait ;

- puisqu’il y a élimination de l’altérité qualitative, la dimension Qlt apparaît stabilisée (pas de parenthèses), phénomène que s’attachent à mettre en avant certaines des paraphrases citées plus haut, notamment the only conclusion that I can draw is that… (draw, conclusion, ou encore infer dans la paraphrase de J. Coates, I confidently infer

that…, mettent en parallèle en valeur l’existence d’un processus mental inférentiel, ou d’un

raisonnement) ;

- « l’occurrence de la relation ne pouvant en aucun cas être posée avec une totale certitude » (E. Gilbert (2001 : 35)), la dimension quantitative reste par contre instable, ce que viennent refléter d’autres paraphrases comme il est (très) probable que…

E. Gilbert rappelle d’autre part que « assertions et modalités épistémiques marquent des opérations apparentées » (1987 : 16)25. Même si l’on est dans le domaine du non-certain, on a bien, comme dans le cas de l’assertion, mise en rapport directe d’un contenu propositionnel avec des coordonnées situationnelles spécifiques, cette mise en relation faisant dans ce cas l’objet d’une évaluation. Sil’on compare (67) (évoqué en 1.3.2. dans son contexte large) et (68) :

(67) There must not be that many soldiers dying of suicide.

(68) There aren’t that many soldiers dying of suicide.

ce parallélisme se reflète dans les paraphrases, quoique imparfaites et quelque peu schématiques, que l’on peut faire de ces segments, respectivement It is probable/probably

the case that there aren’t that many soldiers dying of suicide et I state/it is certain that it is the case that there aren’t that many soldiers (…). Celles-ci révèlent la portée «

extra-prédicative » de la modalité (non marquée en (68), indiquée par must en (67)) et le fait que la valeur négative (E) d’une relation spécifique, délimitée, dont toutes les places

25

« Assertions », au pluriel, fait ici référence à la « modalité de type I » définie par A. Culioli, laquelle inclut l’assertion au sens strict, mais également l’assertion fictive (au sein d’une subordonnée en if) ou encore l’interrogation, par laquelle l’énonciateur, qui ne présente pas lui-même la relation comme validée OU non validée, sollicite sur ce point un co-énonciateur, qui peut en réponse produire une assertion stricte.

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apparaissent instanciées (relation introduite par that), est respectivement privilégiée ou assertée.

Comme l’a montré E. Gilbert (1987 : 182-3), ce parallélisme explique également que le modal, dans sa valeur épistémique, ne puisse lui-même être la cible d’une opération de nature assertive, ou de type I (voir note 25), cette opération étant de même niveau que celle dont il est la trace. On peut certes selon nous, comme nous avons tenté de le montrer en 1.3.2., défendre le point de vue selon lequel quels que soient ses emplois, must ne fait de toute façon jamais l’objet d’une assertion au sens strict du terme, ne serait-ce que parce que la négation n’affecte jamais le modal. Mais là où son emploi reste tout de même parfois compatible avec if (voir 1.3.2.) ou avec l’interrogation :

(69) Again, she waved away the white, hazy cigarette smoke. “Must you

smoke in here? It's a nasty habit, you know.”

cette compatibilité n’existe pas lorsqu’est associée à must une valeur épistémique, dans la mesure, pourrait-on dire, où il est déjà question de se prononcer sur la validation d’une occurrence (ce qui est le cas, ce qui ne l’est pas)26

:

(70) * If there must be many soldiers dying of suicide, (…)

(71) * Must there be many soldiers dying of suicide ?

Have to se comporte, sur ces points, tout à fait différemment. La relation établie entre le

sujet et le prédicat ne fait pas non plus l’objet d’une assertion, et sa validation est également, dans une certaine mesure, incertaine. On a vu cependant en 1. que have, au sein de have to, était bien porteur d’une assertion ; on est de ce point de vue dans le domaine du certain. On rappellera à ce propos la compatibilité de have to, y compris dans ce type d’emploi, avec l’interrogation, en comparant (72) à (73) :

26 La même remarque vaut en français pour le verbe devoir ou pour les adverbes épistémiques : Il doit

avoir environ 18 ans / il a probablement 18 ans environ, mais *Doit-il avoir environ 18 ans ?, *A-t-il probablement 18 ans environ ?

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(72) John Cali received the news of Cummings’ preliminary findings with

astonished disbelief. “It has to be murder,” he insisted. “There was absolutely no reason for my wife and daughter to end their lives.”

(73) “Is it,” he started, hesitatingly, “is it possible… that a mistake has been

made? Murder…it sounds so… so horrible. Does it have to be murder? I mean… aren’t there any other possibilities?”

Ce sont surtout, selon nous, le contexte conjectural plus large ou la présence d’une inconnue a priori pour ce qui est de la nature des décès en question et de leurs causes qui indiquent que l’on est dans le domaine du non-certain quant à la validation de it is

x/murder, et qui entre autres facteurs (verbe inagentif, absence de valuation) contribuent à

rendre apparemment saillante la problématique de ce qui est ou n’est pas le cas. Ceci donne à l’interprétation que reçoit have to une coloration épistémique, sans qu’il soit lui-même porteur de cette valeur au sens canonique. Comme nous le préciserons en 2.3., ce qui motive en effet essentiellement, selon nous, son apparition dans un exemple comme (72), est que <it-be murder> n’est pas a priori stabilisée sur le plan existentiel, comme en témoignent les éléments contextuels : l’énoncé réagit en effet à Cummings’ preliminary

findings, qui oriententnon vers l’hypothèse du meurtre, mais vers celle du suicide. Il ne s’agit alors en fait ni de mener un raisonnement déductif, ni, par ce dernier biais, de se prononcer sur ce qui est ou n’est pas « le cas »27

, mais de mettre en cause la validité de <it-be suicide> en affirmant qu’en ce qui concerne le décès en question, murder est la seule option possible et envisageable, à l’exclusion définitive de toute autre option. (73) peut alors opérer le mouvement inverse et, à partir de it is murder, déstabiliser cette assertion en revenant sur la validabilité, peut-être envisageable, d’alternatives, comme le montre bien I

mean… aren’t there any other possibilities?

Ceci s’accorde en fait avec la représentation proposée :

Sit0 Э S2 Э Qlt (Qnt)

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Le contenu propositionnel n’est pas directement mis en relation aux coordonnées situationnelles/énonciatives. On ne travaille donc pas, comme c’est le cas lorsque l’énoncé revêt une valeur épistémique canonique, sur la validation ou la non validation de la relation prédicative dans son ensemble, via un processus d’évaluation subjective, avec parcours sur l’ensemble des valeurs envisageables pour cette relation et choix raisonné d’une option. On a au contraire localisation (assertée) d’une occurrence notionnelle, d’un « visé », par rapport à S2. Dans la mesure où l’on a prioritairement affaire, avec le type d’emploi présentement envisagé, à des procès statifs dénués d’agentivité, qui ne peuvent donc renvoyer qu’à des propriétés susceptibles d’être attribuées à un support, on peut considérer que l’on a plus précisément ici assignation d’un prédicable à S2. Ce prédicable se construit par l’intermédiaire de l’opération de visée dont to est la trace, qui suppose la (pré)sélection d’une valeur sur l’ensemble des propriétés prédicables de S2, et son repérage, marqué par

have, par rapport à S2 fait l’objet d’une assertion. Puisque le visé demeure, par définition, en deçà de sa validation effective (ce que désigne le parenthésage de Qnt), la propriété est en un sens non stabilisée ; son ancrage situationnel n’est pas acquis ou abouti et/ou la prise en charge de la relation sujet-prédicat dans son ensemble est à certains égards problématique28. En revanche, sur le plan qualitatif la validabilité de la relation est en quelque sorte « garantie ». Dans la mesure en effet où la valeur distinguée (I) dans la classe des prédicables de S2 est présentée comme pré-selectionnée (et non pas « choisie », par un énonciateur) et est posée comme repérée par rapport à S2, ceci exclut la validabilité ou la possibilité29, en ce qui concerne les propriétés associables à S2, de tout ce qui entre en opposition avec I (c’est-à-dire de E).

Les énoncés que nous examinerons en 2.3. nous permettront de revenir sur ce dernier point et de le préciser. Notons simplement, à ce stade, que la différence dans les modes de repérage mis en jeu par must et have to se reflète déjà dans l’examen des propriétés des contextes dans lesquels ils sont susceptibles d’apparaitre avec une valeur épistémique (ou à coloration épistémique, comme on l’a suggéré). Le fait que l’énoncé se structure d’abord autour de S2 et non, comme avec must, de S0, explique la compatibilité, illustrée par (73),

28

On peut également considérer que cette question est laissée en suspens, l’énoncé n’ayant précisément pas pour fonction première de déterminer ce qui est ou non « le cas » ; c’est la dimension qualitative qui apparaît mise en avant.

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de have to avec l’interrogation dans ce type de contextes. On fera ici trois constats supplémentaires, qui tous témoignent du même phénomène :

1. L’énoncé en have to, contrairement à l’énoncé en must, peut être coupé de Sit0 ; lorsqu’il est question d’un état de choses révolu par rapport au moment d’énonciation, have peut ainsi, tout en véhiculant dans son contexte des valeurs similaires, porter la marque du prétérit.C’est le cas de l’exemple suivant, dans lequel did the neighbors know? permet par ailleurs en amont de construire une occurrence de la relation <they-know>, dans ses deux valeurs possibles (du fait de l’interrogation) :

(74) JOHN McKENZIE: Did the neighbors know what was going on? Rep.

DAN BURTON: They had to know. It was impossible for them not to know. I was always amazed, even at my young age, that people didn't respond.

L’emploi de must, lui, impliquerait que le prédicat soit porteur de la marque have –en. En situant la relation sur le même plan que T0, elle lui donnerait une localisation aspectuo-temporelle et rendrait ainsi sa position « calculable » par rapport à T0, tout en permettant que la validation de cette relation fasse l’objet d’une évaluation par l’énonciateur. C’est le cas de l’exemple suivant, dans lequel on remarquera par ailleurs qu’aucune occurrence de <they-know> n’est cette fois préalablement construite sur le plan discursif :

(75) MARJENBERG: Absolutely, to be able to make a living and feed the

children. They held on like that for a year, fifteen months. BAILLY: The non-Jewish neighbors must have known; did they close their eyes? MARJENBERG: Yes, but unfortunately next door to them was a Belgian policeman to whom (…).

It was impossible for them not to know, qui semble venir, sinon simplement renforcer,

en un sens reformuler ou expliciter they had to know en (74), montre que l’on a affaire à plusieurs niveaux de repérage : intra-prédicatif d’une part (mise en relation de them et de

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(ou -ed, sur have) indiquant par ailleurs que le repérage de la relation par rapport à S2, dans notre formule plus haut, est valable pour un cadre de référence révolu. Il est vrai que puisque l’on a affaire à un procès statif sans agentivité, sans idée de choix a priori possible pour les référents de they, et que la non-validabilité de <he-not know> agit alors surtout sur l’impossibilité, dans l’absolu, de prendre en charge cette dernière valeur ou encore sur son incompatibilité, sur le plan notionnel, avec certaines données (nous reviendrons sur ces deux derniers points en 2.3.), on peut aboutir à une forme d’équivalence, in fine, avec they

have to have known, it is necessary that they knew at the time, ou it is impossible that they didn’t know at the time, d’où une lecture proche de l’épistémique, quoique obtenue

indirectement30. La comparaison, cependant, de it was impossible for them not to know avec it is (very) probable that they knew, ou I suppose they knew, paraphrases envisageables pour (75), révèle que les modes de repérage en jeu ne sont pas d’emblée identiques, tout en reflétant une différence sur le plan sémantique : en (74), on apparaît évacuer catégoriquement la validabilité de <they-not know> ; en (75), l’énonciateur prend aussi en compte ce dernier cas de figure, qu’il ne présente pas comme impossible, et dont il ne rejette pas totalement l’éventualité.

2. Comme nous l’avons évoqué plus haut, les énoncés en have to recevant la présente lecture comportent majoritairement des procès statifs. Le fait qu’avec cette interprétation – mais ceci est valable de façon générale – le prédicat déterminé par to, lorsque have apparaît au présent, soit rarement porteur des marques aspectuelles have –en (ceci peut partiellement découler du point précédent) ou be –ing, confirme qu’il ne s’agit pas d’évaluer les « chances de validation » d’une occurrence de relation constituée et singularisée, localisée par rapport à Sit0. L’apparition de have –en, comme de be –ing, est par contre très fréquente dans les énoncés en must ; la seconde marque permet, lorsque l’énoncé reçoit une interprétation épistémique, de localiser une relation orientée autour d’un prédicat de type processus relativement à une situation coïncidant avec Sit0. On pourra juger des différences de représentation et de fréquence grâce au tableau suivant, qui indique le nombre d’occurrences, dans le BNC et le COCA, de must et de have/has to

30 Cette équivalence n’existerait aucunement dans des cas comme Eventually, Paul confronted his doctors

and they had to tell him that he was terminal, qui mettent en jeu un autre type de procès et qui orientent vers

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(dans ce dernier cas, sous une forme présente, finie et affirmative) en combinaison avec un verbe affecté de l’une de ces marques31

: BNC COCA Be –ing Must 833 2570 Have to 70 639 Have -en Must 7840 22 309 Have to 28 224

Dans deux échantillons aléatoires de cent occurrences de must + be V-ing et de must +

have V-en, plus de quatre-vingt-quinze reçoivent une interprétation épistémique (dans le

premier cas, seule la tournure I must be going fait exception), comme dans les énoncés suivants, dans lesquels have to ne serait d’ailleurs pas recevable :

(76) If he sees it that way then I must be doing something wrong.

(77) I must have made a noise because the man raised his head and,

puzzled, watched me.

L’examen des résultats obtenus avec have to révèle en revanche que dans ces configurations l’interprétation « épistémique » est rare, notamment avec be -ing. Le plus souvent, soit il n’y a pas instabilité a priori sur le plan existentiel dans le sens où l’on part d’une occurrence qui est bien tenue pour effective, et sans débat sur ce dernier point, comme dans l’énoncé suivant (dans lequel c’est cette fois l’emploi de must qui serait difficile) :

31 On signalera qu’en l’impossibilité de filtrer automatiquement les résultats en fonction du statut de be (auxiliaire ou non), la recherche d’occurrences de have to + be V-ing, et sans doute de must + be V-ing (mais à première vue dans une moindre mesure), est « parasitée » par des cas comme there has to be training for…,

there has to be planning and preparation, there has to be spending cuts, etc. Les corpus renferment donc en

72

(78) BOB EDWARDS: And, of course, the president was generous in praise

for his administration's record. COKIE ROBERTS: Yeah. KEVIN PHILLIPS: Well, he has to be praising his own record. I mean, if he doesn't, who will?

soit le moment éventuel auquel la relation est susceptible de trouver un ancrage est calculable – si tant est que ce calcul, sur ce plan, soit pertinent – relativement à un autre repère, de type datation ou défini par une seconde relation, dont la position peut elle-même être évaluée dans son rapport à Sit0 : en postériorité en (79), pour toute situation en (80) et

(81). Ceci s’applique à be -ing comme à have -en :

(79) Vogtle's Unit 4 reactor has to be running by the last day of 2020 – just

six months from its projected completion date – to get the credits.

(80) Vehicles have to be moving fairly fast for this kind of suspension to

work.

(81) To have the right to fight for a country, you have to have set foot on its

soil at least once.

Les énoncés recevant tout de même une lecture apparentée à l’interprétation épistémique se limitent pour l’essentiel, dans le cas de be -ing, à la tournure have/has to be

joking/kidding (35 occurrences dans le BNC et le COCA confondus). Avec have -en, les

énoncés en question semblent parfois se rapprocher des énoncés en must du même type, bien qu’une nuance reste souvent perceptible. On notera en tout cas qu’assez fréquemment,