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Partie expérimentale Résultats et discussion la reprise de la saison d’activité sexuelle, il se présente un décalage temporel au niveau de la

reprise de cette activité qui débute un mois à un mois et demi plus tôt chez les mâles que chez les femelles (Chalivoix, 2010). Nos résultats, en terme poids des béliers et circonférence scrotale, sont presque équivalents à ceux rapportés par Allaoui et al. (2014) dans la catégorie des béliers âgés de 4 ans. La moyenne la plus faible a été observée en été inversement à celle relevée en hiver par Boucif et al. (2007) sur des béliers Ouled Djellal à l’Ouest Algérien. Alors que, Oberst et al. (2011), avancent qu’il existe une franche différence significative (p < 0,05) entre les valeurs des mesures d’hiver (31,0±3,4 cm) et celles du printemps (34,1±2,5 cm) ; mais sans différence significative entre les autres saisons chez la race Lacaune, et ce en concordance avec nos résultats. Le pic de mensurations observé au mois de septembre est en accord avec les observations de Kafi et al. (2004) et Ghorbankhani et al. (2015) A l’augmentation automnale et printanière, on note des diminutions significatives durant les périodes hivernale et estivale, tout en sachant que le photopériodisme est le principal facteur de variation de l’activité sexuelle des béliers, c’est à l’automne où les nuits sont plus ou moins longues et que l’activité sexuelle est maximale. En revanche, Benmoula et al. (2017) n’observent aucun effet de la saison sur la circonférence scrotale chez les béliers de race INRA 180 au Maroc dans l'étude menée dans une région située à une latitude de 32° N. Des résultats similaires ont été enregistrés chez la Race de bélier D'Man (origine des béliers INRA180) (Tibary et al., 1988) élevés aux latitudes de 32,6° Nord, en climat semi-aride et aussi dans une région à climat méditerranéen de latitude 36,18°Nord (Chafri et Mahouechi, 2009), leurs résultats suggèrent que la race de bélier INRA180 a hérité le caractère de la non saisonnalité de la race D'Man.

La circonférence scrotale est le reflet de la quantité de tissu spermatogénétique testiculaire, qui indique le potentiel maximal de la production spermatique. Il est possible que, les plus volumineux testicules contiennent plus de tissus producteurs d'androgènes (cellules de Leydig), où les niveaux élevés de testostérone stimulent la croissance et le développement des tissus spermatogènes, qui affectent la taille des testicules (Preston et al., 2011). L’étude de Chella et al. (2017) menée sur les béliers de race Zoulou a montré que la circonférence scrotale et le poids corporel augmentent chronologiquement. Les mensurations scrotales n'étaient pas significativement différentes entre les mâles âgés de 3 et 4 ans, mais le sperme collecté chez les béliers âgés de 3 ans était meilleur en termes de quantité et de qualité par rapport aux béliers de 4 ans, ce qui est en accord avec nos résultats en région aride.

Ghorbankhani et al. (2015) attestent qu’il existe de nombreux facteurs qui affectent la taille testiculaire (nutrition, le gain de poids quotidien). Mais dans leur expérience concluent que l’augmentation de la circonférence scrotale est due à l’augmentation du poids des béliers

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étant donné qu’ils sont jeunes (08 mois). Au contraire de la circonférence scrotale, la concentration maximale de la testostérone est observée durant l’automne et diminue en hiver chez la race Sinjabi. Il existe une relation étroite entre la testostéronémie et la circonférence scrotale chez les béliers matures âgés de plus de 03 ans. Un effet significatif de la saison sur la circonférence scrotale des béliers Corriedale et Pampinta a été observé dans l’étude d’Aller et

al. (2012). La valeur la plus augmentée était enregistrée en été et en automne chez les deux

races et était positivement corrélé avec le poids corporel. En plus, les mesures de la circonférence scrotale ont suivi à peu près le même profil que la testostéronémie.

La variation saisonnière de la circonférence scrotale a été étudiée aussi chez des béliers de race Suffolk et Lincoln par Mickelsen et al. (1981). Les moyennes maximales relevées par ces auteurs, sont notées durant l’automne au mois d’octobre, quant aux valeurs minimales sont obtenues durant l’hiver au mois de février. Ces mêmes résultats ont été illustrés par Chemineau et al. (1992) qui concluent que le poids testiculaire varie avec la saison et atteint son maximum durant la saison de reproduction. Alors que, la diminution de la circonférence scrotale observée durant l’été dans les deux régions est en accord avec Yarney et al. (1990) ; où il a été relevé lors d’été chaud chez des races élevées dans des régions tropicales et subtropicales une diminution touchant la circonférence scrotale, la consistance, le volume et le poids testiculaires comparativement aux mêmes races élevées sous conditions climatiques modérée. Cette réduction dans les dimensions testiculaires peut être due à la dégénérescence dans l'épithélium germinal.

L’étude de Fourie et al. (2005) sur des béliers de race Dorper élevés en Afrique du Sud montre aussi une corrélation positive entre la circonférence scrotale et la testostéronémie, alors qu’il existe une corrélation négative entre ce paramètre et le poids des béliers. Par contre, les résultats de Greyling et al. (1993) montrent une corrélation positive entre le poids et la testostérone (p<0,05 ; r = 0,3). Tabbaa et al. (2006) rapportent que les mesures de la circonférence scrotale étaient plus élevées chez les mâles matures que chez les jeunes. Ceci est similaire à ce qui a été rapporté par Toe et al. (1994). Normalement, les animaux avec une grande circonférence scrotale devraient avoir un volume d'éjaculat significativement plus grand.

La croissance du testicule commence avant la saison de la lutte pendant les longues journées de juin et juillet (Horváth, 1983). Dans ce même contexte, Field et al. (1989) ont rapporté que le poids testiculaire et les concentrations sériques de la testostérone étaient faibles en janvier et atteignent leur maximum durant le mois de juillet pour diminuer après et atteindre un minimum en hiver. Mickelsen et al. (1981) ont étudié l'impact de la saison sur la circonférence du scrotum chez 10 béliers Suffolk. Ils ont constaté que la circonférence

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