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Entretiens téléphoniques

PARTIE II. La Finlande, un médiateur pour la paix

Annexe 2 Entretiens téléphoniques

Entretien téléphonique du 27.4.2018 avec Mme Laura Lindgren, chef d’équipe / soutien à la médiation pour la paix(Unité des Affaires de l’ONU)

La médiation pour la paix a le vent en poupe au niveau global. Cela fait quelques temps déjà que la Finlande s’est montrée plus active en la matière. La mention du rôle central de la médiation pour la paix est apparue pour la première fois dans le programme de gouvernement décidé en 2011.

Équipe et programmes :

La petite équipe comporte trois autres membres, auxquels viennent s’ajouter plusieurs experts principaux chargés de tâches pertinentes pour l’équipe, à l’instar, par exemple, de l’ambassadeur thématique (M. Pekka Metso) nommé pour les processus de dialogue interculturel et religieux. Il faut ajouter la contribution pertinente de Mme Sirpa Mäenpää et de M. Antti Turunen, lequel rédige notamment un rapport important pour l’avenir. Le document de M. Turunen examine en quoi la Finlande pourrait à l’avenir conférer à la médiation pour la paix une dimension plus stratégique.

Les grands partenaires de coopération du ministère des Affaires étrangères (MAE) sont la CMI (Crisis Management Initiative), l’Aide internationale de l’église (FCA, Finn Church Aid) et Suomen Lähetysseura (ou FELM, Finnish Evangelical Lutheran Mission) ; la

coopération avec la CMI a si bien progressé qu’un fonctionnaire du MAE (Mme Katja

Ahlfors), est en échange jusqu’à la fin de l’été au sein de la CMI. L’objectif est de mettre en œuvre une coopération mutuellement profitable, d’instaurer des relations plus intenses et en même temps de renforcer, par là même, les capacités du MAE. Dans une phase ultérieure, il est possible qu’un agent de la CMI aille travailler en échange au sein du ministère.

Les ressources :

Les ressources du MAE sont restreintes et l’équipe petite. En 2017, quelque 13 millions d’euros ont été bloqués au titre de la médiation pour la paix, ce montant étant plus ou moins le même qu’en 2018. La part du lion est canalisée via la coopération pour le développement et sous la forme de dotations accordées aux organisations non gouvernementales. POL-50, l’unité du ministère chargée de l’ONU et des affaires générales globales, dispose de surcroît

d’une petite allocation annuelle de 500 000 euros consacrée à la gestion des crises et dont l’usage reste assez discrétionnaire.

Entretien téléphonique du 2.5.2018 avec Mme Sini Paukkunen, chef de l’Unité de la planification des politiques et de la recherche

La Finlande entend porter l’effort sur la médiation préventive pour la paix et devenir à l’avenir un acteur plus stratégique que dans le passé. Cela passe par un accroissement des ressources. Cette orientation figure dans la Prospective d’avenir que le MAE a publiée début juin. La Prospective d’avenir doit également servir à la rédaction du prochain programme gouvernemental. Pour sa part, le rapport Turunen devrait être finalisé au début de l’été.

Le ministère n’écarte pas la possibilité de se doter d’une unité entièrement nouvelle pour soutenir la médiation pour la paix, tandis que l’Unité de la planification des politiques et de la recherche se confine dans son rôle naturel qui est d’épauler l’action, de rédiger des interventions et de stimuler la recherche. L’équipe de soutien à la médiation pour la paix agit actuellement au sein de l’Unité des Affaires de l’ONU au ministère. À l’heure actuelle, le financement et les activités du médiation pour la paix sont ventilés au sein de tout le ministère, le financement provenant à 90 % des crédits alloués à la coopération pour le développement. Il s’agit d’une priorité centrale du ministère des Affaires étrangères.

Au regard de l’intégrité, le médiateur pour la paix doit être en tous points d’une trempe solide. Les activités de recherche finlandaises sont une composante de la crédibilité et il est nécessaire de les étendre. Songeons au vaste champ de recherches que la Norvège consacre à la paix et aux conflits. La Finlande fait également partie, en la matière, de la communauté nordique. La question de la neutralité et en quoi la médiation sied à cette équation : les différents pays appréhendent de bien des manières tant la politique de neutralité que tout ce qui constitue la médiation pour la paix. C’est une chose qu’il y a lieu de méditer chez nous aussi. Je vous adresse quelques documents de fond ainsi qu’une récente intervention du ministre sur ce thème.

Entretien téléphonique du 4.5.2018 avec Mme Maria Mekri, directrice exécutive du think tank SaferGlobe

L’atout de la Finlande dans la médiation pour la paix réside dans l’existence de ces puissants acteurs de la société civile que sont la CMI, la Finn Church Aid et la FELM. En outre, le ministère des Affaires étrangères a fait beaucoup au niveau politique (résolutions de l’ONU, présidence à New York et à Genève des groupes des amis de médiation pour la paix). La Turquie est un partenaire – il y a lieu de se demander si ce pays risque, à terme, d’entamer la crédibilité de l’action.

Le rôle de la Finlande a été d’accroître les capacités locales. Le renforcement de ce rôle passe par un financement accru tant des processus de paix que de la recherche. Le TAPRI (Tampere Peace Research Institute) est un acteur solide, mais il faut dire qu’en comparaison avec la Norvège et la Suède, le champ de recherche est resté faible en Finlande. On a besoin de recherche appliquée. Il importerait de générer un nouveau savoir-faire et de porter l’effort sur les profils de carrière des jeunes chercheurs (autrement dit comment devenir un professionnel de la paix).

Pour qu’il y ait des innovations, il faut nécessairement plus de recherche. À l’heure actuelle, la Finlande compte un champ croissant de petits acteurs, à l’instar des étudiants briguant un diplôme de base et des entreprises start-up, mais grand demeure le besoin d’une professionnalisation. Du côté du monde des entreprises, mentionnons UNTIL (United Nations Technology Innovation Labs, avec comme priorité les technologies de la paix et de la sécurité).

En général, le champ de la médiation pour la paix en Finlande a été typiquement marqué, dans les années 2010, par une croissance de l’expertise et une réflexion plus profonde sur le profil

de la Finlande. La Finlande se trouve être un puissant acteur européen dans la gestion civile

des crises, ce qui ouvre également des possibilités de coopérer au niveau des questions de paix. La CMI joue un rôle central et sa conduite est particulièrement digne d’estime : soumission aux évaluations externes et état d’esprit motivé par l’impératif de « faire toujours mieux ».

Mme Mekri estime que des possibilités s’ouvrent à la Finlande notamment dans les domaines suivants : innovation, technologie, évaluation et coopération multipartite. Le dernier domaine susnommé signifie concrètement que les stratégies nationales de haut niveau et notre action

pratique devraient mieux s’harmoniser que dans le passé. Est tout aussi importante la

coopération en matière de recherche et d’innovation. Mme Mekri fait également valoir qu’en

plus de la médiation active pour la paix, la médiation pourrait être aussi soutenue en tant que

savoir-faire (quasiment comparable, par exemple, à l’art du management). Une mesure

pratique pourrait être de faire en sorte que tous les casques bleus finlandais accomplissent un

cours de médiation pour la paix. Selon Mme Mekri, de bons instructeurs pourraient être par

exemple fournis par l’Irlande.

Autre point fort de la Finlande, la coopération multipartite : en comparaison avec l’étranger, la coopération entre autorités, organisations non gouvernementales et communauté académique est aisée et sans failles et les cloisonnements hiérarchiques inexistants. Les Finlandais se distinguent souvent par leur capacité d’écoute et leur humilité. La Finlande pourrait faire plus, mais des ressources sont nécessaires.

La Finlande apporte une valeur ajoutée par exemple par l’organisation de l’événement National Dialogues. À ce propos, il serait opportun d’examiner l’organisation d’une rencontre avec les étudiants et les chercheurs. Le réseau des médiatrices nordiques pour la paix est une bonne initiative, mais le défi est d’assurer que les femmes soient véritablement associées aux pourparlers. Les parties belligérantes ne sont pas souvent les mêmes que celles engagées dans les dialogues.

L’entretien téléphonique du 8.5.2018 avec l’Ambassadeur Antti Turunen (et courriel du 9.5.2018)

C’est Sakari Tuomioja qui a inauguré, en 1963 à Chypre, la médiation finlandaise pour la paix. Et s’il fut convié à cette mission, c’est en raison même de la politique de neutralité que pratiquait la Finlande. Il a aussi exercé les fonctions de secrétaire exécutif de l’UNECE à Genève. D’autres figures éminentes se sont ensuite imposées, tels M. Martti Ahtisaari, Mme Elisabeth Rehn et M. Harri Holkeri. Mais les activités ont été plutôt discontinues, de nature ad hoc.

La CSCE a été la grande école de la Finlande. La Finlande, la Suède, l’Autriche, la Suisse, Malte, Chypre et la Yougoslavie, pays neutres ou non alignés, ainsi qu’un certain nombre de tout petits pays comme San Marino et le Liechtenstein avaient sous leur gouverne les groupes qui ont finalisé les documents de la CSCE.

La Finlande est un promoteur actif de la médiation pour la paix dans le cadre des organisations internationales.

Rôle des représentants spéciaux du ministre des Affaires étrangères ?

Les représentants spéciaux du ministre des Affaires étrangères agissent surtout en fonction de centres d’intérêt personnels, mais par exemple Mme Jutta Urpilainen encourage pleinement le ministère des Affaires étrangères à adopter l’approche stratégique dans la programmation et le financement de la médiation pour la paix. Son message a été bien reçu et il me donne la force de rédiger un rapport interne sur la nécessité de réformes structurelles au sein du ministère, pour que les choses aboutissent durant la prochaine législature. M. Pekka Haavisto, prédécesseur de Mme Urpilainen, a été actif en Somalie et en Erythrée, où il a également noué des contacts à la faveur des missions qu’il a menées dans le cadre de l’UE. La Finlande

intéresse comme lieu de réunion. Là encore, Ahtisaari a eu un grand rôle.

À mon sens, le représentant spécial est une figure qui importe pour l’image projetée par la Finlande à l’étranger et il faut espérer la participation à venir d’une personne active et également susceptible d’être aussi présente dans quelque opération de médiation sur le terrain. Qui plus est, le représentant spécial peut encourager, dans l’enceinte parlementaire, les politiques à venir participer à l’action, de sorte que des candidats au niveau politique soient eux aussi impliqués dans les missions de médiation pour la paix à travers le monde.

Pour ce qui est des thèmes, l’intérêt des pays nordiques a le plus souvent porté sur des thèmes identiques, telle la condition des femmes et des jeunes. Le réseau des médiatrices pour la paix

en constitue un bel exemple.La coopération nordique procure un supplément d’influence. Les

partenariats sont importants. La Finlande consacre actuellement chaque année 13 millions d’euros aux dépenses afférentes à la médiation pour la paix (somme pour une grande part

canalisée via la coopération pour le développement). L’objectif est également d’augmenter la

petite allocation de 500 000 euros accordée à la direction des Affaires politiques.

La Finlande s’est aussi distinguée dans les entretiens menés avec les chefs religieux et

coutumiers. Les organisations non gouvernementales sont des partenaires importants pour la

Finlande, partenaires dont le rôle dans la diplomatie parallèle Track 2 (voie 2) est irremplaçable. À l’heure actuelle, la Finlande prend par exemple part à la promotion du dialogue intérieur en Birmanie. On peut dire qu’en matière de médiation pour la paix, la

Finlande a été et reste engagée dans les actions les plus diverses, mais celles-ci devraient être mieux planifiées qu’antérieurement et elles devraient être unifiées.

Une piste intéressante est l’important dossier de l’eau : l’eau est liée aux conflits et l’expertise technique est d’importance. La Finlande dispose d’un vaste savoir-faire en la matière. Par ailleurs, sont aussi intéressantes les questions afférentes aux nouvelles technologies et les perspectives qu’elles ouvrent. C’est la Finlande qui fut ainsi sélectionnée comme siège de

UNTIL (UN Technology and Innovation Labs).

La question de la recherche a été abordée lors de nombreuses rencontres ayant eu lieu ici à Helsinki, également en présence de représentants du TAPRI. Il n’existe à vrai dire aucune étude soutenant opérationnellement les activités de médiation pour la paix. L’Université de Helsinki, la FELM (Finnish Evangelical Lutheran Mission) et la CMI produisent dans une certaine mesure de la documentation ad hoc, ainsi que, à l’occasion, l’Institut des relations

internationales UPI.Bien qu’orienté vers la recherche académique, le TAPRI est intéressé par

une concertation sur la production d’une recherche de fond. La CMI et le TAPRI ainsi que certaines autres organisations se mettent en réseau et s’enthousiasment pour un tel dialogue, tout en appelant de leurs vœux le soutien et l’argent des pouvoirs publics. Cela fait partie du paquet de mesures de développement de la médiation pour la paix que j’ai l’intention de soumettre. Il faudra pourtant encore bien des années d’efforts avant d’arriver à une participation des milieux académiques. Il faudrait également porter un regard nouveau sur l’aspect pédagogique de sorte que la Finlande puisse elle-même former ses propres médiateurs pour la paix.

L’organisation des prochains National Dialogues l’an prochain a été préliminairement évoquée. À mon sens, on pourrait à ce propos prendre en considération le message de Mme Mekri, je vous en remercie.

La Finlande dispose d’un mode d’action spécifique d’étroite coopération avec les organisations non gouvernementales et ce modèle devrait être développé pour gagner en cohérence. Parallèlement, il y a lieu, cela va de soi, de surveiller et de piloter les activités de sorte que les instances présentes sur le terrain dans les projets de médiation pour la paix ne provoquent aucun scandale ou que ne surviennent des abus susceptibles de placer sous un jour défavorable la politique étrangère de la Finlande. Cependant, la médiation pour la paix est toujours assortie de risques avec lesquels il faut composer et admettre aussi que les échecs

sont toujours possibles, ce qui ne doit pas empêcher la Finlande de poursuivre son action dans les secteurs qui lui importent.

La question de la diplomatie publique :l’œuvre concrète de médiation pour la paix se fait loin

des projecteurs de l’actualité, mais il est bien sûr possible de se faire l’avocat du rôle de la Finlande.

Entretien téléphonique du 14.5.2018 avec M. Hussein Al-Taee, chef de projet et expert à CMI

La tendance générale, qui ne concerne pas seulement la Finlande, est que les ministères des Affaires étrangères entendent former leurs propres diplomates dans les questions de médiation pour la paix, afin que ceux-ci acquièrent des savoir-faire opérationnels. À titre d’exemple, l’Allemagne et la Suède ont été actives (Folke Bernadotteakademin). La Finlande, considérée dans sa totalité, passe pour un acteur assez neutre, ce qui est un bon point de départ. Il faut cependant observer que les questions de souveraineté agissent sur les possibilités d’agir des États dès lors qu’on a affaire à des conflits internes aux États. Dans ces cas de figure, il est typique des organisations de garder plus de portes ouvertes que les acteurs étatiques. La Finlande connaît une bonne coopération multipartite. La CMI a son propre point focal qui répond du développement de la relation avec le ministère des Affaires étrangères.

Pour développer le rôle de la Finlande et son image de marque nationale, il reste encore beaucoup à faire. La diplomatie préventive de l’eau en fournit un bel exemple. La Finlande dispose d’un énorme savoir-faire technique dans le domaine de l’eau et à ce travail pourrait être associée plus largement la société civile, y compris les universités. Les questions transnationales ne couvrent pas au Proche-Orient les questions de ressources naturelles. M. Al-Taee pointe l’influence préventive de la diplomatie de l’eau et le fait que, selon les observations, les traités mutuels en matière d’eau réduisent les conflits entre les pays. Les questions liées aux ressources naturelles sont des questions concrètes de négociation ; il est possible de déboucher sur un consensus (voir le Oil for Water Programme de la Turquie). Le rôle des femmes et celui des chefs coutumiers et religieux ‒ comment ces priorités fonctionnent-elles ?

Les priorités comportent des possibilités et quelques risques. Les derniers (chefs coutumiers et religieux) jouissant souvent de pouvoirs relativement étendus, leur participation est opportune si l’on veut qu’ils soient parties prenantes du processus. Ils n’ont cependant pas

besoin de pouvoir supplémentaire et il faut en même temps prendre garde à ce que l’État de droit ne soit pas affaibli sous couvert de traditions. Il faut aussi prendre garde à la corruption. Les questions afférentes à la participation des femmes n’apparaissent pas nécessairement dans les conversations avec les chefs religieux. L’incorporation des femmes dans le processus politique est un obstacle facile à surmonter et une affaire importante. Il n’y a pas lieu d’en exagérer les risques.

La Finlande souffre d’une carence de possibilités pour les jeunes qui voudraient en savoir plus sur la médiation pour la paix. La CMI a lancé ses propres programmes « de jeune à jeune ». La Journée Ahtisaari est aussi mise à profit. La CMI dispose actuellement de quelque 80 personnes en activité, dont la moitié en Finlande et le reste à l’étranger. Deux de ces personnes ont été dans le passé des représentants spéciaux du secrétaire général des Nations unies. La CMI promeut la cause de la Finlande dans le monde. Selon M. Al-Taee, soutenir la CMI, c’est soutenir l’avenir de la Finlande.

En matière de paix, il existe sans conteste un écosystème nordique ! Celui-ci a été conforté dans les deux sens, par exemple à l’initiative également des Irakiens ayant visité la Finlande. C’est une bonne chose que le ministère des Affaires étrangères de la Suède ait décidé de soutenir les activités de la CMI.

Les chercheurs ont besoin de plus de « plateformes » pour le débat. Le rôle des personnes compétentes doit être renforcé. Il faut plus de planification. S’agissant des plateformes, M. Al-Taee a pris comme point de comparaison l’événement Slush organisé chaque année à Helsinki en direction des startups. Quelque chose de ce genre répondrait à une demande latente.

Par ailleurs, M. Al-Taee a pris la médiation pour la paix comme une affaire de sécurité d’approvisionnement : via la médiation pour la paix, on est en mesure de nouer des relations et de créer des réseaux en direction des pays africains, ce qui peut être utiles dans les contextes les plus divers.

Entretien téléphonique du 21 mai 2018 avec Mme Sirpa Mäenpää (ambassadrice, experte principale)

Mme Mäenpää a pris ses fonctions il y a deux ans. La première année a été consacrée au travail stratégique et à sa préparation, mais M. Antti Turunen ayant pris ses propres fonctions au début de 2018, le travail de Mme Mäenpää porte désormais davantage sur le développement des relations de coopération en Afrique et au Proche-Orient. Mme Mäenpää est appelée à voyager beaucoup dans le cadre de ses fonctions.

Les priorités de la Finlande comptent le renforcement du statut des femmes et plus généralement leur inclusion. Le thème est d’importance dans toutes les secteurs politiques de la Finlande, il s’agit d’une priorité à long terme qui ne perdra assurément rien de son importance à l’avenir comme point focal thématique. Mme Mäenpää a jugé positifs les développements associés à une activation des réseaux de médiatrices pour la paix. Ces