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E SPECES AVEREE A FAIBLE ENJEU LOCAL DE CONSERVATION

Dans le document Dossier de demande de dérogation (Page 166-170)

Carte 5 : Localisation des projets par rapport ZNIEFF de type 2

O. EYRAUD, 05/04/2007, Camargue (13)

4.15.5. E SPECES AVEREE A FAIBLE ENJEU LOCAL DE CONSERVATION

Murin de Daubenton (Myotis daubentonii), PN, BE2, B02, DH4

L’espèce est commune en PACA. Elle est liée aux rivières, en montagne ou en plaine. Les colonies logent fréquemment sous les ponts et les individus chassent communément au-dessus de l’eau. Même si l’espèce se maintient globalement sur le territoire national, la destruction de gîtes potentiels (rénovations de ponts…) et la régression des zones aquatiques naturelles peuvent localement affecter les populations.

Contexte local :

Les données régionales confirment la présence commune de l’espèce dans la vallée de la marquée en ripisylve de la Durance.

L’espèce n’a pas été contactée au sein du fuseau d’étude de P2. Cependant, l’ensemble des milieux aquatiques et notamment ripisylve de la Durance forme autant de milieux favorables.

Murin de Natterer (Myotis nattereri), PN, BE2, BO2, DH4

Cette espèce est considérée peu abondante dans son aire de répartition, de par sa discrétion.

En PACA, le Murin de Natterer est présent dans tous les départements. Ses colonies peuvent se loger dans les ponts, les habitations, les cavités d’arbres, mais toujours dans des fissures où l’espace d’ouverture est suffisamment étroit et profond pour qu’elles passent inaperçues.

Aussi, peu de colonies sont connues. Ce murin est très attaché aux lisières, il affectionne les

Les boisements constituent un élément déterminant majeur pour la présence de l’espèce sur le fuseau d’étude.

Cette espèce adaptable, elle pourrait être présente aussi bien dans les ripisylves, les milieux agricoles extensifs ou encore les milieux urbains que traverse le fuseau de P2. Elle n’y a cependant pas été repérée.

Sérotine commune (Eptesicus serotinus), PN, BE2, BO2, DH4

Espèce présente sur toute la France, la Sérotine commune est connue de tous les départements de la région PACA. En raison de son caractère anthropophile, elle se rencontre souvent dans les villages. Les colonies de mise bas s’installent principalement dans les combles d’habitations. La Sérotine commune gagne ses terrains de chasse en vol direct, en plein ciel.

Elle chasse généralement dans des zones bien dégagées, surtout le long des lisières et des rivières, au-dessus des prairies et des vergers. L’espèce semble souffrir des traitements insecticides des charpentes où se logent les colonies.

Contexte local :

L’espèce est bien présente localement d’après les données régionales (GCP, 2010).

Un individu a été enregistré à l’extrême sud du fuseau d’étude de P1 (Embrun) en activité de chasse en lisière.

Cette espèce au vol d’altitude pourrait potentiellement fréquenter la zone concernée par le projet P2, en activité de transit et de chasse au-dessus des milieux ouverts ou boisés ainsi qu’en milieu urbain le long du fuseau d’étude.

Vespère de Savi (Hypsugo savii), PN, BE2, BO2, DH4

Le Vespère de Savi est une espèce du Midi de la France. Elle est très liée aux milieux rupestres. En PACA, elle peut être localement commune, voire abondante dans les régions

karstiques ou en montagne, dès lors le paysage comporte des falaises. Elle monte jusqu’à 2 000 m d’altitude dans les Pyrénées-Orientales. Ses colonies se logent dans les fissures de parois en milieu naturel ou derrière les volets et dans les disjointements de murs dans les villages. Ses zones de chasse sont très variées : en plein ciel, en fond de vallée, en pleine garrigue, en forêt et dans les villages de montagne (autour des lampadaires).

Contexte local :

Sa présence est bien connue localement d’après les données régionales (GCP, 2010).

Le Vespère occupe les falaises en gîte et chasse dans tous types de milieu dans les alentours, d’où sa présence en milieux divers non loin de milieux rupestres.

L’espèce a été contactée en activité de chasse à l’extrême nord du fuseau d’étude de P1 (milieux ouverts et fermés) et au niveau des barres rocheuses au nord du lieu-dit « L’Estang ».

L’espèce a également été contactée en activité de chasse et de transit tout au long du fuseau d’étude de P2 (8 points d’écoutes sur 14). On la retrouve plus particulièrement à l’extrême nord de ce fuseau d’étude (milieux ouverts et fermés).

Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis), PN, BE2, BO2, DH4

Le Molosse de Cestoni est très commun sur tout le pourtour méditerranéen, en milieu naturel et en milieu urbain également. En gîte, il occupe habituellement les fissures verticales de falaises mais l’occupation de fissures similaires dans les murs de bâtiments ou de ponts n’est pas exceptionnelle. Cette espèce méditerranéenne reste active la majeure partie de l’hiver, lorsque les températures le permettent. Suivant les régions, le Molosse de Cestoni effectue une courte période d’hibernation entre décembre et février. Espèce de haut vol, elle chasse le plus souvent en milieux ouverts. Les premiers éléments de connaissance sur son régime alimentaire mentionnent les lépidoptères et les coléoptères.

Contexte local :

Cette espèce est connue du GCP dans le secteur de la Haute Durance (2010). Le Molosse de Cestoni utilise des gîtes rupestres et chasse sur la plupart des milieux.

Compte tenu de son rayon d’action, l’espèce est susceptible de fréquenter le fuseau d’étude de P1, a minima, en chasse et/ou en transit.

Cette espèce essentiellement méditerranéenne, survole de grands territoires et prospecte des milieux variés. Elle pourrait ainsi venir chasser dans les milieux agricoles extensifs ainsi qu’aux alentours des milieux urbains qui composent le fuseau d’étude de P2.

Pipistrelle de Kuhl (Pipistrellus kuhlii), PN, BE2, BO2, DH4

La Pipistrelle de Kuhl est présente dans toute la France mais elle est plus commune sur le pourtour méditerranéen. En PACA, elle est présente sur tous les départements et semble plus commune sur la zone dite des « garrigues », du littoral aux contreforts des montagnes. Dans les zones arides, elle apparaît même plus commune que la Pipistrelle commune. Les colonies s’installent dans les bâtiments, notamment dans les fissures et derrière les volets. Elle chasse dans les milieux boisés et ouverts, le long des lisières et autour des lampadaires des villes et des villages. Globalement commune, elle ne semble pas menacée.

Contexte local :

La Pipistrelle de Kuhl est bien présente dans la vallée de la Haute Durance (base de données du GCP, 2010).

L’espèce a été contactée en densité forte dans les fuseaux d’étude de P1 et P2, et dans les alentours. Plusieurs individus ont été contactés en chasse et en transit tout au long des futurs projets. L’espèce est donc localement abondante et utilise largement tous les habitats des fuseaux d’étude.

Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), PN, BE3, BO2, DH4

Plus petite espèce de chauves-souris de France, la Pipistrelle commune est largement répartie en France. On la rencontre du bord de mer, où elle est très abondante, jusqu’à plus de 1600 m d’altitude dans les Pyrénées-Orientales. L’espèce est très anthropophile en gîte (dans les fissures de murs ou de poutres, sous les toitures et derrière les volets). Elle ne semble pas inféodée à un milieu particulier et peut chasser autour des lampadaires, dans les boisements ou en zone dégagée.

Contexte local :

La Pipistrelle commune est présente dans la vallée de la Haute Durance (base de données du GCP, 2010).

Elle a été contactée de nombreuse fois en transit et en chasse le long des fuseaux de P1 et P2.

Cette espèce très généraliste exploite potentiellement tous les milieux qu’offrent les fuseaux d’étude. Elle est localement très abondante.

4.15.6. BILAN CARTOGRAPHIQUE DES ENJEUX

ATLAS CARTOGRAPHIQUE,LOCALISATION DES MAMMIFERES PROTEGES

Dans le document Dossier de demande de dérogation (Page 166-170)