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CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

DIAGNOSTIC DE L’ENTREPRISE

L’utilisation de ces méthodes Figure 60 reprend les principal

En dernier lieu, la méthodolog par le biais de quatre cas d’étu cas d’études montrent que le d’entreprises et s’adaptent aux

1 La méthode de diagno

Quoi?

Données qualitatives, quantitatives et semi-qualitatives

Comment?

Entretiens, visites d’ateliers, enquêtes, Consultation des documents internes

Pourquoi?

Connaître les caractéristiques des bains, Le déroulement des opérations, Le fonctionnement global de l’entreprise, Identifier les flux de matière, d’énergie, Les produits chimiques utilisés.

Où?

Au niveau de l’atelier, autours du site

Avec quoi?

Grille de collecte des données

1 . C o ll e c te d e s d o n n é e s La con des pra environ décideu product

Figure 60 : Schéma récapitulatif de la démarche

Conclusions et Perspectives 86 pra 15 critères 1 outil Exc mu L’utilisateur sélec pratiques qu’il comparer parmi pratiques recensée L’outil permet évidence le surclassantes (C pour un majorité

Les critères utili de production p aux critères aya l’entreprise

Cohérence (Elles ont été BREF STM, d’ industriels)

es et outils est formalisée dans une démarch pales étapes et outils associés.

logie d’évaluation des impacts des pratiques de ’étude, dans trois ateliers de traitement de surf

les méthodes développées sont bien accueil ux différents types d’ateliers de traitement de su gnostic et les outils développés dans ce mém

3 . D é fi n it io n d e s e n je u x

Base de discussion entre les différents acteurs (donneurs d’ordre, experts...)

Validation des choix déjà engagés par le chef d’entreprise

Mise en évidence des points perfectibles et d

5 . M is e p la c e d ’u n p ra ti q u e d e 4 P S

onnaissance des impacts positifs et négatifs pratiques de 4PS sur l’entreprise et son ronnement permet d’affiner le choix du eur. Il peut donc maîtriser son outil de uction.

he et des outils associés

4 . A id e à l a d é c is io n pratiquesde 4PS recensées

vis-à-vis desquels les pratiques de 4PS sont évaluées

xcelbasé sur la méthode d’analyse multicritère ELECTRE I lectionne les souhaite mi les 86 sées de mettre en les pratiques (CAD meilleures ité de critères)

Puis il attribue des poids aux critères en fonction de l’importance de l’enjeu pour ce critère

tilisés pour l’aide au choix de pratiques plus propre et plus sûre correspondent yant permis de réaliser le diagnostic de nce entre les deux outils proposés

identifiées au travers de l’étude du d’une expertise, et des visites sur site

rche générale dont la

de 4PS a été validée urfaces ligériens. Ces illies par les chefs surface:

émoire permettent à

t des pistes d’amélioration

Peut être utilisé comme tableau de bord de pilotage de l’entreprise

Établissement des priorités en matière d’amélioration à réaliser ou envisager

Conclusions et Perspectives

diagnostic permet l’identification des éventuels nouveaux enjeux pour l’industriel. L’un des principaux avantages de la méthode de diagnostic proposée est sa contribution aux écotechnologies en proposant une approche novatrice. En effet contrairement aux autres types de méthodes développées au niveau de la Commission Européenne qui se basent sur une logique traditionnelle dans laquelle l’évolution se fait par la réglementation, la méthodologie d’évaluation des impacts des pratiques de 4PS ne se positionne pas en situation de contrôle. Ainsi l’antagonisme entre performance environnementale et productivité généré par les contraintes exercées par la réglementation n’existe plus. Enfin, la représentation sous forme de diagramme radar permet une compréhension aisée des impacts et enjeux. Ces cas d’études ont permis de montrer également quelques limites de la méthode. En effet le premier désavantage vient de la nécessité de renseigner l’ensemble des indicateurs. La non disponibilité des données est un frein à l’utilisation de la méthode. Un autre point ayant été soulevé est celui de l’aspect qualitatif de certaines données. Contrairement au point précédent qui relevait d’une inexistence de l’information, dans ce cas l’information est connue mais difficilement quantifiable.

1 En ce qui concerne la méthode d’aide au choix elle permet d’éclairer le décideur en comparant jusqu’à 16 pratiques simultanément. Cette méthode constitue donc un véritable support pour la prise de décision puisque d’une part elle permet de clarifier les besoins de l’industriel par l’attribution de poids aux critères, et d’autre part de dégager les pratiques qui s’en rapprochent le plus. Elle doit s’accompagner néanmoins d’une étude de faisabilité technique des solutions envisagées. L’un des points qui peut limiter cette méthode est la significativité des gains de performance. En effet, la méthode permet de décrire les impacts potentiels mais ne propose pas d’ordre de grandeur associé à ces impacts. Par exemple si une pratique a une bonne performance au niveau du critère EAU, on peut se poser la question de savoir pour quel pourcentage de performance il y a un réel gain pour l’industriel ?

Les perspectives de ce travail sont multiples.

1 Tout d’abord, il serait intéressant de renouveler l’enquête ayant aboutie à la pondération des critères dans le but d’obtenir un plus grand nombre d’expertises. En effet, la faible représentativité du panel conduit à l’attribution de priorités discutables. Par exemple pour le sous-système Opérateurs, il apparait que le critère Sécurité est largement moins important que le critère Environnement de travail. Bien que la notion de sécurité soit faiblement reconnue dans les PME [FAVARO, 1999], une certaine disproportion entre ces deux critères émerge. Par conséquent, une nouvelle enquête permettra de vérifier et valider les jugements émis par les experts. Cette perspective est d’autant plus importante que la méthode de diagnostic repose en grande partie sur les poids attribués à ces critères.

1 Le second axe de recherche qui peut être intéressant de développer, concerne la sensibilité des cibles potentielles lors de l’évaluation des impacts. Effectivement, la susceptibilité d’endommagement dépend du niveau de sensibilité des enjeux vis-à-vis de certains aléas (par exemple : la moyenne d’âge de la population, l’ancienneté des installations, l’état des composants des systèmes techniques, la qualité du bâti…). Ce travail déjà initié durant cette thèse, notamment au travers de l’étude de la sensibilité du milieu extérieur [CIKANKOWITZ et al., 2009], permet de caractériser la sensibilité de l’environnement proche de l’entreprise. Néanmoins, en ce qui concerne

Conclusions et Perspectives

les impacts sur l’entreprise, la recherche pourrait s’orienter vers la caractérisation de la sensibilité des cibles à l’intérieur de l’entreprise (opérateurs, opérations, stratégies) dans le but d’en tenir compte lors du diagnostic des impacts des pratiques de 4PS. Ainsi un important travail semble nécessaire afin d’intégrer cet aspect au tableau de bord de la méthode de diagnostic.

1 Quatre cas d’études ont permis de valider la méthodologie d’évaluation des impacts des pratiques de 4PS. Bien que ces cas d’études réalisés dans trois sociétés différentes aient montré une bonne adaptabilité de la méthodologie aux différents types d’ateliers, ainsi qu’un accueil favorable de la part des chefs d’entreprises, une des pistes de recherche qu’il conviendrait d’explorer est celle de la dissémination de cette méthodologie à plus grande échelle dans le même secteur d’activité. En général, le principal frein à l’utilisation de l’outil de diagnostic est la collecte des données. Il peut être intéressant de suivre l’évolution au niveau des aspects sociaux (développement de compétences par la formation, amélioration des relations avec les donneurs d’ordre…) d’un ensemble d’entreprises accompagnées dans la durée.

1 Comme il a été dit précédemment, la méthodologie est générique jusqu’aux critères. Elle est donc transférable à un autre secteur d’activité. Il est évident que les indicateurs et les pratiques retenues devront être modifiés et adaptés aux secteurs étudiés. Le secteur du textile présente des similitudes avec le secteur du traitement de surfaces au niveau de la taille des entreprises, de leur mode de production (bains) ainsi que de la pollution générée (pollution aqueuse notamment). L’objectif de ce dernier axe de recherche proposé ici serait d’étudier la faisabilité de transfert de la méthodologie au secteur du textile.