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Contexte historique et développement des médias en Algérie

2.3 Le développement économique et technique de la télévision algérienne :

Le développement économique de la télévision algérienne a été perçu surtout au niveau de :

 L’aide financière, en effet, au début de la période postcoloniale, le secteur de l’information ne bénéficiait pas d’une grande part du budget annuel de l’Etat. C’est après 1986 que le Gouvernement, en tenant-compte du rôle des médias dans le développement socio-économique, apporte de plus en plus un soutien financier à cette entreprise médiatique en vue de son développement technique en considérant l’audiovisuel comme un moyen de communication et d’information incontournable. Le budget alloué par l’Etat à La RTA, a permis de l’équiper en moyens modernes de diffusion.

 L’élargissement des réseaux de diffusion radiophonique et télévisuelle a débuté en 1968, avec la création du centre de radiodiffusion et de télévision à Constantine et de plusieurs stations depuis 1970. En réalité, à partir de cette date tous les habitants du nord avaient la possibilité de regarder la télévision algérienne. En 1972 des stations de liaison et de distribution ont été mises en place dans deux autres villes algériennes. L’installation d’autres stations à Souk-Ahras et à Maghnia, en 1975, puis à Médéa et Machréa a permis d’assurer la couverture de 40% du territoire. Le reste étant dû à l’absence de l’alimentation électrique dans quelques régions éloignées, ou à l’appareil lui-même, qui n’était pas à la portée de tous les Algériens.

 Pour l’élargissement des réseaux de la réception radiophonique et télévisuelle, afin de permettre à tous les citoyens de se connecter à la télévision, l’Etat a focalisé son intérêt sur l’importation des appareils de réception et puis la fixation de leurs prix pour qu’ils soient à la portée de tous les citoyens algériens. Ensuite,

il s’est dirigé vers la production industrielle de ce récepteur-téléviseur par l’entreprise nationale des industries électroniques ENIEM. Cette production s’est accrue, et le nombre de téléviseurs et de postes-radio a sensiblement augmenté jusqu’à atteindre 50 appareils pour 1000 personnes en 198830. L’Algérie a pu, pendant une très courte durée développer le socle technique des médias audiovisuels.

Au sujet du développement technique, l’Etat a effectué différentes actions en donnant la priorité au progrès technique de l’audiovisuel, nous résumons les phases essentielles dans cette esquisse31;

Ces changements successifs représentent un investissement réalisé en un temps relativement court, à l’origine de l'extension et de la modernisation des réseaux nationaux de radiation sonore et de la télévision. La couverture du sud du pays par transmission satellitaire n’a pas beaucoup tardé, les centres de production ont été aussi équipés en matériel moderne, et par la suite l'avènement de la

30(Le guide économique et social, agence nationale de la diffusion et de la publicité, Alger 1989, p310

31 Nous avons extrait ces détails historiques du site de la Télédiffusion Algérienne (TDA) diffusés sur le Site : www.tda.dz En 1970, on a inauguré le réseau de transmission par faisceaux hertziens (FH), et on a aussi unifié la diffusion du programme de la chaîne nationale au Nord du pays. En 1972, l’Etat a choisi le système Pal pour la télévision en couleur En 1975, on a élargi le réseau de transmission par FH vers l’Est et l’Ouest du pays en inaugurant de nouveaux centres de télévisionEn 1980, la diffusion satellitaire « Intelsat » du programme radio vers le sud du pays a commencé.En 1990, on a introduit la technologie de transmission numérique (liaison 7GHZ entre Bouzaréah et l’ancien centre de Bordj EL Bahri) Dans la même année, la première station terrienne (avec le satellite Eutelsat) est mise en fonctionnement.En 1996, on a installé les équipements de transmission numérique PDH. En 1998, la télévision algérienne acquiert une station mobile de diffusion (DSNG) pour les reportages télévisés à travers les satellites.En 2000, on a inauguré officiellement du réseau par FH numériques. En 2002, le Téléport de BOUCHAOUI est inauguré En 2003, la première tranche d’un réseau d’émission radio en modulation de fréquence (F.M.) a été mise en service (36 stations).En 2004, huit (08) stations d’émission radio en ondes moyennes au Sud du pays ont été mises en service.

En 2005, les programmes TV et RADIO ont été diffusés sur les Satellites : Eutelsat (Ku), Arabsat (Ku), NS-7 (Ku), Galaxy (Ku), New skie (Bande C) et Nilesat (Ku).En 2008, quatre émetteurs FM de 10 kw sont installés. En 2009, 16 émetteurs FM de 10 kw et 14 de 2 kw sont installés au niveau des principaux centres de diffusion- radio

télévision en couleur, a eu en 1982. Jusqu’à cette date la télévision était considérée comme un luxe qu’il fallait se procurer pour s’ouvrir sur le monde.

Son introduction dans les foyers algériens s’est fait progressivement. Avant cette révolution technique, tous les membres de la famille se réunissaient autour de l’écran magique, et même les voisins y étaient invités pour regarder un film ou un feuilleton. Les hommes dans les cafés se regroupaient pour regarder les informations et les matchs, ce qui a crée dans le milieu algérien une convivialité incomparable, même si pendant cette période le citoyen n’avait pas la possibilité de recevoir des chaînes satellitaires hormis la chaîne nationale.

Malgré la faiblesse du pouvoir d’achat de l’Algérien et la pénurie de postes téléviseurs, le tournant socialiste décrété en 1971, a eu un grand écho car la télévision algérienne était un instrument de propagande très efficace pour défendre le pouvoir et la ligne idéologique du socialisme.

Au début, et à partir de 1982, la RTA est entrée de plain-pied dans le monde de la Communication, elle a été équipée de manière harmonieuse, elle a aussi participé à plusieurs expériences comme par exemple le système de « News » par satellite pour la région africaine, d'échange d'informations et de programmes entre les pays arabes et européens via les satellites ARABSAT, EUTELSAT, INTELSAT. En outre, de nouvelles générations de techniciens suffisamment initiées aux nouvelles technologies ont été formées à l’étranger.

La structure organisationnelle32 de l’entreprise de télévision est constituée de différentes directions et d’unités selon l’Arrêté Ministériel du 24février 1987, soutenu postérieurement par le code de 1991. Cependant, depuis cette date, aucun

32Direction de la programmation. Direction de l’information. Direction de la production des programmes. Direction des Services Techniques

Direction des Etudes et l’Equipement Direction des Ressources Humaines

Direction de l’Administration et des Finances. Direction des Relations Extérieures. Direction commerciales. Direction des Archives et de la Documentation. Direction de la Sécurité et de la Prévention. Direction de la Chaîne « Canal Algérie ». Direction de la Chaîne « Algérian Third Channel, A3»

Direction de la Chaîne 4 d’expression tamazight. Direction de la Chaîne 5 du saint Coran. Direction Régionale de Bechar. Direction Régionale d’Oran Direction Régionale de Constantine. Direction Régionale d’Ouargla

autre texte ou décret n’a réétudié le fonctionnement interne de la télévision même après la création de la chaîne Canal Algérie et la troisième chaîne algérienne. Actuellement les décideurs de l’entreprise jugent très utile de rediscuter les textes régissant l’entreprise de télévision surtout pendant la période actuelle, qui a été fortement marquée par une concurrence médiatique où les chaînes satellitaires se sont emparées des téléspectateurs algériens de plus en plus.

Selon les derniers textes relatifs à la Nouvelle Constitution, basés essentiellement sur le pluralisme politique, l’entreprise nationale de télévision doit se charger de :

 La couverture de l’activité du Gouvernement  La couverture des compagnies électorales  La diffusion des discussions du Parlement

 La couverture des diverses activités des partis politiques, des associations et des syndicats.

 Diffusion des programmes culturels et religieux

 Diffusion des programmes spécialisés comme la météo

 Diffusion des documentaires, enquêtes des périodiques portant sur la vie nationale et mondiale

 Diffusion de deux journaux télévisés au moins

 Diffusion d’une production variée nationale ou étrangère destinées à toutes les catégories sociales, en arabe ou traduite en arabe.

 D’après le cahier des charges, on a réparti les programmes ainsi :  40% des programmes doivent être nationaux.

 30% des programmes nationaux diffusent de la fiction  60% des programmes doivent être en arabe ou traduits  10% de la production cinématographique doit être nationale

 50% de la production cinématographique doit être en arabe ou traduite en arabe. Il est important toutefois d’observer que les objectifs ainsi définis n’ont pas été atteints vu que la production nationale et surtout cinématographique est en pleine crise, donc grâce à l’importation de films et de feuilletons étrangers, la grille des programmes est meublée. Le développement de la télévision s’est aussi fixé pour objectif principal d’atteindre le volume horaire standard de programmation. En effet, en 1970 on diffusait pendant 07 heures par jour (de

17h00 jusqu’à 23h00) sauf s’il y avait des événements exceptionnels tel que ; le vendredi, où on retransmet la prière à partir d’une grande mosquée à 13h00, ou les jours de l’Aïd (fête religieuse), et aussi lors des fêtes nationales, une programmation spéciale est mise sur antenne.

Au cours des années 80, le volume horaire de diffusion atteint 11heures par jour (de 13h00 jusqu’à 24h00). C’est après une décennie, pendant les années 90, que la télévision émet 24heures sur 24 heures. Cependant ce volume ne désigne que le temps de l’émission, car la programmation se limitait à 18heures, le reste du temps (les 06heures) est consacré à une rediffusion de programmes entre 24h00 et 06h00, et cela persiste jusqu’à maintenant.

Comme nous le constatons, une progression continue a été enregistrée, à travers ces résultats, et selon les données de L’UNESCO (UNESCO, 2006-2007, p. 14), l’Algérie est classée en cinquième position dans le monde arabe avec un volume horaire annuel de 3163 heures, après L’Egypte, les Emirats Arabes, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, mais elle précède Qatar, le Maroc, EL Bahreïn et la Tunisie.

Nous pouvons déduire que pendant les trois décennies qui ont suivi l’indépendance, des efforts colossaux ont été fournis pour développer le secteur médiatique télévisuel. Si on parle d’un grand exploit réalisé en ce domaine, il est important de souligner que la révolution télévisuelle a stagné pendant les années 9033. Actuellement, la télévision algérienne est devancée par la plupart des pays arabes, non pas par rapport au volume horaire annuel de diffusion des programmes, mais plutôt par rapport à la qualité et à la richesse des programmes proposés, voire la qualité de la production. Cela est dû peut être à l’inadéquation des textes et des décrets obsolètes datant des années 90, et qui sont en cours d’application. Cette observation est valable même si les cadres spatio-temporels, historiques et socio-économico-culturel ont considérablement changé.

A propos des programmes diffusés, l’Entreprise Nationale de Télévision souffrait d’un manque cruel de documents produits dans le contexte algérien malgré tous les efforts fournis pour renforcer la part de ceux-ci. Il fallait alors

compléter la grille par des programmes étrangers d’un taux de 40% (UNESCO, 2006-2007, p. 15) des films américains ou français, des dessins animés importés, les documentaires, et des séries arabes à 30%, en majorité égyptiennes. Or, les programmes nationaux se limitaient à l’information, les sketchs, la musique et de temps à autre un film algérien, représentant 30%. Un autre tournant qui a profondément marqué le paysage de la télévision en Algérie, s’est manifesté avec le développement de la parabole à la fin des années 90. A cette époque la diffusion et la réception par satellite étaient devenues possibles, la demande d’accès aux chaînes étrangères et singulièrement françaises s’était accrue en milieu urbain. D’ailleurs les données statistiques attestent que depuis les années 90 jusqu’à 2006, il n’existait pas un foyer algérien non branché au satellite.

Ebloui par les centaines de chaînes accessibles sur les deux satellites préférés HOTBIRD et NILESAT, les Algériens désertaient la télévision algérienne petit à petit, de son côté l’ENTV, tout en étant concurrencée et menacée sur son territoire, était obligée d’améliorer ses programmes afin d’attirer le plus de téléspectateurs possibles. Le JT a toujours une place prépondérante, au même titre que la météo, les feuilletons algériens et les émissions religieuses.

Actuellement, le Ministère de la communication appelle au renouvellement des textes et des activités, d’ailleurs, la question se rapportant à la couverture des activités des partis politiques et des associations locales, d’après un député, pose la question de la faveur accordée à certains partis au détriment d’autres.

Par contre, le Ministre M. Mehal a réagi à ces propos en indiquant que la télévision algérienne

« …est la propriété commune de tous. C'est une entreprise de service public qu'elle assure conformément à un cahier de charges et ne peut, de ce fait, faire de distinction dans le traitement quotidien des évènements ».

de paraître à la télévision plus que d'autres en précisant que cela « ne relève pas de la responsabilité de la télévision » (Site du Ministère de la communication)34.

La télévision constitue une des institutions de la souveraineté algérienne que l’Etat monopolise et tend à développer. Ce média reflète la notoriété, la culture, l’intégrité et la politique de l’Algérie. C’est un moyen d’information et de communication direct et incomparable, qu’il faut savoir exploiter judicieusement pour effacer l’image de la fermeture à toute critique, et viser l’innovation afin de répondre davantage aux attentes du téléspectateur algérien.

2.3.1 Les différentes chaînes TV

Avant l’année 2009 la télévision algérienne ne comptait que trois chaînes : La première chaîne nationale, Canal Algérie et Canal 3, La chaîne terrestre est diffusée localement tandis que les deux autres chaînes sont sur satellite. A partir de l’année 2009, l’ENTV s’est épanouie davantage en créant deux autres chaînes satellitaires, or, toutes les chaînes algériennes qu’elles soient terrestres ou satellitaires, comme le fait constater le sous-directeur35 de Canal Algérie, fonctionnent avec le même cahier de charges. En fait 80% des programmes sont entièrement consacrés à l’information gouvernementale.

2.3.1.1 L’ENTV www.entv.dz

Affiché en deux langues (arabe et français), il comporte 09 rubriques : Accueil, Entreprise, Actualités, Culture, Sport, Programmes, Commerciale, Contact, Production. Nous y trouvons les informations à la page, le Journal télévisé en vidéo, le guide TV (grilles des programmes) et aussi le résumé de quelques programmes à titre informatif.

En juillet 1986, l’ENTV fut le premier fruit de l’entreprise nationale audiovisuelle algérienne, c’est la première chaîne nationale terrestre. Elle a été créée, par le décret n°86-147, résultat de la désunion des activités gérées par la (RTA). Placée sous la tutelle du Ministère de la communication, elle représente le

34Nous soulignons que cette information a été extraite du site du Ministère de la Communication, où on rediffuse une interview avec l’actuel Ministre MEHAL. www.ministerecommunication.gov.dz

35Nous avons eu cette déclaration lors d’une interview que nous avons menée avec le sous-directeur de la chaîne Canal Algérie en décembre 2010.

monopole de la diffusion des programmes au niveau du territoire national durant presque dix ans. En plus, l'Algérie ne compte qu’une chaîne audiovisuelle publique, la libéralisation des chaînes de télévision et de radio n'est pas encore à l'ordre du jour. C’est à partir de 1994, qu’on a réfléchi à la création de nouvelles chaînes satellitaires.

En effet, la télévision algérienne l’ENTV, s’est tracée une finalité bien précise consistant d’abord, à informer les téléspectateurs sur l’Algérie en tant que pays libre et indépendant après plusieurs années de souffrance et de résistance et puis de montrer à tout le monde que l’Algérie est en mesure de se reconstruire. Ensuite, éduquer et distraire comme toute autre entreprise médiatique dans le monde, au moyen de la diffusion des différents programmes ;reportages, des émissions se rapportant à la vie nationale, régionale, locale et même mondiale, ainsi qu’à des questions et problèmes d’actualité dans le but de faire connaitre les caractéristiques de l’Algérie (sa religion, sa culture, sa politique, sa société, …).

L’Entreprise Nationale de Télévision a toujours veillé au développement de ses moyens techniques de production ainsi qu’à la formation et au perfectionnement de son personnel. L’ENTV, une entreprise de grande envergure, qui est destinée, sous le contrôle absolu de l’Etat, à assurer un service public de télévision, ce qui la qualifie à exercer le monopole de la diffusion des programmes télévisuels sur le territoire national. Avant que les Algériens aient accès aux chaînes étrangères, l’Entreprise Nationale de Télévision algérienne était l’unique chaîne fonctionnant en Algérie jusqu’en 1994, elle avait une vocation sociale et culturelle. Elle présentait une variété de programmes, un nombre important d’animateurs très compétents dont une partie a rejoint actuellement des chaînes internationales comme Eldjazera, Elarabia, Abudhabi et France 24.

Cette chaîne est une entreprise publique « …à caractère industriel et commercial filiale à 100% de la Radio et la Télévision algérienne (RTA), elle est dotée de l’autonomie financière et placée sous la tutelle du Ministère de la Communication »36. La chaîne nationale était le seul abri du téléspectateur, il la

suivait avec grande attention, mais avec l’envahissement satellitaire la consommation de l’ENTV a subi de plein la concurrence et une érosion importante de ses téléspectateurs. C’est pourquoi la création d’une deuxième chaîne satellitaire Canal Algérie fut impérativement lancée en 1994.

2.3.1.2 Canal Algérie

Sans doute est- il important de préciser que cette chaîne est l’objet de notre travail de recherche, c’est sur la base des émissions de cette chaîne que nous avons constitué un corpus de débat télévisé Questions d’actu. Créée en 1994, elle a pour mission d’assurer: « Un lien culturel avec la communauté algérienne résidant à l’étranger, plus précisément en Europe, et s’associe au dialogue et à l’échange entre les cultures et les civilisations ».37Canal Algérie tend aussi à

« intéresser et à séduire le public étranger concerné par l’évolution de la situation en Algérie en particulier dans les domaines politiques et économiques. »38

Avant d’être une chaîne généraliste relevant de l’ENTV, elle s’adressait à la communauté émigrée en Europe. Mais actuellement, elle est classée parmi les premières chaînes arabes, ce qui lui confère le statut d’une chaîne internationale d’expression française qui diffuse 24h/24h les émissions de l’ENTV ainsi que des émissions de plateau en français à 70%, des journaux télévisés en français, en anglais, en arabe et en tamazight. Or, conformément aux propos du sous-directeur de la chaîne, Canal Algérie, jusqu’à maintenant, n’a pas de statut officiel de chaîne satellitaire internationale. Elle est restée une filiale de l’ENTV et soumise au même cahier des charges, donc aux mêmes modalités de fonctionnement et aux mêmes textes juridiques : on peut donc déduire que « Canal Algérie est une chaîne généraliste relevant de l'Entreprise Nationale de Télévision (ENTV) et offrant un panel de programmes diversifiés alliant l'information, la culture, le divertissement et le sport »39.

37Ibid.

38Ibid.

Le sous-directeur a ajouté qu’au niveau de Canal Algérie, on ne disposait pas des mêmes moyens de production que l’ENTV, et n’avait pas un budget congru qui leur permettrait l’amélioration de la qualité des programmes diffusés. Donc la palette de programmes disponibles sur Canal Algérie sont en fait, le fruit des efforts communs de l’équipe, une équipe formée de personnes très dynamiques et ambitieuses, qui, malgré les difficultés financières rencontrées produisent une variété d’émissions assez intéressantes; émissions –plateaux, débats, des tables rondes, des reportages en dehors du plateau, etc.

La diffusion des programmes de Canal Algérie s’effectue sur les satellites Eutelsat (HOTBIRD)40, la chaîne est actuellement diffusée depuis Alger. Les satellites Eutelsat se composent de cinq satellites placés à 13°Est. Nous pouvons recevoir Canal Algérie, sur 05 satellites ; HOT BIRD 6, Astra 1KR, Intelsat Galaxy 25, NSS7 en bande C et en bande KU en enfin ATLANTIC. Une couverture internationale que nous jugeons assez large.

2.3.1.3 La troisième chaîne algérienne

A

3

La chaîne 3 a été créée en décembre 1999, mais le projet de sa création date du mois de novembre 1998, son lancement officiel a été fait le 5 juillet 2001 le pour fêter le 39ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Dans le but de bien représenter et promouvoir l’Algérie au niveau du monde arabe, ainsi que de remettre en contact la communauté algérienne en Orient, diffusée exclusivement