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Détermination of the place of the relevant intermediary

Tentative Text on Key Provisions for a Future Convention on the Law

Article 5 Détermination of the place of the relevant intermediary

place of the relevant intermediary.

It has been suggested that the Connecting factor should be reformulated as a direct référence to the place of the rel-evant securities account (see the comments relating to Art.

5), thereby removing the référence to the relevant interme-diary. While this would be possible in principle, the cur-rent formulation does not seem to give rise to any ambi-guity or lack of précision and, given that the référence to the "place of the relevant intermediary" is now widely used, there might be advantages in terms of familiarity in retaining the current structure.

It has also been suggested that there should be a spécifie provision identifying the particular moment in time that should be considered when determining the relevant inter-mediary. A large majority of experts, however, feit that the answer to this question was obvions and could only be "at the time of the pledge or outright sale transaction" (an example of an explicit rule on this issue is provided by Art. 100, para. 1 of the Swiss Private International Law Statute). Given the absence of any real difficulty, the Convention does not provide for an explicit rule on this issue. In addition, the insertion of a spécifie rule might trigger additional difficulties; in the case of a priority issue, for example, the Convention would have to describe the two (or more) conflicting moments to be considered in determining the issue of priority.

(2) The applicable law détermines:

(a) the légal nature [characterisation] of the rights derived from the crédit of securities to a securities account;

During the informai process, it was suggested that the word "characterisation" be used in the Convention to express the idea that the law applicable would détermine the légal nature of the right at stake. The Permanent Bureau coimsels against using the word "characterisation" in an international treaty. This expression is indeed used in many différent ways in private international law doctrine and thus means différent things to différent people. In light of thèse difficulties, the word "characterisation" has been placed in brackets and replaced by the words "légal nature of the rights", which retlects accurately what is meant by the provision.

(b) the légal nature [characterisation] and proprietary effects of a disposition of securities held with an interme-diary;

See the comments under sub-paragraph (a).

(c) the requirements for perfection of a disposition of securities held with an intermediary;

(d) whether a person's title to or interest in securities held with an intermediary is overridden by or subordi-nated to a competing title or interest;

Sub-paragraph (d) makes it clear that the applicable law governs ail forms of dispute between or among claims of any property interest to securities held with an interme-diary. This would include priority disputes among con-flicting security interests. It would also include issues commonly described as adverse claim issues or issues of the rights of bona fide purchasers, such as whether the title or interest of a person who holds securities with an intermediary is subject to or may be defeated by an asser-tion that some other claimant is in fact the true owner of the securities or has some other form of claim to them.

(e) the duties of an intermediary to a person who asserts a competing claim to securities held with that intermedi-ary; and

Sub-paragraph (e) provides that the applicable law also détermines the duties of an intermediary to a person who asserts a competing claim. Because the indirect holding System is the mechanism for seulement of enormous vol-umes of securities trading, many Systems of substantive law are designed to ensure that the settlement System can-not be disrupted by assertions of claims by persons other than the person recorded on the intermediary's records as the account holder. Sub-paragraph (e) is intended to make clear that an intermediary's obligations with respect to such issues are governed exclusively by the law of the intermediary's jurisdiction.

(f) the steps required for the réalisation of a disposition of securities held with an intermediary.

Article 5 Détermination of the place of the relevant intermediary

There is no doubt that the détermination of the place of the relevant intermediary is the key issue of this Convention (see the comments in Prel. Doc. No 1, p. 49, and in Prel. Doc. No 2, pp. 103-111). Similariy, it seems obvi-ons that the success of the Convention will be measured against the degree of ex ante certainty it will provide: how easily and readily w i l l the parties be in a position to estab-lish the law applicable to the proprietary aspects of their transaction? This ex ante certainty is essential to meet the needs of market participants, who need to know which law applies to the proprietary aspects of the transaction and hence détermines the perfection requirements to be fulfilled. As a resuit of the informai working process, nvo principal approaches are suggested to tackle this key issue;

in addition, each of the two approaches has several options to be considered. Before turning to thèse approaches, it has to be stressed that one of the major issues that remains to be solved is the extent to which thèse rules would pos-sibly be applicable to custody agreements already in place at the time the Convention cornes into effect (see the

"additional remarks" at the end of this Article).

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I. L'approche dite « du compte »

Lors de la réunion d'experts de janvier 2001, i l semblait y avoir un consensus général entre les experts pour juger que l'approche la plus prometteuse pour la définition de règles sur la localisation de l'intermédiaire pertinent serait fondée sur le lieu de situation du compte auquel les titres sont portés. C'est en effet dans le compte que les droits du bénéficiaire de la sûreté ou du cessionnaire seront ins-crits, et pourront donc être exécutés en définitive. Aussi,

« l'approche du compte » est-elle apparue comme une forme simple mais légitime d'extension du principe de lex rei .sitae.

(1) L e lieu de situation de l'intermédiaire pertinent est le lieu où le compte de titres auprès de cet intermédiaire est tenu.

Cependant, depuis la réunion d'experts de janvier 2001, il est devenu de plus en plus clair que l'identification d'un lieu géographique particulier pour un compte est une ques-tion difficile. Lors des débats les plus récents, trois sug-gestions principales ont été présentées.

(1) Option A

(2) Pour les besoins de la présente Convention, le compte de titres est tenu au lieu de l'établissement ou de la succursale convenu entre le titulaire du compte et l'intermédiaire, pour autant que la tenue du compte par l'intermédiaire y soit soumise à une surveillance réglementaire.

(ii) Option B

(2) Pour les besoins de la présente Convention, le compte de titres est tenu au lieu de l'établissement ou de la succursale convenu entre le titulaire du compte et l'intermédiaire, pour autant qu'il s'agisse d'un lieu où l'intermédiaire est soumis à une surveillance réglementaire.

Les options A et B sont toutes deux fondées sur l'idée dite de l'approche consensuelle, avec un « critère de connexité » pour vérifier la « réalité des faits » (voir Doc.

prél. No 2, p. 102-108). Dans la mesure où les intermé-diaires les plus importants commercialement sont des éta-blissements financiers réglementés, les formes les plus prometteuses de critère de connexité semblent se concen-trer sur la réglementation de l'activité de teinte de comptes de titres. Pour la réussite de cette approche, il importe que le critère de connexité fondé sur la surveillance réglemen-taire soit rédigé d'une manière conforme au modèle géné-ral de réglementation de nombreux systèmes de droit différents. Lors du processus de travail informel depuis la réunion d'experts de janvier 2001, i l est apparu que des renseignements et analyses complémentaires au sujet du modèle réel de réglementation sont essentiels (à cet égard, un ensemble de questions particulières sera soumis ulté-rieurement aux intervenants sur le marché par le Bureau Permanent).

A f i n de stimuler la recherche et la discussion de cette question, le projet de juillet comprend deux approches dif-férentes du critère de connexité fondé sur la surveillance réglementaire. Dans l'option A , la désignation du lieu de situation d'un compte n'est effective que si la tenue du compte par l'intermédiaire est soumise à une surveillance réglementaire au lieu ainsi convenu. Il a été suggéré que dans certains pays au moins i l existe des « règles de comp-tabilité des dépositaires » qui rempliraient cette condition.

D'autres, cependant, ont suggéré que les structures régle-mentaires peuvent ne pas se concentrer sur la manière dont l'intermédiaire tient les comptes de titres mais sur les exigences qu'un intermédiaire doit remplir, telles que les conditions de solvabilité, pour exercer l'activité de tenue de comptes de titres. En conséquence, l'option B indique le critère de rattachement réglementaire en termes de régle-mentation de l'intermédiaire.

Il est à noter que dans l'un ou l'autre cas, i l est nécessaire que l'intermédiaire ait effectivement un établissement ou succursale au lieu convenu. L'objet de l'approche consen-suelle n'est pas de permettre aux parties de désigner un lieu entièrement arbitraire, mais de définir lequel des éta-blissements ou succursales de l'intermédiaire doit être considéré comme teneur de compte.

(iii) Option C

(2) Une attestation émise par l'intermédiaire pertinent et désignant le lieu de tenue du compte fait foi de ce lieu[, pour autant que la tenue du compte par l'intermédiaire y soit soumise à une surveillance réglementaire (voir ci-dessus. Option A)] [, pour autant qu'il s'agisse d'un lieu où l'intermédiaire est soumis à une surveillance réglementaire (voir ci-dessus, Option B)].

Le concept général de l'option C a été brièvement débattu lors de la réunion d'experts de janvier 2001, mais l'ap-proche n'a pas été largement débattue depuis. Elle figure dans ce projet pour stimuler la discussion d'alternatives possibles étant donnée la difficulté de la formulation d'un critère de connexité fondé sur la surveillance réglemen-taire entièrement satisfaisant. L'option C adopte une démarche différente et permet à l'intermédiaire pertinent de désigner unilatéralement le lieu de situation du compte.

Cette démarche est fondée sur l'idée que les faits néces-saires à cette définition peuvent n'être connus que de l'in-termédiaire qui tient le compte. Les tiers peuvent n'avoir aucun moyen de déterminer de manière autonome si le critère de connexité a été satisfait, même si les titres ont été transférés à un compte de nantissement spécial tenu par l'intermédiaire au bénéfice du créancier nanti. L'option C répond à cette préoccupation en accordant une protec-tion complète aux tiers se fiant à une attestaprotec-tion par l'in-termédiaire du lieu de situation du compte.

Les mots entre crochets limiteraient la liberté pour l'inter-médiaire de désigner le lieu de situation du compte. De même que les options A et B, ils soumettraient la possi-bilité pour l'intermédiaire de désigner un lieu à certaines conditions pour vérifier la « réalité des faits ».

I L L'approche dite « de l'établissement ou de la succursale »

Un compte étant une relation juridique incorporelle, il ne peut avoir de lieu matériel de situation au sens strict.

Quand on parle du lieu de situation d'un compte, on envi-sage normalement plutôt certaines activités réalisées par un intermédiaire en rapport avec la poursuite de la rela-tion juridique d'un compte de titres. Bien que la formu-lation des règles de loi applicable en termes de lieu de situation d'un compte puisse fournir le moyen le plus simple de transition depuis les règles traditionnelles de lex rei .sitae pour les simples titres représentés par des certificats détenus directement, i l est possible que la conservation du concept de situation géographique d'un compte cause plus de difficultés qu'elle n'en résout.

146 Projet annoté de juillet 2001 Projet annoté de juillet 2001

I. "Account approach"

During the January 2001 experts meeting, there seemed to be a gênerai consensus among the experts that the most promising approach to stating rules to détermine the loca-tion of the relevant intermediary would be based on the place of the account to which the securities are credited.

It is on the account that the collatéral taker's or trans-feree's interest will be recorded and where this interest may therefore eventually be enforced. Against this back-ground, the "account approach" appeared to be a simple but legitimate form of modem extension of the lex rei sitae principle.

(1) The place of the relevant intermediary is the place where the securities account with that intermediary is maintained.

Since the January 2001 experts meeting, however, it has become increasingly clear that identifying a particular géo-graphie location for an account is a diflficult matter. In the most récent discussions, three différent suggestions were made.

(1) Option A

(2) For the purposes of this Convention, the securities account is maintained at the place of the office or branch of the relevant intermediary agreed between the account holder and the intermediary, provided that the intermediary's maintenance of the securities account is subject to regulatory supervision in the place so agreed.

(ii) Option B

(2) For the purposes of this Convention, the securities account is maintained at the place of the office or branch of the relevant intermediary agreed between the account holder and the intermediary, provided that it is a place where the intermediary is subject to regu-latory supervision.

Both Options A and B are based on the gênerai idea of using the consensual approach, with a "nexus test" as a

"reality check" (see Prel. Doc. No 2, pp. 103-109).

Inasmuch as most commercially important intermediaries are regulated financial institutions, the most promising forms of nexus test appear to focus on régulation of the business of tnaintaining securities accounts. For this approach to succeed, it is important that the regulatory nexus test be drafted in a fashion that is consistent with gênerai patterns of régulation in many différent légal Sys-tems. In the informai working process since the January 2001 experts meeting, it has become clear that more infor-mation and analysis of the actual patterns of régulation is essential (in this regard, a set of particular quesrions will be submitted by the Permanent Bureau to market partici-pants at a later stage).

In order to stimulate research and discussion of this mat-ter, the July draft includes two différent approaches to the regulatory nexus test. Under Option A, the désignation of an account location is effective only i f the intermediary's maintenance of the account is subject to regulatory super-vision in the place so agreed. It has been suggested that in at least some countries "custodial accounting rules"

exist that would satisfy this requirement. Others, however, have suggested that regulatory structures may not focus on

the manner in which the intermediary maintains securities accounts, but on the requirements that an intermediary must satisfy, such as capital requirements, in order to engage in the business of maintaining securities accounts.

Accordingly, Option B states the regulatory nexus test in terms of régulation of the intermediary.

It should be noted that under either option, it is required that the intermediary actually has an office or branch in the agreed location. The purpose of the consensual approach is not to permit the parties to designate a whoUy arbitrary location, but to détermine which of the offices or branches of the intermediary should be treated as maintaining the account.

(iii) Option C

(2) A certificate issued by the relevant intermediary as to the place where the securities account is maintained is conclusive [, provided that the intermediary's main-tenance of the securities account is subject to regula-tory supervision in the place so designated (see supra, Option A)] [, provided that it is a place where the intermediary is subject to regulatory supervision (see supra. Option B)].

The gênerai concept of Option C was brietly discussed at the January 2001 experts meeting, but the approach has not been the subject of much discussion since then. It is included in this draft to stimulate discussion of possible alternatives given the difficulty of drafting a completely satisfactory regulatory nexus test. Option C takes a différ-ent approach and allows the relevant intermediary to des-ignate unilaterally the place of the account. This approach is based on the idea that the facts needed to make that détermination may be knowable only to the intermediary that is maintaining the account. Third parties may have no way of independendy determining whether the nexus test had been satisfied, even in cases in which the securities have been moved into a spécial pledge account that the intermediary maintains for the pledgee. Option C responds to this concern by giving complète protection to third par-ties who rely upon an intermediary's certification of the location of the account.

The words in brackets would limit the intermediary's free-dom to designate the location of the account. Similarly to Options A and B, they would subject the intermediary's ability to designate a location to some "reality check"

requirements.

I I . "Branch / office approach''

Because an account is an intangible légal relationship, it cannot, literally, have a geographical location. Rather, in speaking of the location of an account, one typically has in mind particular activities that an intermediary carries out in connection with maintaining the légal relationship of a securities account. Although stating the rules on gov-erning law in terms of location of an account may provide the easiest route of transition from traditional lex rei sitae rules for simple certificated securities held direcdy, it may be that retaining the concept of geographical location of an account causes more difficulties than it solves.

147

Tous les projets présentés depuis la réunion d'experts de janvier 2001 ont adopté la démarche consistant à déclarer,

premièrement, que la loi applicable est la loi du lieu de situation de l'intermédiaire pertinent ; ensuite, que la loi du lieu de situation de l'intermédiaire pertinent est le lieu de situation du compte, et, enfin, à exprimer la règle opé-rative de situation du compte. Lors de la réunion du groupe de rédaction élargi en mai à Paris, i l a été suggéré de supprimer la deuxième étape et de déclarer que la loi applicable est la loi du lieu de situation de l'intermédiaire pertinent, définie selon le critère approprié. Comme l'indi-quent les dispositions ci-dessous, la mise en œuvre de cette démarche nécessiterait des changements de formula-tion très limités.

(1) L e lieu de situation de l'intermédiaire pertinent est le lieu de l'établissement ou de la succursale convenu entre le titulaire du compte et l'intermédiaire, pour autant

(i) Option A

que la tenue du compte par l'intermédiaire y soit soumise à une surveillance réglementaire.

N i l'approche du compte ni l'approche de l'établissement ou de la succursale n'excluent entièrement de la Convention les comptes tenus par des organismes non réglementés (car cela laisserait un vide indésirable), mais remet le sort de ces comptes (relativement rares) aux critères objectifs prévus à l'article 5, paragraphe 3.

(ii) Option B

qu'il s'agisse d'un lieu oîi l'intermédiaire est soumis à une surveillance réglementaire.

(3) Si le lieu de situation de l'intermédiaire pertinent ne peut être déterminé selon le paragraphe 2 [para-graphe 1 si l'approche dite de l'établissement ou de la succursale était adoptée], les éléments qui peuvent être pris en considération pour déterminer ce lieu sont les

(3) Si le lieu de situation de l'intermédiaire pertinent ne peut être déterminé selon le paragraphe 2 [para-graphe 1 si l'approche dite de l'établissement ou de la succursale était adoptée], les éléments qui peuvent être pris en considération pour déterminer ce lieu sont les