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Étape 1

Texte : Paul Haldron, tiré de Lector & Lectrix (annexe 6) Déroulement prévu

Cette première étape vise à introduire les stratégies de compréhension de textes qui sont travaillées durant le dispositif. Bien que court, le texte sélectionné est relativement complexe notamment du fait de l'implicite dont il fait preuve.

Les élèves reçoivent le texte avec des mots soulignés. Le texte est lu individuellement puis en collectif. Après avoir lu le texte, les consignes du premier exercice sont lues collectivement 42

puis explicitées si besoin. Comme expliqué, les élèves doivent, dans cet exercice, choisir parmi trois définitions la bonne pour chaque mot souligné.

Ce moment individuel est suivi d'un moment collectif où a lieu une discussion visant à corriger les exercices et à mettre en évidence les stratégies à mobiliser pour donner un sens aux mots inconnus. La discussion vise à faire ressortir deux stratégies : s'aider du contexte, c'est-à-dire de ce qui entoure le mot, de ce qui est présent dans le texte et s'appuyer sur l'aspect morphologique des mots, donc dans le cas où le mot ressemble à un mot déjà connu, il est possible de s'aider de cela. Dans le livre L'île aux mots (2010), moyen d'enseignement préconisé et utilisé dans le canton de Vaud pour l'enseignement du français, la page 183 (« Des préfixes pour dire le contraire ») est intéressante puisqu'elle apporte une aide sur l'aspect morphologique pour comprendre le processus. Ceci fait partie de la discussion collective. Cette discussion vise à construire un support visuel reprenant les outils que les élèves peuvent mobiliser face à un mot inconnu.

La classe réalise ensuite le second exercice dont la stratégie visée est la justification par le retour au texte. Les élèves doivent répondre individuellement à des affirmations en déterminant si elles sont vraies, fausses ou si l'on ne sait pas si c'est vrai ou faux. Pour justifier leurs réponses, les élèves doivent pour chacune des affirmations, surligner le passage concerné dans le texte et indiquer le numéro de la ligne concernée. Une fois terminé, le travail est corrigé collectivement et chaque réponse est discutée afin d'inciter les élèves à justifier leur réponse, donc à retourner au texte afin de dire ce qui leur permet d'affirmer l'une des trois réponses possibles. À chaque réponse donnée par les élèves, l'enseignante leur demande

« Pourquoi est-ce que c'est faux ? Pourquoi ce n'est pas possible que… ? Pourquoi est-ce vrai ? etc. ». Le but étant d'inciter les élèves à se questionner sur la validité de leur réponse et sur ce qui les a amenés à répondre ce qu'ils ont répondu. Les copies des élèves sont ensuite ramassées par l'enseignante. S'en suit une discussion collective permettant de faire un bilan avec les élèves par rapport à ce type de questions dont il faut justifier sa réponse grâce au texte. L'enseignante insiste sur la nécessité de revenir au texte pour répondre à une question et non de le faire de mémoire. De la même manière que pour la première stratégie, un support visuel est créé en collectif, reprenant la stratégie à adopter dans un exercice de ce type.

La création de ces supports visuels (cf. Photos des supports visuels ci-dessous) permet de les réutiliser lors des différentes phases de travail sur ces stratégies afin d'outiller les élèves.

Photos des supports visuels

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En ce qui concerne les étapes 2, 3 et 4, pour une question de temps le texte est lu à toute la classe à voix haute par l'enseignante (les élèves ont le texte sous les yeux afin de suivre la lecture). Ce choix est lié à plusieurs raisons : le but des exercices n'est pas d'exercer la lecture mais sa compréhension, enlever cette tâche aux élèves peut permettre d'alléger le dispositif et d'éviter une éventuelle surcharge cognitive, les élèves ne perdent ainsi pas une part de leur énergie dans la lecture du texte. En outre, étant donné que les exercices sont relativement longs, laisser aux élèves la responsabilité de lire le texte risque d'être chronophage tant au niveau de l'organisation que cela va leur demander, qu'au niveau de la maîtrise de la lecture de chacun (les élèves faibles lisent très lentement et la compréhension par les autres en est détériorée).

Les stratégies de compréhension sont réactivées et les supports visuels créés lors de la séance 1 sont affichés au tableau noir afin que l'ensemble des élèves puisse y avoir accès. Les exercices proposés sont similaires à l'étape d'introduction des stratégies. Durant ces trois étapes, les élèves travaillent dans les mêmes trios hétérogènes. Chaque groupe a à sa disposition une feuille de route reprenant les étapes du travail.

Par ailleurs, un temps est mis à disposition des élèves en fin d'activité pour réaliser la réflexion critique en équipe sur ce qui vient de se passer, puis pour réaliser l'auto-évaluation que chacun rempli individuellement. Avant cela, les consignes des fiches sont explicitées.

Étape 2

Texte : Nasreddine et son âne (Odile Weulersse), épisode 1, tiré de Lectorino & Lectorinette (annexe 7)

Déroulement prévu

Le travail de groupe est spontané, c'est-à-dire non structuré et le profil des groupes est hétérogène.

Étape 3

Texte : Nasreddine et son âne (Odile Weulersse), épisode 2, tiré de Lectorino & Lectorinette (annexe 8)

Déroulement prévu

Le travail est structuré selon les principes de la pédagogie coopérative (habiletés coopératives, interdépendance positive, responsabilisation individuelle, interactions constructives, réflexion critique), c'est-à-dire que les élèves ont des rôles déterminant ce que chacun doit faire, la façon dont il doit le faire et le moment auquel il doit le faire.

Étape 4

Texte :Nasreddine et son âne (Odile Weulersse), épisode 3, tiré de Lectorino & Lectorinette (annexe 9)

Déroulement prévu

Le travail est spontané, donc sans structure particulière.

Étape 5

Texte : Les souris à l'envers, épisode 1, (Roald Dahl), tiré de Lector & Lectrix (annexe 10) Déroulement prévu

Les stratégies de compréhension de lecture sont réactivées collectivement. Les élèves travaillent individuellement sur des exercices similaires à ceux des étapes précédentes. Pour les mêmes raisons qu'aux étapes d'avant, le texte est lu par l'enseignante à voix haute. Les copies sont ensuite ramassées pour être corrigées par l'enseignante.

N.B. : Durant cette dernière étape du dispositif, les élèves travaillent sur l'épisode 1 du texte

« Les souris à l'envers » de Raold Dahl. L'épisode 2 est lu collectivement par la suite afin d'offrir aux élèves la possibilité de connaître la fin de l'histoire.