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Contribution du secteur à l’économie nationale

Dans le document D ’ UN EMP PARTIELLE (Page 134-138)

oupe Addoh

V. Relations entre Douja Promotion Groupe Addoha et ses filiales

VI.1. Contribution du secteur à l’économie nationale

VI.1.1. Formation brute de capital fixe 

Le secteur de l’habitat et de l’immobilier joue un rôle majeur dans l’économie nationale à travers son poids  dans le PIB, sa contribution à la création d’emplois, au développement économique et social du pays ainsi qu’à  l’investissement, comme le montrent les indicateurs du secteur suivants :  

Entre 2007 et 2012, la formation brute du capital fixe du secteur BTP enregistre une croissance annuelle  moyenne de 6,8%, passant de 97,5 Mrds Dhs en 2007 à 135,3 Mrds Dhs en 2012 ;  

 Les entreprises du BTP drainent structurellement, plus de la moitié de l’ensemble des investissements 

réalisés dans le pays. En 2012, la contribution du secteur s’établit à 52,1% de la FBCF générée au niveau  national. 

Figure 2 Évolution de la formation brute de capital fixe du BTP en MDhs 

 

Source : Ministère chargé de l’habitat et de l’urbanisme 

VI.1.2. Valeur ajoutée 

La valeur ajoutée du secteur du bâtiment et travaux publics a enregistré un taux de croissance annuel moyen  de 6,1% sur la période 2007‐2012.  

En 2013, l’activité du secteur a poursuivi sa tendance haussière. En effet, la valeur ajoutée du secteur s’établit à  52,8 MMDhs en enregistrant une croissance de 5,5% par rapport à l’exercice 2012 (contre une progression de  4,5% enregistrée un an auparavant) et contribue à hauteur de 6,6% du de la valeur ajoutée totale marocain en  fin de période. 

Cette hausse s’explique par la poursuite des projets de l’habitat intermédiaire et social, du programme des  nouvelles villes, des grands chantiers d’infrastructures de base et d’aménagement des zones moyen standing et  industrielles. En outre, l’amélioration de l’encours des crédits immobiliers associée à la baisse des taux  débiteurs sur l’année contribue, par ailleurs, à la bonne performance du secteur sur l’année. 

   

97 530    111 600    113 600    125 700    129 200    135 300

52,7%

49,1% 50,3% 50,0% 52,4% 52,1%

35,0%

40,0%

45,0%

50,0%

55,0%

60,0%

65,0%

70,0%

75,0%

80,0%

‐10 000  10 000  30 000  50 000  70 000  90 000  110 000  130 000  150 000  170 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012

FBCF BTP FBCF BTP/ FBCF totale (en %) TCAM07‐12= 6,8%

Figure 3 Évolution de la valeur ajoutée du BTP en MDhs (en prix courants) 

 

Source : Haut Commissariat au Plan – Les comptes nationaux provisoires 2012 

VI.1.3. Ventes de ciment 

L’évolution des ventes de ciment sur la période 2007‐2013 se présente comme suit :   Figure 4 Évolution des ventes de ciments (en milliers de tonnes) 

 

Source : Ministère chargé de l’habitat et de l’urbanisme 

Comme l’illustre le graphique ci‐dessus, la consommation nationale du ciment s’établit à 14,9 millions de  tonnes en 2013 contre 12,8 millions de tonnes au titre de l’exercice 2007, soit une croissance annuelle  moyenne de 2,5%. Le potentiel de croissance du secteur cimentier demeure significatif, eu égard au déficit  actuel en terme de logements. Selon l’Association Professionnelle des Cimentiers, le marché du ciment est  actuellement représenté en premier lieu par le secteur du logement qui absorbe 80% de ce marché, suivi des  travaux publics (14%), et du bâtiment non résidentiel (6%).  

Entre 2009 et 2010, les tonnages de ciment vendus au niveau national affichent une quasi‐stagnation (+0,4%),  principalement en raison de l’effet combiné de : 

La baisse de la production globale de logements sur la période (‐12,7%). Cette dernière étant affectée par (i)  l’arrêt en 2009 des mesures incitatives mises en place par l’État relatives aux logements sociaux, (ii) le  ralentissement du rythme des investissements immobiliers des MRE suite à la crise économique internationale  et (iii) les intempéries observées au 1er trimestre 2010 causant la suspension des constructions ; 

Le ralentissement de la croissance des constructions en infrastructures (hôtelières notamment) sur la période  étudiée. 

37 233 38 663

45 776 47 085 47 940 50 090 52 833

6,8% 6,2% 7,0% 6,8% 6,5% 6,5% 6,6%

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

VA BTP (en Mdh) VA BTP / VA Totale (en%)

12 787 14 050 14 520 14 571 16 130 15 870   

14 864   

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

TCAM07‐13 = 2,5%

TCAM07‐13 = 6,0%

En 2011,   chantier pro ts s’accroît de e des investiss les ventes de nt après l’entr er sur les con 012. Cette tax milliards de d ement de près les IDE à l’im

régression d ers principale

les IDEI ont a 007. Par aille 2 MMDhs pou irhams en 20 s de 25,7%.  

mmobilier se s de 36,0 % d ment dans le  atteint 7,9 mi urs, et penda ur le même pé e l’économie  es investissem 01029), après le

        nnée 201328étrangers imm

ects étranger hs) 

’urbanisme 

us, les investis 008 contre 7 sont établis à  ue à la crise secteur du ha illiards de dirh ant les neuf p ériode de l’an

et des financ ments étrange 1. Cette évolu

fiscales incita on de la taxe de 50% passan

se de 6,3% pa l  des  activit

mobiliers  rs à l’immobil

ssements dire 7,3 milliards d

5,9 milliards  ces, le secteu rs (avec une m

CAM07‐12= 1,7%

nce significati ution s’expliqu atives instauré r à 474 000 u nts achevés en structures27

’année 2011  2. Cette révisi e spéciale sur  nt de 0,10 Dhs ar rapport à l’

és  immobiliè

ier sur la péri

ects étrangers  de dirhams a de dirhams v ur de l’immo moyenne de 1 ue par l’effet ées par la Loi unités en 201 n 2011 ;  2013, les IDE de 16%. 

bilier se posit 19,1% des inv t combiné de i de Finances  ds de dirhams né les invest uelle moyenn E ont atteint  tionne au 3è

VI.1.5. Crédits immobiliers 

Le secteur financier, à travers l’octroi de crédit, est un acteur incontournable dans la chaîne de valeur de  l’immobilier au Maroc. L’évolution de l’encours de crédits dédiés à l’immobilier permet (i) de faciliter l’accès  aux logements pour les particuliers et (ii) de financer les projets initiés par les promoteurs immobiliers. 

Figure 6 Crédits immobiliers 

 

Source : Bank Al Maghrib – Ventilation du crédit bancaire par objet 

En 2013, 31,0% des crédits accordés par les banques concernent des crédits destinés au financement des biens  immobiliers, soit un encours de 230,3 MMDhs. 

La part des crédits immobiliers dans le total concours bancaires est passée de 28,3% en 2007 à 31,0% en 2013,  ce qui illustre l’amélioration de l’accès des ménages au financement bancaire pour l’acquisition de logements. 

Plusieurs mesures ont été entreprises afin de renforcer l’accès des ménages au crédit bancaire et de rallonger  la durée des crédits immobiliers : 

La création d’un marché de la titrisation des créances hypothécaires en 1998 afin de permettre la  mobilisation des ressources à long terme nécessaires pour assurer le financement des crédits immobiliers. 

Toutefois, seul le CIH a eu recours à ce marché à travers trois opérations qui ont porté au total sur trois  milliards de dirhams ; 

La création de trois fonds de garantie (FOGARIM, FOGALOGE, FOGALEF) en remplacement du système de  ristourne des intérêts en vigueur jusqu’en 2004 et qui ne concernait pas la population à revenu irrégulier  et excluait donc une grande partie de la population non éligible au crédit bancaire à cause de l’irrégularité  de ses revenus. 

L’amélioration de l’accès des ménages au crédit bancaire s’est, par ailleurs, accompagnée de la baisse du coût  des crédits immobiliers. 

   

120 054

153 244

173 150 188 226

207 347    220 037    230 329

28,3% 29,1% 30,0% 30,3% 30,2% 30,6% 31,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

50 000 100 000 150 000 200 000 250 000

2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Crédits immobiliers (en Mdh)

Crédits immobiliers/Crédits totaux accordés par les établissements bancaires (en%) TCAM07‐13 = 12,2%

Dans le document D ’ UN EMP PARTIELLE (Page 134-138)