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Le recours à la tradition classique, tel que conçu par Robert Venturi et Ricardo Bofill, ne procède pas d'une attitude intégriste visant avant tout à conserver, pour le transmettre aux générations suivantes, le legs d'un passé prestigieux dont l'état de perfection rend le changement difficile, votre impensable: il se situe dans la ligne d'une tradition vivante, dont le classicisme est lui-même l'illustration exemplaire, où la contribution du passé s'enrichit et se renouvelle par l'apport des générations successi­ ves.

Les deux architectes, en se réclamant de cette tradition, se donnent com­ me but, hissé au niveau d'objectif essentiel, de l'adapter à notre époque, transformation d'autant plus indispensable que cette tradition était tom­ bée en quasi-désuétude depuis un demi-siècle. L'élément singulier le plus important de cette réjuvénation est le Modernisme, dont l'ascendan­ ce avait été la cause principale de ce déclin, même si cette remise à jour inclut chez Venturi d'autres influences s'étant développées parallèle­ ment. Le recours à la tradition classique et sa transformation trouvent leur motivation et leur justification dans la recherche d'un langage suffi­ samment riche et articulé pour redonner à l'architecture contemporaine une voix jugée absente ou insuffisante dans les développements du Mo­ dernisme. Cette recherche d'un langage et l'outil de sa transformation que le Modernisme lui-même constitue, déterminent les caractéristiques de leur intervention. Une tendance à la simplification, à l'effacement des détails, propre aux modes de production et aux techniques de construc­ tion contemporains, comme aussi l'influence stylistique du Modernisme auquel les deux architectes ont été formés, se conjuguent à une vision du langage architectural fortement influencée par les concepts de la sémio­ tique traditionnelle, dérivée de la linguistique, pour tendre à retenir prin­ cipalement de l'objet les aspects pertinents à sa reconnaissance comme signifiant et à l'établissement du lien conventionnalisé avec le contenu significatif.

Cette tendance à la stylisation est particulièrement sensible chez Ventu­ ri, où elle confine souvent à l'abstraction.

L'influence du modèle sémiotique est également sensible dans la concep­ tion du processus de transformation du signe, de son apparence et de son contenu, comme devant être un glissement progressif qui incorpore les éléments nouveaux en gardant suffisamment d'éléments anciens pour assurer l'intégration des éléments nouveaux dans un réseau de champs sémantiques qui leur confère un sens. Si le lien avec les éléments physi­ ques anciens du signe apparaît relativement bien maîtrisé chez Bofill, a- lors qu'elle est plus problématique chez Venturi à cause de l'éventail plus vaste de ses sources d'inspiration, dans les deux cas il apparaît que la reconnaissance des contenus assignés peut poser des difficultés.

Si on ne veut pas remettre en cause les hypothèses de base de la sémio­ tique traditionnelle, ou encore la réalité de son applicabilité à l'architec­ ture, on peut attribuer ces difficultés à l'imperfection théorique de cette science dans ses détails, ou encore au caractère particulier de la com­ munication en architecture qui amène qu'elle doive faire appel, pour se réaliser, à des codes extérieurs à l'architecture et dont les processus sont, ou bien inconnus des deux architectes, ou bien encore à détermi­ ner. La méconnaissance des lois exactes de la sémiotique n'en empêche

cependant pas l'application, selon sa logique interne propre; dès lors, les

principes erronés, hypothétiques, guidant le travail viennent embrouiller la compréhension d'un fonctionnement qui s'effectue quand même, en de­ hors d'eux.

Toutefois, les embûches à l'établissement d'une communication efficace rencontrés par Robert Venturi et Ricardo Bofill, malgré le doute qu'ils jet­ tent sur la validité de ce modèle, qui leur sert d'hypothèse de travail, ne viennent pas entacher les aspects essentiellement positifs de leur appro­ che de l'architecture, même dans le domaine communicationnel.

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Parmi les aspects positifs les plus remarquables de cette approche se trouvent la relation de l'architecture à l'homme, sa subordination aux im­ pératifs posés par la nature humaine et l'attitude adoptée face aux moyens jugés aptes à solutionner les problèmes. Antoniades écrit: "... the very nature of the art of architecture is to serve humanity; it is a utili­ tarian art, even in its most spiritual form. As such, it cannot exclude pragmatism and be one-sided dogmatic pure art."195 Ce passage men­ tionne comme essentiels à l'architecture deux traits qui caractérisent éminemment Venturi et Bofill: anthropocentrisme et pragmatisme. Le sentiment de la primauté du service de l'homme attaché au premier trait est tel cependant qu'ils ne ressentent pas le besoin de justifier sa préé­ minence par le recours à la pure logique fonctionnelle du second, lequel voit dans la satisfaction d'un besoin, indépendamment de sa provenance, la réponse adaptée du répondeur aux caractéristiques du besoin du de­ mandeur196.

Dans la philosophie humaniste qui les anime, l'architecture est au service de l'homme concret, plutôt qu'à celui d'une entité abstraite, d'un a priori conceptuel issu de quelque modèle idéologique réductionniste; le princi­ pe d'une mise de l'architecture au service de l'homme est déterminé chez eux, de façon pragmatique et conséquente, par les attentes, empirique­ ment exprimées, qui sont adressées à l'architecture par l'objet qu'elle sert, qui en délimitent ainsi le champ d'action. Ceci a comme consé­ quence leur effort de tenter de redonner à l'architecture la fonction de re­ présentation symbolique, rejetée par le Modernisme, et dont l'absence s'était fait sentir, tout au moins selon Kenneth Frampton, dans le

195 A.Antoniades, op. oit., p.15.

196 C'est là par exemple un des arguments mis de l'avant par Claude Zilberberg dans "Eléments pour une description de l'espace", p. 48, in Espace: construction et

domaine de la monumentalité publique, dès la fin de la Deuxième guerre mondiale.197

La détermination du domaine d'action architectural à partir des tâches assignées a comme deuxième conséquence positive de faire sortir l'ar­ chitecture contemporaine de la sorte d'impasse où "... les codes réduc­ tionnistes de l'architecture contemporaine ...”198 l'avaient conduite. Si le retranchement et l'évacuation de fonctions traditionnellement associées à l'architecture, dont la fonction symbolique publique, ont amené une dimi­ nution du nombre de problèmes pris en charge par celle-ci, ils n'ont pas réglé les contradictions inhérentes à la pluralité et donc à la diversité des problèmes. Les formules qui veulent ramener l'architecture à l'espa­ ce, à la forme ou à tout autre concept monolithique, reflètent plus le dé­ sir et les déclarations de préférence de leurs auteurs que la réalité d'un art encore perçu — le poids de l'habitude se montrant plus fort que le hiatus révolutionnaire moderniste — comme pluraliste. Umberto Eco, par exemple, en parlant de "fonction première", dénotée, pour VutHitas, et de "fonctions secondes", connotées, pour les autres fonctions "symbo­ liques", reconnaît à l'architecture d'autres objets essentiels que la pure fonctionnalité physique et spécifie que son choix des termes "première" et "seconde" n'a pas fonction d'indiquer l'importance relative de l'une et des autres mais marque l'appui, dans une perspective mécanique sémio­ tique, des deuxièmes sur les premières.199 Dans cette situation de plura­ lité, les solutions réelles ne pouvant être que des compromis, la meilleu­ re solution devient celle qui, d'une part, maximise le nombre de besoins auxquels l'architecture répond et qui, d'autre part, offre la réponse la

197 Kenneth Frampton, Histoire critique de l'architecture moderne, Paris, P. Sers, 1985, p. 193-194.

198 Ibid., p. 268.

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plus adéquate possible à chaque besoin. L'idéalisme doit alors appren­ dre à ne pas être absolu.

En plus d'élargir le domaine de l'architecture, la décision d'en définir le champ par les besoins qui lui sont adressés, position adoptée par Venturi et Bofill, redonne à l'architecture un rôle d'arbitre que sa nature synthéti­ que lui assigne naturellement dans le choix, la détermination de l'impor­ tance relative et l'agencement des réponses aux besoins. En plus d'être là une fonction naturelle à l'architecture et qui lui a été traditionnelle­ ment dévolue, ce rôle de coordination lui redonne une perspective globa­ le qu'une implication dans des domaines trop spécialisés risque de lui faire perdre, en plus de la mettre en compétition directe avec les discipli­ nes dont ces domaines sont l'objet. C'est à l'amoindrissement de son champ d'action et à la perte d'une vision définie quant à son rôle qu'une affectation trop poussée à des domaines spécialisés risque de la condui­ re, comme en fait foi le terrain perdu aux mains des ingénieurs, dans le domaine technique, depuis la fin du XVIIIe siècle.

Le recours à un langage existant, celui de la tradition classique, se justi­ fie d'abord par la nécessité de bâtir, les besoins humains ne pouvant at­ tendre la résolution de l'incertitude où est enlisée la sémiotique architec­ turale. Il se légitimise ensuite par la volonté des architectes d'adapter ce langage à l'époque et par les objectifs humanistes qui les animent. L'importance de fournir aux hommes les abris dont ils ont besoin, et de le faire avec toute la célérité nécessaire, s'impose d'elle-même. L'état schématique, encore largement incertain, d'une science de la sémiotique architecturale laisse aux architectes les choix, soit d'ignorer le domaine sémantique, soit de créer leur langage propre, soit d'utiliser les moyens existants. La première solution prive l'architecture d'une dimension dont la période d'après-guerre a montré, par défaut, l'importance. La deuxiè­ me fait tomber l'architecture dans le tourbillon d'une Babel d'idiolectes étrangers les uns aux autres. Devant une nécessité de bâtir qui ne peut

attendre la résolution d'une science en proie à une crise d'identité, en panne de solutions, les moyens empiriques, existants, imparfaits mais ayant montré une certaine efficacité, fournissent à l'architecte un moyen d'agir.

Il y a un certain risque, après un hiatus de plusieurs décennies de quasi- désuétude, à utiliser un langage qui, tout en demeurant présent dans le paysage architectural, avait cessé, à toutes fins utiles, d'être employé pour exprimer la sensibilité contemporaine. C'est le mérite de Venturi et de Bofill d'avoir contribué à faire découvrir qu'il n'était pas, malgré ses lacunes, totalement obsolète, ne serait-ce que par la démonstration d'u­ ne certaine connaissance de ces symboles que firent les protestations qui en accueillirent le retour en architecture. C'est également le mérite de Venturi et de Bofill d'avoir compris que c'est dans l'adaptation à l'é­ poque, au lieu et à la culture que réside la réalité "fonctionnelle" du lan­ gage, et d'avoir conséquemment entrepris l'adaptation du langage choisi.

Une attitude pragmatique, déjà sensible dans le choix du media, apparaît aussi dans l'emploi des moyens communicationnels qui semblent les plus efficaces en architecture: la citation, l'allusion, la métaphore. Si l'usage des autres figures de la rhétorique paraît moins fréquent et plus auto-ré­ férentiel, il contribue néanmoins à la richesse des sensations évoquées par les variations formelles qu'il développe. Cette richesse de révoca­ tion de sensations et de souvenirs, particulièrement chère à Venturi, se trouve multipliée par la complexité formelle du langage utilisé, comme aussi par son ancienneté même, l'accumulation des significations étant fonction du passage du temps.

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Il est possible que le rétablissement des liens avec le passé soit rela­ tivement transitoire ,200 201 Si la tendance relativiste de l'interprétation de l'histoire,2°ique A. Colqhoun voit dominer dans l'architecture depuis le XVIIIe siècle, établissait une alternance entre la vision synchronique, qui favorise la survie et une juxtaposition éclectique des styles en reconnais­ sant à chacun des valeurs qui correspondent à différents besoins, et la vision diachronique, où le style correspond au moment de l'histoire où il est créé, on pourra voir le retour de la tendance architecturale à l'oubli volontaire du passé, après une brève période d'interruption de ce qui constituera alors un épiphénomène, une anomalie. Il est également pos­ sible que le symbolisme en architecture soit toujours limité en deçà de l'ampleur ou de la versatilité qu'on lui souhaite idéalement. Toutefois, si son retour est marqué par une certaine durée et si, à la suite des progrès de la compréhension du phénomène de la communication, le pouvoir de signification de l'architecture peut être développé en un langage relati­ vement cohérent et d'une certaine ampleur — ce qui suppose aussi la vo­ lonté de se doter d'un langage commun —, peut-être une solution de synthèse telle que celle exemplifiée par Venturi et Bofill jouera-t-elle dans le futur ce rôle de rassembleur, de maître d'oeuvre de la réintégra­ tion de la mémoire humaine en architecture.

Quelle que soit l'influence dominante dans cette métamorphose, la varié­ té des demandes présentées à l'architecture y justifie une diversité qui ne peut qu'enrichir l'expérience, éclairer le débat, conduire à des solu­ tions plus larges que n'apparaissent le permettre les intraitables dogma­ tismes monolithiques qui ont souvent jusqu'à présent donné le ton.

200 Charles W. Moore dit à ce sujet: 'II me semble que dans les cinquante années à venir, nous assisterons à une action [...] entraînant le rétablissement des contacts entre nous et notre passé, entre ce que nous sommes et ce que nous avons été." "Autoportrait / Moore vs Moore", L'Architecture d'aujourd'hui, no 184, Mars / Avril I976, p. 2.

201 Par rapport à la tendance normative, où l'histoire est considérée comme dépositaire de valeurs permanentes transmises de génération en génération.

L'architecture étant également un art d'utilité et un art social, l'esprit de tolérance et le respect de besoins qui touchent l'homme d'aussi près commandent dans ce domaine un sain pluralisme, appellent une expéri­ mentation qui ne peut être que bénéfique.

Le langage classique n'est pas la réponse unique aux besoins d'une ar­ chitecture de communication. Enraciné dans la culture occidentale, c'est dans cette mouvance qu'il prend vie et sens. La restructuration et le re­ positionnement sémantique qu'en proposent Venturi et Bofill peuvent se révéler inspirés de conceptions en partie inexactes. Cependant, si les gestes qu'ils posent appliquent effectivement des lois dont le mécanisme précis demeure pour le moment inconnu et qu'ils contribuent ainsi à don­ ner une nouvelle cohérence à un champ d'éléments de signification deve­ nu plus vaste, ils enrichissent effectivement le langage architectural dans une tradition qui demande à être renouvelée et qui a démontré sa capaci­ té intégrative. Vis-à-vis des héritiers de cette tradition, pour qui la pré­ sence de signes visibles d'un passé lié à leurs racines et de leur culture apparaît comme un élément intégral de l'expérience architecturale, c'est le mérite de Robert Venturi et de Ricardo Bofill d'avoir choisi le langage, à la fois familier et sophistiqué, qui leur rend ce passé compréhensible et vivant et les aide à se situer par rapport aux questions essentielles de leur identité et de leur origine.

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