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L'objectif des politiques économiques était devenu la croissance économique quantitative, et non pas qualitative et respectueuse de l’environnement les conclusions auxquelles on a aboutit le démontre, ces résultats nous les considérons comme une réponse aux questions et hypothèses posées dans notre problématique.

1. Les liens entre l'économie et l'environnement de plusieurs éléments, y compris les ressources économiques et naturelles, que l'économie est une science sociale et de l'environnement constitue un cadre dans la société, mais nous savons que l'économie vise à atteindre les besoins pour satisfaire l'individu, de sorte que l'environnement et ses ressources sont la source de cette saturation.

2. les activités économiques ont été accompagnée par la croissance et le développement, le désir de réaliser plus la satisfaction des besoins de plus en plus, en raison de l'augmentation du nombre de la population, dont le propriétaire de cette augmentation et le désir de satisfaire l'utilisation raisonnable des ressources de l'environnement, causant un préjudice à l'équilibre écologique qui conduit à des problèmes de la pollution de l'environnement, résultant de cette diminution des coûts de production, la chose qui a conduit à étudier les aspects économiques de ces problèmes des ressources et l'environnement par la science économique selon les aspects économiques, sans pour autant négliger l'aspect environnemental.

3. La rareté des ressources environnementales de la tarification à l'idée des coûts de la protection de l'environnement de la dégradation, ce qui a entraîné des abus de l'extravagance, afin d'atteindre les objectifs de développement durable.

4. Des consommations d’énergie éclectique a montré une consommation d’énergie réactive au niveau de la cimenterie de ZAHANA avec un facteur de puissance (tgφ) variable de 66,95% à 78,45%, par contre dans la cimenterie de CHLEF est variable entre 54,68% à 69,52% alors qu’il est recommandé que ce facteur soit inférieur à 50%. Il serait donc profitable de compenser cette énergie réactive.

5. Consommation d’eau pour le refroidissement de la cheminerie :

Dans la cimenterie de ZAHANA la consommation d’eau pour le refroidissement 25 m3/jour soit 9,125 m3/an pour une production de 718066 tonnes de clinker. Le ratio de consommation est donc de 0,013 m3 d’eau /tonne de clinker, par contre dans la cimenterie de CHLEF la consommation d’eau pour le refroidissement 23 m3/jour soit 6,625 m3/an pour une production de 2081597 tonnes de clinker. Le ratio de consommation est donc de 0,01 m3d’eau /tonne de clinker ce qui est inférieur au ratio d’usage dans le secteur et qui de l’ordre de 0,06 m3d’eau / tonne de clinker.

Nous conclurons que la consommation d’eau pour le refroidissement est maitrisée dans les deux cimenteries malgré les fuites constatées dans les circuits.

6. La consommation calorifique au niveau de cimenterie de ZAHANA est une moyenne de 1233 kcal/kgkk, par contre dans la cimenterie de CHLEF la consommation calorifique est une moyenne de 863 kcal/kgkk, alors que la consommation calorifique rational selon les normes internationale de maîtrise d’énergie est de 850 kcal/kgkk nous conclurons que les deux cimenteries ne maîtrisent pas vraiment la consommation du gaz naturelle.

7. Concernant la consommation des matières premières durant l’année 2009, nous constatons que le ratio de consommation des matières premières principales dans la cimenterie de ZAHANA (calcaire + marne + argile) est de 1.380.998 tonnes afin de produire 718.066 tonnes de ciment soit un ratio de 1,92t tonnes de matières premières par une tonne de ciment, par contre pour la cimenterie de CHLEF nous constatons que le ratio de consommation des matières premières principales (calcaire + argile) est de 4.138.669 tonnes pour produire

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qui nous permet de dire que ce ratio au niveau de la cimenterie de ZAHANA laisse supposer une perte de matières premières car il est sensiblement supérieur à la valeur usuelle qui est généralement comprise entre 1,5 et 1,75 par contre il est acceptable dans le cas de la cimenterie de CHLEF.

8. Les analyses des émissions atmosphériques polluantes n’ayant pas été encore effectuées dans les deux cimenteries, nous ne pouvons conclure quant à leur conformité avec le décret exécutif n° 06-138 réglementant le seuil de ces émissions.

9. Le désir d'une croissance économique soutenue n’est pas affecté par les coûts de la protection de l'environnement, qui permettrait d’atteindre le bien-être général, en préservant la continuité de l'offre et des ressources environnementales pour les générations présentes et futures.

10. Les instruments de réglementation en matière de planification de la politique environnementale est un outil essentiel mais insuffisant afin de faire face aux problèmes actuels, mais il doit inclure les instruments de régulation économique et des outils basés sur l'information, la communication modernes et de créer une prise de conscience sur toute l'information environnementale. A cet effet la législation, les lois doivent être en constante évolution en étant à l’écoute des progrès scientifiques, face à la dégradation de l'environnement afin d'éviter les conséquences désastreuses.

11. Il y avait une nécessité de se préoccuper de l'environnement au niveau de l'entreprise à la suite de dommages résultant de l'activité et les amendes infligées, en sus de la prise de conscience qui a largement contribué à la propagation de l'idée de la conservation et la protection de l'environnement, son rôle la mise à niveau de l'entreprise, il a été nécessaire de procéder à la réduction des émissions polluantes, ce qui est en soi une façon de rationaliser la consommation des ressources naturelles, et donc assurer l‘un des objectifs de développement durable.

Ces résultats nous conduisent à conclure par les aspects suivants

 L'activité économique est la principale source de la dégradation de l'environnement, une productivité soutenue nécessite une quantité énorme de ressources naturelles, si l'exploitation de celle-ci est irrationnelle cela conduira inévitablement à l'épuisement rapide de ces ressources, d’autant plus que les déchets émanant du processus de production ne sont pas éliminés de façon appropriée et qui conduira inévitablement à la pollution de l'environnement.

 La détérioration de l'environnement vient de l'absence de la prise en compte des biens environnementaux dans la stratégie de développement, lors de l'élaboration des plans de développement ont a étudié tous les aspects, y compris environnementaux, que l'environnement est le principal moteur de tout les processus de développement, sinon cela pourra conduire à l'émergence des problèmes qui peuvent entraver le développement économique à terme.

 Il est important de reconnaître les coûts et dommages environnementaux, et leur prise en compte le plus tôt possible dans le processus de décision, car la négligence des études d'impact environnemental au début de tous les projets conduira inévitablement à la rupture de l'équilibre écologique qui pourrait perturber l'équilibre économique.  La politique environnementale visant à réduire la pollution peut avoir des effets

positifs, mais elle n'est pas suffisante pour atteindre ces objectifs à cause de nombreux obstacles, qui peuvent être à l’origine de leurs non-succès.

 Il est nécessaire de prendre l'aspect environnemental lors de la conception du produit, le fait que ce produit se compose de matières premières qui pourraient bouleverser l'équilibre de l'écosystème si elles sont exploitées de façon injuste qui mènera vers leur épuisement.

 La réduction de la pollution a pour conséquence la réduction du cout de production, puisque l’investissement des filtres permet de réduire la pollution pour obtenir un environnement propre soit pour les travailleurs ou bien pour la santé publique des voisinages, de l’autre coté une réduction des couts de production permettra de récupérer les poussières de ciment rejetées et du coup augmentera les profits.

On peut conclure que la voie du développement durable ne sera pas facile, elle nécessite un ensemble de mesures et des réformes afin de corriger les politiques qui ont une carence économique, de sorte que les marges de profit pour chaque individu se reflètent dans la société dans son ensemble et d’une façon durable au sens du développement durable. C’est ainsi que nous ne pouvons pas dissocier l'environnement de la stratégie de développement, les problèmes de l'environnement sont capables d'entraver, les objectifs de développement, alors nous pouvons dire que la protection de l'environnement est un élément essentiel dans le processus de développement, autrement les ressources environnementales deviennent insuffisantes pour répondre aux besoins d'investissement.

BIBLIOGRAPHIE