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Le concept ethos discursif et les représentations sociales communautaires

Chapitre IX. L'éthos discursif et le choix d'une stratégie argumentative

2. Le concept ethos discursif et les représentations sociales communautaires

représentations sociales communautaires.

On sait que la notion d'éthos a été définie par Aristote comme l'image verbale que l'orateur produit de sa propre personne pour assurer son entreprise de persuasion. Ruth Amossy a montré que ce concept a ressurgi avec force depuis les débuts des années 90, étant abordé dans de multiples perspectives théoriques qui passent par la sociologie, la psychologie et les sciences du langage, mais sans un véritable lien entre elles, résultant une vision fragmentée de ce concept (Amossy, 2014 ; p 14). Pour cette auteure, l'éthos est le résultat obligé de l'énonciation, qui ne renvoie pas uniquement à un orateur individuel qui projette une image singulière de sa personne ; le locuteur peut être une instance plurielle, un « nous » dans lequel une collectivité entière s'exprime (collectif éthos). Ceci nous permet de repenser ce « nous » qui est utilisé par les étudiants de la communauté indigène de manière répétée puisque ceux-ci projettent une image collective qui contient dans son énonciation l'idéologie écologique qui caractérise ces groupes autochtones en Amérique latine. Cette image projette la nécessité de protéger la nature et la connexion intrinsèque qu'ils ont avec leur territoire.

Cette image permet la tentative de réorientation et transformation des représentations qui existent autour de ce qui est possible et de ce qui est impossible au sein des comportements et des faits imputables aux communautés indigènes, se basant sur le topos de protection culturelle. Pour Amossy (2011 ; p 15) l'image de soi-même est intimement attaché à l'argumentation car dans toute activité argumentative le locuteur essaye de faire voir et de penser le monde d'une certaine manière, faisant appel tant au raisonnement, c'est-à-dire un logos exprimé normalement avec certains schémas, qu’au sentiment (pathos) et la

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construction d'une image de soi (ethos) pour justifier, entre autres aspects, sa franchise, son honnêteté et son empathie.

Selon Micheli la construction d’une image discursive de soi est intimement liée aux émotions que le locuteur sémiotise. Micheli explique que « projeter une image de soi, c’est aussi – et peut-être crucialement – choisir certains types d’arguments plutôt que d’autres et sémiotiser certains types d’émotions plutôt que d’autres (Micheli, 2014 ; p. 3) ». Ruth Amossy affirme que « l’image projetée par l’orateur ne doit pas seulement susciter chez l’auditoire un jugement de valeur fondé en raison : elle doit aussi parler au cœur, elle doit émouvoir (2008, p. 117) ». C’est pour cela qu'on essayera de démontrer, initialement, que l'image que les participants construisent d’eux-mêmes et des autres se transforme en une phase initiale des schémas argumentatifs à mettre en œuvre dans le discours consigné dans le corpus, et qu'elle est en cohérence avec la tonalité émotionnelle sous-jacente à ceux-ci.

La discussion en Amérique latine autour des droits des indigènes et de leurs possibles limites lorsqu’ils sont en contradiction avec le cadre légal général des diverses constitutions nationales, donne un sens politique au corpus analysé dans cette thèse. Dans le cadre politique, la notion d’ethos permet de réfléchir sur le processus général d’adhésion des sujets à un certain positionnement (Maingueneau, 2002, p. 7). Dans un certain sens, l’ethos collectif permet de situer l'individu dans la sphère de ce qui est public, en évoquant des représentations sociales qui sont partagées avec l'auditoire et qui permettent de gagner une adhésion au discours.

2.1. Discours et représentations sociales.

Simonneaux et Simonneaux (2009b) ont affirmé que l'identité sociale est une variable à considérer dans l'analyse des QSV, parce que celles-ci influencent la manière dont nous percevons les phénomènes sociaux étudiés. Cette identité est fondée sur les représentations sociales des individus qui préconfigurent un savoir de sens commun (Jodelet, 1984). Pour Moscovici (1979), la représentation sociale est une modalité particulière de la connaissance, dont la fonction est l'élaboration des comportements et la communication entre les individus. La représentation est un corpus organisé de connaissances et l'une des activités psychiques grâce auxquelles les hommes rendent intelligible la réalité physique et sociale. Ils sont ainsi intégrés dans un groupe ou dans une relation quotidienne d'échanges et ils libèrent les pouvoirs de leur imagination (Moscovici, 1979, p 17). En s’appuyant sur le travail de Serge Moscovici, Simonneaux et Simonneaux (2009b) affirment que les représentations affectent les

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catégorisations sociales des groupes sociaux par un principe d'accentuation des contrastes qui influence leurs réactions émotionnelles : s'ils s’identifient eux-mêmes comme faisant partie d'un groupe, ils ont tendance à élargir les différences entre des membres de catégories différentes et à diminuer les différences entre les membres à l'intérieur d'une même catégorie (2009b, p. 2).

Darío Páez, dans son travail extensif sur les représentations sociales (1987, cité par Basabe et al., 2002) a affirmé que les représentations auraient quatre caractéristiques essentielles lorsqu’on parle à propos de l'écologie et du développement durable :

1 Privilégier, choisir, et retenir quelques faits significatifs du discours idéologique.

2 Décomposer cet ensemble de faits dans des catégories simples pour les objectiver dans le discours de l'individu.

3 Construire une théorie explicative de l'environnement à partir du discours idéologique. 4 Reconstruire la réalité en lui accordant un sens qui guide la vie sociale et la résolution des

problèmes et des conflits (1987, Basabe et al, 2002).

On n’évite pas les débats propres aux sciences du langage pour tomber dans un technolecte propre à psychologie sociale. Bien au contraire. Pour comprendre le discours des étudiants quand les thèmes examinés sont socialement sensibles, comme l’exige la théorie autour des QSV, il est nécessaire d'identifier quelles sont les représentations sociales des communautés analysées qui sont sous-jacentes au discours et qui expliquent le fondement des arguments. Ces représentations sociales sont mises en relation avec l'image de soi-même et des autres, en préconfigurant le type d'argumentation qui serait en relation de cohérence avec cette image, comme l’a déjà souligné Amossy. On a déjà examiné dans cette troisième partie de notre travail que l'image de soi-même, cette identité individuelle, influence les schémas argumentatifs choisis pour défendre un point de vue. C'est pourquoi il nous paraît fondamental d'établir quel est, et comment on construit l'image de l'autre, du point de vue de l'étudiant ayant un sens clair d’appartenance ethnique et du point de vue de l'étudiant urbain, pour comprendre alors les arguments qui explorent et justifient la protection de l'environnement.

Catherine Kerbrat-Orecchioni (1980) a précisé que l’émetteur (ou locuteur) A se fait une image de lui-même et de son interlocuteur B ; réciproquement, B se fait une image de A et de lui-même. C’est dans cette interdépendance que se met en place, cette image de soi

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construite dans le discours. Nous analyserons alors les images réciproques que construisent les communautés indigènes et la société urbaine sur cet Autre en conflit.

2.2. Les représentations sociales de la population urbaine sur

elle-même et sur la communauté indigène.

Il existe des entrées lexicales qui rendent clairement compte de l'objet du discours quand on parle d'un groupe autochtone, tel qu’ « indigène », qui apparaît 116 fois dans le corpus, le mot « indien » qui est présent seulement 9 fois , le mot « communauté », qui apparaît 114 fois (33 dans le corpus indien et jamais en position adjacente à des mots qui ont une relation avec la société urbaine) ; l'expression « communauté indigène »» apparaît 10 fois, et finalement l'expression « communauté locale » apparaît 2 fois. Ceci a des implications dans le discours, qu'il est nécessaire de prendre en compte. Le fait que le mot « communauté » apparaisse uniquement en lien avec ce qui est colombien et dans un sens ethnique défini, est dû à l'existence des variables culturelles qui produiraient, chez les individus, des comportements très semblables, produits par des valeurs et des coutumes ancestrales, ce évidemment, au sein de leurs croyances. Voyons ce qui a été exposé au moyen de quelques exemples du corpus pour analyser postérieurement leur valeur argumentative :

Tableau 3. L’identité indigène du point de vue du citoyen urbain.

PRUEBA HISTORICA DE DESARROLLO SOSTENIBLE

CAR02 NAT(T1) la cultura Tayrona que ya lleva desde siglos atrás incluso desde antes de Jesucristo ellos han contribuido mucho a que se preserve ese ecosistema

ONC03 YEN(2) el Estado no está haciendo lo que los indígenas han hecho por 900 años que es cuidar la tierra URB01 FRA(T36) ellos si saben lo que hacen llevan siglos

trabajando la tierra

URB03 ERI(T32) una comunidad que de alguna u otra forma pues se ha mantenido al margen de tanta cosa por tanto tiempo entonces no es que estén totalmente perdidos o totalmente desactualizados de hecho creo que por el contrario tienen una versión como un poquito más humana de lo que deben ser las cosas

DEFINICION DE RASGOS CULTURALES Y PROTECCION DEL MEDIO AMBIENTE NOV02 LUI(T4) nosotros escuchamos a la gente de las comunidades

pues ellos tienen un amor intenso por la naturaleza y por cultivar y relacionarse en si

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con la naturaleza y me parece que sería como un acto de injusticia para ellos porque entonces a donde los van a llevar/ o que se haría con esa comunidad/

BIO02 JUL(T10) ellos nunca ocasionan digamos nunca buscan esa transformación total o el acabar de inmediato con el recurso que están explotando … tampoco están dañando los demás espacios en el que están

NOV02 LUI(T7) a diferencia es que ellos son cultura y son nativos que no se han dejado contaminar por la sociedad y por en si tienen su meta y es cuidar la naturaleza

URB2 LAU(T6) los indígenas que son ahora lo poquito que le queda a esta nación de antigüedad de tradición ancestral // es mejor que los recursos sean aprovechados como se ha venido haciendo y por la gente que lo ha venido haciendo por tantos siglos a que queden en manos de quien sabe qué ambiciosos

URB02 NAT(T10) no se trata de no utilizar la naturaleza o sea porque los mismos indígenas la utilizan pero entonces que el resto de la gente también pueda utilizarla como ellos… obviamente pensando bien en qué/ en cómo se está haciendo/ cómo se va a utilizar/

PREUVE HISTORIQUE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

CAR02 NAT(T1) La culture Tayrona qui est là depuis des siècles, même avant Jésus-Christ, a beaucoup contribué à la préservation de l’écosystème

ONC03 YEN(2) L’état ne fait pas ce que les indigènes ont fait pendant 900 ans qui est protéger la Terre

URB01 FRA(T36) eux oui ils savent ce qu’ils font ils travaillent la terre depuis des siècles

URB03 ERI(T32) une communauté qui d’une manière ou d’une autre ben s’est tenu en marge de tant de choses pour un si long temps alors ce n’est qu’ils sont totalement perdus ou totalement obsolètes en fait je crois qu’au contraire ils uns une version disons un petit peu plus humaine sur la manière comme les choses devraient se passer

DÉFINITION DES TRAITS CULTURELS ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT NOV02 LUI(T4) Nous écoutons les gens des communautés car ils ont

un amour intense par la nature et par la culture et par la relation proprement dite avec la nature et il me semble que ce serait un acte d’injustice

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pour eux parce qu’alors où on va les placer ou qu’est-ce qu’on ferait avec cette communauté

BIO02 JUL(T10) ils ne provoquent jamais disons jamais ils cherchent cette transformation totale ou mettre un terme immédiatement aux ressources qu'ils exploitent… ils n'endommagent pas non plus les autres endroits dans lesquels ils sont

NOV02 LUI(T7) la différence est qu'ils sont culture et sont natifs qui ne se sont pas laissé contaminés par la société et ils ont leur objectif qui est de protéger la nature

URB2 LAU(T6) les indigènes qui sont maintenant le peu qu’il reste de cette nation de tradition ancestrale// c’est mieux que les ressources soient exploitées comme on a fait jusqu’à maintenant et par les gens qui l’ont fait pendant des siècles qu’ils restent entre les mains des plus ambitieux

URB02 NAT(T10) il ne s'agit pas de ne pas utiliser la nature c’est à dire parce que les indigènes eux-mêmes l'utilisent mais que le reste de la population puisse aussi l’utiliser comme eux… évidemment en réfléchissant bien à la manière de le faire et à la façon dont elle va être utilisée

Les représentations sociales sur la communauté indigène sont variées et sont déterminées par diverses caractéristiques, mais, l'argumentation que l’on trouvera plus loin développera cette thèse : La représentation du sujet indigène évoque une schématisation émotionnelle toujours dans le spectre positif. Ceci revêtira une grande importance dans les chapitres analytiques suivants. Passons en revue ce qui a été dit jusqu'à présent. Dans un premier temps nous avons analysé la question suivante : quel est le type de relation que la communauté indigène établit avec son environnement ? Cette relation, à caractère symbiotique et auto-soutenable, permet un développement réciproque qui a duré des siècles, garantissant ainsi la protection de l'environnement.

De ce topoï dérivent plusieurs déductions telles que l'existence d'une connaissance issue de la relation de l’indigène avec la terre, qui lui permet de la travailler avec soin et respect ; une autre déduction est que les conséquences de son travail sur la terre seront toujours souhaitables pour le développement durable déjà mentionné. Il existe, en outre, un savoir ancestral qui protège le travail de l’indigène et qui est en cohérence avec les principes culturels des communautés. On commence à percevoir ici une dissociation dans le sens employé par Perelman dans la mesure où s’instaurent progressivement deux groupes qui

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peuvent être associés à deux comportements typiques, différenciés dans leurs actions et dans leur tonalité émotionnelle : celui des citoyens indigènes et celui des citoyens urbains.

Ce développement durable est dû à la culture indigène et à son savoir reconnu, étant celui-ci un reflet de ce que proposent Morin et al. (2014) : comment la dimension de la connaissance se configure en tant qu’argument en elle-même, lorsque le savoir se montre comme quelque chose de positif pour les finalités recherchées dans la discussion sur l'agriculture. Cette culture conduit à ses membres à adopter une tendance protectionniste face à la « nature », dont les comportements dérivés sont qualifiables comme souhaitables, lorsque le but argumentatif est de prouver que la présence des communautés indigènes favorise la protection de l'environnement. Sur la base de ce qui précède, on constate l'apparition de l'énonciation directe des états émotionnels et de sentiments comme l'amour (LUI, T4) pour expliquer cette relation de l’indigène avec la nature.

La dissociation proposée implicitement entre « communauté urbaine » dans l'axe de ce qui est positif et la « société urbaine » dans l'axe de ce qui est négatif, commence à se dessiner plus clairement. Le concept de « pollution » évoqué par LUI met en évidence les comportements indésirables de la société urbaine sans recourir à l’affirmation fallacieuse ad personam car il suggère un état d’innocence ou de pureté qui serait dérangé par la proximité de la société urbaine. Il apparaît, en plus, dans cette image collective d'elle-même, le fait que les communautés indigènes se trouvent en état de risque à cause des progrès technologiques et les changements dans les systèmes de production. Ce risque est fondamental pour comprendre les schémas argumentatifs qui seront postérieurement analysés.

Bien connue depuis les postulats de Perelman, et en particulier depuis les arguments quasi-logiques, la définition cherche à créer une dissociation des éléments possibles d'un même fait, et lier explicitement ou implicitement différentes significations, entraînant ainsi une redéfinition du sujet traité par dissociation. Dans le Traité, Perelman et Olbrechts-Tyteca présentent la dissociation des notions comme un ensemble « de techniques de rupture ayant pour but de dissocier, de séparer, de désolidariser, de rompre, des éléments considérés comme formant un tout, ou du moins un ensemble solidaire au sein d'un même système de pensée » (2008, p. 255). Par le biais de la dissociation, on prétend créer une distinction des faits qui ne devraient pas être analysés sous une même catégorie. Dans ce cas, les concepts d'une communauté indigène ou d’une société urbaine ne sont pas équivalents, étant donné leurs valeurs. Cette culture représente un mode de vie alternatif face aux coutumes urbaines desquelles elle diffère radicalement. L’une des différences les plus marquées, et qui fera

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l'objet d'analyse dans la section sur l'argumentation fondée sur la notion de coût - bénéfice, est le détachement apparent des bénéfices matériels et particulièrement de l'argent. :

Tableau 4. Détachement matériel dans la culture indigène du point de vue du citoyen urbain.

DETACHEMENT FACE AUX TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION

NOV02 GAB(T9) si porque ((ellos)) no se han dejado contaminar de lo que es la tecnología la ciencia los avances los carros pues no viven con lo que es necesario para nosotros porque para nosotros ya es necesario tener un teléfono celular ellos viven con lo que es necesario con lo que ellos necesitan si ellos no se han dejado contaminar de extravagancias

NOV02 LUI(T19) para ellos el vivir así los hace felices según lo que hemos escuchado de las comunidades sin importarles sino tienen televisor en la casa o a duras penas tienen como vestirse pues se ven felices y continúan con su vida adaptándose a lo que ellos quieren

TRAITS CULTURESL ET DETACHEMENT MATERIEL

ONC01 CAM(T34) ellos tienen una cultura completamente diferente esta acostumbrados a cosas totalmente diferentes y no necesitan las nuestras

ONC03 JOS(T12) los indígenas viven en su mundo entonces ellos no negocian con nosotros

DEC01 JUA(T57) ellos viven a su manera y esa es su cultura y como están y como así que el Estado protege a los indios el estado les da es decir ellos no necesitan educación ellos viven en su mundo en su cultura

DETACHEMENT FACE AUX TECHNOLOGIES DE LA COMMUNICATION

NOV02 GAB(T9) oui parce qu’ils ne se sont pas laissé contaminer par la technologie les sciences les progrès les voitures alors ils ne vivent pas avec ce qui est nécessaire pour nous parce que nous avons besoin d’avoir un téléphone portable eux ils vivent avec ce dont ils ont besoin s’ils ne se sont pas laissé contaminer par des extravagances

NOV02 LUI(T19) pour eux le fait de vivre ainsi les rend heureux d’après ce que nous avons écouté de la part des communautés sans se soucier d’avoir une télévision à la maison ou même d’avoir à peine de quoi s’habiller ben ils ont l’air heureux et ils continuent leur vie en s’adaptant á ce qu’ils

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veulent

TRAITS CULTURELS ET DETACHEMENT MATERIEL

ONC01 CAM(T34) ils ont une culture complètement différente ils sont habitués à des choses totalement différentes et ils n’ont pas besoin des nôtres

ONC03 JOS(T12) les indigènes vivent dans leur monde alors ils ne négocient pas avec nous

DEC01 JUA(T57) ils vivent à leur manière et c’est leur culture et leur manière d’être et comment donc que l’état protège les indigènes l’état leur donne c’est á dire ils n’ont pas besoin d’éducation ils vivent dans leur monde au sein de leur culture

Nous ne pouvons pas omettre de mentionner que la prise de décision proposée dans cette thèse a son origine dans l'analyse de la pertinence de permettre l'exploitation du pétrole, étant donnés les privilèges pétroliers qui permettraient le développement d'œuvres bénéfiques pour les communautés, comme celles qui sont décrites dans les textes livrés au début de