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Tenueit I'Hotel de Ville de Nairobi, Ie mardi 2 juillet 1963, it14 h 30 SOMMAIRE

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Organisation de services cartographiques, (point 7 de l'ordre du jour) [fin]... 13 Formation du personnel (point 8 de l'ordre du jour).. 15

President: M. WARREN (Kenya) Organisation de services cartographiques (fin)

[Point 7 de l'ordre du jour]

Le PRESIDENT invite les membres de la Conference a poursuivre l'examen du point 7 de l'ordre du jour:

Organisation de services cartographiques.

M. WHITTAKER (Ouganda) appelle l'attention des membres de la Conference sur Ie mot «Development », qui figure dans Ie libelle en anglais du point a l'examen.

Le «Development» peut s'entendre comme une pro-gression qui aurait pour point de depart la creation, de toutes pieces, d'un service cartographique et dont Ie point d'aboutissement serait inaccessible, un service cartographique ne pouvant jamais parvenir a Ia per-fection.

L'Ouganda s'est deja engage dans la voie de ce deve·

loppement. II possede un service cartographique qui releve du Service des terres et des Ieves, lequel a ete cree en 1900 surtout pour effectuer des Ieves cadastraux aux fins d'enregistrement des titres de propriete. Deja, 120 000 titres de propriete ont ete enregistres. Le deve-i loppement consistera

a

augmenter Ie nombre des biens fonciers inscrits dans Ie livre foncier et, ainsi que Ie representant de la Republique arabe unie l'a suggere, peut-etre a employer davantage Ia photogrammetrie.

Toutefois, la densite du tapis vegetal a couvrir est l'un des facteurs qui limitent l'emploi de cette technique dans Ie pays.

La plupart des cartes etablies en Ouganda datent de 1951, annee ou Ie service de reproduction a ete cree.

Les cartes urbaines de base sont au 1/2 500 et les cartes topographiques de base au 1/50 000. Les cartes urbaines indiquent tous les details voulus

a

cette echelle et montrent, en surimpression, une image convenable des lotissements urbains. Celles de la premiere edition, qui portent sur tout Ie pays, sont pratiquement com-pletes. Des cartes topographiques ont ete etablies pour

1 Public provisoirement SOllS la cote E/CN.14.jCART/SR.4.

plus de Ia moitie du pays et 1'0n espere que deux tiers du territoire seront couverts d'iciitla fin de l'annee.

Des cartes it d'autres echelles ont ete dressees d'apres ces deux series de cartes de base. Dne carte murale au 1/500 000 a ete etablie et Ia Carte internationale au millionieme est presque achevee. L'attention se portant a l'heure actuelle sur des cartes speciaIes, des cartes pedologiques, botaniques et geologiques au 1/250 000 ont ete publiees. On a etabli un atlas qui contient plu-sieurs cartes et leves concernant Ies zones impaludees, celles ou sevit Ia mouche t86-tse, etc.

Dans Ie cas de l'Ouganda, Ie developpement residera done dans l'etablissement de cartes speciaies - cartes touristiques, etc. - dans la mise a jour des leves existants, dans l'achevement de ceux qui sont deja assez avances et dans l'utilisation uiterieure de ces series de cartes pour en dresser d'autres de types particuliers.

M. SIMPSON (Ghana) indique que les activites carto-graphiques et topocarto-graphiques au Ghana ont debute en 1922, annee au cours de laquelle Ie sud-est du pays a ete couvert par un reseau de triangulation tout a fait suffisant. Dans Ie sud-ouest, qui est assez plat et recou-vert de forets epaisses, on a seulement pu installer un reseau de reperes geodesiques it l'aide de cheminements de precision. Plus au nord, Ie pays est egalement plat, mais comme ilest recouvert d'un tapis herbace du genre savane, les cheminements de precision sont encore Ie meilleur moyen d'y installer un reseau de reperes geode-siques. En 1945, la quasi.totalite du Ghana etait cou-verte par un canevas geodesique planimetrique suffisant.

En revanche, Ie canevas altimetrique n'a pas ete tres pousse. Pour la plupart des triangulations, des points cotes sont determines, mais ils ne sont utHes que pour des travaux topographiques, lesquels vont de pair avec la triangulation et les cheminements de precision. Au debut de la guerre, on avait acheve des cartes topo-graphiques au 1/62 000 du sud du Ghana jusqu'a 7° 30' de latitude N. Plus au nord, l'ensemble du territoire n'a pu etre couvert que par des leves militaires au 1/250 000 et au 1/125 000 ou par d'autres leves executes a la hate.

En raison de la penurie de cadres pendant les annees qui ont suivi la guerre, la qualite des travaux topogra-phiques et geodesiques a baisse, jusqu'au jour ou il est devenu necessaire d'amenager Ie bassin de la Volta pour la production d'energie electrique. Le Directorate of Overseas Surveys du Royaume-Uni (Direction des ser-vices topographiques d'outre-mer) a participe aux tra-vaux cartographiques executes dans Ie bassin de la Volta et a contribue

a

l'etablissement de la carte au 1/50 000 13

destinee expressement au projet d'amenagement de la Volta. Les travaux topographiques ont repris

a

l'aide

de methodes photogrammetriques modernes et un quart du territoire ghaneen a ete couvert par un reseau suffi-sant de reperes altimetriques.

Le programme de travaux futurs permettrait d'etendre ces reseaux geodesiques de maniere

a

etablir des cartes au 1/50 000 couvrant la moitie du Ghana situee au nord de la latitude 7° 30' N. Le canevas altimetrique du Ghana est extremement disperse, mais un projet vient d'etre elabore, qui doit permettre l'achevement, dans quatre ou cinq ans, d'un reseau altimetrique s'etendant sur tout Ie pays. L'obstacle Ie plus important aux progres dans ce domaine est Ie manque de personnel aux eche-lons superieurs. Nombreux sont les Ghaneens qui ont

re~u une formation de base, mais qui ne sont pas en mesure d'achever leurs etudes superieures faute de per-sonnel experimente qui pourrait les instruire. Une autre difficulte provient de ce que l'effectif du personnel est si reduit qu'il est impossible de mettre en disponibilite les fonctionnaires pour leur permettre de suivre des cours de perfectionnement. Oril se trouve que diverses admi-nistrations reclament d'urgence des leves topogra-phiques necessaires a des projets de mise en valeur, dans Ie domaine de l'energie hydro-electrique, en particulier, et dans celui de l'industrie (exploitation du minerai de fer, etc.).

Le Ghana est tres desireux de savoir quelle assistance pourrait lui fournir des organisations telles que les Nations Unies.

M. DELIENNE (France) rappelle que, jusqu'a ces dernieres annees, tout etait a faire en Afrique dans Ie domaine de la cartographie et que les pays ont pare au plus presse en etablissant la carte generale de leur territoire. Cette premiere mesure a permis aux gouverne-ments d'ameliorer l'economie de leurs pays, d'etablir des voies de communication, etc. Aujourd'hui, les Etats doivent faire face a de nouveaux problemes et de nou-velles cartes de plus en plus precises sont necessaires.

II importe de dresser en premier lieu un inventaire des besoins, car toute erreur d'estimation peut entrainer des depenses considerables. D'autre part, Ie programme d'ensemble doit tenir compte de l'enchainement logique des travaux et surtout de leur delai d'execution. II conviendrait donc que chaque Etat constitue un comite national de cartographie ou seraient representees toutes les administrations interessees et qui aurait pour mandat de faire un inventaire des besoins, ainsi que d'adre,sser des recommandations au ministere competent.

M. YOWALOLA (Republique democratique du Congo) serait d'avis que, pour gagner du temps, les delegations presentent sous forme de document leurs communications relatives a l'organisation des services cartographiques dans leur pays.

M. COKER (Nigeria) indique qu'avant et immedia-tement apres la guerre, Ie service cartographique de la Nigeria etait parfaitement organise et etait en mesure de mener a bien tous les travaux qu'on pouvait en attendre. Malheureusement, on a laisse ce service tomber

a

un niveaua peine superieur a celui d'un service cadas-itral et Ie Gouvernement s'est alors trouve devant la

necessite de proceder

a

une reorganisation. M. Coker se de:mande si les pays en voie de developpement ont raison de chercher a adopter les procedes de carto-graphie mecanises en usage dans les pays industrialises.

Quand la main-d',reuvre est abondante et peu onereuse, il serait peut-etre plus rentable de former de la main-d'reuvre plutot que de consacrer beaucoup d'argent

a

l'achat de machines extremement couteuses. Cette solu-tion pourrait contribuer a reduire Ie chomage dans certains pays. M. Coker n'entend pas preconiser l'aban-don des methodes modernes, mais il est convaincu qu'avant de prendre une decision en faveur de la meca-nisation totale, il conviendrait que les pays en voie de developpement fassent l'inventaire de leurs ressources, de leur potentiel et de leurs besoins.

M. SKUSE (Sierra Leone) indique que Ie Surveys and l,ands Department du Sierra Leone a ete fonde en 1927 pour s'occuper des travaux de cartographie topo-graphique et qu'au cours des 10 dernieres annees il a travaille a la preparation de cartes a grande ech·elle appellees a etre utilisees pour l'achat et la location des terres.

Avec Ie representant de la France, M. Skuse pense qu'on devrait constituer des comites nationaux qui

auraic~nt a transmettre les demandes d'assistance aux organisations competentes, celle des Nations Unies par exemple, et a jouer Ie role d'un centre qui rassemblerait les rt~nseignements et les rapports en provenance des autres pays.

M. BEN GHACHAME (Tunisie) signale que Ie Ser-vice topographique tunisien existe depuis 1886. Dans l'esprit des legislateurs, ce service devait mettre en appli-cation la loi fonciere de 1885 relative

a

l'immatriculation

fonci(~re. Ses activites se sont limitees a ce domaine jusqu'a l'accession du pays a l'independance, en 1956.

Depuis lors, il comprend egalement des services carto-graphiques.

M. SAWYERR (Liberia) souligne qu'avant d'orga-niser un service cartographique les pays doivent exa-miner la nature des travaux assignes a ce service. II est indispensable de disposer de cartes planimetriques et de cartes topographiques sur lesquelles on puisse faire figure:r en surimpression les elements du cadastre.

II est souhaitable que tous les pays creent un orga-nisme cartographique national con~u en prevision d'un rende:ment optimum. Cet organisme devrait comprcndre trois sections:a) planification, rassemblement et examen des donnees, production et mise a jour; b) reproduction et di1Iusion; c) coordination et application.

La section a s'occuperait de rassembler et de classer les donnees existantes, ainsi que d'obtenir des renseigne-ments nouveaux en appliquant les techniques de la

geodt~sie, de la photographie aerienne, de la photogram-metrie, de l'hydrographie, de la cartographie et des verifications sur Ie terrain. II est indispensable que Ie service administratif de cette section soit aussi efficace que Ie service purement technique, de maniere

a

se

rendre utile par l'etude des temps et desmouvem~nts qui doit permettre de respecter les delais de production.

14

I I II

La .section· b serait chargee de la preparation des photostats, des agrandissements, du tirage des bleus et de l'impression en offset. La diffusion des documentset des renseignements pourrait etre realisee grace

a

une coordination directe avec les usagers au par l'interme-diaire de depositaires et grace

a

des campagnes publi-citaires dans les publications techniques.

II incomberait enfin

a

la section c de coordonner Ie service geodesique et cartographique et toutes les orga-nisations appelees

a

faire usage des moyens dont dispose Ie service ou

a

fournir une documentation pertinente en matiere de geodesie et de cartographie.

Une branche du service cartographique national aurait pour mission de demontrer la meilleure utilisation possible des cartes pour chaque phase du d6veloppement .economique.

M. Sawyerr souligne que la creation de services car-tographiques nationaux se heurte

a

un obstacle impor-tant : les gouvernements repugnent

a

fournir les credits .necessaires et se refusent

a

reconnaltre la necessite d'un service cartographique national qui etablirait les cartes de base sur lesquelles se fonderait la planification de projets determines.

M. DIAGNE (Senegal) approuve les observations du representant du Liberia et serait d'avis que la Confe-'rence adopte une resolution recommandant la creation de comites nationaux de cartographie et invitant les pays

a

s'interesser tout particulierement

a

l'organisation de services cartographiques.

M. MAMMO (Ethiopie) declare que son Gouverne-ment a organise un service unique charge d'etablir les cartes dont les divers ministeres ont besoin. 11 existe un institut qui, lors de sa creation en mars 1954, n'etait ,qu'un modeste service du Ministere de l'Education, et ,dont l'objet,

a

l'origine, etait d'etablir des cartes thema-tiques et de publier des manuels de geographie. Par la 'suite, cet institut a ete elargi, reorganise et place sous l'autorite du Ministere de 1'lnterieur. Comme il ne lui a 'pas ete possible, au debut, de repondre aux besoins de tous les ministeres, ceux-ci ont commence a organiser leurs propres sections cartographiques. Mais, pour eviter que les services, Ie materiel et Ie personnel ne fassent (double emploi, Ie Gouvernement a recemment interdit aux ministeres d'organiser des sections cartographiques individuelles et a decide que toutes celles qui existaient deja devaient etre reorganisees dans Ie cadre de l'Institut imperial ethiopien de cartographie et de geographie.

Au titre d'un accord special de cooperation conclu :avec Ie Gouvernement des Etats-Unis, l'execution d'un vaste projet de photographie aerienne et de leves geo-,desiques doit commencer prochainement.

En vertu d'un accord anterieur avec les Etats-Unis, la region du bassin du Nil Bleu a ete couverte par des photographies aeriennes au 1/50 000, ainsi que par un reseau de triangulation de premier ordre.

Aux fins de la construction de routes, certaines par-ties de l'Empire ont ete couvertes par des prises de vues aeriennes au 1/20 000 et, avec l'aide du Fonds special

<les Nations Unies, Ie Bassin de l'Awash a ete couvert :au 1/40000..

M. TRAIZET (Madagascar) souligne que la carto-graphie generale a Madagascar est tres avancee. Les trois quarts du territoire malgache sont ·couverts par des cartes au 1/100 000 et Ie dernier quart par des precartes a la meme echelle ne comportant que des traces des details planimetriques qui sont obtenues

a

partir des photographies aeriennes au 1/50 000 qui couvrent la totalite de l'Ile. La tache qui s'impose actuellement est de consacrer la majeure partie des ressources financieres disponibles

a

l'etablissement de cartes

a

grande echelle, ce qui est la condition prealable de tout plan de deve-loppement. Le Comite de la carte a donc, en liaison avec tous les services interesses, fait un inventaire des besoins.

Ce Comite se reunit periodiquement pour examiner les besoins des differents services, evaluer Ie cout des opera-tions envisagees et, en collaboration avec Ie Commissa-riat general au plan, etablir un ordre de priorite. Le plan decennal de developpement de Madagascar sera arrete sous peu et il semble que sous reserve des possibilites financieres, les besoins cartographiques urgents de Madagascar pourront etre satisfaits. Jusqu'ici les credits provenaient du Fonds d'Aide et de Cooperation de la Republique fran~aise et du Fonds europeen de deve-loppement d'outre-mer.

Selon Ie PRESIDENT, il ressort clairement de la dis-cussion que les services des pays membres sont

a

des stades de developpement trop differents pour qu'une seule resolution soit applicable

a

tous. La Conference pourrait donc rediger quatre projets de resolution concernant 1) l'opportunite de creer des comites carto-graphiques nationaux, 2) la necessite pour les gouver-nements d'affecter

a

la cartographie des credits suffi-sants, avec l'aide eventuelle de la Commission econo-mique pour l'Afrique,3)la necessite pour les pays d'eva-luer soigneusement leurs besoins et eventuellement d'em-pIoyer la main-d'reuvre en excedent plutot que d'acque-rir un materiel couteux, entin, 4) l'opportunite de creer un seul service cartographique charge de subvenir

a

tous les besoins du pays en la matiere pour eviter Ie gaspillage.

Formation do personnel [Point 8 de l'ordre du jour]

Le.pRESIDENT invite les participants

a

passer a l'examen du point 8 de l'ordre du jour: Formation du personnel.

M. KHALIFA (Soudan) souligne la necessite de cartes topographiques precises couvrant de vastes regions pour les programmes africains de developpement. La plupart des pays africains ont des difficultes

a

recruter des cadres suffisamment qualifies pour executer des pro-grammes cartographiques complets et,

a

moins que

l'Organisation des Nations Unies ne s'interesse de pres

a

la question, les projets de developpement economique de la plupart des pays risquent de rester en souffrance pendant de nombreuses annees. Le Gouvemement sou-danais propose donc que l'Organisation des Nations Unies cree un centre de formation cartographique ouvert aux Africains qui leur donnerait une formation dans toutes les branches de la cartographie au sens Ie plus

·::15

large du terme. Le Gouvernement soudanais propose egalement la creation d'un centre de calcul electronique charge de former du personnel africain aux divers calculs qu'exigent les leves geodesiques et autres travaux de genie civil et qui se font actuellement hors d'Afrique.

M. HAKAM (Maroc) estime que la formation du personnel est d'une importance primordiale. II serait souhaitable que l'Organisation des Nations Unies, dans Ie cadre de son programme d'assistance technique aux pays africains, se preoccupe davantage de la formation des cadres. A ce propos, M. Hakam signale qu'il existe

a

Rabat une Ecole superieure d'ingenieurs qui comprend quatre departements : mines, travaux publics, mecanique et electricite, et enfin topographie. II suggere que l'Orga-nisation des Nations Unies foumisse

a

cette ecole une assistance technique, sous forme de materiel, et surtout y envoie des professeurs qualifies afin de former des ingenieurs pour ceux des Etats africains qui en ont besoin.

M. DIAGNE (Senegal) n'est pas tout

a

fait d'accord avec Ie representant du Maroc sur la fa~onde resoudre Ie p:ob!e~e de la formation du personnel. Au Senegal, les Ingenleurs ont une formation de base suffisante· ce

.

' qUI leur manque, c'est une adaptation aux techniques modernes. lIs pourraient se familiariser avec ces tech-niques dans un Centre africain de perfectionnement.

. M. OKEC (Ouganda) dit que son Gouvernement, ne dlsposant pas des moyens financiers necessaires pour envoyer du personnel suivre des cours de formation

tec~nique

a

l'etranger, a decide d'elever Ie niveau pro-feSSIonnel de ses fonctionnaires en leur faisant subir une serie d'examens de plus en plus difficiles. Les fonction-naires etrangers ont organise des cours du soir facul-tatifs pour les dessinateurs locaux auxquels ils enseignent la cartographie theorique, completant ainsi la forma-tion pratique que les eleves acquierent dans leur travail quotidien. A la fin de ces cours, les eleves doivent subir des examens theoriques et pratiques; s'ils passent avec succes les deux examens ils sont promus

a

un poste superieur. Ce systeme a incontestablement reussi

a

clever Ie niveau professionnel des dessinateurs locaux.

M. Okec recommande done aux pays pauvres d'utiliser les ressources dont ils disposent plutot que de recher-cher une assistance exterieure pour la formation pro-fessionnelle de leurs techniciens.

M. COKER (Nigeria) felicite l'auteur du document EjCN.14jCARTj31 presente par Ie Kenya et intitule:

Introduction de l'enseignement de la topographie et de la pbotogrammetrie dans les programmes universitaires de l'.Afrique orientale. Tout en approuvant nombre de

vue~ ~xprimees dans ce document, il ne partage pas l'opIIlIon selon laquelle seuls les diplomes ayant obtenu

d~s ~lOt~smediocres s'orientent vers la topographie. Les dlplomes ne manquent pas, mais les services doivent

app~e?d~eales recruter. On devrait encourager les uni-versItes a accorder des bourses de formation en matiere de top?graphie et ilfaudrait s'interesser davantage

a

la formatIon de cartographes. M. Coker se demande s'il existe au monde un institut au moins qui s'occupe vrai-ment de la formation des cartographes. Le systeme

actut~llement en vigueur, qui consiste

a

donner aux

t~chniciens ~ne.formation de !ortune en cours d'emploi n,estp~s satisfalsant. La Conference devrait adopter une

t~chniciens ~ne.formation de !ortune en cours d'emploi n,estp~s satisfalsant. La Conference devrait adopter une