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LA CARTOGRAPHIE AU MAROC 1

Communication du Gouvernement du Maroc Le -Maroc est heureux d'assister

a

cette conference

cartographique regionale pour l'Afrique, organisee sous les auspices des Nations Unies.

Par sa position geographique et Ia diversite de son relief, Ie Maroc offre un champ passionnant

a

l'applica-tion de la cartographie.

Sa population est de 12 millions d'habitants, dont 52 p. 100 environ ont moins de 19 ans; c'est done un pays jeune dont l'activite, sous la conduite eclairee de nos dirigeants, est orientee vers la mise en valeur generale du pays.

1 Le texte original de cette communication du Maroc a ete publiesous la cote E/CN.14/CART/54.

Le transfert au Gouvernement marocain, en matiere de cartographie, des competences detenues jusqu'alors par l'Institut geographique national fran~ais, a fait naitre Ie nouveau Service geographique du Maroc.

Actuellement Ie Maroc peut figurer, dans Ie domaine cartographique, parmi les Etats les mieux dotes. Le reseau geodesique, hormis une bande est-ouest dans l'extreme sud marocain, est termine.

Des mailles de nivellement general du 1er ordre couvrent la totalite du territoire, elles sont doublees d'observations gravimetriques.

La couverture photo-aerienne est complete et revisee chaque annee dans les regions les plus actives.

119

Tout Ie Maroc est couvert par une carte au 1/100 000 ou au 1/200000 dite de reconnaissance, sur laquelle se superpose dans les grandes regions economiques une carte plus precise, con~ue selon les normes intema-tionales (projection conforme)

a

l'echelle du 1/50 000 et du 1/100 000 regulier.

Ces dernieres cartes couvrent environ Ie tiers de la superficie du Maroc.

L~etablissementdes cartes regulieres au 1/50000 se poursuit actuellement

a

un rythme accelere. C'est une tache de longue haleine. Aussi pour certaines regions qui presentent moins d'interet du point de vue econo-mique a-t-on songe

a

une carte reguliere au 1/100 000, qui pourra etre executee dans des delais tres raison-nables.

Pour certaines regions

a

developpement economique accelere et en particulier pour les grands perimetres d'irrigation, on a songe

a

l'etablissement de cartes

a

plus grande echelle, Ie 1/20 000.

Toutes ces considerations permettent de degager Ie programme general de cartographie au Maroc, allant du 1/20 000 au 1/100 000, suivant les regions plus onmains actives du point de vue economique.

Toutesces cartes nouvelles sont etablies suivant les normes internationales de decoupage des feuilles.

ee programme important suppose, ipso facto, des moyens modemes adaptes, aussi Ie Gouvernement maro-cain fait actuellement de gros efforts pour moderniser Ie materiel en se procurant des machines d'imprimerie modemes, une presse

a

contre-epreuves, des banes de

reproduction photomecanique, des appareils photogram-metriques du premier et du deuxieme ordre, et en equi-pant des laboratoires d'etudes et de recherches, etc.

Conjointement l'effort est fait egalement en ce qui concerne la formation du personnel technique et pour pallier la penurie de techniciens, Ie Maroc envoie un grand nombre d'ingenieurs faire des etudes

a

I'Institut geographique national

a

Paris et

a

I'Ecole polytechnique de Lausanne, ou ils re~oivent une excellente formation dans les diverses branches topographique, photogram-metrique et cartographique, ce qui permet de considerer l'avenir avec serenite.

Quelques-uns de ces etudiants ont fait des stages dans des usines de reputation mondiale ou ils ont pu acquerir de bonnes bases pour les reglages des appareils de haute precision.

Les services de l'Etat sont conscients de l'utilite des documents cartographiques et font meme des demandes de travaux nouveaux qui depassent de loin les possi-bilites du Service geographique.

Aussi a-t-il paru necessaire d'envisager la creation d'un Comite national des travaux cartographiques, charge de coordonner, en accord avec tous les utilisa-teurs, les efforts en cette matiere et d'etablir une pro-grammation rationnelle.

Entin, il est utile de mentionner les travaux actuels ayant trait

a

l'edition d'un Atlas general du Maroc et la constitution d'une phototheque nationale, groupant toutes les couvertures photographiques de notre terri-toire.

NOTE SUR L'ACTIVITE CARTOGRAPmQUE AU SENEGAL1 Communication du Gouvernement du Senegal

L'activit6 au Senegal dans Ie domaine de la carte et des releves topographiques peut se diviser en deux grandes categories :

La premiere est la carte topographique dont les echelles variep.t du 1/50 000 au 1/7 500 000. C'est en general la carte commune

a

l'Afrique de rOuest avec quelques variantes dans l'etat d'avancement, les tirages et les editions. BIle fournit les donnees cartographiques fondamentales pour la preparation, l'organisation et l'execution des etudes. Elle a ete faite jusqu'a ce jour pour l'ancien Service geographique devenu l'Annexe de l'Institut geographique national de France.

La deuxieme est Ie plan topographique

a

grandes echelles (1/1 000 au 1/5 000). Ce plan souvent combine avec Ia photographie aerienne constitue Ie document de travail pratique quand on entre dans les phases de loca-lisation et realoca-lisation des projets. II est realise par Ia Section topographique du Ministere des travaux publics dans certains cas. Mais dans beaucoup d'autres, il faut faire appel au concours de l'entreprise privee, et alors la Section en assure seuIement Ie controle par mesure au sol.

I Le texte de cette communication du Senegal a ete publie sous la coteE/CN.14/CARTIS7.

Nous allons preciser brievement les vari6tes dans chacun de ces types.

A. - Types de cartes et de plans

I. - CARTES

1. - Cartes generales

i) Carte au 1/50 000 couvrant un cinquieme du ter-ritoire sur les 3 regions qui constituent les poles econo-miques.

ii) Carte au 1/100 000 couvrant la region cotiere maritime de Saint-Louis

a

la frontiere gambienne.

iii) Carte au 1/200 000 couvrant tout Ie territoire.

iv) Carte au 1/500 000, c'est la carte generale de l'Afrique de rOuest.

v) Carte au 1/5 000 000 et 1/7 500 000.

2. - Cartes locales

La region du Cap-Vert par suite de sa situation geo-graphique privilegiee est Ie principal pole industriel et urbain au Senegal, ce qui a motive la redaction de plu-120

sieurs cartes

a

cet endroit (1/50 000 - 1/20 000 -1/10 000 - 1/7 500).

3. - Cartes speciales

i) Carte administrative et touristique au 1/500 000.

ii) Carte gravimetrique au 1/1 000 000 intitulee Senegal-Faleme.

iii) Carte magnetique que ron complete par une reoccupation de 1point par km2

a) La carte administrativeet touristique au1/500 000 comprend les limites des regions et des arrondissements en surcharge sur la carte generale au 1/500 000. Tout Ie r€seau routier, les reserves forestieres et les sites tou-ristiques y sont representes.

b) La carte gravimetrique dressee au 1/1 000 000 comprend Ie Senegal et une partie du Mali. Elle est inti-tulee Senegal-Faleme. Les travaux du Centre geo-physique de M'Bour et des Compagnies de recherches petrolieres ont permis sa redaction. Elle est terminee.

c) La carte magnetique s'integre dans la carte gene-rale magnetique de l'Afrique de 1'0uest. En ce qui concerne Ie Senegal, Ie reseau magnetique de base est termine. Mais ce reseau est large (1 pt - de D, H etZ par degre carre). Pour Ie completer on fera une reoccupation avec une densite de 1 point tous les 1 000metres.

d) La carte miniereet geologique: carte geologique interpretative au 1/2 000 000; commencement de la carte au 1/500 000d'apres les documents existants; carte geologique du Senegal oriental d'apres de nouveaux travaux de terrain (1/500 000), travaux en cours execu-tes par une mission de rONU.

Done dans l'ensemble aucune carte geologique conve-nable.

II. - PLANS

Plans

a

grandes echelles i) Le plan parcellaire de lotissement

n

en existe un assez grand nombre (escales de l'inte-rieur) .. On peut fonnuler deux critiques

a

leur egard.

Ilssont tres anciens et nne mise

a

jour reguliere n'a pas

ete

possible

a

cause des rnoyens lirnites en credits, personnel, et methodes techniques, au moment de leur etablissement. En plus, dans certains cas Ie rythme acce-lere d'extension de quelques escales a amene nne cou-pure quant

a

la topographie representee, l'homogeneite et Ie degre de precision des secteurs peripheriques. Les extensionsont ete operees sans ajustage avec les parties centrales..

lIs sont quantitativement incomplets du point de vue technique eu egard aux besoins actuels d'amenagement des villes et escaIes, ne comportant dans leur majorite qu'un embryon parcellaire.

Ces deux lacunes s'expliquent par Ie fait que la desti-nation premiere des plans parcellaires -

a

savoir constituer la premiere ossature d'un cadastre futur -n'a pas ete respectee. On a voulu, tout en leur gardant un caractere foncier, se servir implicitement de ces plans parcellaires comme plans topographiques au sens large.

ii) Le plan topographiqued'etudes

Comportant tous les details planimetriques et des points cotes, ou courbes metriques, ces plans sont de plus en plus demandes pour differents travaux, travaux de voirie, adduction d'eau, amenagement urbain, tra-vaux publics, et etudes d'extension de lotissement, ame-nagements agricoles.

lIs sont malheureusement peu nombreux et ne cou-vrent pour Ie moment que les grandes viUes. C'est done la grosse lacune

a

combler dans l'avenir.

B. - Methodes de Ieves topographiques Les cartes topographiques ant ete executees d'une

fa~ongenerale par Ie Service geographiquefran~ais.Les methodes employees sont connues par les publications et les communications faites par l'Institut national geo-graphique fran~ais.

Les plans sont realises par Ie Service topographique du Ministere des travaux publics. La precision, bien que n'etant pas tres grande, reste cependant acceptable par rapport aux echelles. De plus, etant donne la destina-tion du genre de plans demandes par les utilisateurs et les delais d'execution souvent brefs, on est amene

a

employer des moyens de fortune et

a

se servir des ren-seignements existants.

1. Le plan d'escale secondaire. - Destine

a

nne extension de lotissement, il est souvent obtenu comme suit:

Prise de vue au 1/6000;

Redressement et agrandissement des epreuves;

Calque et interpretation (planimetrie) ; Polygonation au sol;

Nivellement tacheometrique en vue de tracer les courbes de niveau.

Ce procede est relativement bon marche si on tient compte du delai d'execution rapide et de la precision obtenue. II est en outre pratique, et s'adapte parfaite-ment aux besoins sans cesse croissants des demandes d'etat des Heux pour extension de lotissement. Si on considere que les escales senegalaises se sont developpees jusqu'a rnaintenant sans plans directeurs (Ie Commissa-riat

a

l'urbanisme du Senegal est en train d'y remedier)~

ilest evident que Ie procede qui consiste

a

remplacer Ie redressement graphique par Ie redressement photogra-phique plus rapide est

a

retenir.

2. Le plan d'enquete (1/2 000) utilise pour Iocaliser les zones

a

evacuer et les zones d'amenagement urbain et mener une enquete fonciere en vue d'un lotissement.

Ce genre de plan, comme l'indique sa destination, n'exige pas une grande precision. Aussi Ie photoplan obtenu

a

partir de l'agrandissement de photos

a

grandeechelle (1/6000) trouve un emploi avantageux et rapide.

3. Le plan de reconnaissance routiere. - Une cou-verture aerienne suivant l'itineraire projete fournit une bande de photographies

a

grande echelle. Ces photos observees et interpretees d'une maniere rapide sous stereo sont par la suite assemblees en un photoplan monte par tron~n de 25

a

30km. Une etude de 121

variantes de trace est alors possible sans gros travaux de terrain par lecture des details topographiques sou-lignes a l'interpretation.

4. Le plan d'etudes (assainissement, distribution, tra-vaux publics). - Leur execution est assuree par l'entre-prise. La methode employee se resume ainsi :

Couverture aerienne a l'echelle du 1/3 000 ou du 1/5 000;

Stereopreparation precise donnant au moins 8 points de calage par couple;

Restitution aux appareils du 1er ordre. Dans les zones agglomerees a forte densite batie, l'altimetrie est figuree par des points cotes. Dans les autres cas, les courbes de niveau sont representees.

5. Le plan d'etat des lieux et de tous les travaux au sol, avec polygonation et leves de details au theodolite ou au tacheometre. - Cette methode est uniquement employee pour les leves de quartiers et dans les petits centres de l'interieur. Elle est longue et peu precise quand l'etendue couverte est grande.

I I

RAPPORT SUR LES TRAVAUX CARTOGRAPHIQUES AU SIERRA LEONE1 Communication du Gouvernement du Sierra Leone

Le Service topographique et foncier (Surveys and Lands Division) releve du Ministere des terres, des mines et du travail et, a ce titre, il est charge des operations cartographiques et du cadastre au Sierra- Leone. Le Gouvemement comprend parfaitement la necessite d'eta-blir des cartes de bonne qualite pour reunir plus facile-ment les donnees fondafacile-mentales concernant Ie pays et assurer une coordination suffisante du developpement economique et du developpement social. Depuis l'acces-sion du pays a l'independance (avril 1961), Ie Gouver-nement du Sierra Leone se rend de mieux en mieux compte des nombreux problemes que pose la carto-graphie, et de l'interet qu'il a a participer aux confe-rences cartographiques pour que son Service topogra-phique et foncier, dont les efIectifs sont modestes, mais qui doit jouer un role capital, soit mieux prepare a contribuer a la mise en valeur du Sierra Leone. C'est dans cet esprit que Ie Sierra Leone a sollicite recemment son admission a l'Union internationale de geodesie et de geophysique.

Operations topographiques

Le leve topographique du Sierra Leone a ete entrepris en septembre 1925, mais en 1902 Ie capitaine Pearson avait deja execute la triangulation de la peninsule de Freetown. Ces operations avaient abouti a l'etablisse-ment d'une serie de 3 feuilles au 1/63 360, en courbes de 100 pieds d'equidistance, qui couvraient une super-ficie de 270 miles carres environ (690 km2). Le reste du territoire, c'est-a-dire 27 600 miles carres environ (70 660 km2),etait couvert par 9 feuilles au 1/250 000, qui representaient Ie resultat des travaux de la Commis-sion frontaliere anglo-fran~aisede 1895-1896, de meme que ceux de la Commission frontaliere anglo-liberienne de 1903 et de 1913-1914. II existait egalement divers croquis et rapports d'itineraires etablis p,ar des mili-taires et des fonctionnaires civils. Parmi ces interessants documents figuraient une carte en 6 feuilles du nord-ouest executee au 1/125.000 par sir James Maxwell.

Les cartes etaient si peu nombreuses et si peu exactes

1 Le texte original de cette communication du Sierra Leone a ete publie sous la cote E/CN.14/CART/53.

qu'en septembre 1925 il a ete decide de lancer un nouveau programme de cartograplrie topographique.

On a limite a 60 000 livres sterling les credits a consa-crer aux travaux, lesquels devaient permettre d'etablir en 4 ans une serie de cartes au 1/62 500 en courbes de 50 pieds d'equidistance. La couverture prevue s'eten-dait sur 30 000 miles carres environ (77 000 km2), en sorte que chaque feuille revenait a 500 livres sterling.

Pour etablir Ie canevas planimetrique, on devait deter-miner les positions par la methode des observations astronomiques et des signaux horaires, tandis que Ie reseau altimetrique etait etabli a l'aide du niveau a lunette. Quatre specialistes europeens assistes d'un groupe d'Africains detaches par Ie Service topogra-phique de la Cote-de-l'Or ont ete charges des travaux.

Afin d'assurer la formation de ressortissants du Sierra Leone, on a decide de creer une ecole de topographie pouvant recevoir 10 etudiants.

Le pays est plat et de faible elevation au sud et

a

l'ouest, accidente et plus eleve au nord et a l'est. Les cours d'eau coulent du nord-est au sud-ouest; de fortes pluies tombent de juillet a septembre. Dans Ie nord-est, on trouve des sommets de plus de 6 000 pieds (1 800 m) qui se pretent a la triangulation; les regions basses, en revanche, avec leurs quelques collines isolees, sont peu favorables a la triangulation. En 1925, les communications, qui se faisaient par voie ferree, etaient limitees par l'absence de routes. De ce fait, Ie seul mode de communication qui existat dans la majeure partie du territoire etait Ie portage.

L'equipe operant sur Ie terrain s'etait etablie a Mag-buraka, au centre du pays, Oll elle est restee presque constamment. Des juin 1926, elle avait determine la position de 31 points de repere planimetriques en recou-rant aux observations astronomiques et aux signaux horaires; elle avait realise Ie nivellement topographique de 475 miles de lignes (760 km) et etabli Ie leve detaille de 1 800 miles carres (4 600 km2) correspondant

a

6 feuilles.

Le canevas planimetrique comprenait 123 points de repere dont la position avait ete determinee par la

me-thode astronomique et a l'aide des signaux horaires. Ces points etaient distants les uns des autres d'un quart de degre d'arc a peu pres (17 miles = 27 km) de sorte 122

qu'ils se trouvaient aux coins des feuilles. Le temps et les fonds disponibles ne permettaient pas de projets plus ambitieux. On n'a procede qu'a 21 observations de latitude afin d'etre en mesure de compenser les details des cheminements executes a la boussole. Les obser-vations relatives aux 123 points de repere ont ete rea-lisees en cinq ans. La saison propice aux observations allant de decembre a mars, les methodes d'observation utilisees pour la determination des latitudes ont varie selon les conditions climatiques. Pour les observations de temps aussi bien que de latitude, on a fait des visees sur six couples d'etoiles au minimum, en utilisant des theodolites a micrometre de 5 pouces (127 mm). On a utilise invariablement Ie signal horaire emis par Bor-deaux dans la soiree et sa reception n'a donne lieu a aucune difficulte.

Pour les altitudes, la reference utilisee a ete Ie niveau moyen de la mer a Freetown, que Ie navire Endeavour avait determine en 1924. Pour des raisons d'economie, on a decide d'utiliser tels quels les 330 miles (530 Ian) du nivellement execute lors de la construction de la voie ferree. Les lignes de nivellement, qui suivaient les pistes principales dans la mesure du possible, ont ete parcou-rues exclusivement par Ie personnel africain. On a leve les lignes de raccordement (de 30 miles = 50 km environ) au barometre aneroide afin d'obtenir des cotes secondaires a peu pres acceptables. Les distances entre Ie niveau et la mire ont ete normalement de 150 pieds (46 m), les lectures etant relevees a un millieme de pied pres (3/20 de millimetre). On a ainsi execute quelque 1 670 miles de nivellement (2 670 km).

Le format des feuilles utilisees normalement sur Ie terrain, qui etaient du papier a dessin fixe a un support de zinc, correspondait a 30 degres de latitude sur 30 degres de longitude. Les points du canevas geodesique etaient reportes en chambre sur les feuilles. Les credits disponibles ont permis d'executer 450 miles (720 km) de cheminement par feuille, soit a peu pres 1,5 mile par mile carre de terrain (ou un peu moins d'un km par km2). On a utilise la boussole et un ruban d'acier pour 50 miles (80 km) environ de ce cheminement, la boussole et une corde de 310 pieds (94,6 m) pour Ie reste de l'operation. Les cheminements au ruban d'acier ont ete commences et clos sur un point du canevas geodesique.

L'equipe travaillant sur Ie terrain a etabli un reper-toire des mappes dans lequel etaient consignes la posi-tion de chaque cheminement (sous forme de schema) et Ie procede adopte, une breve relation des operations de leve, une description generale du pays, une description et un croquis de chaque point de repere du canevas, une description de chaque point de repere de nivellement avec sa cote generalement admise et entin une liste des cotes secondaires determinees au barometre. Les geo-metres ont affecte un numero

a

tous les villages et

a

tous les cours d'eau qu'ils ont rencontres et les ont enre-gistres dans un Repertoire des villages et des cours d'eau. lIs ont indique Ie nom dn village, l'orthographe consacree, Ie nombre de maisons, Ie nom du chef de village, la chefferie, les jours de marche, les eglises, les mosquees, les missions, les points d'approvisionnement en eau et tous les details presentant quelque interet.

Dans Ie cas des cours d'eau, Ie geometre a enregistre leur nom avec l'orthographe consacree, Ie nom du fleuve ou de la baie ou ils se jetaient, la qualite de leurs eaux (potables ou non), les chutes, les gues, les bacs et tous les details presentant un interet. Le geometre principal de

Dans Ie cas des cours d'eau, Ie geometre a enregistre leur nom avec l'orthographe consacree, Ie nom du fleuve ou de la baie ou ils se jetaient, la qualite de leurs eaux (potables ou non), les chutes, les gues, les bacs et tous les details presentant un interet. Le geometre principal de