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TenueitI'Hotel de VUle de Nairobi, Ie mercredi 3 juDlet 1963, it14 h 30 SOMMAIRE

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Formation du personnel (point 8 de l'ordre du jour) [fin] 17 Assistance technique (point 9 de l'ordre du jour)... 20

President: M. WARREN (Kenya) Formation du personnel (suite)

[Point 8 de l'ordre du jour]

Le PRESIDENT invite les participants

a

poursuivre

l'examen du point 8 de l'ordre du jour: Formation du personnel.

M. KHALIFA (Soudan) desire preciser la declaration .qu'il a faite

a

la seance precedente, car eUe risque ~e

donner lieu

a

un malentendu. Si de nombreux pays afrl-cains et Ie Soudan parmi eux, possedent des ecoles de form~tion, il n'en reste pas moins que l'Afrique est encore largement tributaire des ecoles etrangeres, sur-tout pour la formation du personnel des echelons supe-rieurs. M. Khalifa invite les participants

a

appuyer la

proposition qui recommande la creation d'un centre de formation des Nations Unies pour l'Afrique.

M. SAWYERR (Liberia) appuie Ie representant du Soudan et lui suggere de presenter formellement un projet de resolution

a

ce sujet. Ce projet, qui insiste~a~t

sur la necessite d'encourager les jeunes gens

a

salSlr toutes les occasions qui leur sont offertes de faire des etudes superieures, devrait ecarter l'argument selon lequel les stagiaires qui se destinent aux services cart~­

graphiques nationaux n'ont pas

a

justifier d'etudes unl-versitaires. II importe avant tout d'attirer des etudiants de niveau approprie, ce qu'on pourrait faire en stimu-lant l'interet pour la geographie dans les ecoles et autres etablissements d'enseignement; en organisant des cam-pagnes de propagande destinees

a

faire valoir les merites de la cartographie en tant que profession; en creant des societes nationales de cartographes professionnels; en prevoyant des moyens de formation preliminaire dans les bureaux locaux et en prenant des dispositions pour que les etudiants repondant aux conditions requises soient envoyes

a

l'universite; enfin en encourageant les etudiants

a

etre fiers de leur patrimoine. Un institut car-tographique des 'Nations Unies devrait etre multilingue, etranger

a

tout sectarisme comme

a

tout prejuge.

1 Public provisoirement sous la cote E/CN.14/CARTjSR.5.

M. SANOGO BAMORY (Mali) signale que, dep~is

1941 il existe

a

Bamako une Ecole des travaux publIcs qui f~rme en particulier des geometres. Ce n'est qu'en 1962 qu'une section cartographique proprement dlte y a ete creee. Une ecole d'ingenieurs du premier degre, comprenant une section de topographie et une ~ection

de cartographie, sera ouverte en octobre prochaln..E~

attendant la formation du personnel se poursult a l'Ecole n~tiona1e des sciences geographiques de Paris.

Quatre jeunes Maliens. font des etudes.d'ingen~e~r?­

geographes et dix re~olvent une formatIon acceleree d'operateur-cartographe, de restituteur, de s~ereopre~a­

rateur, de dessinateur, etc. II est done permlS de cro~re

que Ie Mali disposera bient.ot du person~el nece~salre

au fonctionnement d'un servIce cartographlque natIonal.

M. WASSEF (Republique arabe unie) souligne que la reelle difficulte reside dans la formation du personnel des echelons superieurs. La plupart des pays possedent des centres de formation de niveau courant, mais on devra examiner de tres pres la question des etudes superieures avant d'elaborer des propositions precises relatives

a

la creation d'un centre relevant de l'Organi-sation des Nations Unies.

M. SKUSE (Sierra Leone) souscrit aux observations du representant de la Republique arabe ume et reCOl1-nait, avec Ie representant du Royaume-Uni, que I.a for-mation du personnel subalterne donne de metlleurs resultats et ,coute moins cher si eUe est inculquee sur place. Toutefois, pour etre efficace, il importe qu'elle soit continue. Au Sierra Leone, comme l'effectif du personnel superieur est tres restreint, les candidats sont envoyes

a

l'etranger pour

y

recevoir la formation requise. M. Skuse croit donc qu'il serait peut-etre pre-ferable de commencer par un systeme local de forma-tion, pour envisager ulterieurement la possibilite de creer un centre regional ou plusieurs centres regionaux, selon les besoins nationaux, les credits disponibles et Ie nombre de candidats.

II a pris connaissance avec un interet particulier du document E/CN.14/CART/27 presente par la delega-tion fran~aise.

M. DICKSON (Tanganyika) indique que, dans son pays, la formation du personnel technique subalterne donne des resultats extremement satisfaisants, alors que la formation du personnel professionnel ou scientifique est difficile en raison des problemes que souleve la ques-tion du recrutement. On espere que Ie cycle d'ensei-gnement sanctionne par un diplome que propose l'Uni-versite d'Afrique orientale encouragera les jeunes gens capables

a

s'interesser davantage aux sciences

geode·

17

siques et cartographiques. Le programme des etudes doit etre etabli avec la plus grande attention. Un diplome de topographie serait peut-etre trop specialise, mais les etudes de perfectionnement sont tellement specialisees que l'etudiant risque de perdre une partie des connais-sances de base precedemment acquises. II semble raison-nable de supposer qu'on pourrait mener de front et l'enseignement general et l'enseignement specialise.

Un point important appelle une decision, a savoir la question du nombre des diplomes necessaires, nombre qui pourrait fort bien etre plus reduit qu'on ne Ie suppose. En fait, ce qu'il faut reellement,c'est un grand nombre de techniciens des echelons superieurs; dans de nombreux cas, on a mal utilise les diplomes dont on disposait.

Dans I'ensemble, Ie Tanganyika, accueille done favo-rablement les propositions de I'Universite d'Afrique orientale, lesquelles se traduiraient sans aucun doute par la possibilite d'offrir un enseignement approprie aux etu-diants de pays qui n'appartiennent pas a l'Afrique orien-tale.

M. WILLIAMS (Kenya) souscrit pleinement aux observations du representant de la Republique arabe unie. La Conference s'occupe des problemes immediats des pays en voie de developpement, mais elle ne doit pas perdre de vue qu'une fois ces problemes resolus, il faudra absolument etablir les sciences geodesiques sur des fondations solides.

Nombre de pays africains, dont Ie Kenya, possedent des centres de formation de niveau moyen et profitent des services d'un personnel specialise mis a leur dispo-sition par les institutions internationales. Les difficultes surgissent a I'echelon du specialiste capable de prendre en charge tous les travaux associes aux leves. L'Univer-site d'Afrique orientale offre un enseignement qui conviendrait a la formation de ces specialistes.

La recommandation selon laquelle I'Organisation des Nations Unies devrait prendre sous son egide un centre de formation au service de toute l'Afrique a certes du bon, mais ce centre risquerait de faire double emploi avec les services existants. II convient done qu'avant de prendre une decision qui pourrait etre trop hative, la Conference examine les moyens dont l'Afrique dispose deja pour la formation des geometres-topographes de tous les echelons.

M. BEN GHACHAME (Tunisie) estime que, dans Ie domaine de la formation du personnel comme dans les autres domaines, les pays ne doivent pas compter uniquement sur l'aide de l'Organisation des Nations Unies, mais doivent participer activement a la formation de leurs cadres nationaux. II partage les vues exprimees a ce sujet par Ie representant du Royaume-Uni.

En Tunisie, il existe une ecole d'application pour la formation professionnelle des eleves qui sortent des ecoles techniques et se destinent a des postes d'agent technique dans les diverses regions du pays. A la fin de leurs etudes, ces eleves sont places comme stagiaires dans differents services pour une periode d'un an. En plus de la formation locale, la Tunisie continue a envoyer des eleves ingenieurs

a

l'etranger, notamment a l'ecole de Saint-Mande qui releve de l'Institut geographique

national fran~ais, a I'Ecole polytechnique de Zurich, et a l'Institut international de photogrammetrie de Delft.

Par ailleurs, Ie Gouvernement tunisien ofIre des stages de perfectionnement a certains agents deja en fonction.

Depuis trois ans, les techniciens du Service topogra-phique de Tunisie se sont familiarises, dans les divers ateliers de l'Institut geographique nationalfran~ais, avec les techniques modernes de reproduction et de tirage.

Dernierement, la Direction des operations d'assistance technique des Nations Unies a offert au Gouvernement tunisien des bourses de perfectionnement, ainsi que des services d'experts en matiere de cartographie. La Societe suisse Wild et la Societe allemande Man ont egalement offert des bourses a des techniciens tunisiens afin

d'ame-liort~r leurs connaissances en matiere de montage et d'entretien des instruments et machines utilises pour les travaux cartographiques.

lVl. VAN DER WEELE (Observateur pour les Pays-Bas), prenant la parole sur l'invitation du President, souligne que Ie personnel d'un service ,cartographique ou topographique doit obligatoirement se subdiviser en trois categories distinctes: les techniciens, les contro-leurs ou chefs de branche ou de district, les specialistes.

La formation des techniciens doit se faire sur place; celle des controleurs, qui doit se situer de preference au niveau de l'ingenieur geodesien, pourrait dependre d'universites techniques desservant plus d'un seul pays;

quant aux specialistes, il faut les envoyer a I'etranger dans des etablissements dotes des instruments extreme-ment onereux necessaires a leur formation.

NL EVANS (Observateur pour la CCTA), prenant la parole sur l'invitation du President, signale que son organisation porte un tres grand interet a la formation du personnel des echelons moyens; elle a institue quatre comlmissions regionales qui s'occupent de cette question pour les 24 pays africains qui constituent la CCTA. A l'oceasion d'une reunion recente de la Commission de la region orientale et de la region centrale, les delibe-rations ont permis de supposer que les pays de l'Afrique orientale, la Rhodesie du Nord, la Rhodesie du Sud et Ie~ryassaland n'avaient besoin que de quelques centres de formation regionaux et que leurs moyens nationaux,

ouv(~rts aux etudiants d'autres pays, suffisaient large-ment pour la formation des ,cadres moyens. Les parti-cipants n'ont pas juge necessaire de creer un nouveau centre regional pour la formation de cadres moyens en cartographie.

l,es membres de la CCTA ont insiste pour que la forl1nation de degre moyen soit organisee dans toute la mesure possible en Afrique et dans les conditions

ou

les interesses seront appeles a travailler.

~{. WHITTAKER (Ouganda) dit qu'il a eru cOIrLprendre, d'apres les discussions qui ont eu lieu a la reunion de la Commission de la region orientale et de la region centrale, que la CCTA ne dispose pas des fonds suffisants pour creer de nouveaux centres de for...

mation et qu'il lui faudra donc recourir a la fusion, en un centre regional, des centres de formation tetrito...

riaux qui existent. Un arrangement de ce genre n'interes-serait pas l'Ouganda.

'18

I II

M. EVANS (Observateur pour la CCTA), prenant la parole sur l'invitation du President, declare que, s'il est vrai que la CCTA ne'dispose pas de beaucoup d'argent a affecter a des fins pratiques immediates, elle pourrait s'en procurer

a

d'autres sources. Lors d'une reunion des membres des pays et des organisations dona-taires, qui s'est tenue a Paris en septembre 1962, la CCTA a ete invitee a elaborer une serie de projets,

a

en indiquer l'importance et a donner des details sur les besoins en matiere de financement et de formation, afin que les organismes interesses puissent examiner la ques-tion et se prononcer sur leur participaques-tion aces projets.

En reponse a une question de M. MAMMO (Ethio-pie), M. KHALIFA (Soudan) dit que Ie centre qu'il propose donnera une formation superieure a des geo-metres professionnels qui seront capabies d'executer les taches que remplissent a l'heure actuelle des techni-ciens de l'exterieur.

M. MAMMO (Ethiopie) est d'avis qu'il y ait deux sortes de formation. Les techniciens de niveau inferieur pourraient etre formes dans Ie pays, eventuellement avec l'assistance de l'Organisation des Nations Unies ou d'autres Etats amis. Pour les techniciens de niveau supe-rieur, il vaudrait mieux demander des bourses a 1'0rga-nisation des Nations Unies ou a des pays disposes a en ofIrir.

M. HUMPHRIES (Royaume-Uni) rappelle la Confe-rencecartographique regionale des Nations Unies pour I'Asie, qui s'est tenue en 1961 et qui, malgre les objec-tions soulevees par divers representants, a adopte une resolution demandant la creation d'un centre regional de formation. II aimerait savoir si cette resolution a ete suivie d'efIet.

Le SECRETAIRE EXECUTIF signale que de nom-breux pays s'interessent a la creation d'un centre regio-nal, qui dispenserait une formation specialisee, et que certains d'entre eux sont disposes a accueillir sur leur territoire un centre de ce genre. Neanmoins, aucune decision n'a ete prise quant a son siege. Afin de donner aux pays d'accueil eventuels une idee des travaux et du soutien financier qu'exigerait la creation d'un tel centre, la Commission economique pour l'Asie et l'Extreme-Orient a organise a Tokyo, avec Ie concours de la Direc-tion des operaDirec-tions d'assistance technique des NaDirec-tions Unies, un cours pilote sur l'interpretation photogra-phique et sur les leves aeriens geophysiques. Les resultats obtenus sont tres satisfaisants. Cette question sera sans aucun doute examinee lors de la prochaine reunion regionale.

M. DIAGNE (Senegal) estime que Ie facteur temps doit egalement etre pris en consideration lorsqu'on examine Ie probleme de la formation du personnel. Cette formation comprend trois stades : Ie stade de base ou celui de la for-mation inferieure, Ie stade de la forfor-mation moyenne et enfin Ie stade de la formation superieure. On peut envisa-ger deux solutions au probleme de la formation du person-nel. La premiere consiste

a

creer des centres regionaux de perfectionnement et la deuxieme, a envoyer les geo-metres et les ingenieurs poursuivre leur formation supe-rieure a l'etranger. Cette derniere solution est plus cou-teuse, maisl'Afrique ne peut pas attendre trop longtemps pour executer son programme de developpement.

Le PRESIDENT resume les debats de la presente seance et de la precedente.

Pour ce qui est de la formation professionnelle supe-rieure, une proposition precise, qui a ete appuyee, a ete formulee concernant la creation d'un nouveau centre regional de formation en matiere decartographie. Trois facteurs ont cependant amene les membres de la Conference a se demander s'il serait possible de se ser-vir des etablissements existants: Ie representant du Senegal a souligne l'importance du facteur temps; la Commission economique pourl'Asie et l'Extreme-Orient n'a pas avance au-dela de I'organisation d'un cours pilote; Ie representant de la Republique arabe unie estime qu'il serait premature d'envisager une resolution redigee en termes precis.

La Conference est saisie de quatre suggestions. La delegation fran~aise a presente un document qui signale que tous les etablissements necessaires qui existent en France sont a la disposition des pays francophones. Le representant du Maroc a suggere que l'ecole centrale d'ingenieurs du Maroc pourrait etre transformee, even-tuellement avec l'aide de 1'0rganisation des Nations Unies, en etablissement de formation d'ingenieurs ou de personnel qualifie de niveau superieur. La delega-tion du Kenya a soumis un document qui enumere les possibilites de formation professionnelle qui existent

a

l'Universite d'Afrique orientale. Le representant de la Nigeria a souligne qu'il etait necessaire de former aussi bien des cartographes que des geometres.

En ce qui concerne la formation technique, la plupart des pays disposent de leurs propres etablissements, mais il serait peut-etre bon de grouper certains d'entre eux, par exemple dans Ie cadre de la future Federation d'Afrique orientale.

Le President invite les membres de la Conference a se prononcer sur Ie point de savoir s'il vaut mieux creer un centre entierement nouveau ou se servir des etablissements qui existent deja.

M. COKER (Nigeria) estime que, pour I'instant, i1 vaut mieux faire usage des etablissements existants.

Dans son propre pays, par exemple, il y a une ecole de geometres qui assure une formation technique jusqu'au niveau moyen et ou les candidats anglophones seraient les bienvenus. Avant de prendre une decision definitive, il faut resoudre de nombreux problemes, tels que la question linguistique et les moyens de se procurer Ie personnel necessaire.

M. SIMPSON (Ghana) dit que, dans son pays, la formation technique ne pose pas de probleme : elle est assuree par I'Institut cartographique. La difficulte reside dans la formation professionnelle et universitaire. Les efforts deployes pour creer des cours dans les universites sont contrecarres par Ie manque de charges de cours competents en geodesie, photogrammetrie, cartogra-phie, etc. M. Simpson pense que d'autres pays eprouvent des difficultes analogues. L'Organisation des Nations Unies pourrait peut-etre fournir une aide precieuse, soit en trouvant du personnel universitaire, soit en reorgani-sant la formation universitaire de fa~on qu'elle soit concentree dans deux ou trois universites au lieu d'etre 19

repartie entre un grand nombre d'universites dissemi-nees.

M. DIAGNE (Senegal) estime qu'avant de se pro-noncer sur la creation d'un centre en Afrique, il faut connaitre les moyens dont on dispose et savoir queUe sera Ia participation des Etats et celle de I'Organisation des Nations Unies. II existe des centres de perfection-nement dans presque tous les pays africains. Au Sene-gal, un Institut polytechnique fonctionnera

a

partir du

mois d'octobre.

M. YOWALOLA (Republique democratique du Congo) appuie entierement la declaration du delegue du Senegal et insiste sur la necessite de completer les etudes theoriques par des stages pratiques.

Le PRESIDENT, constatant qu'il n'y a pas d'autres observations, dit que Ie Secretaire executif etablira un projet de resolution qui tiendra compte de tous les points de vues exprimes au cours des debats et qui sera examine en seance pleniere.

Assistance technique [Point 9 de l'ordre du jour]

Le PRESIDENT invite les participants

a

examiner Ie point 9 del'ordre du jour et appelle l'attention sur Ie document E/CN./14/CART/15 «< interventions du service du cadastrefran~aisaupres des Etats africains») qui a ete presente par Ie Gouvernement fran~ais.

M. SAWYERR (Liberia) rappelle la declaration qu'il a faite a la seance precedente et dans laquelle il a indique que la creation de services cartographiques exigeait une assistance technique plus poussee. Cette assistance technique doit consister en envois de conseil-lers et en prets

a

long terme destines a I'achat de materiel.

M. COKER (Nigeria) souligne que Ie but de l'assis-tance technique est d'aider les pays en voie de develop-pement a se suffire a eux-memes et qu'il faut que la Conference examine la maniere dont l'assistance techni-que peut permettre d'atteindre ce but. L'aide necessaire, c'est Ie materiel et ce sont Ies experts qui en enseignent Ie maniement au personnel local. Le representant de Ia Nigeria propose done que la Conference examine les possibilites d'assistance technique offertes par

I'Organi-sation des Nations Unies, d'autres institutions et diffe-rents pays, et qu'elle adopte une resolution deman-dant

a

l'Organisation des Nations Unies son aide pour repondre aux besoins de l'Afrique en matiere de carto-graphie.

L(~ SECRETAIRE ExEcUTIF rappelle qu'il y a deux sources principales d'assistance: Ie Programme elargi d'assistance technique des Nations Unies et Ie Fonds special. Le programme d'assistance technique des Nations Unies est administre par la Direction des operations d'assistance technique (DOAT) et la politique en e:st arretee par Ie Comite de l'assistance technique (CAIT) qui se compose surtout de representants d'Etats Menlbres des Nations Unies. II existe trois formes d'assistance : renvoi d'experts pour aider les gouverne-ments a elaborer et

a

executer leurs programmes; I'octroi de bourses permettant aux interesses de poursuivre les etudtes et de se perfectionner a l'etranger; entin, l'envoi du rnateriel indispensable a des tins de fonnation pro-fessionnelle. Au titre du programme OPEX, on peut obtenir des experts pour des travaux de direction.

L(~ Fonds special est dispose

a

aider les gouveme-ments pour des enquetes prealables aux investissegouveme-ments.

L«~s gouvernements interesses doivent, dans l'un ou

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