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TenueitI'Hotel de Ville de Nairobi, Ie lundi 8 juillet 1963, it 14 h 30 SOMMAIRE

Pages

Cartes internationales (point 12 de l'ordre du jour). 29 Carte internationale du monde au millionieme... 29 Cartes aeronautiques internationales... 30 Rapport sur la verification des pouvoirs (point 3 de l'ordre

du jour)... 30 Rapport de la Conference (point 16 de l'ordre du jour) 30

President: M. WARREN (Kenya) Cartes internationales [Point 12 de 1'0rdre du jour]

Le PRESIDENT signale

a

l'attention de la Confe-rence des deux documents

a

examiner: un document d'information sur Ia carte internationale du monde au millionieme (E/CN.14/CART/50), presentee par Ie secretariat, et un document intitule Notes relatives, aux cartes aeronautiques (E/CN.14/CART/52 et Add.l), presentees par I'Organisation de l'aviation civile inter-nationale (OACI). II propose d'examiner ces deux docu-ments separement.

CARTE INTERNATIONALE DU MONDE AU MILLIONIEME

Le PRESIDENT estime qu'il serait interessant de demander aux representants si leurs pays sont en mesure, pratiquement, de respecter les conditions relatives au decoupage de la carte, qui ont fait l'objet d'un accord international, pour ce qui est des coupures de la carte intemationale qui les concernent.

M. WHITTAKER (Ouganda) signale que la seule feuille publiee qu'il ait eu 1'0ccasion de voir, feuille rea-lisee

a

la suite de la Conference technique des Nations Unies sur la carte internationale du monde au millio-nieme, qui a eu lieu

a

Bonn en aout 1962, etait la feuille de Lindi, presentee

a

l'actuelle exposition carto-graphique de Nairobi. II lui semble que Ie choix d'un systeme de teintesquelque peu anemiques correspond

a

une regression; i1 voudrait connaitre les raisons qui ont preside it l'adoption des teintes roses et mauves correspondant aux altitudes elevees, comme de diverses autres innovations.

M. URETA (Chef de Ia Section cartographique du Departement des affaires economiques et sociales) pre-cise que la Conference de Bonn a institue un groupe de

1 Publie provisoirement sous la cote EjCN.14/CART/SR.8.

travail compose des representants du Chili, de la France, de la Republique federale d'Allemagne, du Royaume-Uni et des Etats-Royaume-Unis d'Amerique, qui lui a communi-que

a

New York sesconclusions provisoires et les specimens des teintes auxquelles il s'etait arrete. Ce groupe de travail doit se reunir

a

nouveau en septembre prochain pour rediger ses conclusions; on pense que des resultats definitifs seront prets

a

temps pour etre pre-sentes

a

la prochaine session du Conseil economique et social.

M. WHITTAKER (Ouganda) voudrait connaitre les raisons pour lesquelles on s'est ecarte du systeme de teintes hypsometriques precedent, ou dominaient les diverses nuances du marron. Le nouveau systeme de teintes, ou interviennent Ie rouge, Ie rose, Ie violet ou Ie mauve, s'ecarte considerablement du systeme accepte precedemment.

Le SECRETAIRE EXECUTIF indique qu'il croit savoir qu'on a adopte Ia teinte mauve dans les cartes aeronautiques pour faciliter l'usage de celles-ci

a

Ia

lumiere artificielle.

M. WHITTAKER (Ouganda) doute que les nouvelles teintes soient adaptees aux pays africains, dont les zones correspondant

a

des plateaux eleves seront representees

en rouge et en rose.

M. GILLES (Cote-d'Ivoire) croit que 1'0n a supprime la teinte marron parce qu'elle exige unecombinaison de couleurs, aIors que les roses et les mauves sont plus faciles it obtenir.

M. KNORR (Observateur pour la Republique fede-rale d'Allemagne) precise que la seule raison de ces modifications est d'obtenir que les montagnes soient figurees par des teintes plus claires.

M. YOWALOLA (Republique democratique du Congo) suggere que rONU organise une autre confe-rence des pays africains afin d'examiner la possibilite d'etablir une carte du monde au 1/1 000 000 d'apres les normes geographiques propres au continent africain.

La plupart des pays africains, en effet, n'etaient pas representes

a

la Conference de Bonn et les specifications foumies par cette conference ne permettent pas de resoudre les problemes complexes que comporte l'eta-blissement de cette carte.

Le PRESIDENT fait observer que, selon M. Ureta, les pays africains ont ete representes it la Conference de Bonn. II indique, par ailleurs, que la Carte interna-tionale du monde a suscite des difficultes au Kenya, en raison des ressources limitees dont ce pays dispose. La couverture du Kenya reclamerait six feuilles, mais Ie 29

Kenya a realise sa carte en deux feuilles seulement, car il n'est pas en mesure de dessiner, d'imprimer et de tenir

a

jour six feuilles de carte. D'autres pays dis-posent de ressources plus grandes que celles du Kenya, mais il est impossible qu'aucun d'entre eux ne se soit trouve dans une situation comparable; il se pourrait eependant que ces pays donnent I'impression d'admettre la teneur de I'accord relatif

a

la carte internationale du monde, tout en se trouvant contraints de s'ecarter de cet accord quand ils auront

a

etablir les coupures de cette carte couvrant leur propre territoire.

CARTES AERONAUTIQUES INTERNATIONALES

M. DELIENNE (France) signale a l'attention des participants la proposition de l'Institut geographique national fran~ais concernant la cooperation intematio-nale requise pour l'etablissement des cartes a cheval sur plusieurs Etats (document E/CN.14/CART/17). Cette proposition est une formule de coproduction fondee sur la recherche de l'economie, de la souplesse et de I'effi-cacite maximales. Elle invite chaque Etat a etablir la maquette, trait et ecritures, concernant exclusivement son territoire et

a

l'adresser

a

son partenaire avec la documentation de base utilisee. Chaque Etat producteur redige et edite la feuille suivant ses propres normes.

Les epreuves d'essai sont echangees, chacun n'exami-nant que son territoire. Ulterieurement, lors des reedi-tions, les modeles de mise a jour sontechanges, chacun ne traitant que son territoire. II ajoute que si I'Etat pro-ducteur de la partie la plus importante de la carte a cheval sur deux Etats prend seul la responsabilite de la redaction de la partie de la carte qui concerne Ie territoire voisin, cette partie risque de n'etre pas aussi exacte ni aussi soignee. Une cooperation entre ces deux Etats est done indispensable. Chaque Etat peut indiquer les noms de lieu dans la langue de I'Etat qui lui a communique sa propre redaction.

M. TIMMER (Observateur pour I'OACI) mentionne Ie document E/CN.14/CART/52 et Add.1 et demande aux representants d'insister aupres de leurs autorites nationales pour qu'elles respectent les obligations acceptees par leurs gouvernements aux termes de la Convention intemationale de l'aviation civile. Ces obli-gations, dont Ie document expose les grandes lignes, se rapportent en partieulier al'etablissement de certaines cartes conformement aux specifications de I'annexe 4 de la Convention et a la publication en temps opportun de renseignements aeronautiques exacts, conformement aux dispositions de l'article 15 de la Convention.

Rapport sur la verification des pouvoirs [Point 3 de l'ordre du jour]

Le PRESIDENT donne lecture du rapport de la Commission de verification des pouvoirs, qui a juge, apres les avoir eJ\amines, que les pouvoirs des repre-sentants des pays suivants etaient en bonne et due forme (Ie nombre des representants etant precise entre paren-theses) : Congo [Rep. dem. du] (2), Cote-d'Ivoire (1), Dahomey (1), Ethiopie (4), Federation de Rhodesie et du Nyassaland (1), France (4), Gabon (1), Ghana (2 et

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1 observateur), Haute-Volta (1), Kenya (14), Liberia(1), Madagascar (2), Mali (1), Maroc (1), Niger (1), Nige-ria (1), Ouganda (2), Republique arabe unie (3), Royaume-Uni (2), Senegal (1), Sierra Leone (2), Sou-dan (3), Tanganyika (2), Tchad (1), Tunisie (2).

Les pays suivants ont egalement produit des pieces justifiant des pouvoirs de leurs observateurs : Belgique, Canada, Etats-Unis d'Amerique, Israel, Italie, Pays-Bas, Republique federale d'Allemagne, Suede, Suisse, Union desF~epubliquessocialistes sovietiques, de meme que les organisations internationales suivantes : Organisation de I'aviation civile internationale (OACI), Organisation des Nations Unies pour l'education, la science et la culture

(UN]~SCO), Organisation meteorologique mondiale

(OMM), CCTA/CSA, Bureau international d'hydro-logie et Association des services geologiques africains.

Le rapport est adoptee

Rapport de la Conference [Point 16 de l'ordre du jour]

Le PRESIDENT fait savoir aux membres de la Conference que Ie rapport final sera etabli de la meme fac;on que Ie volume 1 du rapport de la troisieme Confe-rence cartographique regionale des Nations Unies pour l'Asie et I'Extreme-Orient (document E/CONF.36/2), qui leur a ete distribue. II expose Ie contenu du rapport et suggere que, puisque la Conference a maintenant epuise son ordre du jour, les representants examinent les resolutions

a

inclure dans Ie chapitre II de ce rapport.

A.u sujet de la question de l' «Organisation de la cooperation internationale», M. OKEC (Ouganda), appuye par Ie Kenya et Ie Tanganyika, propose Ie projet de resolution suivant :

«Les delegations du Tanganyika, du Kenya et de l"Ouganda desirent qu'il soit pris acte du fait que la cooperation en matiere de cartographie a deja atteint un degre eleve dans leurs trois pays. En collaboration avec Ie Directorate of Overseas Surveys (Direction des Services topographiques d'outre-mer), un reseau geodesique complet du premier et du second ordre a ete etendu

a

l'ensemble des trois pays, une speci-fication commune a ete decidee pour l'etablissement de cartes de base au 1/50 000, 1/250 000, etc. et, dans d'autres domaines tels que la formation, les qualifications types en matiere de recrutement; les activites ant ete coordonnees etroitement a la faveur de consultations regulieres entre les chefs des services topographiques nationaux. Eu egard aux grands avan-tages qu'ils ont retires de l'etroite association des activites de leurs organisations cartographiques res-pectives, les delegations du Tanganyika, de l'Ouganda et du Kenya recommandent a la Conference d'envisa-ger la possibilite d'encourad'envisa-ger des associations

SOllS-regionales ailleurs en Afrique. Elles recommandent en outre que, a la deuxieme conference cartographique regionale des Nations Unies pour l'Afrique, les resul-tats obtenus grace a la constitution de sOlls-regions calquees sur ce modele soient de nouveau examines

I ' II

en vue d'echanger les idees con~ues et les experiences faites dans les diverses sous-regions. »

M. COKER (Nigeria) dit qu'il n'est pas oppose au projet de resolution, mais que les differences de langue et Ie contexte qui "existent dans d'autres regions risquent d'y rendre la cooperation sous-regionale difficile. Les pays de l'Afrique orientale ont l'avantage d'avoir une origine commune. Le projet de resolution en question semble pour l'instant trop detaille, trop ambitieux.

M. DICKSON (Tanganyika) propose, sous Ie meme point de 1'0rdre du jour, une resolution qui conceme la diffusion de renseignements bibliographiques.

M. BEN GHACHAME (Tunisie) declare que la dele-gation tunisienne a remis au secretariat quatre projets de resolution qu'elle desire soumettre a l'approbation de la Conference.

1£premier est une motion de remerciements adressee au Gouvernement du Kenya pour les dispositions prises afin d'assurer la bonne marche des travaux de la Confe-rence et pour I'hospitalite offerte aux participants.

Le deuxieme projet de resolution a trait a I'assistance technique et prie I'Organisation des Nations Unies:

a) d'accorder la priorite aux demandes d'assistance technique destinees

a

creer,

a

developper ou

a

moder-niser les services cartographiques nationaux; b) d'aider a l'execution de projets relevant de la cartographie, y compris la creation d'un centre regional de formation professionnelle et de calculs ;c) de charger Ie Conseiller regional en matiere de cartographie de veiller a la mise en application des resolutions et recommandations de la Conference; d) d'accorder une assistance technique aux pays de la region afin de leur permettre de se faire representer

a

toutes les reunions ayant trait a la carto-graphie.

Le troisieme projet de resolution conceme la coope-ration internationale dans Ie domaine de la cartographie.

II recommande que les pays de la region prennent les mesures necessaires afin de diffuser, par Ie truchement de la Commission economique pour l'Afrique, les publi-cations et documents cartographiques, d'echanger les renseignements

a

ce sujet et de realiser, Ie cas echeant, les jonctions de reseaux geodesiques et de nivellement de precision.

Enfin, Ie quatrieme projet de resolution recommande au Conseil economique et social d'organiser, au plus tard en 1966, une deuxieme conference cartographique pour les pays africains.

Le pRESIDENT resume les projets de resolution presentes par Ie representant de la Tunisie.

M. HALIM (Republique arabe unie) indique qu'il avait l'intention de proposer des projets de resolution analogues

a

certains de ceux qui ont deja ete soumis.

II propose aux representants d'amalgamer autant que possible leurs resolutions.

LE PRESIDENT fait observer que tel a ete l'objectif du secretariat en inscrivant a l'ordre du jour Ie point presentement a l'examen.

M. SAWYERR (Liberia) partage l'opinion du repre-sentant de la Republique arabe unie.

II aimerait que les points ci-apres figurent dans les resolutions de la Conference : possibilite de se procurer des moyens financiers par l'entremise de I'Organisation des Nations Unies; mention d'un financement par cette organisation dans la resolution du representant du Sou-dan concernant la formation; bourses pour l'echange du personnel, avec possibilite d'accomplir des travaux spe-cialises dans differents pays.

M. DIAGNE (Senegal) s'associe aux declarations des orateurs precedents. Par ailleurs, il suggere que la Confe-rence adopte une resolution tendant

a

recommander aux membres de la Conference de s'interesser plus particu-lierement au probleme de la carte et de creer au sein de chaque gouvernement un comite national de la carte et un service topographique national.

M. COKER (Nigeria) signale que ron risque d'oublier certaines questions qui ont ete soulevees au cours de discussions precedentes. II vaudrait mieux examiner les comptes rendus provisoires avant de prendre une deci-sion au sujet des projets de resolution.

Le PRESIDENT assure Ie representant de la Nigeria que les resolutions finales ne seront pas examinees avant la prochaine seance pleniere, quand les textes en seront presentes. Le but de la discussion en cours est de per-mettre aux representants de proposer des projets de reso-lution et de les fondre avec d'autres qui sont analogues.

M. HUMPHRIES (Royaume-Uni) demande si les commissions techniques soumettront des projets de reso-lution.

M. HALIM (Republique arabe unie) aimerait savoir s'il est fonde

a

penser que les resolutions des commis-sions porteront sur des questions purement techniques,

a

la difference de celles, d'ordre plus general, qui seront presentees en seance pleniere. II ne voudrait pas que des resolutions techniques soient omises

a

la suite d'un malentendu.

Le PRESIDENT repond par l'affirmative aux repre-sentants du Royaume-Uni et de la Republique arabe unie.

La seance est levee

a

15 h 50.

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