• Aucun résultat trouvé

2.4 Quelques différences entre les deux langues en présence

2.4.2 Caractéristiques structurelles du français

2.4.2.2 Le groupe verbal.

2.4.2.3 Le groupe prépositionnel. 2.4.2.4 L'orthographe.

Chapitre II

2.

Le

français en contexte

scolaire

thaïlandais

2.1

La situation de l'enseignement et de

l'apprentissage

du français

en Thaïlande.

La Thaïlande est un des pays où aucune autre langue que le thaï, soit maternelle, soit officielle, ne possède un statut particulier dans l'école ou en dehors d'elle.

L’histoire nous apprend que le premier contact entre la Thaïlande et la France a eu lieu en 1674, à l'époque de Roi Naraï. Cette même année, une mission de deux fonctionnaires thaïlandais partit pour Versailles. En octobre 1685, un ambassadeur français, accompagné de prêtres chrétiens, arriva à Ayudhaya, l'ancienne capitale de la Thaïlande, afin de convertir le roi Naraï et son peuple au catholicisme. A partir du XVIIe siècle, pour des raisons diplomatiques et commerciales, les Thaïlandais ont commencé à apprendre le français. Ce furent des missionnaires qui l'enseignèrent. Mais c'est à la fin du règne du roi Rama HI que les Thaïlandais se sont rendu compte du besoin qu'ils avaient d'apprendre des langues étrangères. Ainsi, le français et l'anglais furent utilisés comme moyen d'accès à la connaissance de la technologie occidentale.

A partir de 1851, sous le règne du roi Rama IV, l'enseignement de l’anglais joua un rôle significatif. Il était très répandu sous le règne des rois Rama VI (1910-1925) et Rama VII (1925-1932). H était considéré comme langue diplomatique, académique, technologique et commerciale. Par conséquent, il était enseigné autant dans les écoles publiques que privées.

Le français a gagné en importance au 20e siècle dans plusieurs domaines : en histoire, en histoire de l'art et en archéologie. Quant à son rôle social, le français est surtout reconnu dans les domaines touristique, hôtelier et juridique.

39

Actuellement, le français est enseigné comme deuxième langue étrangère à option en classe terminale de Lettres. En réalité, un certain nombre d'élèves ne sont pas motivés pour l'apprendre. Us y sont obligés soit par manque de matières à option correspondant à leurs besoins, soit à cause de leur incapacité à faire l'option sciences ou mathématiques. En d'autres termes, les élèves qui suivent les cours de français sont souvent ceux dont les résultats en sciences et en mathématiques sont faibles. Les élèves qui apprennent le français sont ainsi des élèves faibles (Pitaktham Supavej,

1986).

Les contacts avec le français sont très réduits pour l'élève. En dehors de la classe de français, les élèves ont très peu de contact avec cette langue. Le français reste donc une véritable langue étrangère. Très peu de livres et de revues en français sont disponibles. Par conséquent, l'apprentissage de cette langue par d'autres moyens que les cours est considérablement limité. Il n'existe rien en français dans la presse écrite du pays sauf quelques émissions scolaires à la radio. Les occasions où l'élève participe à des situations authentiques de communication en français sont donc très rares. L’influence du français dans la vie quotidienne se fait plutôt au niveau du commerce dans la capitale; on trouve des produits, des publicités, des étiquettes, des griffres, des noms de boutiques, etc. en français, par exemple, "Au bon pain", "Café de Paris", "Le Bistrot", "La Cave", etc.

En outre, l'élève ne voit pas toujours l'utilité immédiate de la connaissance du français. Même au niveau universitaire, l'étudiant qui s'inscrit dans le programme de français n'a aucune garantie que la connaissance de cette langue lui sera utile plus tard. Actuellement, très peu d’étudiants en français qui obtiennent leur diplôme universitaire trouvent un emploi où le français leur est d’une quelconque utilité. Il y a très peu d’emplois dans l’enseignement, peut-être un peu plus dans le tourisme.

2.2

Le système

éducatif

de la Thaïlande : les régimes

pédagogiques et les

modalités de renseignement

L'enseignement en Thaïlande se répartit en quatre niveaux : maternelle, élémentaire ou primaire, secondaire et universitaire. L'école maternelle est très répandue. Elle admet les enfants à partir de quatre ans. Elle dure deux ans.

L'enseignement primaire ou élémentaire est important, primordial et obligatoire. L'enseignement primaire, comme celui du secondaire, comporte six années d'études.

Le niveau secondaire se divise en deux cycles dont le deuxième est divisé en trois différents domaines : sciences, lettres et polytechnique (Annexe I).

Le français est enseigné dans les établissements publics secondaires depuis 1950. Il n'est enseigné que pendant les trois dernières années du secondaire dans l'option lettres, autrement dit, dans les trois dernières classes du cycle terminal : Mathayom 4, Mathayom 5 et Mathayom 6 (Annexe I). Il est enseigné comme deuxième langue étrangère. Il est perçu comme une activité créatrice et intelligente de la part de l'apprenant. L'objectif est l'acquisition d’un moyen de communication. Cet instrument aurait son utilité hors de l'école, en particulier dans le domaine touristique.

Nous entendons par langue étrangère, une langue, qui n'est ni maternelle ni seconde pour l’élève. C'est le cas du français en Thaïlande. C'est-à-dire que le français ne sert ni à l'enseignement ni à l'administration.

D'après les dernières statistiques émises par le Bureau des Inspections (Annexe II), le français était enseigné en 1987, dans 256 établissements secondaires, dont 83 étaient situés dans la région de Bangkok et 173 en province. Il était enseigné par 222 professeurs pour la région de Bangkok et 346 professeurs pour la province, 337 classes dans la région de Bangkok et 558 classes dans la province. Le nombre d'élèves apprenant le français atteignait 30490 dont 12316 étaient à Bangkok et 18129 en province.

41

L'apprentissage du français dans le contexte thaïlandais se fait en milieu scolaire. En d'autres termes, il a lieu dans un milieu où il y a absence totale de situation d'immersion.

Les apprenants sont de jeunes adolescents (15-18 ans). Et comme dans tous les pays, l'enseignement des langues étrangères en Thaïlande poursuit grosso modo les quatre objectifs suivants :

1) Pratique : l'élève apprend à communiquer dans la langue étrangère;

2) Culturel : l'élève apprend la culture du pays étranger,

3) Educatif : l'apprentissage d'une langue forme la personnalité de telle sorte qu'il développe les qualités intellectuelles;

4) Politique : la connaissance des langues étrangères chez une grande partie de la population facilite ses rapports avec les autres nations.

La politique de l’enseignement des langues du ministère de l'Education de Thaïlande (1978) stipule qu'il n'est pas permis à d'autres langues étrangères que l’anglais d’être enseignées au premier cycle du primaire. Il est permis aux écoles publiques ainsi qu'aux écoles privées d'enseigner l'anglais à raison de cinq périodes au maximum par semaine, selon les besoins locaux.

Au niveau secondaire, les langues étrangères, qui ont le même statut, sont enseignées comme matières à option. Au premier cycle, seul l’anglais est mis au programme. Au deuxième cycle du secondaire, plusieurs langues étrangères sont proposées dans le programme d'option lettres, telles que le français, l'allemand, le japonais et le chinois. Les élèves ont la possibilité d'en apprendre deux parmi elles. De fait, le français est souvent choisi par les élèves, car il s'avère une option obligatoire pour les élèves qui désirent poursuivre leurs études dans les domaines des lettres, de la pédagogie ou des sciences humaines au niveau universitaire.

Pratiquement, les autres langues ne sont enseignées que dans quelques grandes écoles.

Selon le programme officiel (Annexe m), le français est enseigné à raison de six périodes de cinquante minutes par semaine durant les trois années du cycle terminal. Le temps moyen de ces cours serait de 540 périodes après trois années d’études. Cela a été jugé insuffisant pour que les élèves parviennent à une certaine maîtrise du français dans les communications courantes.

En moyenne, le nombre d'élèves par classe est de trente-cinq élèves avec un maximum de quarante. La classe nombreuse crée un obstacle. Les élèves ne peuvent pas bénéficier individuellemnt de toute l'attention dont ils auraient besoin. Cette disparité pose un problème auquel il n’est pas facile de trouver une solution.

Quant à la formation de l'enseignant, selon le sondage effectué en 1986 par le Bureau des Inspections au département de l'Education générale de la Thaïlande, on peut dire que l’enseignement du français au secondaire est assuré par des enseignants compétents, autrement dit par des professeurs titulaires (Annexe II).

Tous ont reçu une formation adéquate. Pourtant la plupart des enseignants considèrent que posséder une connaissance convenable de la langue n'est qu'un prérequis minimal. Il faut connaître aussi l’environnement culturel de la langue enseignée. Ainsi, la plupart des enseignants ont assisté aux stages pédagogiques en France afin de se sensibiliser à la communauté française, et par la même occasion, de développer des attitudes face à l'apprentissage du français. C'est effectivement l'occasion de se perfectionner en français.

De plus, les enseignants peuvent également participer aux stages annuellement organisés par le Bureau des Inspections du département de l'Education générale en collaboration avec le Bureau d'Action Linguistique des Services Culturels français à Bangkok.

43

Par leurs activités pédagogiques, lors de chaque stage, les enseignants se qualifient en didactique du français. Ils sont aptes à évaluer les besoins de leurs élèves, ainsi qu'à adapter en conséquence la forme de leur enseignement et les activités propres à assurer l'atteinte des objectifs des programmes.

Au sujet du programme d'étude, les cinq principaux objectifs à atteindre ne sont pas très ambitieux, car les élèves sont de vrais débutants. D’après les cursus de l'enseignement du français au secondaire pour le cycle terminal de 1981 défini par le ministère de l'Education de la Thaïlande, on enseigne le fiançais pour que :

1) l'élève développe son aptitude à explorer une langue étrangère;

2) l'élève acquière les quatre habiletés linguistiques : écouter, parler, lire et écrire;

3) l'élève puisse réutiliser le français quand il en a l’occasion;

4) l'élève apprécie la culture française et reconnaisse sa différence avec sa propre culture;

5) le français puisse être éventuellement utilisé au niveau supérieur et qu’il soit un atout de base dans la vie active.

Quant à l’objectif de l'enseignement de l'écrit, l'élève devrait, en première et deuxième années, être capable d'écrire une dictée sans faute, de rédiger des phrases simples, d'employer une ponctuation correcte, d'employer des temps verbaux convenables et de décrire des images ainsi que de raconter de petits récits d’événements. En troisième année, il devrait être capable d'écrire des phrases complexes, de petites compositions, des résumés, des histoires ou des articles, des lettres personnelles, la narration de faits, de petits textes, des voeux, des messages courants. Il devrait être capable de remplir des formulaires, divers tels télégrammes, fiches d'hôtel, etc.

Il est à noter que l'objectif dit pratique est dominant. En d'autres termes, on privilégie un enseignement de la langue comme outil de communication destiné à engager le dialogue avec autrui. C'est une compétence voisine de celle du locuteur natif. L'objectif optimal est de parvenir à exercer les quatre habiletés : écouter, parler, lire et écrire, ainsi que de développer les quatre compétences linguistiques : la compréhension orale et écrite, l'expression orale et écrite. Les buts poursuivis par l'enseignement des langues étrangères dans les établissements scolaires sont à la fois généraux et particuliers. Le but général commun à toutes les matières des programmes est de contribuer au développement de la personnalité de l'élève. Quant aux buts particuliers, ils sont d'ordre pratique et culturel. Il s’agit de permettre à l'élève de comprendre la langue parlée à un débit normal, de parler cette langue de façon intelligible, de s'exprimer correctement par écrit et de connaître et de pénétrer la civilisation et la culture d'un pays étranger.

2.3

La méthode utilisée pour renseignement du

français en Thaïlande : " la France en

Direct"

(Adaptation)

Dans le domaine de l'enseignement des langues étrangères, diverses approches pédagogiques ont été proposées. Elles se sont développées, ont été plus ou moins appliquées, abandonnées complètement et remplacées.

En Thaïlande, dès le début de l'enseignement du français, la méthode traditionnelle a pris une place significative. Cette méthode préparait à des études approfondies de littérature et proposait une progression essentiellement grammaticale. L'enseignement de la grammaire se présentait comme l'apprentissage de données linguistiques exhaustives. L'apprentissage restait livresque.

A la fin des années 1940, l'approche audio-visuelle structuro-globale (SGAV) est née et s'est développée dans les années 50-60. Elle est connue et utilisée en Thaïlande, en particulier au niveau universitaire. Il s’agit de la méthode "Voix et Images". Cette méthode privilégie l'apprentissage de la langue orale dans sa fonction

45

de communication immédiate. L’enseignement de la grammaire est couplé à celui du vocabulaire et effectué dans un ordre plus nuancé, basé sur le Français fondamental : l'inventaire des formes à proposer en apprentissage est fondé sur des critères de fréquences générales. A titre explicatif, le programme est établi en fonction de la fréquence d'utilisation des formes morpho-syntaxiques de la langue. Toutefois, l'accent est mis sur l'oral plus que sur l'écrit. Le code grammatical est effectivement limité à la maîtrise des formes apprises par mémorisation et par répétition. H renvoie à l'usage de la langue plutôt qu'à son emploi en situation.

La dernière approche à ce jour, l'approche communicative, marque, à partir des années 70, une évolution dans l'enseignement des langues étrangères. Son but principal vise à établir véritablement la communication avec l'apprenant au lieu de le considérer comme "récepteur passif (Hymes, 1984). Elle demande que l'on ne se limite pas à la seule compétence linguistique, mais souhaite que l’on accorde de l'importance à la compétence sociolinguistique, discursive, stratégique et interactive.

La méthode actuelle utilisée dans la classe de français au secondaire en Thaïlande, depuis l'abandon de la méthode traditionnelle est "La France en Direct" (Adaptation). Il existe une édition de G. et J. Capelle, dite originale, qu'on a connue en Thaïlande dans les années soixante-dix. Sa visée méthodologique est de mettre en place des situations de communication réelles ou réalistes à partir des intérêts personnels des apprenants. La conception de cette méthode la destine aux adolescents qui, au départ, n’ont aucune connaissance de la langue française.

A propos des fondements linguistiques de cette méthode, le français est enseigné comme un moyen de communication. La langue est présentée dans un contexte familier aux élèves. A titre d'exemple, Jacques téléphone à son ami pour l’inviter à venir chez lui (Dossier I, niveau I) et Pierre et Nathalie se préparent à aller danser chez Jacques (Dossier 13), etc. Le français enseigné est le français contemporain utilisé à Paris par des gens dits cultivés.

En ce qui concerne les démarches pédagogiques, une série d'images de film fixe présentant un dialogue sert de point de départ pour la compréhension de la leçon.

Il s’agit de percevoir et de comprendre, par groupes rythmiques, par groupes fonctionnels de grammaire et par groupes de sens de l'énoncé. L'enseignement des formes grammaticales se fait parallèlement et implicitement. On trouve un grand nombre d’exercices structuraux qui peuvent être contextualisés à l'aide de figurines sur un tableau de feutre. Cette méthode donne la priorité à l'oral. L’enseignement doit être, dans un premier temps, entièrement audio-oral. Ce n'est qu'à partir de la fin du dossier 6 que les élèves commencent à découvrir la langue écrite et à utiliser le livre. Les raisons de cette priorité donnée à l'oral sont connues : la limitation des risques d’interférence et le découpage de la phrase.

Dans le domaine de la pédagogie, le premier niveau comporte l'étude de vingt dossiers. Dans l'utilisation de chaque dossier, il y a cinq phases principales : présentation, entraînement phonétique, exploitation, entraînement grammatical et appropriation. Cette méthode comprend des films fixes, des figurines, des fiches du maître et des cahiers de l'élève. La méthode "La France en Direct", dite originale, est très critiquée parce qu'étant donné la priorité donnée à l'acquisition de l'oral, il existe chez les élèves des difficultés autant en communication orale qu'en communication écrite. Ce fait préoccupe tous les professeurs de français ainsi que les responsables de l'enseignement du français. Il paraît impossible, nous semble-t-il, d’ignorer ce problème. En effet, cette méthode exige une très grande formation des enseignants, une classe idéale, etc. Mais ces critères ne peuvent pas se réaliser d'une manière satisfaisante dans le contexte thaïlandais. C'est pour cette raison que fut élaborée la méthode "La France en Direct" (Adaptation), édition Thaïlande, dans laquelle les auteurs ont essayé de tenir compte du thaï. L’idée d'intégration de la langue maternelle des élèves dans la méthode est fondée sur deux hypothèses :

a) l’apprenant acquerra d’autant plus facilement et durablement l’emploi d’un certain type de structures ou d'un sous-système de la langue étrangère qu'il en aura compris préalablement les principes à propos de sa langue maternelle;

b) les instruments heuristiques mis en oeuvre pour découvrir ces principes et comprendre ces structures ou sous-systèmes dans la langue maternelle peuvent être

47

réutilisés avec profit dans l’apprentissage des langues étrangères (Roulet, 1983, p. 24).

La version adaptée aux conditions de l’enseignement du pays fut élaborée en 1979-1980 par des responsables thaïlandais, le Bureau d’inspection en collaboration avec l'équipe française du Bureau d’Action linguistique et les services culturels français. Les autorités thaïlandaises responsables considèrent que cette méthode tient compte des problèmes de l’enseignement et de l'apprentissage du français dans un pays non francophone, ainsi que des objectifs déterminés par le ministère de l'Education thaïlandais.

La version dite adaptée comporte six livres appelés "Cahiers de l’élève". Chaque dossier est divisé en leçons. Chaque leçon correspond à une période d'enseignement. Cette méthode met davantage l'accent sur l’écrit que sur l'oral, mais l’oral reste toujours préalable à l'écrit. La grammaire se fait d'une manière plus explicite par rapport à la version originale. On trouve un certain nombre de tableaux récapitulatifs grammaticaux ainsi que des exercices structuraux. Le contenu de la version adaptée est relativement plus riche que celui de la version originale. Les contenus de chaque leçon ainsi que les démarches pédagogiques varient selon l'objectif. Ils ne sont jamais les mêmes. Comme principaux instruments pédagogiques à l'intérieur de la méthode, on trouve les documents authentiques, des images synthèses, des bandes dessinées et des documents sonores qui sont utilisés comme point de départ de la leçon. La progression grammaticale n'est plus rigide. H y a des exercices d'application des règles de grammaire, des dialogues questions- réponses, des exercices d’imitation et de mémorisation à partir d'énoncés, des dialogues, des exercices structuraux situationnels, des exercices d’ordre sémantique, des exercices d'ordre sociolinguistique, des jeux de rôle, de la dramatisation, de la simulation, etc. On trouve une grande variété de types d'exercices comprenant des situations qui stimulent les élèves.

En matière de civilisation française, chaque thème introduit dans chaque leçon est traité en le comparant avec la culture thaïe. On propose aux enseignants des explications ainsi que des conseils didactiques bien précis dans le fichier du maître

sous forme de livrets pédagogiques. La civilisation française est enseignée en comparaison avec celle du thaï. Et la langue maternelle est, par conséquent, utilisée dans les explications.

En ce qui concerne le contenu lexical de la méthode, il est déterminé par le choix de documents. Ces documents sont groupés par thèmes : la presse, les loisirs, le week-end des Français, les jeunes et le travail, les vacances des Français, la famille française, le voyage, la cuisine française, etc. Le langage est sélectionné en fonction du public et de ses besoins de communication dans une situation donnée. Le lexique à fixer est utile pour les situations de communication dans lesquelles l’élève ou