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Les "bretelles d'accès à l'autoroute: l'actuel goulot d'étranglement, mais les techniques sont prêtes

3.2 Réception d'information : recevoir, se faire livrer ou aller chercher l'information 110

3.3.3 Les réseaux d'entreprises : un champ d'application privilégié ? 133

4.1.1.4.3 Les "bretelles d'accès à l'autoroute: l'actuel goulot d'étranglement, mais les techniques sont prêtes

l'inertie dans ce domaine est beaucoup plus grande et, en l'absence d'action très volontariste des organes de régulation, les clients sont de facto prisonniers des opérateurs historiques.

Les technologies permettant les gros débits existent, mais elles sont extrêmement déstabilisatrices pour les opérateurs historiques (qui ont transféré leurs marges depuis l'international, concurrencé, vers la boucle locale qui ne l'est pas encore) et, c'est d'ailleurs très compréhensible, tous les moyens sont bons pour eux afin de gagner du temps (non application des injonctions de l'ART, périodes d'expérimentation prolongées à l'extrême, procès, mobilisation des syndicats,…)

Tant et si bien qu'aujourd'hui entre un ordinateur de plus en plus puissant et l'autoroute chaque jour plus

"roulante" il reste un vilain petit chemin vicinal lourdement taxé (ceci n'est d'ailleurs pas propre à la France: le Japon par exemple souffre encore davantage de la main mise de NTT).

Comme le dit David Barroux "les internautes se retrouvent aujourd'hui dans la situation de propriétaires de Ferrari tournant en rond sur des routes de campagne, roulant au ralenti à la recherche de l'entrée de l'autoroute

"l'accès direct aux abonnés est verrouillé. Ce qui génère des coûts d'accès rédhibitoires" Olivier Porte Cigref, club informatique des grandes entreprises françaises

Rajoutons que les bretelles d'accès "rapides", les lignes louées, sont aujourd'hui hors de prix, malgré plusieurs baisses (5 à 15 fois plus cher qu'outre atlantique)

"L'objectif pour la boucle locale à l'horizon 3 à 5 ans est de passer à quelques mégabit/s pour le particulier à 34mégabit/s pour la PME et entre 155 et 622 mégabit/s pour les grandes entreprises, et ce à prix constant" Jean-François Abramatic http://mission-dti.inria.fr/index.html

Aux US Forrester Research estimait en 1999 que 19 Millions d'habitants seront connectés à plus de 2Megabps en 2002 (2,5 aujourd'hui). En fait le phénomène semble être encore plus rapide que prévu puisque fin 2000 ils sont déjà 12 millions

La plupart des étudiants disposent durant leurs études de connections à haut débit : "the connections in most dorms offer 10 Mbps, students find it difficult to revert back to using slower connctions" (Los Angeles Time 14/1/00)

Ces débits donneront naissance à des applications totalement nouvelles (richesse des sites, vidéo,…) il est à craindre que les entreprises des pays qui tardent sur ce déploiement ne prenne un retard difficilement rattrappable dans la compétition

4.1.1.4.3.1 L'utilisation des réseaux câblés: un développement rapide

En Amérique du Nord, au 1er août 1999 1,1 million de foyers utilisaient le câble pour accéder à l'Internet (Yankee Group &&w en prévoit 4,5 millions en 2002)

ATT vient de dépenser 100 milliards de dollars pour devenir le premier câblo-opérateur des USA (…ce qui peut d'ailleurs poser des problèmes d'abus de position dominante)

En France, après injonction de l'ART www.art-telecom.fr et décision de justice, la situation a commencé à se dégeler, mais le long blocage de la situation a provoqué une trop brutale montée en puissance ce qui a provoqué

quelques difficultés pour l'adaptation des réseaux, notamment parce que le débit total est à diviser par le nombre d'utilisateurs simultanés

Un indicateur montre que nos grands groupes n'ont pas encore saisi les enjeux nouveaux de l'internet: le réseau Vidéopole a été vendu pour un "prix dérisoire " au groupe américain Lenfest qui l'a revendu quelques mois plus tard 6 fois plus cher à UPC (rapport du CSA juin 1999)

Voir www.cybercable.fr www.wanadoonetissimo.com , www.numericable.com , www.mediareseau.com 4.1.1.4.3.2 L'XDSL et l'ADSL un débit multiplié par 100 sur le fil du téléphone classique

Ces technologies Digital Subscriber Line (DSL: ligne d'abonné digitale) www.adsl.com/adsl/adsl-forum.html ou www.modem-fr.com/adsl utilisent la bande de fréquence entre 4 Kilohertz à 1 Mégahertz actuellement inutilisée (et même éliminée par un filtre pour autoriser le multiplexage de la voix en technologie téléphone traditionnelle (0 à 4 kHz)) :

Le cuivre était jusqu'à présent volontairement sous-utilisé pour des raisons historiques, car la voix ne nécessitait pas un débit d'information plus grand et il était ainsi très commode en décalant tout simplement les fréquences des lignes actives au niveau du concentrateur, de faire transiter simultanément depuis celui-ci (d'où son nom) vers l'autocommutateur des dizaines de conversations sur le même fil, en les localisant côte à côte dans les bandes 0-4khz, 4-8khz, 8-12khz,…)

Avec la traditionnelle paire de cuivre torsadée, qui dessert le particulier, les technologies DSL doivent permettre de

multiplier par 200 les débits sur des distances inférieures à 3km (256 bandes de fréquences de 4 khz utilisées à 15bit/s/hz soit 15 mégabit/s théorique quand toutes les bandes sont utilisables, 8 mégabit/s commercial),

 puis par 2000 avec la technologie VDSL 58Mégabit/s (Very High Speed DSL, dévoilé par Alcatel en octobre 1999 et commercialement disponible en 2001) sur des distances inférieures à 1km (SMT Microélectronics et Télia en ont déjà fait une démonstration et annoncent des ventes pour 2001 voir www.telia.se )

Avant de laisser place à la fibre optique dont le prix devrait dans les 10 ans être inférieure au cuivre, car la fibre se sera à cette échéance déjà rapprochée jusqu'au concentrateur et s'imposera progressivement dans les programmes de rénovation immobilière (le coût provenant de la pose et non de la fibre elle-même).

Cette bande passante peut être partagée de différente façon entre "l'émission" et la "réception" d'information ("voie montante" et voie "descendante"). Usuellement un internaute reçoit plus qu'il n'émet et l'optimum conduit donc à un partage "asymétrique" entre les deux voies (Asymetric DSL: ADSL). L'ADSL représente actuellement 58% du marché de l'XDSL

Il n'en serait évidemment pas de même si le client final hébergeait un serveur ce qui est techniquement tout à fait possible

Moyennant un simple modem adapté (3000F aujourd'hui mais qui devrait descendre à 1000F), installé sur les concentrateurs de la boucle locale, on peut ainsi obtenir une bande passante de l'ordre de 8 mégabit/s (2 mégabit/s pour l'ADSL lite un peu moins onéreux, car il prend des marges de sécurité entre les bandes de fréquences, ce qui permet une installation plus fruste)

La technologie DSL n'exige aucun investissement supplémentaire sur les lignes: elle utilise les paires torsadées ordinaires installées pour l'analogique ou le RNIS, dans la mesure toutefois où elles sont assez récentes, ce qui est le cas en France (les lignes anciennes étaient équipées de bobines "poupin" qui neutralisaient de larges bandes de fréquences)

Ces technologies permettent pour 200 à 300F de coût forfaitaire par mois (40$ aux US, 160F en suède) d'avoir un accès permanent à haut débit à internet tout en conservant sur la même ligne un accès téléphonique classique (mais bien entendu la plupart des communications basculeront sur IP, rendant ainsi le téléphone totalement gratuit, puisque outre l'accès internet à haut débit (permettant la réception de vidéo à haute définition, en même temps qu'une navigation rapide sur internet)

La technologie DSL offre jusqu'à 16 lignes téléphoniques, ce qui bousculera sans doute quelques modèles économiques et explique le peu d'empressement des opérateurs historiques pour aller de l'avant: (les propositions actuelles sont extrêmement "bridées" débits limités, adresse IP non fixe et voie montante très limitée en terme de débit pour éviter de concurrencer les lignes louée, véritables vaches à lait)

Le CNET www.cnet.fr estime possible de raccorder 40 à 50 % de la population à un débit de 8 Mégabit/s.

SBC la plus grosse des "baby bell" a lancé fin 1999 le projet "pronto", 6 Milliards de dollars, afin de fournir "d'ici 2002 l'ADSL à 80% de ses 77 millions de clients" Les Echos 19 oct 1999

Pour sa part, l'opérateur suédois Telia a retenu Alcatel (qui a déjà équipé Singapour) pour être en mesure d'installer l' ADSL dans 98% des foyers d'ici 2004 et a confié à Cisco www.cisco.com la reconstruction complète de son réseau pour le mettre entièrement en technologie IP

400.000 prises étaient installées fin 1999 aux US avec un forfait de 40$ mensuel, 3 millions sont prévues en 2001 et 20 en 2003 selon plusieurs estimations convergentes

Alcatel est le leader mondial incontesté de cette technologie: Selon la dernière étude du groupe Dell’Oro, la part de marché ADSL d’Alcatel, calculée d’après les livraisons de lignes effectuées au cours du deuxième trimestre 2000, a atteint 54,2 %, en hausse de 10 % par rapport au second trimestre 1999, soit plus de trois fois celui de son concurrent immédiat (13 %), Alcatel a livré au total, plus d’un million de lignes ADSL au cours du second trimestre.

Pour l’ensemble de l’année 2000, Alcatel prévoit de livrer 5 millions de lignes au total.

TeleChoice www.telechoice.com donne les chiffres d'évolution de ce marché

Le blocage actuel de cette technologie, techniquement parfaitement au point, est dû au fait que les concentrateurs, ou se situent ces fameux filtres passe-bande éliminant le signal au delà de 4 kHz, se trouvent sur à l'intérieur de la boucle locale, et donc inaccessibles à la concurrence (celle-ci n'a aujourd'hui accès au mieux qu'aux autocommutateurs, points d'entrée dans les boucles locales, vers qui convergent les concentrateurs):

Seul l'opérateur de cette boucle (en fait quasi exclusivement l'opérateur historique) pouvait mettre en œuvre cette technologie révolutionnaire

Ceci permet de comprendre l'enjeu considérable dans tous les pays européen de l'ésotérique "bataille du dégroupage" qui donnera l'accès à la concurrence jusqu'à ce fameux filtre

"les opérateurs européens semblent plus désireux de promouvoir leur offre RNIS, dont le débit est très inférieur mais qui présente l'avantage de préserver les recettes de la téléphonie locale et de ne pas menacer le métier très lucratif des liaisons louées" rapport Aftel 1999

Lors de nos missions aux USA nos interlocuteurs nous ont indiqué qu'ils considéraient cette technologie comme obsolète

Ceci permet également de comprendre pourquoi l'opérateur historique risque de n'installer l'ADSL que dans les zones où il y sera contraint par la concurrence du câble, accentuant ainsi encore les distorsions dans l'aménagement du territoire voir page 243

Il est également compréhensible qu'en l'absence de contraintes il se limite à des offres très bridées (limitation du débit et surtout de la bande montante pour empêcher l'installation de serveurs à domicile ) afin de ne pas concurrencer inutilement les lignes louées qui représentent aujourd'hui un précieux pactole.

Si cette situation se poursuit ce serait au premier degré une nouvelle pénalisation pour nos PME, et au second degré une nouvelle source de retard pour le développement du marché national, et donc de nos entreprises

C'est la raison pour laquelle le régulateur anglais, l'Oftel, a contraint British Telecom à louer des capacités ADSL, dès aujourd'hui, à ses concurrents et, pour s'assurer que BT n'abusera pas de sa position pour traîner les pieds, BT devra accepter de louer les accès client à partir de ses concentrateurs au plus tard au 1er juillet 2001

de plus l'Oftel se garde le droit d'intervenir s'il constate que certaines régions ou certaines catégories d'utilisateurs sont négligées

L'Allemagne a adopté un schéma semblable et CMT le régulateur espagnol propose à son gouvernement de faire de même (Telephonica étant dans la même situation de monopole)

L'ART bien consciente du problème jette toute son énergie pour faire avancer le dossier

4.1.1.4.3.3 La boucle locale radio pour les zones à faible densité…et une alternative à l'opérateur historique Les derniers kilomètres sont alors assurés par ondes Hertziennes, cette boucle locale pouvant être "alimentée" par toutes les technologies de boucles métropolitaines vues plus haut : fibre optique (solution surnommée le "câble sans fil"), satellite, hertzien…

Comme le câble cette technologie est utilisable pour la télévision comme pour l'internet et donc le téléphone La technologie LMDS, qui utilise des fréquences plus élevées (40GHz) expérimentée à Limoges par Thomson offre un débit de 50Mb/s

Elle est handicapée sur le plan réglementaire en France du fait qu'elle dépend d'une autorisation du CSA www.csa.fr pour la partie diffusion télévision et de l'ART www.art-telecom.fr pour les télécommunications alors même qu'il s'agit de la même installation dont l'économie est encore incertaine

MMDS : Microwawe Multipoint Distribution System, d'une portée de 50 à 100 km, nécessite selon la distance une antenne de réception de 10 à 30 cm de diamètre. Elle autorise un débit de 2 à 15 Mbit/s et, comme pour le satellite, utilise le téléphone comme voie de retour. D'autres options technologiques permettent des dessertes à plus courte portés avec des matériels plus légers chez l'abonné

Le 23 août 1999 Gain communication lance à Tucson son service large bande (T1 = 1,54 Mégabit/s bidirectionnel) avec un prix inférieur de 70% à ceux actuellement pratiqués : www.gainwireless.com

Le seul réseau de MEXICO dessert déjà 400.000 abonnés pour la diffusion TV numérique A Paris, Easynet, www.easy.net proposait dès 98 grâce à son antenne placée en haut de son immeuble dans un rayon de 7km un accès internet à 10.000F/mois contre 60.000f/mois par ligne louée

Cette technologie est intéressante pour les zones à faible densité (desserte filaire plus onéreuse) ou pour une utilisation "chantier" (comme sur le port de Rotterdam). Elle n'est pas cependant pas totalement insensible aux phénomènes météo

Nokia en augmente le rayon d'action grace à l'installation chez l'usager d'antennesqui jouent également le rôle de relai pour d'autres clients plus éloignés: ces boitiers RoofTop permettent ainsi de créer un résau maillé

Mais son intérêt principal est d'offrir une alternative technique à la boucle locale filaire de l'opérateur historique (technologie LMDS, débit 512Kbps à 2 Mbps), tout du moins pour les PME (car son cout la met pour l'instant en dehors du marché "grand public"):

Si l'investissement théorique est sensiblement plus onéreux rapporté à l'abonné, il présente l'immense avantage d'être extrêmement modulaire et de ne pas nécessiter de lourds investissements préalables:

Ce n'est qu'une fois le client acquis que l'on installe une antenne d'émission-réception chez celui-ci, permettant au chiffre d'affaire de croitre de concert avec l'investissement, limitant ainsi les risques financiers et commerciaux de l'opération par rapport aux techniques filaires (qui, elles, exigent de lourds et longs travaux de génie civil avant le premier client et une immobilisation financière stérile durant la montée en charge commerciale)

Cette technologie présente en outre l'avantage de pouvoir acquérir des clients dispersés dans une agglomération alors qu'une approche filaire nécessite une conquête "paté de maison par pâté de maison" et chacun a en mémoire les problèmes rencontrés à l'époque par le "plan câble"

L'année 2000 a vu l'attribution de 2 licenses nationales et de 2 licenses locales par région: l'ART a veillé à privilégier l'arrivée de nouveaux opérateurs afin d'utiliser le levier de la concurrence pour dynamiser le décollage de cette nouvelle boucle locale (ont été exclus par les critères retenus tant les opérateurs téléphoniques déjà installés que les opérateurs GSM)

l'ART a choisi le "concours de beauté" avec des licenses gratuites: ceci équivaut à une substantielle subvention pour les gagnants du concours, ce qui devrait espérons-le leur permettre de procéder à des investissements massifs et rapides

FirstMark www.firstmark.net créée par Lynn Forester, un des 2 lauréats nationaux, part à l'assaut de l'Europe: avec 129 licenses sur le marché allemand elle couvre 40% de la population). Parmi les objectifs affichés, le haut débit pour les PME isolées

Regrettons toutefois que l'ART n'ait pas su prendre en compte les problèmes d'aménagement du territoire (ce qui aurait été très facile en assurant par exemple un couplage entre régions "juteuses" comme l'ile de France et d'autres qui le sont moins comme le Limousin ou la Corse). Aussi 4 de ces Régions n'ont pas d'opérateurs locaux fin 2000 (un second tour d'enchère devrait être organisé mais il ne peut sans doute pas permettre d'espérer des engagements de développement aussi importants que si couplage il y avait eu) et la région va devoir investir sur ses deniers pour compenser cette erreur d'appréciation

Voir http://www.art-telecom.fr/dossiers/blr/attrib/corps.htm

Notons que cette technologie peut également être employée dans la partie intermédiaire de la boucle locale et desservir les concentrateurs: la paire torsadée ou la distribution électrique prend alors le relais

4.1.1.4.3.4 Pour les mobiles les normes GSM, GPRS et UMTS, nouvelles boucles locales…délocalisées GSM permet déjà l'accès à Internet mais avec des débits (9,6 à 14,4kbit/s) et des coûts très limitatifs, néanmoins d'ores et déjà les "mini-messages" (SMS Small Message System) assurent une partie non négligeable du trafic (Nokia prévoit 20à 30% à 3 ans)

Le WAP (Wireless Application Protocol) ainsi que le WML (Wireless Markup Language) ont fait son apparition pour adapter le format des informations disponibles sur Internet à la taille de l'écran des téléphones mobiles

Mis en service trop tard en France, cette technologie a une durée de vie trop courte pour justifier des investissements importants. De plus la position frileuse des opérateurs qui ont essayé d'abuser de leur position pour imposer la fourniture de leurs services ("Wap Lock")a stérilisé les initiatives des start-up. La condamnation de cette pratique est arrivée trop tard pour permettre le décollage de ce marché: 0,015 millions de clients contre 12 millions au Japon avec I-Mode

La norme intermédiaire GPRS (General Packet Radio Service) permet déjà une multiplication par 10 (56 à 116 kbit/s): sera utilisable sur tout le territoire en 2001 (cette technologie peut être déployée rapidement et à moindre frais car elle n'est qu'une extension de la norme GSM et utilise les mêmes infrastructures). L'atout du GPRS est aussi sa facturation assise sur le volume de données transférées, ce qui permet une connection permanente

EDGE, technologie concurrente permet des débits légèrement plus élevé (384kbps) mais implique l'immobilité du terminal pendant la transmission, ce qui est un handicap certain. HSCSD, moins cher est trop gourmand en ressources radio

Le 29 janvier 1998 a été adoptée la norme l'option UMTS,(Universal Mobil Telecom System) d'IMT2000 (norme adoptée au niveau mondial), voir www.umts-forum.org et www.analysys.co.uk/news/umts/sec0.htm), successeur de GSM : elle permettra de multiplier par un facteur 200 la capacité de transmission des mobiles: elle laisse entrevoir le moment où le poste fixe (pour la voix comme pour l'accès Internet à haut débit) ne correspondra qu'a l'instant où son utilisateur est à l'arrêt ….

En France l'attribution premières licences sont prévues au printemps 2001, (au moment où l'Espagne et le Japon commenceront à être opérationnels) pour une mise en service en 2002 (en Finlande les premières licences ont été attribuées dès 1999 et l'Espagne ) espéront que ce retard ne sera pas trop pénalisant pour les entreprises développant des services

Les montants fabuleux (voir déraisonnables pour certains analystes financiers) atteints par les licences mises aux enchère dans la plupart des pays européens (plus de 30 milliards d'euros en Angleterre et plus de 50 en Allemagne), soulignent l'importance stratégique vitale pour les opérateurs de cette nouvelle technologie qui offrira un véritable accès Internet nomade à haut débit (on prévoit qu'à partir de 2003 il y aura plus de téléphones connectés que de microordinateurs)

D'autant plus qu'à ces sommes il faut ajouter l'investissement proprement dit évalué à 250 Milliards de dollars par Forrester Research): les premiers contrats semblent montrer la prééminence de Nokia et Ericsson devant Nortel suivis de Motorolla, Lucent et Siemens qui font figure d'outsiders. mais la compétence technique ne sera pas seule à rentrer en ligne de compte: beaucoup d'opérateurs exangues privilégierons les fournisseurs capables de supporter le poids d'un substantiel crédit fournisseur (…"jusquà 150%, prenant ainsi leur part du cout des licences", les Echos, oct 2000)

le Gartner Group prévoit qu'en 2004 95% des téléphones portables seront connectables à Internet

4.1.1.4.3.5 Les révolutions en gestation dans le "portable" pour le piéton et l'automobiliste, le "m-commerce"

On devrait voir l'émergence de produits rassemblant en un seul ensemble d'appareils : oreillettes, laryngophone, lunettes, montre, capteurs médicaux (pouls, humidité de la peau, température,…), mini caméra capable également de servir de lecteur de code barre, une "base" (contenant mémoire, énergie, capacité de calcul, de stockage de données, de communication et de localisation GPS)

Tous ces appareils seront sans doute, pour des questions d'esthétique et d'ergonomie intégrés aux vêtements, aux montres et aux bijoux (voir par exemple la "veste-téléphone de Levi's). les Universtés américaines organisent des concours rassemblant technologues et stylistes pour réaliser cette intégration et organisent des défilés de mode pour présenter les projets les plus réussis http://www.charmed.com spinoff du MIT Media Lab

Tous ces appareils seront sans doute, pour des questions d'esthétique et d'ergonomie intégrés aux vêtements, aux montres et aux bijoux (voir par exemple la "veste-téléphone de Levi's). les Universtés américaines organisent des concours rassemblant technologues et stylistes pour réaliser cette intégration et organisent des défilés de mode pour présenter les projets les plus réussis http://www.charmed.com spinoff du MIT Media Lab

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