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: La banque et la gestion des institutions financières

Dans le document Sommaire MACROÉCONOMIE (Page 68-77)

1. Le bilan bancaire 1.1 Le passif

La banque reçoit des fonds en émettant des instruments de dette :

o D’une part, ce sont les dépôts mobilisables avec un instrument de paiement, constituant un actif pour le déposant et un passif pour la banque.

o Ensuite, on a les dépôts sans moyen de paiement : comptes sur livret, dépôts à terme, certificats de dépôts dont généralement le montant est supérieur à 100 000€ et négociables (revendables d’occasion). Les certificats de dépôt représentent 16% des fonds des banques. Si l’on prend l’ensemble des dépôts sans moyen de paiement, cela représente la principale part des fonds bancaires.

o Après, on a les emprunts, soit auprès des banques centrales, soit auprès d’autres banques et sociétés financières.

o Enfin, on a les capitaux propres, c’est-à-dire les fonds levés en vendant de nouvelles actions et les bénéfices mis en réserve. Il s’agit de se couvrir contre une chute de la valeur des actifs

1.2 Les actifs

Les actifs résultent de l’utilisation des fonds collectés par les banques et ces actifs sont source de profit.

o Premier poste de l’actif : les réserves qui sont constituées d’une part par les dépôts auprès de la banque centrale constitués de réserves obligatoires et de réserves excédentaires.

o À cela s’ajoute la monnaie détenue (billets, pièces). La banque a toujours un stock de monnaie pour faire face aux besoins des clients.

o Ensuite, on a les effets en recouvrement, il s’agit d’un chèque par exemple tiré sur la banque B et déposé sur un compte de a banque A et encore non-recouvré (le montant du chèque n’a pas encore été transféré par la banque B). En général, cela circule très vite (une journée). C’est une dette de la banque B vis-à-vis de la banque A.

o Ensuite, on a les dépôts chez les correspondants : il s’agit de dépôt de petites banques dans de plus grosses qu’on appelle correspondant, en échange de services, c’est-à-dire encaissement de chèque, achat de titres, opération de change.

o Ensuite, on a les titres détenus par la banque. Ce sont des reconnaissances de dettes. Enfin, on a les prêts qui constituent la majeure partie des actifs bancaires qui sont moins liquides que les autres actifs et qui présentent plus de risque de défaut. Subséquemment, on exige un rendement plus important.

o Enfin, on a les autres actifs, qui sont le capital physique de la banque, capital mobilier et capital immobilier.

On peut donner un exemple de tableau représentant le bilan agrégé des banques commerciales étasuniennes, soit la répartition en pourcentage des différents éléments du bilan.

La banque réalise des profits en vendant des titres de dettes et en utilisant le produit obtenu pour acheter des actifs aux caractéristiques différentes. Il y a donc une transformation d’actif. Par exemple, un compte épargne fournit des fonds pour accorder un prêt

hypothécaire. C’est bien la fonction d’intermédiation financière de la banque. Elle emprunte à court terme et prête à long terme. C’est un processus qui est identique au processus de production de n’importe quelle entreprise et qui peut générer des produits et des pertes.

C’est une activité de service entre la banque et d’autres activités de services.

 Exemple : dépôt d’espèces. Un agent va déposer 100 pour ouvrir un compte.

Banque A

Actif Passif

Réserves +100 Dépôts (Compte courant, dépôt à vue) +100

Prenons maintenant le cas d’une remise de chèque de la banque B à la banque A.

1ère étape

Ces réserves se décomposent en deux types de réserves (toutes à l’actif). On a d’un côté les réserves obligatoires et de l’autres les réserves excédentaires. Les réserves obligatoires sont fixées par les autorités monétaires. C’est ce que l’on appelle une règle prudentielle. Leur taux varie en fonction de la conjoncture et des règles prudentielles. Détenir un dépôt représente pour la banque un coût, par conséquent, il faut que la réserve excédentaire rapporte. On peut les utiliser pour effectuer des prêts. Les prêts représentent 60% de la valeur totale des actifs des banques. Pour réduire le risque lié à l’asymétrie de l’information, les banques évaluent les emprunteurs selon 5 critères :

 Le caractère de l’activité de l’emprunteur : un pharmacien sera mieux évalué qu’un camion pizza.

 Capacité à rembourser (montant maximum d’endettement est 30% du revenu)

 Le collatéral engagé : ce que l’on pourrait vendre en cas d’incapacité de remboursement

 Les conditions économiques du secteur et du pays

 Le capital : la valeur nette de l’emprunteur.

On obtient ceci :

Banque A

Actif Passif

Réserves obligatoires 10 Dépôts 100

Prêts 90

Supposons que les prêts rapportent 10%, les dépôts 5% et que le coût d’un dépôt est de 3€ par an.

Elle va donc gagner 1€ (9-5-3 = 1) 3. Principes de gestion du bilan

Le but est de maximiser le profit (réaliser le plus de profit possible). Il y a 4 préoccupations principales :

Pouvoir rembourser en cas de retrait de dépôts. La banque doit avoir assez de liquidités pour faire face aux flux des retraits mais pas trop car les réserves ne lui rapportent rien.

Maintenir le risque à un niveau faible et acceptable. Cela suppose d’acquérir des actifs à faible taux de défaut et diversifier les actifs détenus (ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier).

Acquérir des fonds à faible coût. C’est la gestion du passif (obtenir des fonds avec le coût le plus faible possible).

Déterminer le montant le plus juste de fonds propres. Si la banque n’a pas assez de fonds propres, elle peut faire faillite en cas de difficultés.

3.1 Réserves excédentaires disponibles

On va prendre l’exemple d’une banque. Supposons que le taux de réserves obligatoires est de 10%

Actif Passif

Réserves 20 Dépôts 100

Prêts 80 Capital 10

Titres 10

Dans cette configuration, la banque bénéficie d’un excès de réserve de 10 millions. Si la banque fait face à un retrait de dépôts d’un montant de 10, on va avoir

Actif Passif

Réserves 10 Dépôts 90

Prêts 80 Capital 10

Titres 10

La banque peut alors faire face sans aucun problème à ce retrait. Elle a encore 1 million de réserves excédentaires. Supposons au contraire que la banque ait eu au départ :

Actif Passif

Réserves 10 Dépôts 90

Prêts 90 Capital 10

Titres 10

Si l’on retire 10, elle va se retrouver avec 0 en réserve. Il lui manquera 9 millions de réserves obligatoires. Il existe des solutions qui vont lui permettre d’atteindre le montant de réserves obligatoires. Une première solution est l’emprunt interbancaire : la banque va emprunter auprès des autres banques.

Actif Passif

Réserves 9 Dépôts 90

Prêts 90 Capital 10

Titres 10 Emprunt auprès des autres banques 9

Évidemment, cela a un coût qui est l’euribor (taux d’intérêt du marché interbancaire).

Est-ce que ce coût est supérieur ou inférieur aux prêts supplémentaires qui ont été accordés (d’un montant de 10)?

Une autre solution est de céder des titres : la banque avait titres qu’elle peut vendre sur les marchés (ex bons du trésor). Elle dépose le produit de cette vente auprès de la banque centrale

Actif Passif

Réserves 9 Dépôt 90

Prêts 90 Capital 10

Titres 1

Cette solution comporte de coûts de transaction. Il y a aussi un manque à gagner en intérêt pour les titres rapportaient quelque chose.

Une banque peut aussi faire un emprunt à la banque centrale.

Actif Passif Cet emprunt est un général peu pratiqué par les banques parce qu’elles n’aiment pas que la banque centrale s’aperçoive qu’elles ont besoin de liquidités.

La dernière possibilité est de réduire les prêts. Sauf que cela a un coût important parce que c’est au prix d’un non-renouvellement des prêts et cela mécontente la clientèle.

Une autre façon de réduire les prêts est la titrisation (on les vend à une autre banque). Mais, on se heurte à une asymétrie de l’information parce que les autres banques connaissent mal la clientèle de la première, d’où un phénomène d’anti-sélection : les prêts ne seront pas rachetés à leur valeur nominale. C’est quelque chose que l’on observe à chaque fois que l’on revend des titres sur le marché (si on les revend, c’est qu’il y a un problème).

Il est légitime de détenir es réserves excédentaires, d’autant plus que le coût lié à leur absence est élevé, mais elles représentent également un coût d’opportunité. Il faut donc trouver le bon niveau e réserves excédentaires, en fonction du niveau des réserves obligatoires (ni trop, ni trop peu)

3.2 La gestion d’actifs

La banque peut jouer sur sa gestion d’actif en cherchant les rendements les plus élevés possibles sur les prêts et les titres en réduisant le risque de façon à maximiser ses profits.

Il s’agit de trouver des emprunteurs qui paieront un taux d’intérêt élevé avec un faible risque de défaut. Les banques, généralement, ne prennent pas tellement de risque, car statistiquement le taux de risque de défaut est de moins de 1%. Elles adoptent une stratégie de diversification des actifs aussi bien en ce qui concerne les maturités et en ce qui concerne la diversification de la clientèle. Il faut également détenir des actifs plus liquides, même s’ils rapportent moins. La banque doit trouver un équilibre entre le risque et le revenu. Lorsque ce n’est pas le cas, on peut avoir une crise : crise de 2008 l’équilibre n’a pas été trouvé. Les banques ont préféré le revenu.

3.3 La gestion du passif

Quand les ressources des banques étaient principalement le résultat des dépôts à vue non rémunérés et que les prêts interbancaires étaient peu développés, le passif était considéré comme fixe. Les banques cherchaient à avoir le maximum de dépôts à vue. À partir des années 1960, les choses changent : les banques cherchent à obtenir des liquidités à partir des postes du passif du bilan, ce qui entraîne d’un côté le

développement du marché interbancaire (certaines banques étaient spécialisées dans le crédit et d’autres dans les dépôts) et le développement de nouveaux instruments financiers, par exemple les certificats de dépôt qui permettent à la clientèle de prêter des liquidités à la banque. Le résultat est que les banques vont s’émanciper du compte chèque pour trouver de la liquidité, puisqu’elles peuvent émettre des dettes pour obtenir des fonds en fonction de leurs besoins ; ce qui fait aussi que dans la mesure où le compte chèque a moins d’importance, les banques vont moins soigner la clientèle. Elles

ont un produit bancaire provenant de la façon dont elles « saignent » la clientèle (frais de comptes…)

Quand une occasion de prêt se présente, la banque va se procurer la liquidité nécessaire en émettant des dettes ou en empruntant. La banque, au lieu de partir de liquidités qu’elle possède, elle va partir de ses besoins en liquidité liés aux demandes de prêts et va ensuite se procurer les liquidités.

3.4 L’adéquation du capital

Le capital permet d’éviter les défaillances bancaires, mais, il a un impact non négligeable sur le rendement des actions de la banque (=dividendes). Le capital permet donc d’éviter une faillite, mais il affecte aussi le montant des actions. Enfin, les autorités de contrôle exigent un montant minimum de capital.

Commençons par examiner la protection de risque contre les faillites : Deux banques, A et B. La banque B, mois capitalisée est insolvable. Elle ne peut pas rembourser ses dettes, donc le

régulateur va intervenir. Il va remplacer les gestionnaires de la banque, liquider ses actifs et fermer la boutique à terme. Ainsi, la détention de capital permet de réduire le risque d’insolvabilité.

Le capital a un effet (négatif ?)sur la rentabilité des actionnaires. On peut mesurer la rentabilité de plusieurs points de vue :

Mesure de la rentabilité bancaire : coefficient de rendement (Return on Assets) RoA

Ce coefficient indique les bénéfices engendrés par unité d’actif. Du point de vue des actionnaires, ce qui compte est le coefficient de rentabilité :

Return on Equity RoE

 La relation entre RoA et RoE est déterminée par le multiplicateur de fonds propres qu’on appelle aussi ratio de levier financier : c’est le montant d’actif par unité de capital (Equity multiplier) EM.

Le coefficient de rentabilité est égal au produit du coefficient de rendement par multiplicateur de fonds propres. RoE=RoA*EM

 Exemple : ceteris paribus, deux banques différentes par leur montant en capital : Elles ont toutes deux 100 millions d’actifs mais l’une a 10 millions de capital et l’autre 4 millions de capital. La première a un multiplicateur de fonds propres de 10 (100/10) et la seconde a un multiplicateur de fonds propres de 25 (100/4). On suppose que le coefficient de rendement est de 1% pour chacune d’entre elles (1% pour les deux banques) mais le coefficient de rentabilité (RoE) est de 10% pour la première banque et de 25% pour la seconde. Toutes choses égales par ailleurs, plus le capital bancaire (fonds propres) est faible, et plus la rentabilité des actionnaires est élevée. Les actionnaires doivent arbitrer entre sécurité et rentabilité. Plus la période est incertaine et plus l’arbitrage se fera en faveur de la sécurité du capital au détriment de la rentabilité. Le raisonnement doit être fait en termes d’espérance de gain. Cela n’a pas toujours été le cas, d’où les nombreuses faillites bancaires. Les autorités de régulation imposent un montant minimum supérieur à ce qui est souhaité par les actionnaires. On voit bien l’incidence des fonds propres sur la rentabilité des actionnaires.

4. La gestion du risque de crédit

Le marché des fonds prêtables connait une forte asymétrie de l’information. Il est donc sujet à l’anti-sélection et au risque moral.

 L’anti-sélection : les mauvais emprunteurs se bousculent pour obtenir des crédits dans la mesure où ils ont les projets les plus risqués, ils ont le plus à gagner si ces projets marchent.

Mais, pour la banque, ils représentent un risque très élevé, donc une clientèle peu

souhaitable pour la banque. Le risque est que, comme la banque ne peut pas trier les bons et les mauvais, elle refuse tout le monde.

 Le risque moral : l’emprunteur va s’engager dans une activité non-souhaitée par le prêteur et non-conforme à ses engagements, augmentant par là le risque de défaut. Il s’engage dans des activités plus risquées, mais de ce fait qui peuvent rapporter plus. Cela est inacceptable pour le prêteur.

4.1 Sélection et surveillance

Le but est de produire de l‘information sur les emprunteurs. La sélection consiste à collecter le maximum d’informations sur l’emprunteur, que ce soit un particulier ou une entreprise. Évidemment, l’évaluation du risque comporte toujours une part de

subjectivité. Une autre solution est la spécialisation des prêts, soit une spécialisation géographique, soit une spécialisation par secteur économique. Cette spécialisation permet de réduire le risque d’anti-sélection, tout simplement parce que l’interprétation et la collecte des informations sont plus aisées. L’inconvénient est l’absence de

diversification du portefeuille d’actif. Mais on peut y remédier grâce aux swaps. Enfin, la surveillance et exécution de clause protectrice : après l’accord, l’emprunteur sera surveillé pour éviter qu’il ne se lance dans des activités plus risquées et notamment le contrat de prêt comporte des clauses protectrices qui doivent être respectées. Par exemple, on peut être obligé de prendre une assurance contre la perte de l’emploi lorsqu’on fait un emprunt. En cas de rupture d’assurance, le contrat de prêt sera lui aussi rompu. La surveillance permet d’éviter le risque moral.

4.2 La relation de clientèle à long terme

Les banques ont tendance à s’engager dans des relations de longue durée. Cette relation permet bien entendu d’obtenir une meilleure information sur le client et elle rend la surveillance plus facile en diminuant les coûts. Cette relation à long terme est également profitable pour les entreprises, qui obtiendront plus facilement du crédit. Cette relation de long terme conduit aussi l’emprunteur à s’auto-discipliner, d’une part le contrat ne peut pas envisager toutes les possibilités, et d’autre part, l’emprunteur, voulant préserver sa relation avec la banque pour obtenir des renouvellements de crédits avec un bon taux d’intérêt, ne va pas se lancer dans des opérations risquées même si elles ne sont pas explicitement proscrites par le contrat.

4.3 L’engagement de financement

Une façon d’entretenir des relations à long terme est d’offrir des engagements de prêts.

C'est-à-dire que la banque s’engage à consentir des prêts dans des conditions définies à l’avance. L’intérêt pour l’entreprise, est qu’elle peut planifier et anticiper ses coûts de financement puisqu’elle connait les conditions et la banque maintient l’entreprise dans une relation de confiance.

4.4 Collatéral et dépôt de garantie

Le collatéral est un actif promis au prêteur pour compenser la défaillance éventuelle de l’emprunteur. Cela réduit les pertes du prêteur en cas de défaut, puisque celui-ci peut alors vendre du collatéral et compenser tout ou une partie des pertes subies.

 Exemple : Le prêt hypothécaire. On emprunte pour acheter un appartement, si on n’arrive pas à payer, l’appartement devient la propriété de la banque qui chercher à le vendre pour compenser la perte.

Le dépôt de garantie est une forme particulière de collatéral puisqu’une fraction des fonds reçus au prêt doit être conservée à a banque, par exemple 10%.

5. Gestion du risque de taux d’intérêt Voir chapitre 6 5.1

C’est le risque lié au fait que les variations des taux d’intérêts entraînent une variation des prix de marché des titres.

5.1 L’analyse des impasses

C’est la méthode des impasses comptable. On va soustraire le montant des dettes (passif)

sensibles au taux d’intérêt au montant des actifs sensibles au taux d’intérêt. Si la soustraction donne 0 cela signifie qu’il n’y a pas de risque.

On peut perfectionner l’analyse en tenant compte des diverses maturités qui entraînent des différences de sensibilité au taux d’intérêt.

5.2 L’analyse des durations

Cette méthode est fondée sur le concept des durations de Macaulay. Cette duration mesure la durée de vie moyenne des flux de paiement d’un titre, autrement dit, elle mesure la période à l’issue de laquelle les variations du taux d’intérêt n’affectent plus la rentabilité d’une obligation.

∑ ( )

( )

CP est le flux de paiement intérêt et principal n est la durée restant à courir jusqu’à la maturité i est le taux d’intérêt

Et la variation en pourcentage de la valeur du marché est environ égale à moins la variation en points de pourcentage du taux d’intérêt multipliée par la duration en années.

 Exemple : duration moyenne des actifs est de 3 ans, duration moyenne des dettes est de 2 ans.

Actifs Dettes

3 ans 2 ans

100 90 valeur

Si i augmente de 5 points en pourcentage, la valeur de marché des actifs varie de : -15%=-5%*5 (diminution)

La valeur de marché des dettes varie de -10%=-5%*2 (diminution), soit une baisse de 9 millions d’euros. Résultat : la valeur nette (actif moins passif) diminue de 6 millions d’euros, soit 6% du total de la valeur originelle des actifs. Ce n’est pas bon pour la banque car elle perd 6 millions. Son passif diminue moins que son actif, mais ce n’est pas bon.

Le résultat serait symétrique en cas de baisse du taux d’intérêt.

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