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Aujourd’hui, nous faisons de

l’agriculture,

nous faisons

des affaires et

beaucoup vont

même à l’école”. »

Tanzanie

compenser la négligence de longue date dont ont souffert les biens et services publics essen-tiels. Le cadre ne reconnaît pas spécifiquement le caractère unique de la démographie africaine ni ne prévoit des dispositions particulières pour les jeunes agriculteurs, mais ses caractéristiques principales peuvent être enrichies afin d’abor-der les problèmes propres à la jeunesse.

En complément des composantes principa-lement publiques du PDDAA, les investisseurs privés locaux et internationaux manifestent un intérêt croissant pour les opportunités dans l’agriculture. L’Union africaine a fait de 2009–19 la Décennie pour le développement de la jeunesse en Afrique. L’Assemblée générale des Nations Unies a appelé ses États membres à préparer un examen et un plan d’action nationaux pour l’emploi des jeunes, et l’Union africaine, la Commission économique pour l’Afrique, la Banque africaine de développe-ment et le Bureau international du travail ont

récemment proposé une initiative conjointe en faveur de la création d’emplois pour les jeunes en Afrique. Toutes ces initiatives témoignent du niveau d’attention actuellement accordé à la question de l’emploi des jeunes (Proctor et Lunches, 2012). Chacune de ces organisations met également l’accent sur l’agriculture.

Les efforts visant à atteindre les jeunes agri-culteurs africains peuvent donc faire appel à des ressources des secteurs public et privé, au niveau national et international, dans le cadre d’initiatives stratégiques déjà en place. Aucune stratégie nouvelle ou distincte n’est donc néces-saire, mais si rien n’est fait, la lenteur actuelle de la mise en œuvre nuira aux jeunes et compro-mettra l’avenir de l’Afrique. Les engagements existants requièrent une très sérieuse atten-tion, ainsi qu’une amélioration de la qualité des dépenses publiques, des approches plus efficaces pour l’accroissement de la produc-tion alimentaire de base, plus d’attenproduc-tion à la

Les quatre piliers du PDDAA sont complémentaires. Le premier (la terre et l’eau) concerne la conception des pro-grammes et des investissements nécessaires pour améliorer l’administration des terres, la durabilité de leur utilisation et la gestion de l’eau à travers l’irrigation ainsi que la collecte et le stockage de l’eau.

Le deuxième pilier identifie les investissements et les réformes des politiques et réglementations nécessaires pour améliorer l’accès des petits exploitants aux marchés. Beau-coup de ces interventions sont axées sur les infrastructures rurales, notamment les routes, le transport ferroviaire et l’énergie (tant en réseau que hors réseau), mais des mesures réglementaires importantes requièrent également une atten-tion, comme la réglementation du transport routier et les normes de sécurité alimentaire. Ces mesures visent à réduire les coûts de commercialisation afin de rendre l’agriculture plus rentable, tout en faisant baisser les prix alimentaires pour les acheteurs nets afin d’accélérer la création d’emplois.

Le troisième pilier concerne les mesures qui rendront l’agriculture moins risquée pour ceux ayant une orientation commerciale et renforceront la résilience des plus pauvres en cas de crise. La diversification, des produits d’assurance abordables et des filets sociaux ruraux peuvent aider les personnes à gérer les risques, et les niveaux de revenus plus élevés associés à la croissance de la productivité et de la

rentabilité permettent de constituer une épargne en vue des temps difficiles.

Enfin, le pilier de la technologie agricole traverse les trois autres. L’agriculture moderne est fondée sur la science, et les producteurs, quel que soit leur niveau de sophistication, bénéficient de meilleurs systèmes pour la génération et la diffusion des technologies améliorées. Certaines de celles-ci concernent l’utilisation de variétés et de races améliorées dans la culture et l’élevage, afin de répondre à l’évolution de la demande et de la situation agroécologiques ou de per-mettre aux producteurs de choisir le niveau de risque sou-haité. D’autres mettent l’accent sur de nouveaux systèmes de gestion et de rotation des cultures, pour réduire le coût des intrants, améliorer la santé des sols et séquestrer le car-bone en vue de flux de revenus supplémentaires.

Le cadre du PDDAA est destiné à aider les pays et les régions à améliorer la qualité de leurs planification et poli-tiques agricoles, et à les utiliser comme base pour le déploie-ment d’investissedéploie-ments dans le secteur. Le PDDAA offre un appui politique, technique et financier aux pays et régions qui s’engagent dans ce processus, à travers un partenariat d’institutions africaines continentales et régionales collabo-rant avec d’autres parties prenantes, notamment la société civile, le secteur privé, et les partenaires au développement de l’Afrique.

Aperçu du Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (PDDAA)

E n c a d r é 4 . 1 3

demande de produits de haute qualité émanant des classes moyennes urbaines en expansion, des progrès continus dans les réformes des politiques et réglementations, et un renforce-ment de la qualité de l’information et du suivi.

Une amélioration de la mise en œuvre des pro-grammes publics accélérera l’investissement privé et multipliera les opportunités pour les jeunes. Une plus grande attention proactive aux besoins spécifiques du vaste groupe des jeunes pourrait être nécessaire, mais elle serait contreproductive sans des programmes géné-raux plus efficaces. La mobilisation efficace des talents des jeunes augmentera la probabilité que le PDDAA et d’autres initiatives en cours atteignent leurs ambitieux objectifs.

Exploitation du dividende des jeunes dans l’agriculture

L’agriculture, qui est déjà le plus gros employeur de l’Afrique, est en train d’évoluer et le grand nombre des jeunes qui s’y engagent accélérera le rythme du changement. Les diri-geants africains reconnaissent que l’agriculture est une source de croissance, un instrument pour améliorer la sécurité alimentaire et un moyen de gérer les précieuses ressources natu-relles. À mesure que les décideurs découvriront son potentiel d’absorption des très nombreux nouveaux demandeurs d’emploi et de généra-tion d’un travail intéressant avec des avantages publics et privés, ils accorderont encore plus d’attention à l’agriculture.

Cette attention sera nécessaire, parce que la capacité du secteur à créer des emplois ne pourra se matérialiser sans modifications dans les programmes publics. Les niveaux actuels d’investissement public sont insuffisants. La qualité de l’investissement ne convient pas pour assurer des rendements élevés. Trop d’efforts ont été consacrés à des mesures pal-liatives à court terme, telles que la subvention des engrais, sans attention complémentaire ni aux technologies améliorées et aux pratiques de gestion ni aux investissements à long terme dans la recherche et les infrastructures. Le climat de l’investissement n’est toujours pas capable d’attirer les entreprises privées

néces-saires pour la commercialisation, la transfor-mation, l’approvisionnement en intrants et le financement. Les politiques publiques régis-sant le commerce, l’introduction de nouvelles variétés, la concession de licences et les droits de propriété intellectuelle, et la fiscalité offrent de faibles incitations aux producteurs et aux innovateurs.

Les agendas détaillés pour chacun de ces domaines n’entrent pas dans le cadre de ce cha-pitre, mais l’avenir des jeunes gens africains est otage de l’écart profond séparant aujourd’hui les engagements rhétoriques en faveur de l’agri-culture et l’attention réellement accordée à ce secteur par les dirigeants africains. Les efforts déployés pour s’attaquer aux contraintes pesant sur la terre, le capital et les compétences devront redoubler et s’accélérer, et des adaptations devront être apportées aux programmes pour les rendre sensibles aux besoins des jeunes.

Même si les activités agricoles sont souvent exercées par les personnes âgées, les exigences du métier en matière d’énergie, d’innovation et de force physique le rendent particulièrement approprié aux personnes de 24 à 45 ans, les

« jeunes en pleine maturité ». L’énergie, la créa-tivité et la force sont des attributs que les jeunes Africains possèdent en abondance. Pour les attirer, l’agriculture devra être rentable, compé-titive et dynamique. Elle devra également l’être pour assurer sa croissance, améliorer la sécu-rité alimentaire et protéger un environnement naturel fragile. Avec une plus grande priorité à la mise en œuvre de programmes bien conçus d’investissement public dans l’agriculture, des progrès soutenus dans les réformes des poli-tiques et réglementations, et un modeste sur-plus d’attention à l’inclusion des jeunes dans la renaissance agricole de l’Afrique, le secteur pourra profiter de son dividende démogra-phique et le partager largement.

Notes

1. Que la main-d’œuvre agricole d’une économie ait augmenté ou diminué en valeur absolue, la part relative du secteur a diminué en raison des taux de natalité et de mortalité dans les zones rurales, de la migration, et de la taille et de l’intensité de main-d’œuvre des secteurs qui se développaient plus rapidement que l’agriculture (voir Timmer et Akko, 2008).

2. Par exemple, les agriculteurs cultivent des varié-tés améliorées modernes de cultures vivrières sur une surface estimée à environ 35 % de la superficie totale cultivée, contre seulement 23 % en 1998 (Renown et Byerlee, 2010).

3. La productivité totale des facteurs agricoles croît annuellement d’un peu plus de 3 % en Asie du Sud-Est et d’un peu moins de 3 % en Amérique du Sud. En Afrique subsaharienne, elle est, depuis 2000, supérieure à la moyenne des quatre décennies précédentes, mais tou-jours insuffisante pour être transformative. Les données étant très incomplètes, les estimations varient du simple au double : d’un peu moins de 1 % à un peu plus de 2 % par an (voir Fuglie, 2011 ; Nin-Pratt, Johnson et Yu, 2012).

4. Après la flambée des prix alimentaires en 2007–

2008, les États ont commencé à fixer des objec-tifs de croissance ambitieux pour l’agriculture.

À 8 à 10 %, ces taux dépassent l’objectif de 6 % fixé par l’Union africaine dans le Programme détaillé de développement de l’agriculture africaine ainsi que les taux récemment obser-vés dans l’ensemble de la région (3,8 à 4,0 % ; Banque mondiale, 2012c).

5. Cette section s’appuie fortement sur AgriFin (2012) ainsi qu’IFPRI et Banque mondiale (2010).

6. Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.

7. Caisses d’épargne et de crédit agricole mutuels, une institution financière coopérative agricole.

8. Cette section s’appuie sur Banque mondiale (2010a).

9. IFPRI et Banque mondiale (2010), Fiche 4 ; voir aussi http://www.rabobank.com/content/pro- ducts_services/business_clients/professional-products/raboagrifund/index.jsp.

10. Voir http://www.rabobank.com/content/

products_services/business clients/professional products/raboagrifund/index. jsp.

11. Pour un point de vue sur les questions d’équité soulevées par l’accroissement de l’intérêt mon-dial pour les terres agricoles de l’Afrique, voir Deininger et Byerlee (2011).

12. Voir Deininger, Selod et Burns (2011) pour plus d’information sur cet outil relativement rapide et innovant.

13. Approuvées en mai 2012 par le Comité sur la sécurité alimentaire mondiale, les Directives volontaires recommandent des droits fonciers sûrs et un accès équitable à la terre, à la pêche et aux forêts en tant que moyen d’éradiquer la faim et la pauvreté, d’appuyer le développement durable et de préserver l’environnement. Elles

énoncent des principes et des normes recom-mandées à l’échelle internationale pour les pra-tiques responsables. Elles constituent un cadre que les acteurs peuvent utiliser pour élaborer leurs propres stratégies, politiques, législations et programmes, et qui permet aux autorités, au secteur privé, à la société civile et aux citoyens de juger si les actions qu’ils proposent et celles d’autres intervenants sont ou non des pratiques acceptables.

14. Une collaboration avec les Tables rondes sur les produits de base durables peut également aider à améliorer la façon dont les systèmes de produc-tion des cultures satisfont aux critères environ-nementaux et sociaux volontaires, notamment de la Table ronde pour un soja responsable, la Table ronde pour une huile de palme durable, l’Initiative pour une meilleure canne à sucre et toute une série de processus de certification forestière.

15. Les sections suivantes s’appuient fortement sur Banque mondiale (2012b).

16. Par exemple, en Chine, en Éthiopie, au Nicara-gua, en République dominicaine et au Vietnam.

17. Cette section est adaptée de Lahiff et Li (2012) ; Banque mondiale (2012b).

18. Adapté de Tchale (2012) ; Banque mondiale (2012b).

19. Chaque famille recevait une subvention de 1 050 dollars EU, à gérer directement par le bénéficiaire. Jusqu’à 30 % étaient destinés à l’acquisition de terres, et le reste au transport, à l’eau, au logement et au développement agricole.

20. Voir http://www.nepad-caadp.net/.

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