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a). Représentations sociales, représentations spatiales

Faire le point sur les représentations apparaît central dans notre démarche, à double titre : d’une part, afin d’articuler ce qui est « représentation sociale » et ce qui est « représentation spatiale », et d’autre part, afin de montrer comment ces notions s’appliquent à la visite, en y relevant éventuellement leur particulière pertinence, ou ne s’y appliquent pas, et dans ce cas, en établissant les conclusions appropriées à cette inadéquation593.

Les représentations sociales sont notamment définies en rapport avec le quotidien : c’est « une manière d’interpréter et de penser notre réalité quotidienne », ou bien « la façon dont nous, sujets sociaux, appréhendons les événements de la vie courante, les données de notre environnement, les personnes de notre entourage, proche ou lointain »594. D’un autre côté, la représentation « restitue symboliquement quelque chose d’absent, rapproche quelque chose de lointain »595. Or, ce qui est absent est plutôt hors de notre quotidien. Je suis absent des autres pièces de mon appartement dans lesquelles je ne me trouve pas, mais je peux être néanmoins présent dans l’ensemble de mon appartement, ainsi que dans mon voisinage, de façon immédiate. A partir de ces éléments de cadrage, il y a difficulté à saisir la représentation, à la fois dans le hors quotidien et dans le quotidien. Le seul point sur lequel il est possible de s’accorder est que ce quelque chose d’absent est davantage un espace-temps passé, ou, pourquoi pas, imaginé, que l’espace effectivement présent autour de nous. Dans cette perspective, la représentation peut être celle de l’espace de vie quotidien, mais qui est un lieu chargé de souvenirs, aussi bien que celle de l’espace de visite, ou celle d’espace que l’on projette de visiter, ou que l’on imagine. Ce sont donc les espaces-temps passés, présent et/ou futurs qui fondent les représentations. Ceci rejoint aussi la définition de la représentation

593

: Il est possible de distinguer plusieurs voies d’approche pour saisir les représentations sociales : Cf. GUIMELLI C., 1995, L’étude des représentations sociales, Psychologie française, n° 4, pp. 367-374 : les contenus, l’analyse structurale, les pratiques et représentations, et les processus cognitifs. On opte ici pour une approche croisée de ces différentes voies, qu’il semble difficile de cloisonner par rapport à notre sujet.

594

: JODELET D., 2003 [1984], Représentation sociale : phénomènes, concept et théorie, MOSCOVICI S. (dir.),

Psychologie sociale, Paris, PUF, coll. « Quadrige », p. 366.

595

sociale596, qui se rapporte, non à un seul moment, mais à un processus social. Ainsi, la pratique de visite d’un espace n’est pas indépendante des autres pratiques de visite du même individu, ni des autres pratiques de visite de cet espace et des autres espaces par les autres individus. En outre, cela s’accorde avec l’intégration particulière de l’individuel et du social dans les représentations, en l’occurrence, ici, des espaces de visite.

S’agissant du « fait de représentation », celui-ci se caractérise par le sens et la transformation que l’individu exerce par rapport à ce qu’il perçoit de la réalité afin d’en produire une image. « Un processus d’élaboration cognitive et symbolique prend place et va orienter les comportements »597. Ce processus, on l’a dit, a déjà été mis en cause, dans son déroulement chronologique et géographique au sujet du tourisme598. Alors, la recherche sur les espaces de visite et leurs relations avec les espaces du quotidien ne consiste pas seulement à partir des expériences vécues pour aller vers les représentations, en comprenant, en montrant, en expliquant quels sont les constructions de représentations. D’une part, elle a pour but de discerner ce qui relève du processus « classique » d’élaboration des représentations par rapport aux pratiques, et ce qui ressort de processus plus spécifiques au tourisme et à la visite. D’autre part, elle a pour finalité de montrer en quoi ce(s) schéma(s) original(aux) des rapports pratiques/représentations a(ont) des répercussions, elles aussi spécifiques, sur l’organisation de l’espace. Six « optiques » de la représentation sociale ont été identifiées. « Ces optiques se retrouvent – et se recoupent parfois – à l’intérieur du champ d’étude des représentations sociales »599, donc il est possible de les retrouver, en totalité ou en partie, dans les exemples de représentations issus des résultats. Il est intéressant de voir le niveau de pertinence de leur application à la visite à travers le tableau ci-dessous (tab. 18).

Enfin, la représentation sociale est un jeu associant l’objectivation et l’ancrage. Le premier processus est une « mise en image des notions abstraites »600, alors que le second part de la réalité pour élaborer une représentation. Dans le cadre de la primo-visite et plus généralement du tourisme, l’objectivation se place avant la pratique, et l’ancrage après. Ces précisions sont intéressantes, parce que, lorsqu’il est dit que tout voyageur, touriste ou visiteur possède une attente (si tant est qu’il en ait une) de ce qu’il va percevoir et pratiquer, cela n’explicite pas ce qu’est cette attente. La donnée préalable à la représentation est « la notion abstraite » de l’espace à visiter. Il faut concevoir que l’individu n’ait aucune notion de ce qu’il va visiter, soit parce qu’il n’a pas prévu la visite ou, du moins, l’espace de la visite, soit parce que, ayant néanmoins prévu la visite, il n’a pas défini de « notion abstraite » lui permettant de définir une image de l’espace de visite. Dans le cas contraire, il peut posséder une notion de l’espace de visite, celle-ci aboutissant ou non à une transformation en image et, à partir de là, l’individu développe une attente de ce qu’il va visiter, sur un mode abstrait et, éventuellement, sur un mode imagé. L’existence ou non de l’image préalable de l’espace de visite dépend de l’existence des pratiques préalables et des représentations collectives de cet espace. Dans tous les cas, « une représentation n’est qu’un produit possible du processus complexe qui conduit de l’objet à sa perception puis à son interprétation et enfin seulement, éventuellement, à son

596

: Ibid., p. 368 : Cf. la fin de la définition : « Le marquage social des contenus ou des processus de

représentation est à référer aux conditions et aux contextes dans lesquels émergent les représentations, aux communications par lesquelles elles circulent, aux fonctions qu’elles servent dans l’interaction avec le monde et les autres ».

597

: JODELET D., 2003 [1984], Loc. cit., p. 370.

598

: RAFFESTIN C., 1986,

599

: JODELET D., 2003 [1984], Loc. cit., p. 372.

600

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expression »601. En fait, ce qui rend complexe l’objectivation, c’est son articulation avec l’ancrage, car les espaces déjà visités constituent des références (d’ailleurs, positives ou négatives) pour l’individu. L’ancrage est « l’enracinement social de la représentation et de son objet »602. En ce sens, l’espace de visite est pratiqué par l’individu, qui se construit une représentation de l’objet, mais aussi par un nombre plus ou moins important d’individus, qui en font de même et, au-delà, il est l’objet de cette construction de représentation collective ; la phase ultime du processus de représentation se dédouble alors en deux opérations : d’une part, le lieu ou l’espace mythifié, et d’autre part la comparaison et l’assimilation de différents lieux ou espaces à et dans des modèles.

Tableau 18 : La théorie de la représentation sociale :

« optique » de construction de la représentation sociale

description Application à l’espace de visite

« Interaction ou face à un stimulus social »

Pertinent quant à la présence éphémère, la représentation

s’élaborant in situ Construction cognitive de la

représentation

« Il fait intervenir des idées, valeurs, modèles qu’il tient de son

groupe d’appartenance ou des idéologies véhiculées dans la

société »

Pertinent quant à l’influence sociale des destinations et attractions a

priori sur l’individu

Aspects signifiants de la représentation

« Le sujet est producteur de sens, il exprime dans sa représentation le sens qu’il donne à son expérience

dans le monde social »

Elaboration a posteriori de la représentation

Forme de discours « Situation de communication, appartenance sociale des sujets parlants, finalité de leur discours »

Représentation des espaces indépendamment de leur visite Pratique sociale du sujet « Reflète les normes

institutionnelles découlant de sa position ou les idéologies liées à la

place qu’il occupe »

Association du statut social habituel et du statut du visiteur qui en est la conséquence ou qui s’en démarque Jeu des relations intergroupe « Activité représentative destinée à

réguler, anticiper et justifier les relations sociales »

Sujet porteur de représentations sociales

« Reproduction des schèmes de pensée socialement établis… »

Penser et pratiquer les espaces de visite en fonction des autres

D’après Jodelet (1984), application personnelle.

Les représentations spatiales sont une application des représentations sociales. Elles contiennent les notions de paysage603, d’environnement, de milieu, de patrimoine, qui seront développées ensuite. Elles intègrent pareillement l’individuel et le social. Antoine Bailly présente deux rapports de l’individu à l’espace qui rappellent la synthèse de Moles sur l’étendue cartésienne d’une part et sur le monde dont le centre est l’individu d’autre part, mais

601

: BONIN S., 2002,

602

: JODELET D., 2003 [1984], Loc. cit., p. 377.

603

: BONIN S., 2002, Op. cit., p. 33 : Sophie Bonin, qui souligne l’ignorance du paysage chez les géographes des représentations (page 28), précise que « le paysage, entendu ainsi, est un type particulier de représentations ».

qui, en fait, est différent. Le premier rapport concerne le repérage « pratique » dans l’espace, alors que le second est fondé sur les attributs culturels des éléments, des formes et de la composition de l’espace, grâce auxquels certaines parties de l’espace deviennent des lieux, construction intégrée dans une représentation. Or, si Bailly accorde une part importante à la « valeur mentale » de l’espace, en mettant en relation celle-ci avec les enjeux, les pratiques différents et les conflits d’usage604. Dans le cadre de l’observation des rapports entre le visiteur et l’habitant, ce schéma de recherche est pertinent. Dans celui de la saisie de l’organisation de l’espace de visite, il est à reconsidérer, car la valeur mentale d’un espace n’est pas la même et n’agit pas avec le même poids ni les mêmes conséquences en ce qui concerne un espace dont l’objet de recherche est l’organisation à partir des pratiques et représentations des visiteurs, qu’ils soient habitants proches ou touristes. Il s’agit donc ici de se concentrer sur la relation entre les représentations de l’espace, leurs pratiques et l’organisation conséquente de l’espace de visite, en faisant l’hypothèse que la valeur mentale n’a pas la même place, ne joue pas le même rôle lorsqu’il s’agit de primo-visiteurs pour lesquels l’espace de visite n’est pas un enjeu d’appropriation, ni même parfois d’identification. La méconnaissance, voire l’ignorance de l’espace de visite amène à des improvisations, à des démarches hasardeuses. Ce sont ces comportements, associés à la configuration de l’espace dans la production de son organisation, qu’il s’agit d’appréhender.

b). L’évaluation des représentations et des pratiques des individus

Cadres de vie, cadres d’entretien

Quatre communes ont été choisies en France, dans ce qui est communément appelé différents « milieux » ou cadres de vie, afin de cerner les différences supposées dans les représentations des espaces de visite chez les habitants de ces communes (tab. 19).

Tableau 19 : Les cadres d’entretiens à domicile :

Cadre de vie Commune et département Code Nombre de personnes interrogées Difficulté de rencontre et niveau de refus Rural hors périurbain

Le Theil (Allier) LT 19 Faibles Rural périurbain Saint-Divy

(Finistère)

SD 16 Faibles à moyens selon les rues Montagnard Les

Contamines-Montjoie (Haute-Savoie)

CM 18 Faibles

Urbain Rennes (Ille-et-Vilaine) RE 14 Faibles en habitat individuel, très forts en habitat collectif 604604

: BAILLY A., 1995, Les représentations en géographie, BAILLY A., R. FERRAS, D. PUMAIN (dir.),

195

Une présentation des espaces de ces communes et des espaces de visite à proximité aidera à mieux comprendre les contextes d’élaboration des représentations et pratiques de visite, bien que celles-ci se soient aussi construites ailleurs. Le Theil est située dans le Bocage bourbonnais. C’est une commune rurale d’environ 500 habitants, dont les habitants travaillent pour la plupart en espace rural. Les centres urbains les plus proches sont des bourgs ou des petites villes : Montmarault, Saint-Pourçain-sur-Sioule, situés à 15 km du Theil. Les villes plus importantes sont plus éloignées : Moulins à 30 km, assez fréquentée, Montluçon à 40 km, plus délaissée. Le paysage est formé d’un relief de plateau aux larges ondulations, aménagé en bocage à larges mailles et aux parcelles parfois parsemées de grands arbres isolés, occupé par un cheptel ovin. Deux exceptions à ce paysage sur la commune : des parcelles de colza sur une exploitation, mais en marge des paysages le plus souvent perçus, et le Bois du Max, cadre de promenades plus ou moins régulières de certains habitants. L’habitat y est dispersé, mais le plus souvent dans de petits hameaux. Le réseau routier secondaire est de bonne viabilité, avec de longues lignes droites et de larges courbes, qui permettent une bonne vision du paysage. Le centre du village du Theil est placé au sommet d’une butte dominant ce paysage. Le village s’étend sous la forme du village-rue, avec un prolongement surtout du côté d’une surface sommitale du plateau, vers l’Ouest, et aussi un peu vers les routes conduisant à Saint-Pourçain et au Montet. De façon « naturelle », la répartition des entretiens s’est faite entre des habitants du village (10 personnes) et des hameaux et écarts (9 personnes), en fonction des accords, des disponibilités (des habitants, mais aussi du chercheur !) et des refus. Ainsi, un entretien supplémentaire n’a pu être effectué par une personne pourtant très intéressée par le sujet, du fait d’une indisponibilité de sa part pendant la semaine où j’étais présent. Les refus d’entretiens sont venus le plus souvent de personnes âgées, mais aussi, plus étonnant lorsque l’on pratique les entretiens, d’un jeune ménage assez récemment installé dans une maison neuve. Il peut être utile de signaler la période de ces entretiens en espace rural : à la fin du mois d’avril 2003, avec un temps doux, sec et ensoleillé, déjà marqué par la représentation de la sécheresse dans l’esprit de certains habitants. Au-delà de la commune, le paysage du Bocage bourbonnais se maintient, au moins à l’échelle du canton, mais cède parfois, à l’Est et au Sud, assez rapidement la place, respectivement, aux versants viticoles de Saint-Pourçain puis à la plaine céréalière du val d’Allier, et à un relief plus tourmenté marqué par les gorges de la Bouble et de la Sioule. Ainsi, vers le Sud, les sites de butte des villages sont aussi plus prononcés, comme à Charroux, qui reçoit un certain nombre de visiteurs. Au Nord du Bocage s’étend la Forêt de Tronçais, mais qui est déjà assez éloigné et par rapport à laquelle certains habitants du Theil ne développent qu’une pratique épisodique.

Le deuxième cadre d’entretiens, en espace rural périurbain, a été la commune de Saint-Divy (Finistère), située à 15 km de Brest, mais aussi à une dizaine de kilomètres de Landerneau. Avec environ 1500 habitants et des secteurs de lotissement en construction, c’est une commune rurale qui a, de façon assez « classique », grossi avec la périurbanisation, développement facilité par la proximité de la voie rapide pour l’accès vers Brest. L’habitat dispersé est assez faible, surtout en comparaison de l’importance de l’habitat périurbain groupé autour du vieux village. Les entretiens ont donc eu lieu, au cours de 2003, chez les habitants de ces lotissements, de différentes générations, récents ou assez récents. Outre les jardins des propriétés, les aménagements extérieurs sont propices à une vie, aux loisirs des enfants dans l’espace public : petits espaces verts, places et placettes, impasses, chemins piétonniers, encadrés par les restes des haies du bocage. La perception du paysage rural

environnant n’est souvent possible qu’à partir des maisons situées en marge des lotissements. On y observe alors une alternance de bocage et d’espace rural remembré. Le paysage des habitants est aussi celui de la route et de ses abords, marqué, sur le trajet vers le travail, par la route d’accès à la voie rapide bordée de nouveaux bâtiments industriels, puis par la voie rapide elle-même, qui n’a pas pour but de laisser voir le paysage. Les 16 personnes interrogées viennent toutes, sauf une, d’une autre commune de la région ou d’une autre région de France. Ici aussi, la localisation des entretiens a essayé de prendre en compte la répartition dans les différentes parties de l’agglomération, bien que, hasard ou pas, certaines rues ont produit un meilleur accueil que d’autres. Au-delà de la commune, les espaces de visite sont surtout littoraux, sur la côte Nord du Léon, ainsi qu’au Sud, avec, plus proche, l’estuaire de l’Elorn, la presqu’île de Plougastel, mais aussi ruraux, avec les collines des Monts d’Arrée.

Pour ne pas développer trop de terrains de recherche, et parce que Saint-Divy est assez proche de la mer, une commune littorale n’a pas été choisie, bien que cela aurait été très intéressant au niveau des pratiques et des représentations605. Le cadre d’entretiens montagnard a été Les Contamines-Montjoie (Haute-Savoie). Comme en espace rural, les accords pour l’entretien ont été assez faciles. On verra dans les résultats que le cadre de vie communal prend ici une dimension essentielle, pour la vie quotidienne, et pour les excursions et visites. Au sein du Val Montjoie, l’habitat est dispersé dans de gros hameaux qui tendent à se rejoindre, de part et d’autre du torrent du Bon Nant. Il faut surtout avoir à l’esprit un site de fond de vallée, sans circulation automobile de routes menant à des cols, donc avec une circulation automobile restreinte qui s’arrête 4 kilomètres après le village, au lieu-dit Notre-Dame-de-la-Gorge, base de départ pour des randonnées. Le village-rue est surtout occupé par les commerces et les immeubles d’appartements de location ou de résidence secondaire pour les vacances. Trois entretiens y ont été effectués, dans des chalets en marge de ce centre. La deuxième partie de l’agglomération, celle qui compte le plus de chalets d’habitation, est le quartier compris entre le village et La Frasse, sur le versant du Mont Truc. Sept entretiens s’y sont déroulés, dans des chalets échelonnés le long de la route en lacets montant vers La Frasse, traversée à plusieurs reprises par le chemin pédestre d’accès au Mont Truc, qui est aussi une variante du Tour du Mont Blanc. Deux autres entretiens ont été faits sur le même versant, plus bas, dans le hameau du Champelet. Les six autres entretiens ont eu lieu dans les hameaux (La Vy, Nivorin, La Berfière, La Chovettaz, La Favière) de l’autre versant. Le cadre de vie quotidien est une moyenne montagne, avec deux principales évolutions de l’occupation du sol marquant la déprise agricole : d’une part, la progression de la forêt entre environ 1200 et 1700 mètres, et d’autre part, l’urbanisation touristique, dans le centre de l’agglomération, mais aussi au Lay, juste en amont. Au-delà des résidences de vacances, les effets du tourisme se voient aussi beaucoup dans les hébergements de plein air et les aménagements sportifs, qui se concentrent près du torrent et dans l’espace de la vallée entre le village et Notre-Dame-de-la-Gorge. Le domaine skiable, lui, se concentre au Sud-Est de la commune, sur les pentes à l’aval du col du Joly Les paysages de haute montagne glaciaire du massif du Mont Blanc ne sont visibles que sur le versant opposé au village, alors que, depuis ce dernier, c’est la barre rocheuse du Mont Joly qui limite l’horizon. C’est dans cette commune que les espaces potentiels de visite sont les plus importants. Ils permettent la traversée des différents étages de