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5 Profil des femmes et des partenaires rencontrés-es dans les deux localités

5.2 Activités réalisées dans les ménages des femmes rencontrées, ressources, acteurs et actrices

5.2.1 Activités réalisées par les femmes et les hommes dans les ménages des femmes rencontrées à

La similarité des deux localités a permis de faire une synthèse des données qui sont présentées dans un même tableau. Cette synthèse reste la règle pour les commentaires du tableau et nous ne mentionnerons les différences que quand cela devient nécessaire. Les activités de reproduction comprennent : la préparation des trois repas normaux, la vaisselle et la lessive, la recherche de bois de chauffe et de l’eau, l’entretien et les soins aux enfants et aux personnes âgées, l’éducation des enfants et enfin le nettoyage des cours des maisons et des rues. Dans les soins aux enfants sont introduits les soins de santé. Les activités de production pour ce qui concerne la période de l’enquête sont : le maraîchage, le petit commerce, la production de bois de chauffe et de charbon de bois, la transformation des produits agricoles, l’élevage des bovins, ovins et caprins, l’aviculture, la participation aux foires hebdomadaires, la production des fruits dans les quelques rares vergers et la production et la vente des briques en banco. Les activités de représentation sociale comprennent : la participation aux organisations locales, à la vie politique, au bien public (entretien des mosquées, salubrité au niveau du CSCOM) et aux affaires religieuses, la gestion de l’hygiène des points d’eau potable, la participation aux évènements sociaux comme les funérailles, les baptêmes et les mariages.

Chez les femmes et chez les hommes, nous avons trois catégories : la catégorie des filles qui ne sont pas encore mariées, celle des jeunes femmes et celle des femmes âgées ou les vieilles pour les femmes ; et la catégorie des garçons, celle des adultes et celles des hommes âgés ou les vieux pour les hommes. Pour

pondérer l’implication de chaque catégorie, nous avons utilisé des croix. Une croix signifie que la catégorie est faiblement impliquée, deux croix donnent la moyenne à la catégorie en termes de poids et les trois croix signifient que la catégorie est fortement impliquée dans l’activité. L’évaluation temps des activités a été un peu difficile pour les femmes car certaines activités ne se pratiquent pas tous les jours. Alors elles ont donné le nombre d’heures par jour ou par semaine pour certaines activités, et l’intervalle de temps pour d’autres. Le tableau 7 présente la synthèse des données.

Tableau 7 : activités réalisées dans les ménages des femmes rencontrées à Toubacoro et à Dioïla (saison sèche)

Activités Femmes Hommes Temps

(heure/jours/m ois), moment. Filles94 Adultes95 Vielles

96

Garçons97 Adultes98 Vieux

99

Reproduction

– Cuisine (les trois repas) –Vaisselle

– Lessive

– Chercher le bois de chauffe/de l’eau – Balayer la cour/rues

– Laver les enfants

– Soins des enfants et des personnes âgées – Éducation des enfants (socialisation)

* * * * ** * * – *** *** *** *** *** *** *** ** * – – – – – * *** – – – * – – – – – – – * – – – ** – – – – – – – *** 5-6 h/jour 2 h/jour 4-5h/semaine 4 h/semaine 1 h/jour 1 h/jour Tout le temps Tout le temps Production – Maraîchage – Petit commerce

– Production et vente de bois/charbon – Transformation des produits agricoles – Élevage (bovins)

– Élevage (ovins, caprin) – Aviculture

– Participer aux foires hebdomadaires – Production de fruits (mangue, orange) – Production et vente de briques en banco

* * * * – * * – * – ** *** ** * – * ** ** * – *** ** – *** * *** *** *** * – * – – – * * * ** ** * * *** – ** *** * *** ** *** – – – – *** *** * *** *** – Nov-avril Tout le temps Jan-mai Jan-avril Tout le temps Tout le temps Tout le temps 1j/semaine Tout le temps Jan-mai Représentation en collectivité

– Participation aux organisations locales – Participation à la vie politique – Participation au bien public – Participation aux affaires religieuses – Gestion de l’hygiène des points d’eau potable – Participation aux funérailles

– Participation aux baptêmes – Participation aux mariages.

– – * – * – – – ** ** *** * *** ** *** *** *** *** ** *** * *** ** *** * ** *** * ** ** * *** *** *** ** *** * *** *** *** *** *** ** *** – *** ** *** 2-3h/semaine Campagne 1-2 fois/an Tout le temps 1 fois/mois 3-7jours/éven 1jour/éven 7jours/an Source : Yattara, M.A (2017), données de l’enquête terrain, réalisé avec les outils de l’Association

Adéquations (2009, p. 3) Nov : novembre ; Éven : évènement

*= faiblement impliqué-e ; **= moyennement impliqué-e et ***= fortement impliqué-e

94 Ce sont les filles du ménage qui ne sont pas encore mariées 95 Il s’agit ici des belles-filles donc les muso misen

96 Les muso kôrôba

97 Les jeunes qui ne se sont pas encore mariés 98 Les maris des muso misen

Pour les activités de reproduction, le tableau 7 montre que c’est un ensemble d’activités réservées aux femmes, qui sont exclusivement les actrices de la préparation des repas consommés dans les familles. Elles le sont également pour : la lessive, la vaisselle, la recherche de bois de chauffe et l’eau et pour les questions de salubrité des concessions et des rues. Elles s’occupent également de tous les soins apportés aux enfants et aux personnes âgées pour leur santé et leur survie. L’éducation sociale des enfants leur incombe également en partie, même si c’est la seule activité de reproduction à laquelle les hommes participent. Le tableau montre aussi que les jeunes femmes sont plus impliquées que les jeunes filles et les femmes âgées dans toutes ces activités sauf pour l’éducation des enfants où les muso kôrôba prennent le dessus sur les

muso misen et les filles. La présence des petites filles s’explique par le fait qu’elles aident leurs mamans ou

belles-sœurs (dans le cas des filles appartenant aux muso kôrôba) dans les tâches ménagères soit en gardant les bébés ou en portant une partie des habits ou des tasses lorsque les muso misen vont aux points d’eau pour la lessive ou la vaisselle. Les filles apportent également leur aide dans la recherche de bois de chauffe et l’eau par la coupe pour le bois et le transport. Par contre, le maximum des activités de salubrité leur incombe.

Pour ce qui concerne les activités de production, le tableau 7 présente la situation au moment où la collecte des données a été effectuée (janvier-mars). Au Mali, cette période correspond à la saison sèche froide où les activités champêtres sont terminées faisant place aux activités de contre saison, dont le maraîchage. C’est une activité quasi féminine dans plusieurs localités du pays, et elle l’est également dans la zone concernée par notre recherche. Cette activité est plus pratiquée par les femmes âgées qui passent toutes leurs journées sur les parcelles maraîchères. Pour ce qui concerne les femmes âgées des structures du CAFE, elles ont presque toutes sur deux parcelles maraîchères au moins : la parcelle individuelle et la parcelle collective qui appartient à l’organisation de base. Cependant, à Toubacoro avec les deux grands périmètres aménagés par les partenaires dans les deux parties du village, plusieurs femmes disposent d’une troisième parcelle qu’elles obtiennent grâce à ces aménagements. Les jeunes femmes ayant moins de temps et peu d’accès à la terre pour posséder une parcelle individuelle, sont le plus souvent sur les parcelles collectives au niveau desquelles elles disposent des planches qu’elles exploitent.

En saison pluvieuse, les activités champêtres prennent la place du maraîchage dans le tableau et concernent la production de céréales (mil/sorgho, maïs et coton de plus pour Dioïla) sur de grandes superficies pour les hommes et sur des petites parcelles pour les femmes. Elles y produisent des légumineuses (arachide, niébé), et un peu de mil et de sésame pour des besoins de soudures (mil) et de revenus (sésame). Les jeunes femmes participent aux travaux champêtres (semis, désherbage, récoltes) dans les champs de leurs maris et aident leurs belles-mères également. De plus, elles possèdent leurs petites parcelles sur lesquelles elles produisent du mil et des légumineuses. En cette période, le maraîchage est au ralenti et engage seulement les

femmes qui ne migrent pas vers les hameaux de cultures et qui ont des parcelles qui restent exondées. À Dioïla, les filles et les jeunes femmes sont fortement impliquées dans la collecte des fruits de karité. Elles vont sous les arbres situés dans les champs et dans les forêts très tôt le matin et dans les après-midi aussi. Pour les jeunes femmes, à ces activités, s’ajoute le petit commerce qui continue pour la satisfaction de divers besoins quotidiens. Les animaux sont nourris en ce moment par la nature. L’élevage des bovins est du ressort des hommes adultes et vieux puisque c’est une activité qui demande trop de fond et elle est également considérée comme un investissement. Il concerne faiblement les femmes âgées qui sont généralement aidées par leurs fils pour posséder une ou deux têtes qu’elles gardent à la maison ou dans le troupeau de leurs maris ou dans celui de leurs fils. Les ovins/caprins sont gardés dans le village très souvent attachés sous des hangars ou en liberté. Ils appartiennent aux hommes adultes et vieux ainsi qu’aux femmes âgées et l’implication des garçons, des filles et des jeunes femmes, se limite à l’alimentation de ces animaux. Toutefois, il existe des jeunes garçons proches du mariage ou des jeunes femmes qui possèdent quelques têtes dans le troupeau familial.

Les jeunes femmes sont les plus actives dans le petit commerce des produits de première nécessité comme le sucre et le savon, car ces activités ne nécessitent pas de posséder une portion de terre pour leurs réalisations, mais plutôt un petit fond pour les achats de petits stocks qu’elles gardent dans un coin de leur maison. Ce fond, elles arrivent à l’avoir avec les tontines qu’elles font au sein de leurs structures de base. Ces tontines sont très répandues dans les villages et constituent des « […] groupements de personnes versant périodiquement une même somme et percevant, tour à tour, la globalité des versements individuels » (Verger, 1997, p. 109). Pour Toubacoro, en plus des tontines les femmes du CAFE accèdent à un petit crédit avec l’activité EPC du centre qui leur sert de fonds pour le petit commerce.

D’autres activités non moins importantes sont réalisées par les hommes et les femmes de Toubacoro et de Dioïla et elles constituent de véritables sources de revenus supplémentaires pour ces populations. L’aviculture est l’apanage des femmes surtout âgées bien qu’elle concerne quelques rares hommes, et constitue une source de revenus pour celles-ci. Elles utilisent également les sujets élevés pour en faire des cadeaux pour les visiteurs qu’elles reçoivent ou pour leurs hôtes quand elles voyagent vers les villes. Cette activité est peu développée à cause des races utilisées qui sont traditionnelles, mais aussi à cause des maladies de la volaille (le Newcastle) puisque les traitements sont rares (PROMISAM, 2007). La production de fruits est très développée à Dioïla à cause des bonnes conditions climatiques, et elle concerne les hommes à qui appartiennent les vergers. Les filles et les garçons s’occupent de la récolte, et les jeunes femmes et les femmes âgées sont les actrices de la commercialisation des productions sur les marchés locaux et nationaux. Cependant, certains hommes vendent eux-mêmes leurs productions avec les mêmes circuits. La production du bois de chauffe et du charbon de bois est du ressort des jeunes femmes surtout et des maris qui sont

restés dans les villages pendant la saison sèche. Cette activité reste une des plus destructrices des ressources naturelles cependant, elle est bien pratiquée dans de nombreux villages qui disposent encore de forêts dans leur environnement. La transformation des produits agricoles est pratiquée par les femmes âgées et jeunes, et concerne les fruits et légumes. Elle vise à réduire les pertes en stockage cependant, cette activité reste encore timide à Toubacoro à cause de la faiblesse des rendements et de la faible maitrise des techniques par les femmes. À Dioïla, elle est plus développée et porte sur la production du beurre de karité et le séchage des légumes et des fruits.

La production et la vente de briques en banco est une activité réservée aux hommes (jeunes et adultes). Elle est pratiquée au niveau des points d’eau permanents au niveau desquels se trouve de l’argile. Les briques sont vendues aux populations locales qui construisent leurs maisons avec. L’activité est pratiquée sans réglementation ni suivi et constitue un véritable facteur de dégradation des points d’eau permanents. Les foires hebdomadaires constituent des lieux d’échanges très intéressants pour les hommes et pour les femmes. Elles sont les lieux où ils/elles font leurs échanges ou vendent les produits issus de leurs activités de production agricole et d’exploitation des ressources forestières. Les hommes adultes, les vieux et les femmes âgées y passent leur journée tandis que les jeunes femmes n’y vont qu’après avoir fini leurs activités domestiques. Ces foires constituent de véritables lieux d’échange d’informations sur les prix des produits, mais aussi sur les techniques de production des cultures et d’élevage des animaux. C’est également les jours où la caisse de microfinance Djiguiya-Soba de Toubacoro reçoit plus de clients pour les retraits et les dépôts de fonds.

La représentation en collectivité est la catégorie d’activités qui connait le plus d’implication de la part de tous les hommes et toutes les femmes, et ce, toutes catégories confondues hormis celle des filles. La participation aux organisations et la vie politique sont dominées par les hommes adultes, les vieux et les femmes âgées avec une moyenne implication des jeunes femmes. Cette implication est plus marquée dans les tontines qui sont à la base, elle l’est moins lorsqu’il s’agit des organisations de haut niveau telle que l’association Musow

jigitugu-ton. Dans la vie politique, la participation des jeunes femmes et des jeunes garçons (les adolescents)

est plutôt importante lors des campagnes électorales où les politiciens ont besoin des voix pour gagner les élections. Dans la gestion du bien public (salubrité des points d’eau, des mosquées et des centres de santé), les jeunes femmes, les filles et les jeunes garçons sont les plus actives/actifs à cause de la force physique nécessaire pour ce travail. Dioïla est une localité bien arrosée, et les puits traditionnels sont les moyens les plus utilisés pour la fourniture des familles en eau potable. Chacune des familles dispose d’un puits dans sa cour ce qui fait que les points d’eau collectifs sont seulement au niveau des centres de santés, des écoles et des périmètres maraîchers. Leur entretien incombe aux utilisateurs et utilisatrices.

Pour ce qui concerne les festivités, les baptêmes occupent beaucoup plus les jeunes femmes et leurs maris (les hommes adultes) qui sont les catégories qui enfantent. Durant les mariages et les funérailles, les prières collectives et dirigées par les détenteurs du savoir sont le plus souhaitées d’où la forte présence des personnes âgées (hommes et femmes). Selon les personnes rencontrées, ces prières ont pour but de consolider le lien du mariage ou de favoriser un repos éternel pour les personnes décédées. Les jeunes garçons sont les creuseurs de Tombes et les jeunes femmes cuisinent pour les participants-es lors des funérailles. Le mariage est l’affaire de tous et de toutes, cependant toutes les décisions concernant l’évènement sont prises par les hommes (vieux et adultes), car la tradition veut que la femme reste en dehors des décisions même si celles-ci la concernent, par exemple la dot que le futur mari doit verser pour le mariage (Verger, 1997). Les filles sont mariées généralement très jeunes (14 — 17 ans) et les cérémonies sont organisées de manière collective et au même moment à Toubacoro100. Cette mentalité collective est

fortement touchée à Dioïla pour des raisons de diversité culturelle et donc de pluralité des croyances. Les populations sont donc moins sous l’emprise de la collectivité et pratiquent leurs activités religieuses dans une liberté totale, néanmoins les femmes et les hommes participent souvent à des activités collectives de prières et de sacrifices. Les mariages ne sont pas collectifs et se font régulièrement les jeudis et les dimanches en fonction de la programmation de chaque famille. Ce sont des évènements qui créent d’énormes dépenses et prennent dans certaines familles une bonne partie des réserves familiales.

Pour le facteur temps, il a été très difficile pour les femmes de fournir des indicateurs, c’est pour cela que le tableau 7 renseigne ce temps en termes d’heures par jour ou de jours par semaine ou même d’heures par semaines. Pour les activités de production, il est même question de nombre de mois que l’activité peut prendre dans l’année. Les activités de reproduction sont régulières et demandent plus de temps de la part des jeunes femmes et des filles. Celles de la production sont plus ou moins régulières et prennent le maximum du temps des hommes et des femmes âgés-es et celui des hommes adultes. Les activités liées à la représentation en collectivité ne sont pas toujours régulières à part la participation aux affaires religieuses101.

Cependant, elles demandent aussi beaucoup de temps lorsqu’elles doivent être faites. En prenant le cas des festivités comme les baptêmes par exemple, si une jeune femme a 10 amies ou parentes qui donnent naissance à un enfant de manière successive, elle doit sacrifier dix jours successifs pour participer aux 10 évènements. Ce qui constitue une grande perte pour son petit commerce par exemple qui sera au ralenti. Les

100 Tous les mariages de Toubacoro sont programmés dans la même semaine chaque année conformément au programme que la mairie donne. Les mariages civils sont célébrés le même jour et peuvent aller au-delà de la cinquantaine.

101 La communauté de la localité est islamisée on l’a vu dans sa présentation. Ces activités sont donc les prières journalières à faire à la maison ou à la mosquée, les prières du vendredi, la participation aux lectures de coran qui se fait chaque vendredi dans le village et pendant les jours de sacrifices pour les morts.

activités de participation au bien commun sont rares et demandent peu de temps. Pour les activités politiques, elles sont plutôt intenses en campagne électorale et ne demandent que quelques semaines tous les cinq ans. Dans les familles polygames, l’organisation du travail est faite avec un système de rotation qui fonctionne avec celui du mari entre ses épouses. Les épouses sont indépendantes du point de vue du logement et généralement, et dans les deux localités la règle est que le mari fait deux jours et deux nuits chez chaque épouse. Pendant ces deux jours celle qui est de tour a en charge la préparation des repas de toute la famille, la vaisselle et le nettoyage de la cour familiale. Par contre, chaque épouse s’occupe de l’entretien de ses enfants et de sa lessive. Le système est le même pour les familles dans lesquelles vivent plusieurs frères avec leurs femmes, la seule différence est que chaque mari reste avec sa femme. Certaines femmes disposent de longues journées libres, ce qui constitue un énorme temps pour la réalisation de plusieurs activités favorable au développement de leurs familles et de leurs communautés. Par contre, lorsque la famille est trop grande les travaux domestiques constituent un fardeau faramineux pour celle qui est de tour. Pour cela, dans beaucoup des grandes familles polygames surtout à Toubacoro, les femmes ont instauré une forme de solidarité qui consiste à s’entraider dans les tâches domestiques afin d’alléger celle qui est de tour. Certaines pilent le mil au moment où d’autres lavent les tasses ou s’occupent de l’entretien des enfants ; d’autres appuient la « maitresse » du jour à la cuisine. Cette solidarité constitue un grand facteur d’allègement signalé par la majorité des femmes vivant dans les ménages polygames et que nous avons rencontrés.

5.2.2 Accès des hommes et des femmes aux ressources et aux facteurs de

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