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Reçu au Contrôle de légalité le 29 décembre 2020Reçu au Contrôle de légalité le 29 décembre 2020

Carte 15. Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu (zones règlementaires et contractuelles)

Opération d’aménagement - Éco-quartier du Vallat

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Carte 16. Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu – Zones d’inventaire

Opération d’aménagement - Éco-quartier du Vallat

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Carte 17. Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu (Natura 2000)

Opération d’aménagement - Éco-quartier du Vallat

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Carte 18. ENS

Opération d’aménagement - Éco-quartier du Vallat

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Carte 19. SRCE

Opération d’aménagement - Éco-quartier du Vallat

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Carte 20. Zones humides au titre du SDAGE

Opération d’aménagement - Éco-quartier du Vallat

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Aires d’étude - Ecotonia

« La détermination de l’aire d’étude doit tenir compte des capacités de déplacement des organismes biologiques (des végétaux aux espèces animales les plus mobiles), des éventuelles pollutions à distance ou cumulatives, ou encore de la perturbation des cycles biologiques.

L’aire d’étude comprend donc plusieurs zones :

La zone d’emprise directe du projet : zone techniquement et économiquement exploitable.

La zone d’influence immédiate : zone soumise à diverses perturbations (poussières, bruit, dépôts, création de pistes) pendant toute la durée des travaux.

La zone d’influence large : entité écologique globale et cohérente plus ou moins affectée par les travaux. Il est, en effet, impératif de restituer la zone du projet au sein d’une entité écologique cohérente : l’éco-complexe. Il peut s’agir d’un micro bassin versant, d’un petit massif, etc.

L’aire d’étude retenue tient ainsi compte de la zone d’emprise directe du projet ainsi que de sa zone d’influence large afin de prendre en compte tous les aspects de la biodiversité potentiellement impactés par le projet. »

Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu - Ecotonia

« L’aire d’étude est incluse ou située à proximité de différents périmètres particuliers.

▪ Zonage réglementaire

La zone d’étude est située à proximité de quatre Arrêtés de Protection de Biotope (APB).

▪ Zonage contractuel

Le site est situé à proximité du Parc naturel régional du Luberon.

Au niveau du réseau Natura 2000, le site est concerné par 3 Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et 5 Zones de Protection Spéciales (ZPS).

Pour les incidences Natura 2000, les ZSC « Montagne Sainte Victoire » et « La Durance », ainsi que les cinq ZPS identifiées seront prises en compte.

▪ Inventaires patrimoniaux

Au niveau des inventaires patrimoniaux, l’aire d’étude est incluse ou située à proximité de 13 Zones Naturelles d'Intérêt Faunistiques et Floristiques (ZNIEFF) : sept ZNIEFF de type I et six ZNIEFF de type II.

Les données ZNIEFF seront prises en compte dans l’analyse bibliographique. En effet, même si ces entités naturelles ne bénéficient pas d’une mesure de protection juridique directe, les habitats naturels et les espèces ayant justifiés de leur désignation représentent un intérêt patrimonial. L’analyse des données tiendra compte des connectivités entre les entités naturelles et le site. »

3.3.1.5 Zones humides

Seule la Durance a été répertorié comme zone humide au titre du SDAGE. En outre, le Grand Vallat l’est aussi à une autre échelle.

Ces zones humides sont favorables à la biodiversité et notamment aux groupes des oiseaux, amphibiens et odonates. Elles sont à préserver.

3.3.1.6 Trame verte et bleue

Sont également pris en compte, dans le recensement des Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu, les éléments mis en évidence lors de l’analyse du maillage écologique du périmètre intermédiaire.

Dans le cadre de ce projet, le diagnostic vise à définir les principales caractéristiques du réseau écologique et les principaux corridors écologiques dont la définition est la suivante : ensemble d’éléments de territoires, de milieux et/ou du vivant qui relient fonctionnellement entre eux les habitats essentiels de la flore, les sites de reproduction, de nourrissage, de repos et de migration de la faune.

Le secteur d’étude se situe dans un environnement anthropisé et urbain.

L’intérêt écologique pour ce secteur d’étude est donc assez moyen avec une fonctionnalité perturbée à cause de la présence des nombreuses coupures ou ruptures comme les voies de circulation, les zones industrielles et les espaces commerciaux. Le continuum aquatique formé par le réseau de canaux est régulièrement entrecoupé par des zones canalisées ou busées, ce qui pourrait être à l’origine d’un frein dans le déplacement des espèces.

L’artificialisation des berges est aussi un facteur ayant un effet négatif sur la biodiversité. Seule la Durance et ses abords est répartoriée comme Zone Humide au titre du SDAGE. Cet éélment est repris au sein du SRCE comme zone humide à préserver. Ensuite, les milieux naturels d’un seul tenant de la commune sont recensés en réservoirs de biodiversité.

Les connexions écologiques recensées à proximité du secteur d’étude se concentrent sur le Grand Vallat et de ses berges. Ce cours d’eau possède une fonctionnalité écologique importante pour de nombreux groupes faunistiques. Mais la forte anthropisation du secteur tend à limiter les échanges mais doit être préservé.

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3.3.2 État initial - Ecotonia

3.3.2.1 Méthodologie de hiérarchisation des enjeux écologiques

Synthèse des enjeux

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Carte 29 : Synthèse des enjeux écologiques

Les principaux enjeux se concentrent au niveau du cours d'eau et de ses berges. L'allée de platanes présentent également un intérêt pour la biodiversité, avec notamment la présence d'arbres à propriétés cavernicoles.

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Le cours d’eau, sa ripisylve et l’allée de platanes représentent un enjeu modéré au regard de la richesse faunistique qu’elles abritent mais également de par leur rôle au sein de la Trame Verte et Bleue.

Les bâtis et le parking ont un niveau d’enjeu faible, puisqu’ils ne présentent que peu d’intérêt pour la faune et la flore. Le seul enjeu notable sur ces secteurs concernera essentiellement les reptiles. Enfin, le stade ne présente pas d’enjeu particulier.

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3.3.3 Environnement naturel : synthèse des enjeux et recommandations

Les recommandations présentées ici sont données à titre indicatif. Elles seront développées dans le chapitre « Évaluation des impacts du projet et mesures associées ».

Thèmes État initial Enjeux

Sensibilité du projet

Recommandations Non

significative Faible Modérée Forte Majeure

Zones Naturelles d’Intérêt Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et 5 Zones de Protection Spéciales (ZPS).

Au niveau des inventaires patrimoniaux, le secteur d’étude est inclus ou situé à proximité de 13 Zones Naturelles d'Intérêt Faunistiques et Floristiques (ZNIEFF) : sept ZNIEFF de type I et six ZNIEFF de type II.

Préserver la faune, de la flore et des habitats naturels des Zones Naturelles d’Intérêt Reconnu.

X

Réaliser une évaluation des incidences au titre de Natura 2000 pour les sites à proximité.

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Tenir compte des connexions écologiques aquatiques entre la proximité du projet et les ZNIR.

Fonctionnalité du réseau écologique

Le secteur d’étude n’est pas inclus dans un élément du Schéma de Cohérence Écologique (SRCE) de PACA.

Avec la Durance au nord, la trame bleue représente l’élément structurant du SRCE au niveau local.

Préserver la fonctionnalité de la trame verte et bleue.

Éviter l’isolement de populations animales et végétales par rupture de continuum et/ou corridor.

X Concevoir un projet perméable à la faune.

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Habitats naturels

Les habitats au droit du secteur d’étude sont anthropisés alors qu’à proximité existe une ripisylve autour du Grand Vallat ainsi qu’une allée de platane d’intérêt pour la faune.

En l’absence d’habitat patrimonial, les enjeux des habitats au sein du secteur d’étude sont non significatifs.

Limiter la consommation de l’espace. X

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Entretenir par fauche tardive favorables à la biodiversité.

Intégrer dans le déroulement du chantier une démarche visant à éviter l’introduction de plantes envahissantes et la prolifération des espèces observées dans le secteur d’étude.

Flore

Concernant la flore, aucune espèce floristique protégée au niveau régional ou national n’est présente dans le secteur d’étude.

Conserver de la diversité floristique. X

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Entretenir par fauche et taille tardives favorables à la biodiversité.

Insectes Aucune espèce d’insectes à enjeu n’a été recensée sur le site.

Éviter la destruction des plantes hôtes des espèces protégées ou patrimoniales.

X

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Éviter ou limiter la mise en lumière.

Eviter la ripisylve et l’allée de platanes.

Entretenir par fauche et taille tardives favorables à la biodiversité.

Amphibiens

Une espèce d’amphibiens est présente sur le site d’étude : le Crapaud commun (Bufo bufo) ; tandis qu’une espèce peut se retrouver ponctuellement sur le site, lors de ses déplacements : le Pélodyte ponctué (Pelodytes punctatus). Ces deux espèces ont un enjeu faible de conservation.

Préserver les Amphibiens protégés ou patrimoniaux.

Préserver les sites de reproduction, d’hivernation et les axes de déplacements.

X

Limiter la surface d’emprise des travaux au strict minimum.

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Adapter le planning des travaux vis-à-vis de la période de reproduction et d’hivernage.

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Thèmes État initial Enjeux

Sensibilité du projet

Recommandations Non

significative Faible Modérée Forte Majeure

Reptiles

Deux espèces de reptiles sont présentes sur l’aire d’étude : le Lézard des murailles (Podarcis muralis), espèce protégée et la Tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica). Ces deux espèces ont un enjeu de conservation faible.

Préserver les Reptiles protégés ou patrimoniaux.

Préserver les sites de reproduction, d’hivernation et les axes de déplacements.

X Limiter la surface d’emprise des travaux au strict minimum.

Adapter le planning des travaux aux sensibilités écologiques.

Oiseaux

Cinq espèces à enjeu de conservation modéré sont présentes sur l’aire d’étude : le Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), le Martinet noir (Apus apus), le Petit-duc scops (Otus scops), le Serin cini (Serinus serinus) et le Verdier d’Europe (Chloris chloris). Aucune espèce ne nidifie directement sur l’aire d’étude immédiate. Une seule espèce l’utilise comme zone de nourrissage : le Martinet noir.

Préserver l’avifaune protégée ou patrimoniale.

Éviter le dérangement de l’avifaune protégée ou patrimoniale nicheuse présente sur les abords.

Conserver la diversité avifaunistique.

X

Adapter le planning des travaux aux sensibilités écologiques.

Eviter la ripisylve et l’allée de platanes.

Ne pas utiliser de produits phytosanitaires pour l’entretien.

Mammifères hors Chiroptères

Une espèce de mammifères à enjeu faible de conservation est présente sur l’aire d’étude, à savoir l’Ecureuil roux (Sciurus vulgaris). Ce dernier peut se retrouver dans les arbres localisés sur l’aire d’étude élargie (Platanes, Cyprès…).

Préserver les axes de déplacements. X

Eviter la ripisylve et l’allée de platanes.

Limiter la surface d’emprise des travaux au strict minimum.

Adapter le planning des travaux aux sensibilités écologiques.

Chiroptères

Quatre espèces de chiroptères sont présentes ou potentielles sur l’aire d’étude. Leur enjeu de conservation a été évalué de très faible à modéré.

Ces espèces utilisent l’aire d’étude élargie comme corridor de déplacement et terrain de chasse. En effet, le milieu abrite un cours d’eau, une allée de platanes et des lampadaires. Ces derniers attirent les insectes, ressource essentielle pour les chiroptères. D’autre part, la présence de gîtes estivaux et/ou hivernaux n’est pas exclue sur l’aire d’étude élargie, de par la présence d’arbres à propriétés cavernicoles (décollements d’écorces, fissures, cavités) au sein de l’allée de Platanes.

L’aire d’étude immédiate (parking, stade et bâtis) ne présente que peu d’intérêt pour les chiroptères.

Préserver les Chiroptères protégés ou patrimoniaux.

Préserver les sites d’alimentation et les axes de déplacements.

X

Eviter la ripisylve et l’allée de platanes.

Limiter la surface d’emprise des travaux au strict minimum.

Adapter le planning des travaux aux sensibilités écologiques.

Éviter ou limiter la mise en lumière.

Tableau 12. Synthèse des enjeux sur l’environnement naturel

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3.4 PATRIMOINE ET PAYSAGE

3.4.1 Contexte et objectifs de l’étude

3.4.1.1 Introduction

La construction du paysage définit une vision d’ensemble des éléments constitutifs d’un lieu. Le paysage révèle la formation du sol, en exprime l’histoire et retranscrit l’activité humaine afin de définir l’identité d’un site. La lecture d’un paysage va donc au-delà des limites administratives d’un territoire.

Ainsi, le paysage conçoit un territoire comme un tout qui ne peut se réduire à la juxtaposition d’éléments. Les éléments caractérisant un paysage appartiennent autant à la nature qu’à la culture des hommes qui occupent ou ont occupé un lieu. Le paysage est ainsi la traduction d’une interface nature/culture.

3.4.1.2 Méthodologie

L’expertise paysagère s’organise en deux temps forts :

• dans un premier temps, la réalisation de l’état initial du paysage et du patrimoine vise à déterminer les caractéristiques du territoire et à évaluer les principales sensibilités. La synthèse de ces éléments permet de définir les grandes orientations concernant l’implantation du projet ;

• la seconde partie de l’étude vise à évaluer les impacts du projet envisagé à la fois sur le paysage et le patrimoine.

Cette étude s’appuie sur des recherches documentaires et un travail de terrain. Les outils consultés sont les atlas des paysages (Atlas des paysages du département), de la documentation touristique, des études communales, … compulsés auprès des services de l’État (DREAL, CAUE…), des comités départementaux de tourisme, des communes…

3.4.2 État des lieux paysager

3.4.2.1 Définition du grand paysage

Les unités paysagères sont des outils de lecture d’un territoire qui s’apparentent à une approche géographique d’un site.

sociales et des dynamiques paysagères, lui octroyant une singularité. Ses différents constituants, ambiances, dynamiques et modes de perception permettent de la caractériser. C’est le premier niveau de découpage paysager d'un territoire en plusieurs secteurs qui ont leur propre ambiance paysagère. Ces secteurs peuvent ensuite être découpés à leur tour en sous-unités paysagères.

Ainsi la lecture des unités paysagères permet une approche globale reliant les territoires de plusieurs cantons, pays et intercommunalités. Les unités paysagères révèlent les réalités naturelles, ainsi que les usages et les pratiques qui ont façonné les paysages.

L'étude de cette entité est préalable à l'analyse paysagère, car elle permet de localiser le secteur d’étude dans un ensemble connu et défini. Ceci est important pour en comprendre le fonctionnement et faire ressortir ses enjeux, ses atouts et ses contraintes.

Positionnement du secteur d’étude

Le secteur d’étude se situe dans la vallée de la Durance, située au nord.

Le grand paysage est marqué par l’importance de l’urbanisation, des structures de transport dont l’autoroute et la voie ferrée ainsi que le canal EDFet le maillage agricole.

Le contexte paysager particulier est marqué par la trame végétale et hydrologique.

3.4.2.2 Unités paysagères communales

Lors des études pour l’élaboration du PLU, des ambiances paysagères ont été définies au niveau communal. Le territoire communal s’inscrit dans des grandes ambiances paysagères distinctes.

L’équilibre est subtil entre le paysage agraire, le paysage naturel du lit de rivière au nord, les versants colinéaires, les coteaux et le paysage bâti du village, son château et les extensions Est et Ouest de l’urbanisation.

1. La vallée de la Durance au Nord

La Durance représente un axe majeur qui longe le Nord de la commune de Meyrargues d’Est en Ouest. Outre sa fonction structurante, la vallée présente un intérêt écologique fort mais reste peu perceptible et accessible compte tenu de la présence de l’autoroute et de l’impact de l’échangeur. Cette rivière présente un risque fort en matière d’inondation qui semble être maîtrisé mais demande une grande vigilance, notamment pour les établissements et habitations qui sont implantés dans le secteur du Pont de Pertuis. Les types de cultures les plus représentatives sont les cultures céréalières, semences et maraichage. L’espace est ponctué de domaines et de fermes, accompagnés de petits bosquets ou d’arbres d’alignement soulignant l’accès à l’entrée du bâtiment.

« Le paysage, tel que défini par la Convention Européenne du Paysage, désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, et dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains, et de leurs interrelations. »

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La vallée de la Durance est un paysage menacé par le mitage de l’urbanisation. Dans le PLU, la vocation naturelle de l’unité « Vallée de la Durance » est à préserver car elle est l’un des éléments identitaires du paysage meyrarguais.

2. La plaine agricole au Nord

Cet espace correspond à l’ancien lit de la Durance. Ce secteur présente une très bonne aptitude des sols, avec des terres irriguées par un ensemble de canaux et de roubines, qui prennent leur origine dans le canal de Peyrolles. Outre les fonctions d’irrigation, l’ensemble du réseau favorise le drainage en cas de fortes pluies. Le canal et ses dérivations sont des éléments forts et identitaires du paysage. Celui-ci est facilement identifiable par une large ripisylve qui le borde. Les dérivations qui l’accompagnent permettent à une végétation caractéristique des milieux humides de se développer. Cet ensemble crée un milieu fragile de grande qualité écologique. Les grands tènements de cultures céréalières sont ponctués par des domaines et des fermes, accompagnés de petits bosquet ou arbres d’alignement soulignant l’accès au bâtiment d’exploitation. Des activités de loisirs (fermes équestres) y sont également développées. Bien que surélevées, et donc en position de digue ou de belvédère, les infrastructures routières ne permettent pas d’apprécier le paysage identitaire et caractéristique de la vallée de la Durance.

3. Le centre ancien et les extensions immédiates Le village s’est développé en 4 temps :

1) Le château et ses abords,

2) Une première couronne autour du château,

3) La création du quartier de la Pourane et de la livraison des logements sociaux, 4) Les extensions pavillonnaires.

Le centre-bourg est facilement identifiable de par la présence de son château, élément symbolique, en situation défensive.

4. Les massifs boisés

Le massif du Concors a une superficie de 230 km². Cette unité s'étend entre la montagne Sainte-Victoire et la Durance.

Etendue sauvage de vallons et de collines à l'écart des grandes voies de communication, cet espace est resté en mage du monde urbain. C'est un paysage de transition entre la Basse-Provence et la Provence Alpine, composé de pinèdes et de chênaies.

Le paysage est montagnard avec de belles étendues boisées et de petites cuvettes cultivées autour de mas isolés. De

voisines (la Montagne Sainte-Victoire ou la Durance), ce massif a connu une occupation humaine très ancienne. Les vestiges préhistoriques et romains en témoignent. Les vestiges de l'aqueduc, qui amenait les eaux de la Traconnade jusqu'à Aix-en-Provence, à l'époque romaine, jalonnent les vallons entre Jouques et Meyrargues.

L'urbanisation diffuse des versants et des vallons autour de Jouques et de Peyrolles tend à remonter vers le cœur de l'unité, banalisant progressivement le paysage par un mitage pavillonnaire.

Les secteurs de terroirs en déprise agricole sont envahis par un enrésinement progressif qui ferme le paysage et efface les trames paysagères des terroirs.

Meyrargues dispose d’une forêt communale et d’une forêt départementale.

Carte 30 : Unités paysagères communales

3.4.2.3 Paysages particuliers

Certains lieux se démarquent au sein des unités identifiées, par leur qualité et leur particularité remarquables.

La Durance

La Durance prend sa source dans les Hautes Alpes, à 2632 m d'altitude, au mont Chenaillet, près du col de Montgenèvre et donc de la frontière italienne. Longue de 305 kilomètres, la Durance est le second plus grand affluent du Rhône, juste après la Saône. Son bassin couvre plus de la moitié de la région Provence Alpes Côte d’Azur, avec près de 14.200 km². La vallée de la Durance trace une route du Nord au Sud qui traverse quatre départements et plateaux, tous chargés d’histoire. C'est la véritable colonne vertébrale de la Provence : des Alpes à la plaine de la Crau, la Durance traverse l'actuelle Provence-Alpes-Côte-d'Azur. La Durance fournit 75% des besoins en eau de la PACA.

Ce milieu attire une importante population d'oiseaux aquatiques qui en ont fait notamment leur lieu d'hivernage.

La Durance, avec son large lit en tresse avec des substrats de galets, renferme une richesse floristique et faunistique importante à l’échelle régionale.

Reçu au Contrôle de légalité le 29 décembre 2020Reçu au Contrôle de légalité le 29 décembre 2020

Sur la Durance, les larges plans de galets et de limons contrastent avec les franges boisées d’une ripisylve discontinue de saules, peupliers noirs, aulnes, chênes blancs, ormes et érables.

Dans les plaines et les dents creuses de l’urbanisation, la végétation est dominée par le réseau géomètriques de haies.

Ce complexe combine plusieurs types de haies :

- les haies monospécifiques : autrefois composées uniquement de cyprès de Provence (Cupressus sempervirens) ; elles évoluent aujourd’hui vers d’autres essences comme le cyprès de Leyland, le cyprès bleu ou le peuplier ;

- les alignements d’arbres : généralement les alignements de platanes, pour beaucoup atteints par le Chancre coloré et de plus en plus des alignements de Micocoulier du Midi ;

- les haies multistrates et variées : se retrouvent en particulier autour de ruisseaux et canaux et sont souvent très

- les haies multistrates et variées : se retrouvent en particulier autour de ruisseaux et canaux et sont souvent très