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Évoluer dans un environnement influençant la transition professionnelle (Conditions

Dans cette section, les caractéristiques inhérentes à l’environnement de travail et qui ont influencé la transition professionnelle des participantes seront présentées soit l’équipe de travail et le soutien organisationnel.

Sous-thème 5.1 : Équipe de travail

Les infirmières rencontrées ont toutes mentionné que le soutien de leurs collègues avait eu un impact positif sur leur transition. Grâce à leurs témoignages, il est possible de relever des caractéristiques d’une équipe de travail qui facilite ou entrave la transition professionnelle.

Effectivement, le soutien de l’équipe de travail a été relevé comme un élément influençant la transition par toutes les participantes. Pour la plupart des infirmières rencontrées, c’est même la première chose qui est ressortie lorsqu’elles ont été questionnées sur ce qui a facilité leur transition au niveau du travail. D’abord, la disponibilité des autres infirmières pour répondre aux questions est revenue à plusieurs reprises : « Tu vois l’accessibilité des équipes. […] Les gens sont assez disponibles, même quand il y a du travail » (E3). « Je savais que je pouvais poser mes questions » (E4). La compétence des collègues de travail a aussi été soulevée comme un élément facilitant la transition : « [il y a] vraiment des gens qui sont super compétents et qui ont quand même de l'ancienneté pour expliquer » (E1). Également, le fait de sentir leurs collègues à l’écoute a facilité la transition des participantes comme pour celle-ci : « je te dirais que j'avais une bonne équipe de collègues. Et ça a fait énormément. Parce que je savais que je n'étais pas toute seule » (E4). Une autre infirmière rencontrée souligne que de recevoir des encouragements l’a aidé dans son intégration en la mettant en confiance:

« J'ai été étonnée de l'encouragement des gens : Tu vas y arriver, lâche pas! Vouloir vous intégrer dans l'équipe. Pas tout, pas tout le monde. Disons que je sentais qu'il y avait des gens avec qui il y avait plus de distance, mais comme dans toutes les équipes. Mais dans tout ça, pas d'animosité. Donc ça, ça aide beaucoup parce qu’OK, je, on, me fait confiance » (E6).

Finalement, l’accessibilité des équipes de médecins a aussi été relevée par des participantes comme un élément facilitant leur intégration : « Les équipes de médecin sont assez, ben ça dépend lesquelles, mais quand même assez accessibles aussi » (E3).

Dans un autre ordre d’idées, avoir la possibilité d’échanger avec une autre infirmière immigrante a été relevée comme un facteur facilitant l’intégration des participantes : « J'ai de la chance parce que je suis arrivée avec une autre infirmière française en fait en même temps et qu'on s'est énormément soutenue l'une l'autre au niveau professionnel » (E4). Pour certaines participantes, les échanges ont permis de ventiler sur leur vécu et

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de discuter des différences de pratique entre leur pays d’origine et le Québec : « ça permet un peu d'échanger. De voir exactement ce qu'on fait. On discute de ce qu'on travaillait avant, et puis là » (E3). Aussi, les échanges entre infirmières immigrantes permettent à ces dernières d’échanger plus librement : « on peut échanger sans la peur d'être jugée. Parce qu'on comprend les mêmes choses en fait. Donc, c'est facile de comparer. […] Bon c'est sûr qu'on parlait de nos impressions, de nos difficultés, des choses qu'on trouvait bizarres. Parce que sinon, vous n'avez personnes à qui en parler » (E6). D’un autre côté, une participante identifiait comme élément facilitant le fait d’avoir une collègue québécoise qui s’est intéressée plus particulièrement à son intégration au Québec :

« Il y a une personne qui m'a vraiment bien accueillie sur mon département […], mais même au niveau de ma vie personnelle, si tu veux. Elle arrivait une semaine avec un truc pour que je goute, une spécialité d'ici. Des livres du Québec, tu vois elle m'a amenée des livres [comme] les Filles de Caleb. Des livres comme ça si tu veux pour me dire, pour que je voie un peu comment était le Québec avant. Et en fait, elle m'a beaucoup aidée » (E5).

Pour cette infirmière, le fait d’être accueillie de telle façon l’a aidée, à se sentir « acceptée » et à « poser toutes [ses] questions », sans jamais se sentir jugée.

À l’inverse, le manque de soutien des collègues et les conflits interpersonnels peuvent être des éléments nuisant à l’intégration des infirmières immigrantes. Par leurs témoignages, des participantes ont soulevé un accueil inégal de la part de leurs collègues de travail :

« L'accueil des infirmières, il est vachement disparate quoi parce que t'en a certaines qui sont supers compréhensives […] et j'ai des infirmières qui ne m'ont pas épargnée. Il y en a qui ont été super dures. […] Je n’ai pas pleuré si tu veux parce que j'ai 47 ans, mais je pense que si j'avais eu 20 ans, je sais pas si j'aurais pu rester, tu vois ce que je veux dire » (E5).

Le manque de compréhension de la part de certaines collègues de travail a d’ailleurs une influence directe sur le déroulement des journées de travail de cette participante :

« Et pis le matin quand j'arrivais, s'il y en avait certaines que je voyais que c'était elles, je me disais, ça ne va pas être une bonne journée parce que, parce qu'elles étaient pas compréhensives, quoi. Elles ne se sont jamais mises à ma place, ce que je pouvais vivre quoi. Pour elles, c’était une aberration que je ne me débrouille pas. Parce que j’étais infirmière, tu vois » (E5).

Ce problème ne semble pas isolé puisqu’il a été rapporté par une autre participante qui prenait la chose avec beaucoup de philosophie :

« Il y a de fois où tu poses des questions, par exemple, moi je demandais à une infirmière : Est- ce que tu peux m'aider? Elle m’a dit : Non. Donc eh, je commence à accepter les gens comme ça. […] il y a toujours des bonnes choses, des mauvaises choses. C'est comme dans la vie » (E2).

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Dans un autre ordre d’idées, des conflits interpersonnels avec les collègues peuvent entraver la transition professionnelle des infirmières immigrantes. Une participante raconte avoir trouvé difficile d’être changée de département en raison de conflits avec d’autres infirmières : « Moi, j'ai été bougée pendant mon stage, donc c'est terrible. On m'a annoncé 2 jours avant, ben tu changes de service. [,,,] C'est pas évident » (E1).

En somme, l’équipe de travail peut être un élément tant facilitant qu’entravant la transition professionnelle des infirmières immigrantes. Un résumé des caractéristiques des équipes de travail ressortant des témoignages des participantes à l’étude est présenté au tableau 8. Malgré son importance, ce n’est cepenùùdant pas le seul élément influençant la transition des infirmières diplômées hors Québec. Dans la prochaine section, l’impact du soutien organisationnel sur la transition professionnelle sera donc présenté.

Tableau 8. Caractéristiques facilitantes et entravantes des équipes de travail

Sous-thème 5.2 : Soutien organisationnel

Lors des entrevues, différents éléments ayant un lien avec le soutien organisationnel et influençant la transition professionnelle ont été soulevés par les infirmières rencontrées. Des mesures organisationnelles telles que l’orientation générale, la présence de préceptrices et la possibilité de se référer à différents outils de travail ont été identifiées par les participantes et seront d’abord présentées. Pour terminer, l’influence du déroulement de la période de jumelage sur la transition professionnelle des infirmières immigrantes sera explorée.

Mesures organisationnelles visant à faciliter l’intégration

Dans un premier temps, la perception par les infirmières immigrantes des mesures organisationnelles visant à faciliter l’intégration des nouvelles employées sera présentée. En effet, le centre hospitalier d’où

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proviennent les participantes offre à toutes les nouvelles infirmières un programme d’orientation général et du préceptorat. De plus, différents outils cliniques tels que des ordonnances collectives sont disponibles sur l’Intranet.

En ce qui concerne l’orientation générale, l’expérience des participantes était partagé. Certaines ont beaucoup apprécié cette période qui leur a permis d’apprivoiser la pratique québécoise : « Vous avez un emploi du temps spécial, vous n’êtes pas dans le service. Ça permet d’être plus… Comment… Ben ça se fait un peu plus en douceur » (E6). Une des infirmières rencontrées expliquait que, pour elle, le fait d’être accueillie en petit groupe pour des journées de formation : « permet de créer un lien avec quelques personnes de manière plus intime en quelque sorte » (E6). Cependant, elle mentionnait également « que ça fait beaucoup d’informations au départ », et que certaines activités comme la visite de l’hôpital n’ont pas servi « à grand-chose » (E6). Une autre participante a eu des propos similaires : « C’est vrai qu’on a quelques jours au départ pour expliquer un petit peu, mais ça va vite là » (E1). Un autre élément qui ressort des témoignages des participantes est le fait qu’elle ne connaissaient pas les outils de travail québécois qui leur ont été présentés lors de leur orientation générale, par exemple le kardex, le plan thérapeutique infirmier (PTI), la feuille d’administration des médicaments (FADM) et les ordonnances collectives. À cet effet, une infirmière expliquait : « ça m’a permis déjà de voir un peu qu’il y a plein de documents, pleins d’outils, puis voir c’est quoi et aussi les toucher un peu. Donc ce n’est pas mal » (E3). D’un autre côté, le fait que l’orientation générale précède tout contact avec le milieu clinique au Québec a été un élément négatif pour une participante :

« Ben en fait dans ces journées d'accueil qui sont censées nous aider, on nous a parlé de choses, pour moi j'arrivais, je comprenais pas quoi. […] Comme je l'avais pas vécu, pas vu. Du coup, je l'ai pas appris. Et après, je me suis retrouvée devant les mêmes choses [en clinique] et j'ai pas su. Alors, je me suis dit si je l'avais vu avant et puis qu'après on m’en aurait parlé, ça aurait été plus facile. Ça, j'ai trouvé que c'était un peu dommage. Elles sont bien ces journées, mais je trouve qu'elles ne sont pas nécessairement bien placées au début » (E5).

Finalement, en moyenne, les participantes semblaient tout de même satisfaites de la formation qu’elles ont reçue lors de leur orientation générale.

D’autres éléments ont été soulevés comme facilitant la transition professionnelle. En effet, la présence de préceptrices a été relevée par plusieurs participantes : « [il y a] les préceptrices qu’on peut codifier et qui viennent. Moi, quand j’ai fait la nuit, la préceptrice venait chaque nuit. Chaque nuit. » Même si elles n’ont pas recours à leur aide, la présence de cette ressource est rassurante : « Il y a les préceptrices sur tous les quarts de travail. Je n’en ai jamais eu besoin, mais en tout cas, elles sont là […] s’il y a un souci, éventuellement » (E3). Finalement, les ressources informatiques permettent d’avoir accès a beaucoup de documentation : « Il y a Internet si tu veux chercher une ordonnance collective » (E2). D’ailleurs, les ordonnances collectives semblent

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être un élément de référence pour plusieurs participantes : « C’est intéressant parce que c’est très encadré. […] Il y a plein d’ordonnances collectives et plein de choses comme ça. On sait à quoi se référer » (E1).

En somme, plusieurs éléments déjà en place dans l’établissement (orientation générale, préceptorat et ressources informatiques) et faisant partie du soutien offert à toutes les nouvelles infirmières peuvent faciliter la transition professionnelle des infirmières immigrantes, même s’ils ne semblent pas toujours tout à fait adaptés à leur situation particulière.

Jumelage

Un autre élément ayant été identifié par les participantes comme ayant influencé leur transition professionnelle est la période de jumelage avec une autre infirmière. Dans cette section, l’expérience des participantes concernant cette période sera présentée. D’abord, leur appréciation générale sera discutée. Par la suite, les éléments jugés moins aidants par les participantes seront étayés : manque de connaissance ou de compréhension de la part de l’infirmière superviseure, changement de jumelles et communication inefficace entre les infirmières. Finalement, les réflexions des participantes sur les modalités d’évaluation de la période de jumelage et par extension de la période de probation seront présentées.

Bien que tous les employés du centre hospitalier bénéficient de cette mesure, les infirmières immigrantes ont une période de jumelage plus longue. Par exemple, les infirmières françaises bénéficiant de l’ARM doivent faire un stage d’intégration de 75 jours. La durée du jumelage a beaucoup varié selon les infirmières rencontrées, mais s’étalait sur plusieurs semaines. D’ailleurs, une participante ayant bénéficié de l’ARM a mentionné avoir eu une « période de 30 jours de jumelage », et que cela « est énorme, vraiment super » (E3). Elle a fait également la comparaison avec ce qu’elle aurait eu dans son pays d’origine :

« C’est très bien parce que là, vous avez de la chance quand même ici. […] D’être jumelée aussi longtemps. En France, les jumelages c’est genre 2 jours puis après, t’es lâchée. Donc, un jumelage de 3 jours c’est exceptionnel, quoi » (E3).

Cette réflexion est aussi partagée par une autre participante qui souligne : « En tant que jeune infirmière en France, je n’ai pas eu autant d’orientation. Donc, j’ai trouvé ça très bien. » D’un autre côté, la période de jumelage a semblé longue à certaines : « De septembre à décembre, j’ai été tout le temps jumelé. C’est long… » (E1). Enfin, une infirmière qui n’avait pas de durée précise de stage d’intégration prescrite par l’OIIQ mentionnait que la période de jumelage s’est étendue jusqu’à ce qu’elle se sente à l’aise à travailler seule: « L’infirmière-chef m’a demandé [si je] pense que c’est assez. J’ai dit oui. Elle m’a dit, moi aussi je pense que

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c’est assez. Les filles me disent que tu es autonome [… et] m’ont recommandé de te laisser toute seule » (E2). D’ailleurs, celles-ci se disaient satisfaites de leurs périodes de jumelage : « J’ai trouvé que c’était suffisant. ».

D’un côté plus négatif, certains éléments en lien avec la période de jumelage sont des conditions entravant la transition professionnelle. D’abord, le manque de connaissances sur les compétences des infirmières immigrantes de la part de l’infirmière qui supervise la nouvelle employée peut être à l’origine de conflits. Deux participantes ont raconté avoir été traitées comme des étudiantes plutôt que comme des collègues déjà infirmières. Elles expliquent avoir dû faire une mise au point avec la superviseure : « Elle m’apprenait à poser un cathéter ou des choses comme ça. J’ai fait « hey là ». Je ne disais rien au début et à un moment donné, j’ai fait, c’est trop » (E1).

« La personne avec qui j’étais jumelée en chirurgie, je pense qu’elle avait du mal à comprendre que j’avais déjà ma propre expérience et que j’avais ma propre façon de travailler. Donc au départ, c’était un petit peu difficile. Au final, après avoir mis les choses à plat et avoir justement [convenu] que j’ai des choses à apprendre, la façon de travailler ici, mais que j’ai déjà un peu ma propre façon de m’organiser. Après, ça a très bien été en fait » (E4).

De la même façon, une participante expliquait que l’infirmière avec qui elle était en jumelage entretenait des doutes sur ses compétences : « Je pense que tu poses des questions bêtes parce qu’il y a comme ça des choses qui t’arrêtent. Je pense que du coup, l’infirmière, elle doute de tes compétences. Ça c’est clair » (E5).

Un autre élément jugé peu aidant par les infirmières rencontrées est le fait d’avoir été jumelée avec différentes personnes. D’abord, simplement de changer à chaque jour d’infirmières est un élément en soit qui a été difficile pour des participantes et cela se reflète dans leurs témoignages : « J'ai jamais, enfin, j'étais avec la même personne, mais rarement si tu veux. Donc, ça c'était un peu dur » (E5). Une des infirmières rencontrées explique pourquoi cela a été difficile pour elle :

« Au début, j'étais stressée parce que t'es jumelée avec une fille, le lendemain t'es jumelé avec une autre. Elle ne te connait même pas. C'est comme, il y a une bobine qui tourne et tu rembobines encore à 0. Parce que la fille te connait pas. Puis elle te dit. «Ah, je peux pas te laisser travailler toute seule, je vais prendre 2 puis tu vas prendre 2, je vais surveiller. Tu n’avances pas » (E2).

Ensuite, selon cette même participante, le manque de communication entre les infirmières superviseures du jumelage est également un élément qui a compliqué son intégration : « Elles sont toutes stressées, elles ont beaucoup de travail et elles ne communiquent pas bien entre elles. Elles ne se passent pas les consignes » (E2). Cette infirmière a débuté sa période de jumelage sur un département très occupé. Suite à un changement d’unité, elle a pu constater que son intégration était facilitée lorsque les infirmières communiquaient mieux entre elles : « Elles se parlent. Il y a une certaine communication entre le personnel. Y'a une passation de consignes.

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Donc, quand je change de jumelle, c'est comme si l'autre passe la consigne à l'autre. Donc, c'est plus facile » (E2).

Dans un autre ordre d’idées, les infirmières rencontrées ont eu des avis partagés sur l’encadrement offert par la personne responsable de l’intégration des infirmières immigrantes dans le centre hospitalier. D’un côté, des participantes ont trouvé cela aidant : « il y a toujours la rencontre qu'on fait avec l'infirmière-chef et il y a [l’infirmière responsable de l’intégration], qu'on rencontre à chaque fois. Donc, ça aide beaucoup » (E2). Le fait que l’infirmière responsable de l’intégration soit une infirmière ayant immigré au Québec il y a plusieurs années a été grandement apprécié par les participantes : « Elle a l'avantage de savoir comment travailler en France » (E6). D’un autre côté, le fait qu’il y a des changements de personnes responsables a été critiqué par une participante : « Tu vois, il y a eu [une infirmière], ça a changé. Il y a eu [une autre personne] à la fin et ça a été un peu plus constant, mais avant ça a dû changer 2 ou 3 fois. ». Finalement, une des infirmières rencontrées mentionne qu’elle aurait aimé avoir quelqu’un de responsable de son intégration directement sur son département :

« Même si elle est adorable, les entretiens que j'ai eu avec elle et tout, j'ai pas trouvé ça du tout aidant. […] Je pense que ce qui m'aurait aidée dans mon intégration, c'est d'avoir une infirmière pivot dans le service où j'étais et qui me suive vraiment » (E4).

En somme, la présence de cette personne responsable semble avoir été aidante pour certaines participantes et plus neutre pour d’autres.

Pour conclure, les différentes formes de soutien organisationnel relevées par les infirmières immigrantes étaient : l’orientation générale, le préceptorat, les ressources informatiques et le jumelage. Des éléments facilitants et des barrières entravant la transition professionnelle ont été présentés. Finalement, le soutien de l’équipe de travail et de l’organisation représente de : « bonnes conditions pour aller travailler » (E3). De façon générale, les infirmières rencontrées se sont senties bien encadrées tel que le mentionne cette participante : « On est quand même très balisées, donc l’intégration, elle est quand même assez…Pas facile. Mais, on a tous les outils pour être bien et on est guidée étape par étape » (E6). Malgré tout, plusieurs participantes ont mentionné se sentir peu acceptées dans leur différence, et c’est ce qui sera abordée dans la prochaine section.