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Émission de titres de créances

Dans le document ATTIJARIWAFA BANK NOTE D’INFORMATION (Page 50-53)

En février 2007, Attijariwafa bank a émis deux emprunts obligataires subordonnés portant sur un montant global de 2 milliards de dirhams, avec un taux nominal de 3,85%, réservés aux investisseurs institutionnels. Le montant global de l’opération fut réparti, à parts égales, en un emprunt coté à la Bourse de Casablanca, et en un emprunt non coté.

Le 12 novembre 2007, Attijariwafa bank a émis deux emprunts obligataires subordonnés d’un montant global d’1 milliard de dirhams avec un taux nominal de 5,10%. Le montant global de l’opération fut réparti en un emprunt coté à la Bourse de Casablanca, d’un montant de 800 millions de dirhams et un emprunt non coté, d’un montant de 200 millions de dirhams.

En juin 2008, la banque a émis un emprunt obligataire subordonné non coté, d’un montant d’1 milliard de dirhams, avec un taux nominal de 4,60%, réservé aux investisseurs institutionnels.

En décembre 2008, la banque a émis un emprunt obligataire subordonné d’un montant global de 2 milliards de dirhams dont une partie au taux nominal de 5,60% et une partie révisable annuellement.

L’emprunt obligataire subordonné a été proposé sous forme de quatre tranches dont seules deux ont été souscrites.

L’état des titres de créances émis par Attijariwafa bank sur les deux derniers exercices se présente comme suit :

Montant de l’émission en Kdh

Date de l’émission

Nominal en Dh

Taux d’intérêt

Maturité Remboursement Echéance

2 000 000 2007 100 000 3,85% 7 ans In fine 27/02/2014

1 000 000 2007 100 000 5,10% 10 ans In fine 26/11/2017

1 000 000 2008 100 000 4,60% 5 ans In fine 02/07/2013

2 000 000

1 120 400 2008 100 000 5,60% 10 ans In fine 26/12/2018

879 600 2008 100 000

Révisable

annuellement 10 ans In fine 26/12/2018 Source : Attijariwafa bank

IV. NOTATIONDE STANDARD &POORS DU 19 SEPTEMBRE 2008

Ce rapport de notation correspond au texte intégral transmis par l’agence de notation Standard & Poor’s.

« Les notes attribuées à Attijariwafa bank (AWB) reflètent le faible niveau de capitalisation de la banque, les risques liés à sa stratégie d’expansion régionale ainsi qu’une forte croissance de ses crédits.

Ces faiblesses sont partiellement atténuées par la forte position commerciale de la Banque au Maroc (note devise étrangère : BB+/Stable/B ; devise locale : BBB/Stable/A-3), son bon profil de refinancement et de liquidité, et ses relations étroites avec son actionnaire de référence, le Groupe Omnium Nord Africain (Groupe ONA, non noté), qui détenait 33,2% de AWB à fin 2007. Les notes d’AWB reflètent la qualité de crédit intrinsèque de la banque.

Avec un total d’actifs de 207,8 milliards de dirhams marocains (soit 28,1 milliards de dollars), AWB est la plus grande banque privée du Maroc. Elle dispose de filiales de crédit de consommation et immobilier, de leasing, d’affacturage, de gestion d’actifs et de banque d’investissement. Au cours des trois dernières années, AWB a étendu ses activités en Afrique du Nord et de l’Ouest, à travers des prises de participation majoritaire dans des banques locales.

Une des acquisitions les plus récentes remonte à juillet 2008, avec l’achat conjoint par AWB et ONA de 51% de la Banque Internationale pour le Mali (BIM, non notée). Standard & Poor’s estime que l’expansion géographique d’AWB est relativement agressive et source de risques opérationnel et de crédit.

Par exemple sa filiale tunisienne est toujours déficitaire, trois ans après son acquisition, et ses besoins en provisions restent élevés. Cependant, la taille de ces filiales reste limitée par rapport à l’actif total de la banque (moins de 15% à mi- 2008). De plus, les actionnaires de la banque soutiennent cette stratégie et contribuent financièrement à ses acquisitions. Standard & Poor’s anticipe qu’AWB continuera d’étendre son activité en dehors de son marché principal de manière opportuniste, même si les nouveaux investissements devraient être relativement limités.

Les ratios de qualité des actifs d’AWB sont en amélioration grâce à la croissance soutenue des crédits et la réduction agressive des créances douteuses au niveau de sa filiale tunisienne. Le ratio des créances douteuses a atteint 6,5% à fin 2007, contre 12,4% à fin 2005. Cependant, le portefeuille de crédits de la banque n’a pas encore été mis à l’épreuve d’un retournement du cycle économique ou d’une baisse rapide des prix de l’immobilier, secteur qui a fortement contribué à la croissance des crédits. La couverture des créances douteuses par les provisions a atteint un niveau jugé approprié de 80,7% à fin 2007.

La rentabilité d’AWB est satisfaisante, mais la concurrence s’intensifie et les marges subissent une pression croissante. Cependant, la forte progression du volume des prêts et le contrôle rigoureux des coûts de la banque compensent en partie cette pression. En outre, AWB bénéficie d’un bon accès aux dépôts des particuliers (notamment ceux des Marocains expatriés) qui explique son bon profil de refinancement et de liquidité. La capitalisation d’AWB est faible par rapport à son profil de risque, ce qui représente un facteur négatif pour ses notes. Le ratio des fonds propres ajustés sur actifs ajustés était de 5,0% à fin 2007. Toutefois, la structure de l’actionnariat d’AWB nous paraît positive pour la flexibilité financière de la banque.

Perspective

La perspective stable reflète, d’une part, le positionnement solide d’AWB sur son marché domestique, son bon profil de refinancement et de liquidité et, d’autre part, la faiblesse de la capitalisation de la banque ainsi que les risques liés à une mise à l’épreuve éventuelle de son portefeuille de prêts et de sa stratégie d’expansion géographique. La possibilité d’un relèvement de la note nous paraît faible dans un avenir proche, dans la mesure où nous n’attendons pas de renforcement de la capitalisation de la banque et où AWB reste exposée aux risques économiques et sectoriels inhérents à son marché principal. La notation pourrait être revue à la baisse en cas de détérioration de la capitalisation de la banque, des conditions économiques marocaines qui entraîneraient une dégradation de la qualité des actifs ou de la

rentabilité de la banque ou encore si sa stratégie d’expansion géographique s’avère plus risquée que ce que nous avons anticipé. »

V. ORGANES DADMINISTRATION ET DE SURVEILLANCE D’ATTIJARIWAFA BANK

Dans le document ATTIJARIWAFA BANK NOTE D’INFORMATION (Page 50-53)