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Chapitre 3 : Méthodologie de l’étude

3.3 Mode de collecte de données

3.3.2 Élaboration et réalisation d’entrevues de groupe focalisées

Cette section présente la méthodologie utilisée dans le cadre du présent mémoire pour le groupe de discussion focalisée. En premier lieu, il sera question du type de recherche privilégiée, soit la recherche

Finalement, la procédure de traitement et d’analyse des données recueillies ainsi que l’éthique de la recherche seront détaillées.

a) Type de recherche privilégiée

Les méthodes qualitatives peuvent permettre l’élaboration des questions devant apparaitre dans un questionnaire futur et le groupe de discussion peut contribuer à d’atteindre cet objectif (Robinson, 1999, p. 910). En effet, l’analyse qualitative, plus précisément le groupe focalisé, est à privilégier lorsque les phénomènes étudiés sont difficilement quantifiables, comme les opinions émises par la population rencontrée. De plus, différentes informations non prévues dans le devis de recherche pourraient être abordées par les participants lors des groupes focalisés. Dans de telles situations, l’information nouvelle générée en cours de route pourra être utilisée dans la suite de la recherche. La méthode qualitative nous donne donc la possibilité d’ajuster notre devis de recherche au cours du processus.

Selon Robinson (1999, p. 910), l’utilisation de la méthode du groupe focalisée est adaptée à l’étude des attitudes et des expériences, contrairement à l’observation directe qui se centre sur le comportement ; le contexte social est mieux compris dans cette méthode qu’avec l’entrevue individuelle qui se centre sur l’individu ; et elle permet d’explorer la construction des opinions plutôt que d’obtenir et d’expliquer les informations quantitatives recensées par le questionnaire. Le groupe focalisé constitue une bonne méthode pour répondre à nos objectifs de recherche puisqu’il illustre : « […] how a qualitative research method can add depth, clarity and a greater understanding of the social context. The flexibility of qualitative methods, the fact that they can stand alone or be used alongside statistical inquiry, can only increase their acceptance in the research community. » (Robinson, 1999, p. 912).

b) Mode de collecte de données : le groupe de discussion focalisée

Desrosiers et Larivière (2014, p. 260) définissent le groupe de discussion focalisée de la manière suivante : « Le groupe de discussion focalisée est une méthode de recherche qualitative qui laisse place à une grande flexibilité, du point de vue tant de la structure, de l’échantillonnage que de l’analyse. » Les auteurs expliquent que cette méthode permet de comprendre, d’une manière plus riche et plus profonde, l’expérience des participants. Il s’agit ici de faire ressortir les thèmes les plus importants pour les participants en lien avec le sujet et le contexte. La méthode permet d’utiliser l’interaction entre les individus comme moyen de collecte de données, mais également comme point central dans l’analyse des données (2014, p. 258). De manière plus technique, le groupe focalisé se définit comme suit : « A focus group can be defined as an in-depth, open- ended group discussion of 1-2 hours' duration that explores a specific set of issues on a predefined and limited topic. Such groups consist typically of between five to eight participants and are convened under the guidance of a facilitator. » (Robinson, 1999, p. 905).

Le groupe de discussion focalisée permet d’explorer et de comprendre un nouveau phénomène en plus de récolter l’expérience et l’opinion des gens face au sujet. En effet, le groupe de discussion focalisée s’avère très efficace pour les sujets où il y a très peu d’information disponible dans la littérature (Desrosiers & Larivière, 2014, p. 259). Cette méthode permettra donc d’en apprendre davantage sur les pratiques de santé et de sécurité mise en œuvre par les représentants syndicaux à partir de la situation existante.

Desrosiers et Larivière (2014, pp. 257-258) caractérisent le groupe de discussion focalisée par un petit nombre de sujets rencontrés à la fois, mais d’où il est possible de récolter un grand nombre d’informations riches et nuancées sur leur expérience et leur contexte. Afin d’optimiser la méthode, il est primordial d’interroger de petits groupes d’individus répondant à des critères homogènes en lien avec le sujet étudié afin de susciter une participation de tous autour de thèmes prédéfinis dans le guide d’entrevue. Cela permettra de constater les similitudes et les divergences quant aux points de vue des différents individus sur le sujet. Cette méthode permet également d’écouter et d’apprendre des participants afin de documenter la recherche. Par ses questions ouvertes, elle laisse la liberté aux participants de formuler leurs réponses à leur convenance en plus d’avoir la possibilité de réorienter la discussion. La flexibilité que ce type de question apporte permet de générer une richesse dans les informations recensées. La méthode du groupe focalisé permet d’aller plus loin que les expériences et les savoirs des gens dans les informations recueillies. En effet, elle permet de connaître ce que les gens pensent, comment ils le pensent et pourquoi. « Not only people's knowledge and experiences are explored but also what people think, how they think and why they think that way. » (Robinson, 1999, p. 906). Elle permet donc de valider la compréhension des participants suite aux questions qui ont été posées en plus d’approfondir les réponses qui ont été données.

La méthode permet une flexibilité autant pour l’animateur, qui peut étendre ou restreindre ses interrogations que pour les participants qui peuvent lancer une discussion sur un sujet qui n’était pas prévu, ce qui permet une atteinte rapide des résultats (Geoffrion, 2008, pp. 392-394). Cette méthode de face à face avec les participants permet une rétroaction directe et l’obtention d’informations riches qui proviennent du contexte social où se situent les participants (Robinson, 1999, p. 905).

L’utilisation de cette méthode s’avère très pertinente lorsque la recherche porte sur le développement d’une recherche future, comme tel est le cas dans notre situation : « there is still much to be learnt if this method is to be used in developing a valid basis for future research. » (Robinson, 1999, p. 906).

Malgré ses nombreux avantages, le groupe de discussion focalisée comporte certaines faiblesses. La méthode demande du temps de préparation et d’analyse. De plus, il y a un risque que certains participants prennent plus de place que d’autres lors de la discussion, ce qui ne nous permet pas de récolter l’entièreté

des points de vue (Desrosiers & Larivière, 2014, p. 257). Il est donc important de bien doser l’entrevue de manière à ce que les plus volubiles laissent place à ceux qui en prennent moins ; il sera possible de diminuer les biais de domination du groupe par quelques individus (Robinson, 1999, p. 909). Un des désavantages identifiés par Geoffrion (2008, p. 395) concerne l’animateur. En effet, par ses opinions personnelles, il peut influencer les discussions des participants ce qui peut entrainer des effets négatifs sur la dynamique du groupe. Certains participants pourraient donner un point de vue qui les valoriserait auprès des autres et qui ne représente pas forcément ce qu’ils pensent réellement. Ainsi, les individus peuvent subir l’influence d’autres participants ou même, de l’animateur. Desrosiers et Larivière (2014, pp. 261-262) mentionnent qu’il faut s’assurer de respecter des critères de qualités tels qu’une composition homogène des groupes ainsi qu’une bonne méthode d’analyse des informations recueillies. La composition des groupes doit être faite de manière réfléchie et se justifier par la population à l’étude. Il est important de prévoir un nombre de séances adéquat. Le critère principal à respecter est la saturation théorique. En effet, lorsqu’aucune nouvelle donnée n’est générée dans les groupes, la saturation est atteinte. De plus, il peut être utile de prévoir plusieurs groupes afin d’avoir le plus d’expériences possible, et ce, dans le but d’obtenir des données variées, représentatives et comparables.

c) Population et échantillon

Afin de s’assurer de recueillir des données correspondant bien à la réalité des RTSST au Québec au sein de la centrale participante (centrale A), nous avons consulté un groupe de personnes considérées comme des « experts », du fait de leur expérience en matière d’action syndicale en SST, dans cette centrale. Trois groupes de discussion focalisée ont été formés en y incluant de quatre à six personnes par groupe. Puisque les participants doivent être ciblés et doivent représenter une catégorie précise aux fins de l’étude (Robinson, 1999, p. 907), les personnes ciblées pour participer au groupe focalisé sont toutes des acteurs syndicaux œuvrant auprès des RTSST. En effet, à la suggestion des membres du comité de suivi, pour la centrale A, de l’étude plus vaste dans lequel s’intègre ce mémoire, il a été convenu de rencontrer les membres du comité de santé et de sécurité du travail de cette centrale. Cette rencontre faisait suite à des entrevues individuelles avec d’autres acteurs et visait, dans le cadre de cette étude plus vaste, à valider et éventuellement compléter les résultats déjà obtenus. Ce comité regroupe des représentants de différents syndicats affiliés à la centrale A, dans une grande diversité de secteurs d’activité. Leur point commun est d’avoir, au sein de leur propre structure syndicale (locale ou nationale), la responsabilité de la santé et sécurité, comme élu ou comme salarié du syndicat. Ainsi, certaines des personnes consultées ont été elles-mêmes des RTSST dans le passé, d’autres le sont toujours, d’autres encore sont en contact très régulier avec des RTSST dans le cadre de leur activité syndicale ou professionnelle.

Par le biais des membres du comité de suivi, les membres du comité de santé et sécurité, pressentis pour participer à ces entrevues de groupe, ont été informés préalablement, par courriel, de notre souhait de les rencontrer à la suite d’une rencontre régulière du comité. Nous avons donc profité du fait que ces personnes étaient déjà rassemblées en avant-midi et pour le dîner. Deux heures étaient réservées en après-midi pour les rencontres de groupe simultanées, auxquelles les membres du comité étaient libres de participer. Toutes les indications requises pour un consentement libre et éclairé ont été transmises aux membres du comité (formulaire de consentement approuvé par le Comité d’éthique de la recherche de l’Université Laval et description des objectifs et du contenu de la rencontre, y compris la grille d’entrevue). S’ils ne souhaitaient pas ou ne pouvaient pas participer, les membres du comité pouvaient quitter sans préjudice puisque leur réunion était terminée.

Les personnes présentes ont été divisées aléatoirement en trois (3) groupes (groupe un :, la première, quatrième et septième personne en partant vers la droite, groupe deux : deuxième, cinquième et huitième, etc.) et se sont dirigés vers des locaux distincts. Le nombre de groupes utilisé (3) permet de comparer les réponses entre les différents groupes et d’obtenir des données variées et représentatives (Desrosiers & Larivière, 2014, p. 262). La consultation est orientée sur les thèmes à inclure dans le questionnaire et sur les hypothèses quant à ce qui explique les pratiques et le maintien ou le roulement des RTSST formés. Ainsi, nous cherchons à aller comprendre le phénomène des pratiques de santé et de sécurité du travail mises de l’avant à la suite d’une formation syndicale ainsi que tous les éléments pertinents qui s’y rattache.

d) Description du guide d’entrevue

Tel que mentionné par Robinson (1999), il est important de disposer d’un questionnaire préétabli afin de bien guider les discussions entre les participants et de respecter le temps alloué à l’activité.

As with any research study or evaluation, a protocol should be written which includes information on the time allotted to the group, the location/setting and the two or three predetermined `umbrella' questions which will function as a guide for group discussion. (Robinson, 1999, p. 907)

Dans le cas de notre recherche, nous avons élaboré un guide d’entretien focalisé en établissant une liste de thèmes basée sur ceux présents dans les études recensées, puis des questions générales et ouvertes pour chaque thème. Le but était de couvrir le plus largement possible à la fois les pratiques présentes chez les RTSST, et les facteurs pouvant les influencer, sans restreindre les réponses en orientant les questions uniquement vers ce qui a déjà été mentionné dans les études existantes. Le guide d’entretien comprenait les neuf (9) thèmes suivants, inspirés des questions de recherche (chapitre 2), du cadre conceptuel et de la revue

1) Caractéristiques des RTSST, 0rigine et fin de l’engagement en prévention des personnes formées en SST par la centrale et ses syndicats affiliés

2) Pratiques des personnes formées en SST — prévention

3) Leviers et obstacles à l’obtention de changements favorables à la prévention 4) Contexte du syndicat et relation avec le syndicat

5) Contexte de l’employeur, Ressources, Relations avec l’employeur et Efficacité du comité de SST 6) Relation avec les travailleurs

7) Relations avec des intervenants externes

8) Apport de la formation syndicale en SST-prévention et 9) Souhaits pour l’avenir

Le guide d’entrevue, élaboré conjointement avec la directrice de recherche, se trouve à l’annexe XVI. L’animation des trois groupes de discussion a été assumée respectivement par l’auteure de ce mémoire, la directrice de recherche et un membre du comité de suivi de la recherche, salarié de la centrale syndicale participante ayant une vaste expérience d’animation. Tous ont utilisé le même guide.

Une série de questions ont été posées sur les différents thèmes mis en évidence par la revue des écrits. Plus précisément, l’origine et la fin de l’engagement en SST du RTSST, le contexte et les relations des RTSST avec le syndicat et avec l’employeur, les leviers et les obstacles rencontrés, la place de la prévention dans l’action des RTSST, les ressources utilisées, les relations avec les travailleurs, le comité SST, la relation avec les intervenants externes et la formation sont tous des thèmes qui ont été abordés dans le cadre de nos groupes de discussion focalisée.

Les participants ont été incités à répondre ouvertement aux questions posées, aucune réponse n’étant « bonne » ou « mauvaise », puisqu’il s’agissait de faire état de la diversité des situations vécues. Une fois que tous les participants ont répondu à chacune des questions de chacun des thèmes, tous ont été invités à soulever des aspects qui n’ont pas été abordés par les questions proposées. Ainsi, à la fin de l’entrevue, une question générale a été posée, demandant aux participants de nous mentionner des éléments qu’ils auraient aimé faire ressortir et dont il n’a pas été question pendant l’entrevue.

e) Procédure de traitement de l’analyse des données recueillies

Le contenu des groupes de discussions focalisées a été analysé à la fois de manière inductive et déductive, aussi appelé abuction, technique largement utilisé en recherche qualitative. La méthode d’analyse déductive a été utilisée afin de construire la grille d’entrevue, ce qui nous a permis d’établir un premier classement des

données. Par la suite, la méthode de l’induction a été utilisée à l’intérieur de chaque thème afin de classer les informations provenant des répondants. Il est possible de définir la méthode inductive comme un :

[…] ensemble de procédures systématiques permettant de traiter des données qualitatives, ces procédures étant essentiellement guidées par les objectifs de recherche. Elle s’appuie sur différentes stratégies utilisant prioritairement la lecture détaillée des données brutes pour faire émerger des catégories à partir des interprétations du chercheur qui s’appuie sur ces données brutes.  (Blais & Martineau, 2006, p. 3).

En tenant compte de l’objectif de l’étude, soit de comprendre la situation des RTSST et sur cette base, d’élaborer des thèmes pertinents pour la construction d’un questionnaire, et de l’objectif de la méthode, soit de développer des catégories à partir de données brutes pour les intégrer à un modèle, l’analyse inductive permet d’arriver à cette finalité (Blais & Martineau, 2006, p. 5). Notre analyse se base sur les quatre (4) étapes définies par Blais et Martineau (2006, pp. 7-8) afin d’arriver à une codification efficace menant à la réduction des données et finalement, à l’élaboration des thèmes pertinents pour la construction future d’un questionnaire.

Première étape : Préparation des données brutes

À cette étape, les propos des participants ont été enregistrés et l’entièreté des trois entrevues a été transcrite sous forme de verbatim. Une partie de la transcription des entrevues a été réalisé par une personne engagée à cette fin. L’autre partie a été complétée par l’auteure du présent mémoire. Le logiciel Microsoft Word a été utilisé afin de créer les documents contenant les entrevues et le logiciel Express Scribe a été utilisé pour écouter les entrevues lors de la transcription.

Deuxième étape : Lecture attentive et approfondie du matériel

Il sera question à cette étape de lire le verbatim des trois (3) entrevues réalisées et de se familiariser avec le contenu de chacune d’entre elles.

Troisième étape : Procéder à l’identification et à la description des premières catégories

À cette étape, il s’agit de procéder à l’analyse, par thème, du contenu des entrevues pour les éléments à inclure dans le questionnaire. Il est question d’identifier les segments de textes comportant une signification. Par la suite, des étiquettes sont créées pour nommer chacune des catégories retenues. Les catégories ont été créées à l’aide des portions d’entrevues qui avaient un sens pour l’étude et en fonction des thèmes que l’on retrouve dans la littérature. Les entrevues ont été mises sous forme de tableau dans le logiciel Microsoft Word et une première analyse générale en a été faite séparément par les deux (2) analystes, soit l’auteure de ce

effectuée par les deux (2) analystes et un consensus a été fait sur les catégories à retenir ou à renommer pour la première entrevue. Les deux (2) entrevues suivantes ont été codées séparément. Chaque entrevue permet de faire ressortir des éléments communs ainsi que des éléments différents.

Quatrième étape : Poursuivre la révision et le raffinement des catégories

À cette étape, des sous-catégories ont été créées afin d’arriver à un nombre restreint de catégories, mais tout de même représentatif du contenu des entrevues. Chaque analyste a examiné séparément le codage fait par l’autre personne et a procédé à un choix (ex. : regroupement de termes semblables) parmi les différentes variables et items recensés des trois (3) entrevues. Finalement, les deux analystes ont ensemble sélectionné les catégories (variables et items) retenues à partir des choix effectués individuellement.

Cinquième étape : comparaison entre les catégories issues des groupes de discussion et celles provenant des études recensées.

Lors de cette étape, il est question de comparer les différents aspects qui ressortent autant des études recensées que des groupes focalisés. Ainsi, une comparaison a été effectuée entre les catégories de la littérature et les catégories évoquées par les participants lors des entrevues de groupe focalisé. Une fois les catégories sélectionnées, nous avons donc produit une liste de dimensions, de variables et d’items à intégrer à un questionnaire, sur la base des deux (2) tableaux synthèses, soit celui provenant de la revue des écrits et celui provenant de la codification des entrevues de groupe. Un tableau regroupant les thèmes sortant de la littérature et des entrevues a ensuite été créé pour faire la synthèse des résultats.

f) L’éthique

Tel que mentionné ci-haut, le présent mémoire s’inscrit dans un projet de recherche plus large visant à documenter l’action syndicale locale en santé et sécurité du travail. Plus précisément, le présent mémoire vise à approfondir les connaissances sur un volet précis de l’étude, soit l’action des personnes qui suivent une formation syndicale en santé et sécurité du travail, offerte par la centrale syndicale et ses syndicats affiliés, ainsi que les leviers et les obstacles rencontrés par ces derniers. Dans la poursuite du partenariat de recherche, la présente étude a également permis d’obtenir l’avis des gens consultés quant à la pertinence, la faisabilité et le contenu d’une étude future. En prenant en considération que le présent mémoire s’inscrit dans les objectifs de l’étude plus vaste et donc, répond aux critères du comité d’éthique spécifiant que « le projet de l’étudiant constitue un des volets d’un projet de recherche sous la responsabilité du directeur et ne nécessite aucun recrutement non initialement prévu » (Comités d’éthique de la recherche de l’Université Laval), il a été