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COURBES DE DISPERSION DE PHONONS DANS
LE SULFURE DE CADMIUM
R. Le Toullec
To cite this version:
SPECTRE DE VIBRATIONS DU RÉSEAU DE
KNiF,
Laboratoire de Physique, Ecole Normale Supérieure, Paris
Le composé KNiF, appartient au groupe d'espace O;, la théorie des groupes prévoit trois modes de vibrations triplement dégénérés actifs dans l'infra- rouge. L'étude des spectres de réflexion confirme ces résultats.
Le pouvoir réflecteur d'un monocristal a été mesu- ré entre 75 cm-' et 600 cm-' à T = 300 OK et à T = 90 "K. On observe dans les deux cas 3 régions à hauts pouvoirs réflecteurs correspondant aux trois modes de vibrations prévus par la théorie des groupes. L'analyse par l'inversion de Kramers-Kronig per- met de déterminer les fréquences transversales et longitudinales de ces modes à T = 300 "K et à T = 90 "K
.
L'interprétation, en termes d'oscilla- teurs amortis non couplés, de la dispersion permet de déduire les paramètres associés aux oscillateurs.DISCUSSION
M. HADNI.
-
Le pouvoir réflecteur de votre compo- sé s'annule complètement, aux erreurs d'expérience près, pour certaines fréquences. La méthode de Kramers-Kronig faisant intervenir, Z,(R), comment vous en tirez-vous ? C'est la grande difficulté de la méthode de Kramers-Kronig. Il faut la préciser par une méthode supposant l'existence d'oscillateurs clas- siques.M. TENG.
-
Il peut y avoir des couplages entre ces oscillateurs et cela peut expliquer l'écart entre nos courbes théoriques et expérimentales.M. ABELÈS.
-
Lorsque R = O ou voisin de zéro, on peut utiliser l'expression des formules de Kramers- D'autre part, le pouvoir réflecteur a été calculé à partir Kronig qui fait intervenir d(10g R)lieu de log R,
de la formule de dispersion, la comparaison de la dw
courbe calculée et de la courbe expérimentale donne On évite ainsi les difficultés associées au fait que
un assez bon accord. log R + m.
COURBES DE DISPERSION DE PHONONS
DANS
LE SULFURE DE CADMIUM
R. LE TOULLEC
Laboratoire de Physique, Ecole Normale Supérieure, Paris
Les valeurs des fréquences de certains phonons du fréquences à k N O ont été déterminées par des mesu-
centre et des extrémités de la zone de Brillouin peuvent res de transmission sur des échantillons minces ou être déterminés par la spectrométrie infrarouge. des couches minces et par des mesures de réflexion sur Les modes optiques transverses, avec un moment des échantillons épais. L'utilisation de faisceaux infra- électrique dipolaire du premier ordre, interagissent rouges polarisés met en évidence I'anisotropie de la fortement avec le champ électromagnétique et leurs structure wurtzite. L'abaissement de la constante
d'amortissement de l'oscillateur fondamental, avec la température, indique une diminution de l'anharmoni- cité du cristal.
Les fréquences des phonons des bords de la zone de Brillouin s'obtiennent en observant les processus d'absorption faisant intervenir deux ou plus de ces phonons. On a pu ainsi obtenir les fréquences de dix de ces phonons sur un total de 12, ce qui permet de donner une image qualitative des courbes de disper- sion d'un cristal à structure wurtzite.
DISCUSSION
M. NADNI.
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Comment repérez-vous la tempéra- ture de l'échantillon cristallin qui n'est pas dans une enceinte adiabatique ? C'est un problème difficile que nous n'avons pas encore résolu au laboratoire.M. LE TOULLEC.
-
On mesure la température en soudant un thermocouple sur l'échantillon lui-même. On compare la température à celle du liquide orga- nique. Avec de l'azote liquide, par exemple, on obtient une température de 89 à 90 "K pour l'échantillon.M. TEISSIER DU CROS. - Ces résultats éclairent-ils la structure du spectrè de fluorescence du cristal de CdS à très basse température, signalée par Ewles et Kroger, et dont l'origine restait encore débattue ?
M. BENOIT A LA GUILLAUME.
-
Dans quelle mesure l'analyse de l'intensité des diverses bandes en fonction de T est-elle rendue difficile par un recouvrement partiel entre ces bandes ?M. BALKANSKI. - Le recouvrement partiel des bandes ne gêne pas trop l'analyse de l'intensité de ces bandes en fonction de T.
ÉTUDE, PAR SPECTROSCOPIE INFRAROUGE,
DES TROIS FORMES CRISTALLINES DE
LA
SULFANILIDE
P. NH2-C6H4-S02NH2
Mme J. VINCENT
Laboratoire de Recherches physiques. Département infrarouge. Sorbonne
On propose ici une nouvelle méthode de déter- mination des constantes optiques de cristaux, à l'inté- rieur de leurs fortes bandes d'absorption infrarouge. On mesure, à cette fin, le facteur de réflexion d'une surface du cristal, d'abord nue, puis successivement recouverte de deux couches minces d'un diélectrique d'indice connu et d'épaisseurs e et 2 e. Un calcul très simple permet d'exprimer les constantes optiques du cristal A partir d'une combinaison de ces trois facteurs de réflexion.
La méthode a été appliquée aussi à deux carbonates uniaxes taillés perpendiculairement à l'axe, la sidérite (FeCO,) et la smithsonite (ZnCO,).
DISCUSSION
André KAHANE.