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Academic year: 2022

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École ségrégative, école reproductive

[Texte intégral]

L’école est plus que jamais au centre des débats et des conflits sociaux, dont l’intensité témoigne d’une transformation profonde de l’espace scolaire et de ses modes de régulation. Dès le début des années 1980, la lutte contre les inégalités scolaires a été requalifiée en politique de compensation dans les espaces scolaires marqués par la relégation urbaine. La référence à « l’efficacité » du système d’enseignement s’est substituée à celle de la « démocratisation » dans un contexte de mise en concurrence des établissements scolaires. La sociologie de l’éducation a également connu des changements de perspective aux cours des dernières décennies avec le déclin des approches macrosociologiques et critiques. Si certains voient dans ces évolutions la manifestation d’un « progrès », on peut y voir aussi le signe d’un désintérêt à l’égard des mécanismes sociaux à l’œuvre dans la sélection scolaire qui va de pair avec la relégation de la question de la reproduction au rang des vieilles lunes théoriques. Loin de ces considérations, ce numéro entend montrer que les travaux sociologiques actuels sur les formes de ségrégation scolaire donnent une nouvelle vigueur à la problématique de la reproduction sociale.

Face à l’accroissement des inégalités scolaires[1], la référence à la notion de reproduction est désormais fréquemment remobilisée dans les analyses de l’école. Elle se pose néanmoins en des termes différents qu’il y a quelques décennies, face à la forte segmentation du système éducatif et au développement du marché scolaire[2]. La question des ségrégations scolaires qui en résulte s’impose ainsi progressivement comme une question centrale. La notion de ségrégation renvoie en premier lieu à une description empirique des disjonctions spatiales entre aires de résidence de groupes de population vivant dans une même agglomération. Elle n’en est pas moins relativement ambiguë du fait des usages multiples dont elle fait l’objet dans les débats publics. Comme le remarque Jacques Brun, elle comporte un « contenu sémantique extensif varié » et des

connotations morales négatives dans la mesure où des zones sont en fait désignées par les caractéristiques de leurs populations résidentes et renvoient à une idée de « marginalisation sociale ». Un glissement implicite se fait donc d’une acception descriptive à l’imputation d’un système causal et à des jugements de valeur : « la notion de ségrégation contient l’idée que la séparation entre les lieux de résidence des groupes sociaux est non seulement l’indice, mais dans une certaine mesure aussi la cause de différents aspects de l’injustice sociale dont les groupes défavorisés sont les victimes. Alors que la question des rapports entre l’espace et la société est au cœur du discours sur la ségrégation, l’emploi du mot a

paradoxalement pour effet d’éluder et non d’élucider les problèmes que pose l’analyse de ces rapports[3]. Employée tantôt pour désigner une « absence de mixité » dans l’habitat, tantôt pour désigner les « pathologies sociales » qui y sont associées, la notion de ségrégation renvoie à des formes de discrimination et d’exclusion qui débordent la notion de « distance spatiale » pour englober celle d’inégalité sociale.

Depuis une quinzaine d’années, l’étude des ségrégations scolaires a contribué au renouvellement des approches critiques en sociologie de l’éducation[4]. On peut notamment y lire une réactivation du langage des classes sociales, une introduction des variables ethniques, ainsi qu’une propension à considérer l’espace éducatif local comme le lieu d’expression d’une nouvelle conflictualité sociale[5]. La problématique des ségrégations scolaires rassemble des objets aussi divers que celui des stratégies familiales de « placement scolaire[6] », des politiques de répartition des élèves au sein et entre les établissements scolaires ou encore celui du rôle des administrations d’État dans la production et la reproduction de ces ségrégations. La question des ségrégations entretient également des relations étroites avec la problématique des inégalités scolaires. Elle implique en effet, pour les élèves concernés, un accès restreint au savoir, à l’orientation et aux diplômes[7]. Elle se traduit par la scolarisation dans des espaces scolaires disqualifiés où se concentrent les inégalités : dégradation des équipements scolaires, enseignants jeunes et peu expérimentés, turn-over des équipes pédagogiques, perturbation des conditions de scolarisation et de l’ordre scolaire. Ce n’est que récemment qu’a pu être établi l’impact des processus ségrégatifs sur la structure plus générale des inégalités scolaires en articulant des approches ethnographiques et statistiques. Les travaux d’Alain Darbel consacrées aux inégalités régionales d’éducation avaient déjà montré que le poids des facteurs écologiques ne contredisait en rien celui des facteurs sociaux et économiques[8] : la relative stabilité de la distribution départementale ou régionale des taux de

scolarisation traduisait le maintien des hiérarchies sociales et la reproduction des probabilités objectives de réussite scolaire.

Reprenant l’idée que « les inégalités géographiques sont fondamentalement de même nature que les inégalités sociales », des recherches ont par la suite permis d’identifier des pôles géographiques de sur- et sous-réussites scolaires en lien avec les morphologies socio-résidentielles et l’intensité des formes de ségrégation[9]. Ces enquêtes confirment la forte dépendance des élèves de milieux populaires aux contextes de scolarisation – la faible dotation en capital économique et culturel les assignant en quelque sorte à résidence ; elles montrent également que les trajectoires des élèves de classes moyennes, dont les perspectives d’ascension sociale sont les plus dépendantes du capital scolaire, sont aussi les plus affectés par la concurrence scolaire[10].

Les articles présentés dans ce numéro reflètent cette diversité des objets et des thématiques associés aux ségrégations scolaires. Dans un contexte social marqué par les inégalités croissantes au sein des espaces urbains et scolaires, la rhétorique de la mixité sociale érigée en impérieuse nécessité dans les discours politiques sur l’école exerce une fonction sociale bien

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précise : Choukri Ben Ayed montre que ce discours compassionnel et misérabiliste sur les écoles de banlieues a servi d’alibi pour accélérer la dérégulation des politiques éducatives en instituant une politique de « libre choix » de l’école, réel ou supposé. La fonction sélective des établissements doit donc être replacée dans des processus plus généraux de reproduction sociale, qui dépassent l’institution scolaire. Selon Agnès van Zanten, les opérations de classement et de hiérarchisation des offres scolaires par les familles ne reposent pas tant sur une expertise pédagogique documentée que sur le « rapport aux autres », au sens où les familles définissent des groupes sociaux comme « différents de soi » ou « proches de soi ». Ces pratiques de classement des établissements scolaires témoignent ainsi d’un rapport particulièrement tendu et crispé à l’institution scolaire. Les stratégies de familles pour obtenir l’établissement de leur choix se retrouvent dans l’analyse de lettres d’insistance adressées aux autorités administratives en matière de dérogation : Lorenzo Barrault montre que ces courriers se déploient dans des pratiques d’écriture très inégales, qui expriment des différences de capital scolaire familial que le contexte de marché scolaire ne peut qu’accentuer : si certains mettent en avant des motifs administrativement recevables, d’autres sont davantage contraints de « bricoler » ou de s’en remettre à diverses formes de délégation. Dans une perspective différente, s’appuyant sur des méthodes économétriques et une enquête de terrain systématique, Gabrielle Fack et Julien Grenet étudient la relation entre la performance des collèges publics parisiens et le prix de vente des logements du secteur. Certaines familles mettent en effet en œuvre des stratégies résidentielles pour accéder aux meilleurs établissements publics, d’où une variation des prix du logement en fonction de la performance des collèges publics. Parallèlement, la

présence locale de collèges privés tend à réduire cette valorisation immobilière, dans la mesure où ces établissements offrent un moyen d’échapper aux contraintes de la sectorisation. Les stratégies résidentielles doivent donc être prises en compte lors de la définition des politiques de sectorisation : lorsque le secteur privé est particulièrement développé, comme c’est le cas à Paris, les choix résidentiels peuvent renforcer les inégalités éducatives que les politiques de sectorisation cherchent à combattre.

Le rôle décisif du choix de l’établissement dans les stratégies de reproduction scolaire des familles est analysé par Georges Felouzis et Joëlle Perroton à travers le prisme de la spécialisation ethnique et sociale des collèges. L’établissement scolaire joue en effet aujourd’hui un rôle de « filtre » comparable à celui des anciennes filières : la reproduction du capital scolaire passe en partie par la localisation de l’établissement scolaire, qui détermine en particulier la constitution de « groupes des pairs » dont le rôle est important en matière de socialisation et d’intégration scolaires. La reproduction sociale est à ce titre fortement déterminée par le statut social familial et par sa position dans l’espace urbain, qui facilitent ou contraignent ces stratégies de « placement » scolaire. La dimension institutionnelle n’est donc pas absente de ces processus ségrégatifs. Si le type de ségrégation observée dans le système éducatif français est en apparence davantage le fait de la « fuite » des « meilleurs » élèves que le produit d’une politique spécifique, l’administration scolaire n’est pas pour autant exempte de responsabilités : Denis Laforgue montre que les tentatives de lutte contre les ségrégations scolaires par les inspections académiques sont souvent timides et peu efficaces. Ce laisser-faire apparent masque des stratégies complexes qu’elles déploient au regard des jeux des parents d’élèves, des collectivités locales ou des syndicats enseignants sous couvert de lutte contre les ségrégations.

Des dispositifs sont cependant supposés lutter contre un des ressorts de la ségrégation scolaire : l’autolimitation des aspirations scolaires des élèves de milieux populaires[11], qui résulte notamment de leur expérience de la disqualification sociale et urbaine. Depuis les années 2000, se sont multipliées des conventions entre les principales grandes écoles et certains établissements classés en zone d’éducation prioritaire (ZEP). L’étude par Marco Oberti, Franck Sanselme et Agathe Voisin, des programmes de Sciences Po-Paris dans quatre lycées de la Seine-Saint-Denis permet de comprendre les effets symboliques d’une telle initiative sur les élèves et leurs familles : le dispositif accentue la distance entre certains parents et l’école, tandis qu’il implique une véritable conversion identitaire d’une partie des élèves et une forte intériorisation de la méritocratie scolaire. L’imposition des normes d’excellence dans les lycées en ZEP renforce les clivages entre les élèves « choisis » et les autres. Les conventions sont ainsi symptomatiques d’un changement de paradigme des politiques publiques qui insistent sur les vertus de la diversité et la lutte contre les discriminations davantage que sur celle plus classique de lutte contre les inégalités[12].

Si la question des ségrégations contribue à renouveler la mise en évidence des « contradictions du système d’enseignement[

13] », elle appelle aussi une certaine vigilance épistémologique et critique dans la façon d’appréhender le rôle des

déterminants spatiaux et institutionnels dans la production des inégalités scolaires. Dans cette optique, Sylvain Broccolichi s’attache à remettre en perspective la problématique plus générale des inégalités scolaires : la prise en compte des variables contextuelles ne doit en effet pas conduire à minorer celui des variables sociales et culturelles toujours déterminantes.

L’article déconstruit ainsi les analyses en termes d’« effets établissements » et d’« effets territoires » en étudiant les variations qui affectent les écarts de réussite entre groupes sociaux selon les contextes et selon les ressources qui y font la différence. Si les inégalités scolaires associées aux inégalités culturelles sont encore plus marquées dans les contextes urbains ségrégués, c’est que la hiérarchisation exacerbée des espaces scolaires y expose à plus de déconvenues ceux qui sont les moins armés pour opérer certains choix au sein du marché scolaire (d’établissements, de filières, d’options, etc.).

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socialisation, des jeux d’institutions locales, des inégalités territoriales d’éducation. Cette démarche suppose l’adoption d’une certaine posture théorique et méthodologique, qui implique notamment de ne pas surestimer ni sous-estimer l’influence des facteurs locaux dans la (re)production des inégalités scolaires. Elle implique également de ne pas négliger l’influence des facteurs sociaux et surtout culturels, toujours déterminants. Si certains travaux récents en sociologie de l’éducation se sont attachés à objectiver le rôle des établissements scolaires dans la production des inégalités[14], il convient aussi de ne pas occulter les opérations de classement et de hiérarchisation des offres scolaires, qui mobilisent directement les propriétés sociales et culturelles familiales ; leur rôle s’en trouve ainsi accentué. L’analyse de la tension entre ségrégation et reproduction invite ainsi à penser l’espace scolaire en termes relationnels, à saisir les imbrications et les intrications entre facteurs institutionnels, spatiaux, économiques, sociaux et culturels. Elle invite surtout à penser la ségrégation scolaire comme une composante essentielle e la reproduction des inégalités sociales, à l’encontre d’une tendance à la dépolitisation d’une frange de la sociologie de l’éducation depuis les années 1980[15].

Les travaux présentés dans ce numéro approfondissent l’analyse des relations entre ségrégation et reproduction, qui demeure un chantier en cours d’exploration. Plusieurs pistes de recherche se dégagent : en premier lieu, la nécessité d’améliorer les dispositifs méthodologiques qui permettent de dépasser la dichotomie entre approches ethnographiques et statistiques, compréhension des mécanismes en jeu et objectivation de l’évolution des inégalités scolaires. La seconde perspective de recherche concerne les systèmes de relations entre variables sociales et ethniques. Georges Felouzis et Joëlle Perroton montrent que la prise en compte des variables ethniques est particulièrement pertinente dans l’étude des

ségrégations scolaires. Les questions en suspens renvoient au statut de ces variables dans la reconfiguration actuelle des rapports de force sociaux : l’ethnique constitue-t-il une surdétermination du social ou mobilise-t-il des propriétés qui lui sont propres ? Le registre de l’ethnique renvoie-t-il à une analyse classique des rapports sociaux de domination, ou bien l’analyse ne peut-elle faire abstraction du contexte dans lequel les variables ethniques émergent aujourd’hui, celui d’une résurgence de l’impensé colonial[16] ? Jean-Paul Payet et Agnès van Zanten ont déjà souligner le peu d’intérêt de la sociologie de l’éducation française pour le poids de l’histoire coloniale dans la constitution du système éducatif[17]. Comprendre la reconfiguration de la reproduction sociale et scolaire implique de ne pas faire l’impasse sur ce type de question, ni sur les tendances à « l’entre-soi

» et à la « peur de l’autre » qui déterminent aujourd’hui une bonne part de la fragmentation scolaire. La troisième perspective de recherche renvoie à l’extension du marché scolaire. Jusqu’à une période récente, ce marché était surtout le fait de

l’enseignement privé ou des pratiques de contournement de la carte scolaire dans l’enseignement public ; avec l’instauration du « libre choix » de l’école, il s’impose progressivement comme le mode de régulation d’ensemble du système

d’enseignement. Si l’on se réfère à des pratiques similaires dans d’autres pays[18] ou aux premières observations de la situation française[19], le marché scolaire a inévitablement pour conséquence le renforcement des hiérarchies à l’école, en particulier à travers l’accentuation des différenciations territoriales, qui affectent les espaces résidentiels et scolaires. Dans cette perspective, l’étude de la contribution de ces inégalités socio-spatiales à la reproduction sociale et scolaire constitue désormais un objet de recherche particulièrement sensible en sociologie de l’éducatio

[1]. Pierre Merle, La Démocratisation de l’enseignement, Paris, La Découverte, 2009.

2]. Choukri Ben Ayed, Carte scolaire et marché scolaire, Paris Éd. du temps, 2009 ; Christian Maroy, École, régulation et[

marché : une comparaison de six espaces locaux en Europe, Paris, PUF, 2006 ; Nathalie Mons, Les Nouvelles Politiques éducatives, La France fait-elle les bons choix ?, Paris, PUF, coll. « Éducation et société », 2007.

[3]. Jacques Brun, « Essai critique sur la notion de ségrégation et son usage en géographie urbaine », in Jacques Brun et Catherine Rhein (éds), La Ségrégation dans la ville, Paris, L’Harmattan, 1994, p. 21-58.

[4]. Notamment grâce à l’apport de la géographie : Catherine Rhein et al., « Division sociale de l’espace et inégalités de scolarisation », Rapport de recherche au Plan Construction-Architecture, ministère de l’Équipement et du logement, 1996 ; Catherine Rhein, « De l’anamorphose en démographie. Polarisation sociale et flux scolaires dans la métropole parisienne », Les Annales de la recherche urbaine, 75, 1997, p. 59-69. Pour une synthèse de ces travaux : Jean-Christophe François et Franck Poupeau, « Le social et le spatial. Quelques perspectives sur l’analyse de la ségrégation scolaire », Espace populations sociétés, 3, 2005, p. 367-384.

[5]. Choukri Ben Ayed, Le Nouvel Ordre éducatif local. Mixité, disparités, luttes locales, Paris, PUF, 2009.

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[6]. Le terme de placement est utilisé pour désigner le fait que le « choix », contraint ou non, de scolariser son enfant dans un établissement qui ne soit pas l’établissement attribué par la carte scolaire, ne se réduit pas à « fuir » les écoles populaires, mais concerne, à des degrés divers et selon des modalités spécifiques, l’ensemble des groupes sociaux (Franck Poupeau et Jean-Christophe François, Le Sens du placement. Ségrégation résidentielle et ségrégation scolaire, Paris, Raisons d’agir, 2008). Le terme de placement scolaire montre ainsi que, loin d’obéir à une rationalité économique unique, les choix d’établissement s’inscrivent dans des logiques sociales plus larges, qui renvoient à un ensemble de « styles de vie » socialement différenciés tels que les définit Pierre Bourdieu dans La Distinction (anticipation de l’avenir probable, pratiques culturelles, localisation dans l’espace résidentiel, et plus généralement position dans l’espace social).

[7]. Georges Felouzis, « La ségrégation ethnique au collège et ses conséquences, Revue française de sociologie, 4, 2003, p.

413-447.

[8]. Alain Darbel, « Inégalités régionales ou inégalités sociales. Essai d’explication des taux de scolarisation », Revue française de sociologie, 8, 1967, p. 140-166. Il écrivait en particulier qu’« il n’existe aucune incompatibilité entre l’approche qui tend à rendre compte des comportements individuels par le jeu des déterminismes sociaux les plus généraux et celle qui s’attache aux déterminismes écologiques particuliers ».

[9]. Sylvain Broccolichi, Choukri Ben Ayed, Danièle Trancart et Catherine Mathey-Pierre, « Fragmentations territoriales et inégalités scolaires : des relations complexes entre la distribution spatiale, les conditions de scolarisation et la réussite des élèves », in « Mesurer les inégalités sociales de scolarisation : méthodes et résultats », Revue Éducation et formations, 74, décembre 2006.

[10]. F. Poupeau et J.-C. François, Le Sens du placement, op. cit.

[11]. Pierre Bourdieu, « Avenir de classe et causalité du probable », Revue française de sociologie, 15(1), 1974, p. 3-42.

[12]. Walter Benn Michaels, La Diversité contre l’égalité, Paris, Raisons d’agir, 2009.

[13]. On renverra pour ces contradictions au numéro 149 des Actes de la recherche en sciences sociales, disponible sur le site : www.persee.fr.

[14]. Marie Duru-Bellat et Alain Mingat, « Le déroulement de la scolarité au collège : le contexte fait des différences », Revue française de sociologie, 29, 1988, p. 649-666 ; Marie Duru-Bellat et Hubert Landier, “Investigating school mix effects in Frenck secondary schools. A quantitative and qualitative research”, European Conference on Educational Research, Hambourg, 2003.

[15]. Franck Poupeau, Une Sociologie d’État. L’école et ses experts en France, Paris, Raisons d’agir, 2003.

[16]. Benoît Falaize (coord.), Olivier Absalon, Nathalie Hérault et Pascal Mériaux, Enseigner l’histoire de l’immigration à l’école, Paris, INRP, 2009 ; Catherine Coquery-Vidrovitch, Enjeux politique de l’histoire coloniale, Marseille, Agone, 2009.

[17]. Jean-Paul Payet et Agnès van Zanten, « L’école, les enfants de l’immigration et des minorités ethniques : une revue de la littérature française, américaine et britannique », Revue française de pédagogie, « L’école et la question de l’immigration », 117, 1996, p. 87-149.

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2006.

[19]. Jean-Pierre Obin et Christian Peyroux, « Les nouvelles dispositions concernant la carte scolaire », Rapport au ministre de l’Éducation nationale, 2007, Nathalie Mons, « Carte scolaire : trois quarts des collèges difficiles ont perdu des élèves », Le Monde, 9 avril 2009.

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