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TD  — S´eries de Fourier, espaces de Hilbert, espaces L

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Int´egration et probabilit´es

ENS Paris, 2013-2014

TD  — S´eries de Fourier, espaces de Hilbert, espaces L

p

On rappelle les notations suivantes :

- Pourk∈Z, on noteek:R→Cla fonionek(t) = exp(iπkt) et note de la mˆeme fac¸on sa reric- tion `a [,].

- On noteFn= Ve({ek;−nkn}.

- Lorsquef ∈L([,],B([,]), dx), on notecn(f) =R

[,]f(t)eiπntdtpourn∈Z, et pFN(f) = X

|k|≤N

ck(f)ek, ΦN(f) =  N+

X

nN

pFn(f).

pourN ≥

1 – Petites questions

) Soient f , g deux fonions continues sur [,] `a valeurs complexes telles que cn(f) = cn(g) pour tout entiern∈Z. Rappeler pourquoif(x) =g(x) pour toutx∈[,].

) Prouver que

ΦN(f) = XN

k=N

− |k| N +

!

ck(f)ek.

2 – S´eries de Fourier

E

xercice 1. (Th´eor`eme de F´ejer versionLpet injeivit´e des coefficients de Fourier)Soient≤p <∞ etf ∈Lp([,],B([,]), dx).

. Soit≤r≤ ∞. Sig∈Lr(R) eth∈L(R) prouver quekghkr≤ kgkr· khk.

Indication : on pourra utiliser l’in´egalit´e de H¨older avec la mesure `a densit´e|h(y)|dy.

. Prouver quekf −ΦN(f)kp→lorsqueN → ∞. Indication : on pourra essayer d’approximerf.

. En d´eduire que sif ∈ L([,],B([,]), dx) et que cn(f) =  pour n ∈ Z, alors f =  presque partout.

E

xercice 2. (Noyau de Poisson) Pour≤r <ety∈Ron notePr(y) le noyau de Poisson d´efini par Pr(y) = −r

−rcos(y) +r.

Pour des queions, demande de pr´ecisions ou explications, n’h´esitez pas `a m’envoyer un mail `a igor.kortchemski@ens.fr , ou bien `a venir me voir au bureau V.

(2)

On pourra v´erifier que

X

n∈Z

r|n|einy=Pr(y).

Soitf :R→Cune fonion mesurable, continue presque partout,-p´eriodique telle queR

[,]|f|dx <

∞.

. Montrer que pour tout≤r <etx∈R X

nZ

cn(f)r|n|eiπnx= Z

[,]f(x−y)Pr(πy)dy.

. En d´eduire que pour presque toutx∈Ron a X

n∈Z

cn(f)r|n|eiπnx −→

r,r< f(x).

. – Si f :R →C eune fonion mesurable,-p´eriodique telle que R

[,]|f|dx <∞, e-il encore vrai que pour presque toutx∈Ron a

X

n∈Z

cn(f)r|n|eiπnx −→

r,r< f(x)?

Remarque culturelle. SiD={z ∈C;|z|<},D={z∈C;|z|=}, etf :D→R econtinue, alors la fonion

u(re) = 

π Z π

π

Pr(θ−t)f(eit)dt, ≤r <

el’unique fonion surDharmonique surDet coincidant avecf surD={z∈C;|z|=}. Ceci illure l’importance du noyau de Poisson.

Pour voir que u e bien harmonique, on peut voir que c’ela partie r´eelle d’une fonion holo- morphe (voir exercicepour une d´efinition) par une autre repr´esentation int´egrale ´equivalente :

u(z) =

π<

Z π

π

eit+z eitzf(eit)

! .

3 – Espaces de Hilbert

E

xercice 3. SoitHun espace de Hilbert etT :HHune application lin´eaire continue. On rappelle que kTk= sup{kT(x)k;kxk=}.

. Prouver quekTk= sup{|hT(x), yi|;kxk ≤,kyk ≤}.

. Prouver qu’il exie une unique application lin´eaire T :HH telle ques les trois propri´et´es suivantes soient v´erifi´ees :

(a) hT(x), yi=hx, T(y)ipour tousx, yH (b) kTk=kTk

(c) (T)=T

L’application lin´eaire continueTeappel´eeadjointdeT.

. – SiT =T(on dit queT esym´etrique), prouver que kTk= sup{|hT(x), xi|;kxk=}.

(3)

E

xercice 4. (Op´erateurs de Hilbert-Schmidt) On se place dans H = L(R) (ce qui suit ree valable pourH =L(Rd) mais on prendd = pour simplifier les notations). SoitK :R→Rune application mesurable. Lorsque pour toutf ∈ L(R) la quantit´e T(f)(x) = R

RK(x, y)f(y)dy ebien d´efinie, on dit queT :L(R)→L(R) eun op´erateur int´egral et queKeson noyau.

Si KL(R), on dit que T e un op´erateur de Hilbert-Schmidt. Dans la suite, on consid`ere un op´erateur de Hilbert-SchmidtT de noyauK.

. Sif ∈L(R), montrer que pour presque toutx∈Rl’applicationy7→K(x, y)f(y) eint´egrable.

. Montrer que l’application lin´eaireT econtinue et quekTk ≤ kKkL(R).

. Prouver que l’adjointTdeT eun op´erateur int´egral de noyau (x, y)7→K(y, x).

Remarque culturelle. L’´etude des espaces de Hilbert a ´et´e initi´ee par des queions d’exience de solutions `a l’´equationfT(f) =g avecgfix´e etT un op´erateur int´egral `a noyau.

4 – ` A chercher pour la prochaine fois

Pour pr´eparer le partiel `a venir, chercher des exercices des partiels des ann´ees pr´ec´edents (les ´enonc´es sur disponibles sur le site d’enseignement du DMA –http://www.math.ens.fr/enseignement– partie Archives p´edagogiques, puisAnnales d’examens).

 – Compl´ements (hors TD)

E

xercice 5. (Th´eor`eme de Fatou)On note D={z ∈ C;|z| <}. On dit qu’une fonion F : D→C e holomorphe si pour toutz∈Dla limite

ylimz,y∈D

f(y)−f(z) yz

exie. SoitF:D→Cune fonion holomorphe born´ee. Montrer que pour presque toutt∈[,] la limite

rlim,r<F(reiπt) exie.

On admettra (ceci sera prouv´e dans le cours d’analyse complexe) que F edeveloppable en s´erie enti`ere en tout point deDet que siF(z) =P

n=anzn ele d´eveloppement en s´erie enti`ere deF autour de, alors cette s´erie convergence normalement lorsquez=re avec< r <fix´e.

Indication. On pourra s’int´eresser `a la foniont7→P

nanrneiπntet admettre que la r´eponse `a la derni`ere queion de l’exerciceeoui.

E

xercice 6. (Riesz-Fr´echet-Kolmogorov : un crit`ere de compacit´e dansLp.)On veut montrer le r´esultat suivant. Soit Ω un ouvert born´e de R et soit F un sous-ensemble born´e deLp(Ω) (avec  ≤ p < ∞) v´erifiant :

(i) pour toutε >, il exieω⊂⊂Ωtel que supf∈F kfk

Lp(Ω\ω)ε,

(ii) pour toutε >et pour tout ω⊂⊂Ω, il exieδ ∈],di(ω,Ωc)[ tel quekτhffk

Lp(ω) < εpour tous|h|< δetf ∈ F ;

alorsF erelativement compadansLp(Ω) (c’e-`a-dire d’adh´erence compae dansLp(Ω)). La nota- tionω⊂⊂Ωsignifie queωeun ouvert tel queωecompaet inclus dansΩ.

(4)

. Fixonsε >etω⊂⊂Ω. Soit (ρn)nune approximation de l’unit´e telle que chaqueρnede classe C et de support inclus dans [−/n,/n]. Pourf ∈ F, on note ˜f la fonionf prolong´ee `a toutR par.

(a) Montrer en utilisant le th´eor`eme d’Ascoli que pour toutn≥, la familleFn={( ˜fρn)|ω:f ∈ F } erelativement compae dansLp(ω).

(b) Montrer que pour toutnassez grand, sup

f∈F

kf˜∗ρnfkLp(ω)ε.

(c) En d´eduire que l’ensembleF|ω peut ˆetre recouvert par un nombre fini de boules deLp(ω) de rayonε.

. Conclure.

Fin

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