Espaces de Hilbert
Karim Boulabiar
DauphinejTunis
Mars 2020
I/ Espaces Préhilbertiens
Dans tout ce qui suit, E désigne un
K-espace vectoriel, avec
K=
Rou
C.
De…nition
On appelle
produit scalairesur E toute application de E E dans
Kqui à tout couple ( f
,g ) 2 E
2fait correspondre un scalaire h f
,g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.
I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .
I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).
I hf,fi>0 (8f 2En f0g).
I/ Espaces Préhilbertiens
Dans tout ce qui suit, E désigne un
K-espace vectoriel, avec
K=
Rou
C.
De…nition
On appelle
produit scalairesur E toute application de E E dans
Kqui à tout couple ( f
,g ) 2 E
2fait correspondre un scalaire h f
,g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.
I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .
I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).
I hf,fi>0 (8f 2En f0g).
I/ Espaces Préhilbertiens
Dans tout ce qui suit, E désigne un
K-espace vectoriel, avec
K=
Rou
C.
De…nition
On appelle
produit scalairesur E toute application de E E dans
Kqui à tout couple ( f
,g ) 2 E
2fait correspondre un scalaire h f
,g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.
I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .
I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).
I hf,fi>0 (8f 2En f0g).
I/ Espaces Préhilbertiens
Dans tout ce qui suit, E désigne un
K-espace vectoriel, avec
K=
Rou
C.
De…nition
On appelle
produit scalairesur E toute application de E E dans
Kqui à tout couple ( f
,g ) 2 E
2fait correspondre un scalaire h f
,g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.
I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .
I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).
I hf,fi>0 (8f 2En f0g).
I/ Espaces Préhilbertiens
Dans tout ce qui suit, E désigne un
K-espace vectoriel, avec
K=
Rou
C.
De…nition
On appelle
produit scalairesur E toute application de E E dans
Kqui à tout couple ( f
,g ) 2 E
2fait correspondre un scalaire h f
,g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.
I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .
I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).
I hf,fi>0 (8f 2En f0g).
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.
Lemma
Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f
,g ) 2 E
2.
I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.
I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .
I h0,fi=hf,0i=0.
I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.
Proof.
Simple.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.
Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.
Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi
hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.
Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.
Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.
Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. hf,gi
0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi
jhf,gij2
hg,gi +jhf,gij2 hg,gi . D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.
Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi
hg,gi.Donc,
D’où le résultat.
Un résultat fondamental pour la théorie.
Theorem (de Cauchy-Schwarz)
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.
I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.
Proof.
Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.
Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire
0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. hf,gi
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.
On note k f k
2=
ph f
,f i pour tout f 2 E
.Lemma
Soient f
,g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.
I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.
I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.
Proof.
On a
kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi
= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi
= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.
Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.
Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.
Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.
Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc
kf +gk2 = 2 Rehf,gi+kfk2+kgk2
(kfk2+kgk2)2.
Une conséquence importante.
Corollary
L’application de E dans
Rqui à tout f 2 E fait correspondre k f k
2est une norme sur E . En particulier, E est un
K-espace vectoriel normé.
Proof.
Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.
Sif,g 2E alors,
Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc
kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22
2kfk2kgk2+kfk22+kgk22
(kfk +kgk )2.
Quelques dé…nitions.
De…nition
I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .
I On appelle norme euclienne (respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.
I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).
Quelques dé…nitions.
De…nition
I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .
I On appelle norme euclienne (respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.
I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).
Quelques dé…nitions.
De…nition
I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .
I On appelle norme euclienne (respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.
I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).
Quelques dé…nitions.
De…nition
I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .
I On appelle norme euclienne(respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.
I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).
Quelques dé…nitions.
De…nition
I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .
I On appelle norme euclienne(respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.
I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect.
hermitienne).
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞opourh(un),(vn)i=
∑
∞ n=0unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞opourh(un),(vn)i=
∑
∞ n=0unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞opourh(un),(vn)i=
∑
∞ n=0unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞o pourh(un),(vn)i=
∑
∞n=0
unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞o pourh(un),(vn)i=
∑
∞n=0
unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞o pourh(un),(vn)i=
∑
∞n=0
unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K)pour hf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Les exemples les plus classiques.
Examples
I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=
∑
n i=1xiyi.
I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <∞o pourh(un),(vn)i=
∑
∞n=0
unvn.
I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .
I C([a,b],K)pour hf,gi= Z b
a f(x)g(x)dx.
I L2(Ω)pour hf,gi= Z
Ωf g.
Désormais, E est un espace préhilbertien.
Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f
,g 2 E alors
I kf +gk2+kf gk2=2 kfk2+kgk2 .
Proof. On a
kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .
Désormais, E est un espace préhilbertien.
Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f
,g 2 E alors
I kf +gk2+kf gk2=2 kfk2+kgk2 .
Proof. On a
kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .
Désormais, E est un espace préhilbertien.
Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f
,g 2 E alors
I kf +gk2+kf gk2 =2 kfk2+kgk2 .
Proof. On a
kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .
Désormais, E est un espace préhilbertien.
Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f
,g 2 E alors
I kf +gk2+kf gk2 =2 kfk2+kgk2 .
Proof.
On a
kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .
Désormais, E est un espace préhilbertien.
Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f
,g 2 E alors
I kf +gk2+kf gk2 =2 kfk2+kgk2 .
Proof.
On a
kf +gk2 kf gk2 =4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose
f = (1,0)etg= (0,1).
Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.
Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose
f = (1,0)etg= (0,1).
Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.
Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose
f = (1,0)etg= (0,1).
Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.
Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose
f = (1,0)etg= (0,1).
Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.
Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose
f = (1,0)etg = (0,1). Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.
Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose f = (1,0)etg = (0,1).
Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.
Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .
L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).
Example
L’égalité
k(x,y)k=jxj+jyj
dé…nit une norme surR2. On pose f = (1,0)etg = (0,1). Alors
kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4. Donc,
kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .