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Espaces de Hilbert

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Espaces de Hilbert

Karim Boulabiar

DauphinejTunis

Mars 2020

(2)

I/ Espaces Préhilbertiens

Dans tout ce qui suit, E désigne un

K

-espace vectoriel, avec

K

=

R

ou

C

.

De…nition

On appelle

produit scalaire

sur E toute application de E E dans

K

qui à tout couple ( f

,

g ) 2 E

2

fait correspondre un scalaire h f

,

g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.

I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .

I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).

I hf,fi>0 (8f 2En f0g).

(3)

I/ Espaces Préhilbertiens

Dans tout ce qui suit, E désigne un

K

-espace vectoriel, avec

K

=

R

ou

C

.

De…nition

On appelle

produit scalaire

sur E toute application de E E dans

K

qui à tout couple ( f

,

g ) 2 E

2

fait correspondre un scalaire h f

,

g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.

I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .

I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).

I hf,fi>0 (8f 2En f0g).

(4)

I/ Espaces Préhilbertiens

Dans tout ce qui suit, E désigne un

K

-espace vectoriel, avec

K

=

R

ou

C

.

De…nition

On appelle

produit scalaire

sur E toute application de E E dans

K

qui à tout couple ( f

,

g ) 2 E

2

fait correspondre un scalaire h f

,

g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.

I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .

I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).

I hf,fi>0 (8f 2En f0g).

(5)

I/ Espaces Préhilbertiens

Dans tout ce qui suit, E désigne un

K

-espace vectoriel, avec

K

=

R

ou

C

.

De…nition

On appelle

produit scalaire

sur E toute application de E E dans

K

qui à tout couple ( f

,

g ) 2 E

2

fait correspondre un scalaire h f

,

g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.

I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .

I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).

I hf,fi>0 (8f 2En f0g).

(6)

I/ Espaces Préhilbertiens

Dans tout ce qui suit, E désigne un

K

-espace vectoriel, avec

K

=

R

ou

C

.

De…nition

On appelle

produit scalaire

sur E toute application de E E dans

K

qui à tout couple ( f

,

g ) 2 E

2

fait correspondre un scalaire h f

,

g i et telle que les propriétés suivantes soient véri…ées.

I hg,fi=hf,gi 8(f,g)2E2 .

I hαf +g,hi=αhf,hi+hg,hi (8f,g,h2E,α2K).

I hf,fi>0 (8f 2En f0g).

(7)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(8)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(9)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(10)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(11)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(12)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(13)

Dans la suite, on suppose E muni d’un produit scalaire.

Lemma

Les assertions suivantes sont véri…ées pour tout ( f

,

g ) 2 E

2

.

I SiK=Ralorshf,gi=hg,fi.

I hf,αg+hi=αhf,gi+hf,hipour tout (α,h)2K E .

I h0,fi=hf,0i=0.

I hf,fi=0si, et seulement si, f =0.

Proof.

Simple.

(14)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(15)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(16)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(17)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g) est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Comme g 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(18)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre. Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(19)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.

Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(20)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.

Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi

hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(21)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.

Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi.

Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi hg,gi.Donc,

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi .

D’où le résultat.

(22)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.

Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. hf,gi

0<hf,fi jhf,gij2 hg,gi

jhf,gij2

hg,gi +jhf,gij2 hg,gi . D’où le résultat.

(23)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.

Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. Commeg 6=0, on peut poserα= hf,gi

hg,gi.Donc,

D’où le résultat.

(24)

Un résultat fondamental pour la théorie.

Theorem (de Cauchy-Schwarz)

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I Si(f,g)est libre alorsjhf,gij<phf,fiphg,gi.

I Si(f,g)est liée alorsjhf,gij=phf,fiphg,gi.

Proof.

Le cas “lié” est direct. On suppose alors que(f,g)est libre.

Soitα2K. Commef αg 6=0, on peut écrire

0<hf αg,f αgi=hf,fi αhf,gi αhg,fi+jαj2hg,gi. hf,gi

(25)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(26)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(27)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(28)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(29)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(30)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(31)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(32)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(33)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

Ceci donne la première égalité. Pour la deuxième, appliquer la première avec f et g et faire la di¤érence des deux égalités trouvées.

(34)

On note k f k

2

=

p

h f

,

f i pour tout f 2 E

.

Lemma

Soient f

,

g 2 E . Les assertions suivantes sont véri…ées.

I 2 Rehf,gi=kf +gk2 kfk2 kgk2.

I 4 Rehf,gi=kf +gk2 kf gk2.

Proof.

On a

kf +gk2 = hf +g,f +gi=hf,fi+hf,gi+hg,fi+hg,gi

= kfk2+kgk2+hf,gi+hf,gi

= kfk2+kgk2+2 Rehf,gi.

(35)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.

Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(36)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.

Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(37)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.

Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(38)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(39)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2.

Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(40)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(41)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk2+kgk2)2.

(42)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc

kf +gk2 = 2 Rehf,gi+kfk2+kgk2

(kfk2+kgk2)2.

(43)

Une conséquence importante.

Corollary

L’application de E dans

R

qui à tout f 2 E fait correspondre k f k

2

est une norme sur E . En particulier, E est un

K

-espace vectoriel normé.

Proof.

Le seul point relativement délicat de le démonstration est l’inégalité triangulaire.

Sif,g 2E alors,

Rehf,gi jhf,gij kfk2kgk2. Donc

kf +gk22 = 2 Rehf,gi+kfk22+kgk22

2kfk2kgk2+kfk22+kgk22

(kfk +kgk )2.

(44)

Quelques dé…nitions.

De…nition

I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .

I On appelle norme euclienne (respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.

I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).

(45)

Quelques dé…nitions.

De…nition

I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .

I On appelle norme euclienne (respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.

I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).

(46)

Quelques dé…nitions.

De…nition

I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .

I On appelle norme euclienne (respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.

I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).

(47)

Quelques dé…nitions.

De…nition

I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .

I On appelle norme euclienne(respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.

I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect. hermitienne).

(48)

Quelques dé…nitions.

De…nition

I La normek.k2 est dite associéeau produit scalaire de E .

I On appelle norme euclienne(respect. hermitienne) toute norme sur un R-espace (respect. C-espace) vectoriel associée à un produit scalaire.

I On appelle espace préhilbertien réel(respect. complexe) toutR-espace (respect. C-espace) vectoriel normé dont la norme est euclidienne (respect.

hermitienne).

(49)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <opourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(50)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <opourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(51)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <opourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(52)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <o pourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(53)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <o pourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K) pourhf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(54)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <o pourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K)pour hf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(55)

Les exemples les plus classiques.

Examples

I Kn (n2N )pour h(xi),(yi)i=

n i=1

xiyi.

I `2(N) =n(un)2KN:∑junj2 <o pourh(un),(vn)i=

n=0

unvn.

I Mn(K) (n2N )pour hA,Bi=tr AtB .

I C([a,b],K)pour hf,gi= Z b

a f(x)g(x)dx.

I L2()pour hf,gi= Z

f g.

(56)

Désormais, E est un espace préhilbertien.

Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f

,

g 2 E alors

I kf +gk2+kf gk2=2 kfk2+kgk2 .

Proof. On a

kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .

(57)

Désormais, E est un espace préhilbertien.

Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f

,

g 2 E alors

I kf +gk2+kf gk2=2 kfk2+kgk2 .

Proof. On a

kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .

(58)

Désormais, E est un espace préhilbertien.

Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f

,

g 2 E alors

I kf +gk2+kf gk2 =2 kfk2+kgk2 .

Proof. On a

kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .

(59)

Désormais, E est un espace préhilbertien.

Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f

,

g 2 E alors

I kf +gk2+kf gk2 =2 kfk2+kgk2 .

Proof.

On a

kf +gk2 kf gk2=4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .

(60)

Désormais, E est un espace préhilbertien.

Theorem (Identité du Parallélogramme) Si f

,

g 2 E alors

I kf +gk2+kf gk2 =2 kfk2+kgk2 .

Proof.

On a

kf +gk2 kf gk2 =4 Rehf,gi=2 kf +gk2 kfk2 kgk2 .

(61)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose

f = (1,0)etg= (0,1).

Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.

Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

(62)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose

f = (1,0)etg= (0,1).

Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.

Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

(63)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose

f = (1,0)etg= (0,1).

Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.

Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

(64)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose

f = (1,0)etg= (0,1).

Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.

Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

(65)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose

f = (1,0)etg = (0,1). Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.

Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

(66)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose f = (1,0)etg = (0,1).

Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4.

Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

(67)

L’identité du parallélogramme sert essentiellement à déterminer si une norme sur un espace vectoriel est euclienne (ou hermitienne).

Example

L’égalité

k(x,y)k=jxj+jyj

dé…nit une norme surR2. On pose f = (1,0)etg = (0,1). Alors

kfk2=kgk2=1 etkf +gk2=kf gk2 =4. Donc,

kf +gk2+kf gk2=86=4=2 kfk2+kgk2 .

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