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Valeurs limites d exposition aux postes de travail 2015

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(1)

Valeurs limites

d’exposition aux postes

de travail 2015

(2)

Le modèle Suva

Les quatre piliers de la Suva

La Suva est mieux qu’une assurance: elle regroupe la prévention, l’assurance et la réadaptation.

La Suva est gérée par les partenaires sociaux. La composition équilibrée de son Conseil d’administration, constitué de représentants des employeurs, des travail- leurs et de la Confédération, permet des solutions consensuelles et pragmatiques.

Les excédents de recettes de la Suva sont restitués aux assurés sous la forme de primes plus basses.

La Suva est financièrement autonome et ne perçoit aucune subvention de l’Etat.

Suva

Protection de la santé Renseignements

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Valeurs limites d’exposition aux postes de travail 2015 Auteur

Suva, Protection de la santé au poste de travail

Reproduction autorisée, sauf à des fins commerciales, avec mention de la source.

Edition revue et corrigée: janvier 2015 Référence

1903.f

(3)

Valeurs limites d’exposition aux postes de travail 2015

1)

Valeurs (limites) moyennes d’exposition (VME/VLE) Valeurs biologiques tolérables (VBT)

Valeurs admissibles pour les agents physiques Valeurs indicatives pour les contraintes corporelles

1) publiées par la Suva en vertu de l’article 50 al. 3 de l’Ordonnance du Conseil fédéral du 19 décembre 1983 sur la prévention des accidents et des maladies professionnelles.

Cette publication se fait en accord avec la Commission des valeurs limites de l’Association suisse de médecine, d’hygiène et de sécurité du travail (Suissepro).

(4)
(5)

Table des matières

1 Valeurs (limites) moyennes d’exposition (VME) 6

1.1 Remarques préliminaires 6

1.1.1 Définition de la VME 6

1.1.2 VLE calculée sur une courte durée 6

1.1.3 Explications; conditions requises 7

1.1.4 Rappel de certaines responsabilités exécutives 8

1.2 Symboles R S OB B P et * 8

1.2.1 R (Résorption transcutanée) 8

1.2.2 S (Sensibilisateurs) 8

1.2.3 OB (Ototoxicité, interaction entre le bruit et les substances chimiques) 9

1.2.4 B (Monitoring biologique) 9

1.2.5 P (Valeur provisoire) 9

1.2.6 * (Nouveautés, changements) 10

1.3 Substances cancérogènes (notations C1 à C3) 10

1.3.1 Remarques générales 10

1.3.2 Définitions des catégories C1 à C3 11

1.3.3 Situations spéciales 13

1.3.3.1 Substances cancérogènes sans VME 13

1.3.3.2 Formation de nitrosamines cancérogènes à partir d’amines 13 1.3.3.3 Benzo(a)pyrène (BaP) et hydrocarbures aromatiques

poly cycliques (HAP) 14

1.3.3.4 Commentaires sur la VME de l’amiante 14

1.3.3.5 Fibres synthétiques/poussières fibreuses 15

1.4 Substances muta gènes (notations M1 à M3) 16 1.5 Substances toxiques pour la reproduction

(notations RF1 à RF3 et RD1 à RD3) 18 1.6 VME et grossesse (notations SSA SSB et SSC) 20

1.7 Toxicité critique 21

(6)

1.8 Poussières et nanoparticules 24

1.8.1 Substances en suspensions dans l’air 24

1.8.2 Poussières et gaz inertes 26

1.8.3 Nanoparticules et particules ultrafines 27

1.8.4 Substances responsables de sensibilisation (poussières de farine) 29 1.8.5 Risques biologiques, poussières et aérosols comportant

un risque biologique 29

1.9 Sujets spéciaux 30

1.9.1 Appréciation du risque pour la santé des substances sans VME 30

1.9.2 Mélanges de substances 31

1.9.3 Substances neurotoxiques 33

1.9.4 Peroxydes organiques 33

1.9.5 Isocyanates 33

1.9.6 Liquides de refroidissement et de lubrification, huiles minérales 35

1.9.7 Composés métalliques solubles 36

1.10 Surveillance par analyse 36

1.10.1 Adresses 36

1.10.2 Unités 37

1.11 Liste des valeurs limites d’exposition (VME/VLE) 38

2 Valeurs biologiques tolérables (VBT) 123

2.1. Remarques préliminaires 123

2.1.1 Prévention en médecine du travail et monitoring biologique 123

2.1.2 Valeur biologique tolérable: définition 123

2.1.3 Interprétation 124

2.1.4 Structure de la liste des VBT 125

2.1.5 VBT pour les substances cancérogènes des catégories C1 et C2 126

2.1.6 Contrôle de qualité des analyses 126

2.2 Liste des valeurs biologiques tolérables (VBT) 127

(7)

3 Valeurs admissibles pour les agents physiques aux

postes de travail 134

3.1 Radiations ionisantes 134

3.2 Radiations non ionisantes 135

3.2.1 Lasers 135

3.2.2 Ultra-violets 135

3.2.3 Champs électromagnétiques 137

3.3 Bruit et vibrations 139

3.3.1 Bruit (nocif pour l’oreille) 139

3.3.2 Bruit impulsif 139

3.3.3 Ultra-sons 139

3.3.4 Infra-sons 139

3.3.5 Vibrations 140

3.4 Milieu hyperbare 140

3.4.1 Gaz et vapeurs 140

3.4.2 Poussières et aérosols 141

3.5 Chaleur (rayonnement infrarouge) 142

4 Valeurs indicatives pour les contraintes corporelles 143

4.1 Remarques préalables 143

4.2 Valeur indicative de poids (manutention de charges) 144

Abréviations dans la liste des VME 146

Abréviations dans la liste des VBT 147

(8)

6

1 Valeurs (limites) moyennes d’exposition (VME)

1.1 Remarques prélimi- naires

VME = valeur (limite) moyenne d’exposi- tion, qui correspond à la «MAK-Wert» de l’édition allemande;

VLE = valeur limite d’exposition calculée sur une courte durée, qui est identique à la «Kurzzeitgrenzwert» de l’édition alle- mande.

1.1.1 Définition de la VME

Dans la présente monographie, la VME in- dique la concentration moyenne dans l’air des postes de travail en un polluant donné qui, en l’état actuel des connaissances, ne met pas en danger la santé de la très grande majorité des travailleurs sains qui y sont exposés, et ceci pour une durée de 42 heures hebdomadaires, à raison de 8 heures par jour, pendant de longues pé- riodes. Le polluant en question peut être sous forme de gaz, de vapeur ou de pous- sière.

1.1.2 VLE calculée sur une courte durée

La VME ci-dessus définie est une moyenne, calculée pour une exposition de 8 heures par jour. Dans la vie de tous les jours, les concentrations en polluant dans l’air des locaux de travail varient souvent de façon considérable au cours du temps. Pour nombre de polluants, les dépassements de la concentration moyenne doivent être limités si l’on veut éviter des atteintes à la santé. En se fondant sur les connais-

La valeur limite d’exposition calculée sur une courte durée (VLE) est la valeur qui ne doit pas être dépassée même pendant une courte durée. Cela signifie en pra- tique que la valeur moyenne mesurée sur 15 minutes ne doit pas dépasser la VLE.

Pour les substances irritantes ou causant une sensibilisation des voies respira- toires, la VLE reflète en règle générale l’exposition moyenne au cours de toute la période de travail (en d’autres termes, la VME). Pour les substances ayant un effet par résorption cutanée ou systémique, la VLE peut être plus élevée parce que la VME a souvent pour but d’empêcher non pas les phénomènes aigus mais la toxicité cumulée.

(9)

7 sances toxicologiques et d’hygiène du

travail actuelles, des limites d’intensité, de temps et de fréquence ont été fixées pour ces dépassements.

Dans les listes de valeurs qui suivent, ces limites sont indiquées, là où elles exis tent, dans la colonne VLE.

Pour les substances fortement irritantes, des pics de concentration de courte du- rée risquent de dépasser le seuil de noci- vité.

1.1.3 Explications; conditions requises

Les VME permettent d’apprécier les dan- gers pour la santé encourus à un poste de travail où l’on a dosé telle ou telle concentration de substance dans l’air. En fixant une VME, on ne tient pas compte seulement de la toxicité de la substance, mais d’autres facteurs également, par ex.

action caustique, effets allergisants ou notablement désagréables, pouvoir de pénétration à travers la peau.

Lorsque la VLE est plus élevée que la VME, quatre dépassements de 15 minutes de la VME par période de travail, jusqu’au niveau de la VLE sont autorisés au maxi- mum. Le délai entre les quatre pics d’ex- position autorisés par période de travail doit être d’au minimum une heure. La VME doit toujours être respectée.

Les VME ne représentent pas une limite nette entre concentrations inoffensives et concentrations dangereuses:

Le fait qu’une concentration soit inférieure à la VME n’assure pas que toutes les per- sonnes qui y sont exposées la supportent sans dommage; la santé d’individus parti- culière ment sensibles, ou maladifs, peut néanmoins être atteinte; à l’inverse, les personnes exposées pendant un court laps de temps à des concentrations su- périeurs à la VME ne tomberont pas for- cément malades. Pour fixer les VME, on a tenu compte dans la mesure du possible des variations de la sensibilité indivi- duelle en fonction, notamment, de l’âge, du sexe, de la constitution, de l’état de nutrition, du climat, du stress physique ou psychique que comporte le travail effec- tué.

Les VME et les valeurs limites pour les agents physiques (voir chapitre 3.) per- mettent à la Suva d’évaluer les risques d’atteinte à la santé à un poste de travail donné (maladie professionnelle), et, si nécessaire, de s’orienter sur les mesures techniques et médicales propres à pré- venir l’apparition de maladies profession- nelles.

Certaines substances peuvent présenter à des concentrations inférieures à sa va- leur limite des dangers d'une autre nature, d'explosivité par exemple. De tels phéno- mènes dangereux ne font pas l'objet de cette publication.

A la catégorie des individus particulière- ment sensibles appartiennent par exemple ceux dont la peau ou les voies respiratoires sont sensibilisées à certaines substances industrielles. Celles-ci peuvent déclencher chez eux, à de très faibles concentrations déjà, des réactions allergiques (d’hyper- sensibilité). Dans ces cas, Ie respect de la VME n’offre qu’une sécurité limitée.

(10)

8

1.2 Symboles R S O

B

B P et *

1.2.1 R (Résorption transcutanée) Certaines substances pénètrent dans l’organisme non seulement par les voies respira toires, mais également au travers de la peau. Il en résulte un accroisse- ment notable de la charge toxique in- terne de l’individu exposé. Pour certains produits (aniline, nitro ben zène, nitrogly- col, phénols, quelques pesticides par ex.) la résorption transcutanée est même si importante qu’elle peut aboutir à des intoxications dangereuses même en l’absence de toute inhalation. Il en résulte que l’appréciation de la contamination externe par des dosages dans l’air ou dans des prélèvements sur les objets au poste de travail peut aboutir à une sous- estimation de l’intensité réelle de la charge toxique interne.

Ces subs tances sont marquées d’un R.

Dans ces cas, il faut si pos sible pratiquer aussi un monitoring biologique pour éva- luer les dangers d’intoxication au poste de travail.

1.2.2 S (Sensibilisateurs)

Les substances marquées d’un S pro- voquent particulièrement souvent des réactions d’hypersensibilité (maladies al- lergiques). Une fois l’hypersensibilité éta- blie (de la peau, des voies respiratoires par ex.), I’exposition au produit dé- clenche plus ou moins rapidement des troubles allergiques plus ou moins intenses, selon les prédispositions de l’individu, et ceci même si la VME est Les VME sont fixées en se fondant

sur des données épidémiologiques:

fréquence de troubles de santé carac- téristiques en fonction des concentra- tions en toxiques dans l’air;

sur des observations expérimentales;

sur des déductions par analogie et d’autres considérations expérimentales.

Il faut que la substance étudiée soit suffi- samment bien connue pour ce qui est de sa toxicologie et du point de vue de la médecine du travail. On accordera plus d’importance aux observations faites chez l’être humain qu’aux considérations découlant d’expériences ou d’analogies.

Les VME doivent être constamment réé- valuées en fonction des connaissances nouvelles, c’est pourquoi la présente liste est régulièrement mise à jour.

1.1.4 Rappel de certaines responsa- bilités exécutives

En plus de la garantie du respect des VME, I’employeur doit veiller à ce que ses col la bo rateurs soient instruits des dan- gers particuliers que présente leur activité et des moyens propres à les neutraliser.

Cette instruction doit se faire une pre- mière fois avant le début de l’activité, puis être répétée à des intervalles de temps appropriés. L’employ eur doit aussi veiller à ce que les mesures de prévention soient appliquées. De leur côté, les tra- vailleurs sont tenus de suivre les direc- tives de l’employeur, de respecter les prescriptions de sécurité et d’utiliser les équipements de protection individuelle (OPA).

(11)

9 ces substances ne sont pas considérées dans cette publication.

Une perte auditive notable est peu pro- bable si les valeurs limites d’exposition à des substances ototoxiques au poste de travail sont respectées1. Notabene:

Pour aucune substance, l'ototoxicité ne constitue la toxicité critique.

L’interaction entre le bruit et les subs- tances ototoxiques marquées d’un «OB» doit être prise en compte dans l’appré- ciation des risques. En cas d’exposition problématique à ces substances, des mesures techniques et organisationnelles de réduction du bruit ou le port d’une protection auditive doivent être recom- mandés, parfois même si l’exposition est inférieure à 85 dB(A). La notion

d’«exposition problématique» se réfère aux concentrations de substances utili- sées lors des essais d'ototoxicité, parfois supérieures à la VME. La question de sa- voir si le respect des valeurs limites, pour les substances visées, offre une protec- tion suffisante contre les conséquences de l’interaction avec le bruit n’aura de ré- ponse précise que dans le futur, une fois que des études complémentaires auront été menées.

1.2.4 B (Monitoring biologique) Les substances pour lesquelles existent des données fiables permettant de fixer une valeur biologique tolérable (voir cha- pitre 2) pouvant être mesurée en Suisse dans des laboratoires spécialisés sont signalées par la lettre B.

1 DGUV: Position Paper of the «Noise» and «Hazardous Substances» working group of the Occupational Medici- ne Committee of the German Institution for Statutory Ac- cident Insurance and Prevention (DGUV) on Ototoxic Substances. Février 2011.

respectée. Ceci s’applique en particulier aux poussières de céréales (froment, seigle), à l’amylase, aux acrylates, à la colophane et au latex. L’indication S doit inciter à une prudence toute particulière lors de l’emploi de ces substances.

1.2.3 OB (Ototoxicité, interaction entre le bruit et les substances chimiques) Une exposition au bruit peut endomma- ger les cellules de l’oreille interne et pro- voquer un déficit auditif temporaire (as- sourdissement) ou permanent (surdité).

Des études épidémiologiques ainsi que sur l’animal ont révélé que certaines substances pouvaient aussi causer un déficit auditif et/ou renforcer l’effet du bruit sur l’ouïe.

Les données concernant les effets ototo- xiques proviennent souvent d’essais sur l’animal, lors desquels les concentrations des substances en question sont nette- ment supérieures à la VME et/ou le niveau sonore est plus élevé que les 85 dB(A) autorisés en Suisse. Malgré cela, il n’est pas possible d’exclure la possibilité que l’effet nocif du bruit puisse être amplifié chez l’homme aux postes de travail.

Les substances ototoxiques pour les- quelles une interaction avec le bruit ne peut pas être démontrée de manière suf- fisante ne sont pas signalées d'un OB. Elles comprennent, par exemple, le plomb, le mercure, le disulfure de car- bone ou le p-xylène (liste non exhaus- tive). De plus, certains médicaments, toxines virales et bactériennes, subs- tances addictives etc. sont ototoxiques;

Les substances ototoxiques qui peuvent renforcer l’effet nuisible du bruit pour l’ouïe chez les travailleurs sont marquées d’un «OB».

(12)

10

1.3 Substances cancéro- gènes (notations C

1

à C

3

)

1.3.1 Remarques générales Il existe environ 20 à 40 substances et agents physiques pour lesquels on a des preuves valables qu’ils ont causé des cancers chez l’être humain. Ces cancers sont apparus après des expositions qui dépassaient en général largement les tolérances admises aujourd’hui. Pour d’autres composés, I’effet cancérogène ne ressort que de recherches expérimen- tales. La raison pour laquelle il n’existe pas d’indice d’effet cancérogène chez l’homme pour ces subs tances provient du fait que les expo sitions à celles-ci restent nettement inférieures en intensité et en durée au seuil de déclenchement que une tumeur. En outre, il existe sou- vent une période de latence prolongée entre l’exposi tion et les manifestations de la maladie. C’est pourquoi des subs- tances et des agents physiques nouvel- lement introduits n’ont pas encore eu le temps de provoquer des cancers chez l’homme, et les sujets qui n’ont été expo- sés que relativement tard au cours de leur existence à des cancérogènes sont dé cé dés, pour la même raison, de mort naturelle.

Dans l’état actuel des connaissances au moins, il est impossible d’indiquer pour certaines cancérogènes chimiques géno- toxiques directs une concentration sûre- ment inoffensive. Le respect d’une éven- tuelle VME n’assure donc pas contre un risque «résiduel» très minime qu’une tu- meur maligne n’apparaisse. Pour autant qu’il existe au sujet de substances can- 1.2.5 P (Valeur provisoire)

Les VME des substances ainsi marquées ne sont pas encore définitivement éta- blies, pour diverses raisons. Pour les va- leurs limites existant jusqu’à présent, «P»

signifie que la valeur est actuellement en cours de révision en fonction de nou- velles connaissances scientifiques.

1.2.6 * (Nouveautés, changements) Un * dans la colonne «Substance» signifie que la substance ou la forme de celle-ci figure pour la première fois dans la liste.

Un * placé après une VME ou une VLE si- gnifie que cette valeur a été modifiée de- puis l’édition précédente. Les notations ou remarques munies d’un * ont été intro- duites ou modifiées depuis l’édition pré- cédente.

(13)

11 1.3.2 Définitions des catégories C1 à C3

Les substances cancérogènes sont clas- sées en trois catégories, selon l’état ac- tuel de nos connaissances.

Catégorie 1

Substances que l’on sait être cancéro- gènes pour l’homme. On dispose de suf- fisamment d’éléments pour établir l’exis- tence d’une relation de cause à effet entre l’exposition de l’homme à de telles subs- tances et l’apparition d’un cancer.

Catégorie 2

Substances devant être assimilées à des substances cancérogènes pour l’homme.

On dispose de suffisamment d’éléments pour justifier une forte présomption que l’exposition de l’homme à de telles subs- tances peut provoquer un cancer. Cette présomption est généralement fondée sur:

• des études appropriées à long terme sur l’animal

• d’autres informations appropriées.

Catégorie 3

Substances préoccupantes pour l’homme en raison d’effets cancérogènes possibles mais pour lesquelles les informations dis- ponibles ne permettent pas une évalua- tion satisfaisante.

Il existe des informations issues d’études adéquates sur les animaux, mais elles sont insuffisantes pour classer la subs- tance dans la catégorie 2.

L’introduction d’une substance dans la catégorie 1 repose sur des données épi- démiologiques. L’introduction dans les catégories 2 et 3 s’effectue essentielle- ment à partir de résultats expérimentaux sur des animaux.

Pour classer une substance en catégorie cérigènes des données suffisantes sur la

relation dose-risque, les VME sont éta- blies de telle manière que le risque addi- tionnel de survenue d’une tumeur ma- ligne ne s’élève pas à plus de 1:100 000 par année. Ce risque ne paraît cepen- dant pas être supérieur à celui que les humains courent du fait de certains fac- teurs de l’environnement, comme la pol- lution générale de l’air. Comme I’effet cancérogène d’une substance dépend cependant, à l’instar de tout produit no- cif, de sa concentration dans l’air et de la durée d’exposition, il faut absolument et dans tous les cas maintenir celles-ci à des valeurs aussi faibles que possible.

Ces directives reprennent celles des ar- ticles 2, 4 et 5 de la Convention No 139 de l’Organisation Internationale du Travail sur le cancer professionnel, convention ratifiée par la Suisse.

Les substances cancérogènes devraient si possible être remplacées par d’autres, inoffensives ou moins nuisibles. Si l’on ne peut renoncer à leur utilisa tion, il faut prendre les mesures techniques et d’hy- giène du travail appropriées afin de mini- miser ou de supprimer totalement la mise en danger du personnel occupé. Parmi ces mesures figurent entre autres la ré- duction de l’intensité et de la durée d’ex- position, ainsi qu’une surveillance médi- cale régulière des personnes exposées.

La protection efficace de la peau et des voies respiratoires est également d’impor- tance capitale. La résorption orale doit être évitée; il est donc interdit de manger, boire ou fumer au poste de travail! De plus, le nombre de personnes exposées aux cancérogènes devrait être réduit le plus possible. Les employés qui peuvent entrer en contact avec des subs tances cancérogènes doivent être informés du danger que cela com porte.

(14)

12

pas encore la durée de vie, s’accom- pagnent de modifications physiques telles qu’un retard de 10 % environ du gain de poids.

Apparition de tumeurs, surtout à fortes doses, uniquement dans des organes particuliers de certaines espèces connues pour leur propension à la for- mation d’un nombre important de tumeurs spontanées.

Apparition de tumeurs uniquement au site d’application dans des systèmes d’essai très sensibles (par ex. applica- tion intrapéritonéale ou sous-cutanés de cer tains composés actifs locale- ment), si cette cible particulière n’est pas applicable à l’homme.

Absence de génotoxicité lors des essais à court terme in vivo et in vitro.

Existence d’un mécanisme secondaire d’action n’apparaissant qu’à partir d’un certain seuil (par ex., effets hormonaux sur des organes cibles ou sur des mécanismes de régulation physiolo- gique, stimulation chronique de la proli- fération des cellules).

Existence d’un mécanisme spécifique de l’espèce pour la formation de tumeurs (par ex. par des voies métabo- liques spécifiques) non applicable à l’homme.

Pour la distinction entre la catégorie 3 et aucune classification, sont considérés comme pertinents les arguments ex- cluant une préoccupation pour l’homme:

Une substance ne doit être classée dans aucune des catégories si le méca- nisme de formation expérimentale de tumeurs est clairement identifié, avec des éléments indiquant bien que ce processus ne peut être extrapolé à l’homme.

Si les seules données disponibles sur les tumeurs concernent des tumeurs du foie sur certaines souches de souris, sans autre indication complémentaire, 2, il faut disposer soit de résultats positifs

pour deux espèces animales, soit d’élé- ments positifs indiscutables pour une espèce, étayés par des éléments secon- daires tels que des données sur la géno- toxicité, des études métaboliques ou biochimiques, l’induction de tumeurs bé- nignes, les relations structurelles avec d’autres substances cancérogènes con- nues ou des données tirées d’études épi démiologiques suggérant une asso- ciation.

La catégorie 3 comprend en réalité deux sous-catégories:

a) substances suffisamment étudiées mais pour lesquelles il n’existe pas d’effets tumorigènes suffisants pour entraîner le classement dans la catégorie 2. Par ailleurs, des expériences complémen- taires ne seraient pas susceptibles d’apporter d’autres informations perti- nentes pour la classification.

b) Substances insuffisamment étudiées.

Les données disponibles sont inadé- quates, mais sont préoccupantes pour l’homme. Cette classification est provisoire. Des expériences complé- mentaires sont nécessaires avant de prendre la décision finale.

Pour la distinction entre la catégorie 2 et la catégorie 3 sont considérés comme pertinents les arguments ci-après, qui ré- duisent le caractère significatif de l’induc- tion expérimentale d’une tumeur en ce qui concerne une exposition éventuelle de l’homme. Ces arguments, surtout as- sociés, aboutiraient dans la plupart des cas à une classification dans la catégorie 3, même si des tumeurs ont été induites chez les animaux:

Effets cancérogènes uniquement à de très fortes doses excédant la dose maximale tolérée. La dose maximale tolérée se caractérise par des effets toxiques qui, même s’ils ne modifient

(15)

13

Eliminer les agents nitrosants ou les substituer par des substances ne don- nant pas lieu à la formation de nitrosa- mines cancérogènes. En particulier, contrôler et le cas échéant diminuer la concentration en oxydes d’azote de l’air de la place de travail.

Contrôler les concentrations en nitrosa- mines dans l’air ambiant et dans les produits aminés travaillés, en particulier lorsque l’on utilise des amines qui peu- vent se transformer en nitrosamines fortement cancérogènes, telles que la nitrosodiméthylamine (à partir de dimé- thylamine, de thirame ou de triéthylami- ne), la nitrosomorpholine (à partir de morpholine), la nitrosométhylaniline (à partir de méthylaniline) et la nitrosodié- thylamine (à partir de diéthylamine).

1.3.3.3 Benzo(a)pyrène (BaP) et hydrocarbures aromatiques poly- cycliques (HAP)

Les hydrocarbures aromatiques polycy- cliques (en anglais: Polycyclic Aromatic Hydro carbons = PAHs) résultent de la pyrolyse ou de la combustion incom plète de substances organiques. Selon les substances de base et les conditions de la réaction, les HAP ont une composition différente. Une exposition pro fessionnelle aux HAP est possible lors des processus industriels suivants:

Vaporisation des HAP contenus dans les produits de base sous l’effet de hautes températures. Les substances qui contiennent une proportion élevée de HAP sont les goudrons de lignite et de houille, ainsi que le brai et l’huile tirés de la houille. Des HAP sont présents en plus petite quantité dans les fractions lourdes de la distillation du pétrole, comme par ex. l’asphalte, le bitume et les huiles pour moteurs.

Formation de HAP par pyrolyse ou combustion incomplète de substances orga ni ques. Ainsi, les gaz bruts des cokeries sont riches en HAP.

la substance ne peut être classée dans aucune catégorie.

Il faut accorder une attention particu- lière aux cas pour lesquels les seules données disponibles sur les tumeurs concernent l’apparition de néoplasmes sur des sites et des souches où il est bien connu qu’ils apparaissent sponta- nément avec une incidence élevée.

1.3.3 Situations spéciales

1.3.3.1 Substances cancérogènes sans VME

Pour certaines substances cancéro- gènes, on ne dispose pas de suffisam- ment de données pour fixer une VME.

Ces substances ne figurent pas dans la liste des valeurs limites d’exposition au chapitre 1.11. Lors de l'appréciation du risque, les fiches de données de sécurité ainsi que tout autre littérature relevante doivent être consultées.

1.3.3.2 Formation de nitrosamines cancérogènes à partir d’amines En présence d’agents nitrosants, di- verses amines organiques peuvent don- ner naissan ce à des nitrosamines, dont certaines sont douées d’un fort effet cancérogène. Ce sont surtout les oxydes d’azote qui entrent en jeu comme agents nitrosants, mais aussi le chlorure de ni- trosyle, les esters de l’acide nitreux, les nitrites métalliques et les substances qui contiennent un groupe nitroso.

On ne connaît pas encore assez bien ce domaine pour donner des évaluations quan ti ta tives sur la formation de nitrosa- mines à des postes de travail où se font des opérations complexes et des mé- langes de substances.

Il en résulte qu’à de tels postes de travail, on doit prendre les deux précautions:

(16)

14

pyrène. En tenant compte de ces divers HAP rencontrés à divers pos tes de travail en proportion variable, il sera possible d’obte nir une meilleure connaissance du risque cancérogène qu’ils représen- tent.

1.3.3.4 Commentaires sur la VME de l’amiante

La VME pour l’amiante a été fixée à 0,01 fibre d’amiante/ml. Cette valeur se base sur les données épidémiologiques les plus récentes concernant la relation entre le niveau d’exposition à l’amiante et la fréquence d’apparition de cas de méso- théliome ou de cancer du poumon.

Par principe, la VME est applicable à tous les postes de travail. Le risque de cancer lié à l’amiante dépend, comme pour tous les autres toxiques, de l’inten- sité et de la durée d’exposition. Pour l’amiante, il n’est pas possible de déter- miner un niveau de concentration inof- fensif avec suffisamment de sécurité dans l’état actuel de nos connaissances.

L’exposition à l’amiante devrait donc tou- jours être la plus basse possible (principe de minimisation). On estime que ce prin- cipe est respecté lorsqu’à des postes où l’on n’est pas censé travailler avec des matériaux contenant de l’amiante, le 10 % de la VME n’est pas dépassé.

En recourant au microscope électronique à balayage (MEB) selon les méthodes VDI-3492, il est possible d’identifier des fibres allant encore jusqu’au diamètre de 0,1 μm.

Par microscope électronique en trans- mission (MET), des fibres encore plus fines peuvent être visualisées.

Comme le risque de maladie causée par l’amiante dépend entre autre de la lon- gueur et du diamètre des fibres – les

Erosion mécanique d’un matériau con- tenant des HAP.

Sur la base des résultats d’études de cancérogénicité et de mutagénicité, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) a classé plusieurs HAP dans le groupe des cancérogènes lors d’expérimentations animales. Des études épidémiologiques ont montré une rela- tion significative entre l’exposition profes- sionnelle aux composés volatils du gou- dron de houille contenant des HAP (Coal Tar Pitch Volatiles, CTPV), dans les co- keries et les usines de gazéification du charbon, et une augmentation de la mor- talité par cancer du poumon. Les HAP développent avant tout une action can- cérogène locale.

En raison de son haut pouvoir cancéro- gène et de sa proportion de 1–5 % dans les mélanges de HAP, le benzo(a)pyrène (BaP) est souvent utilisé comme substance de référence pour l’appréciation globale d’une exposition aux HAP. La valeur VME pour le benzo(a)pyrène est donc une gran- deur qui ne permet pas l’estimation exacte de la cancérogénicité d’un mélange de HAP, mais ne constitue qu’une approxima- tion relativement grossière de la situation.

Comme entre-temps des équivalents de toxicité ont été déterminés pour une série de HAP, la recherche d’une exposition professionelle à ce groupe de subs- tances au poste de travail ne devrait pas se limiter à celle du benzo(a)pyrène, mais être étendue aux autres HAP cancéro- gènes en expérimentation animale, comme par ex. le benz(a)anthracène, le chrysène, le benz(b)fluoranthène, le benz(k)fluor anthène, le benz(j)fluoran- thène, l’indéno(1,2,3-cd) pyrène, le dibenz(a,h)anthracène, le dibenz(a,i)py- rène, le dibenz(a,l)pyrène et le dibenz(a,e)

(17)

15 préciation d’un éventuel potentiel cancé- rogène.

Les fibres de verre artificielles (silicates) contenant un poids en oxydes alcalins et alcalinoterreux (Na2O + K2O + CaO + MgO + BaO) supérieur à 18 % sont clas- sées dans la catégorie C3, pour autant qu’aucun des 4 critères d’exclusion men- tionnés dans la Directive de la Commis- sion européenne 97/69/CE, 23ème révision de la Directive de la Commission euro- péenne 67/548/CEE, ne soit rempli. Les laines de roche et de verre fabriquées en Suisse, ainsi que les fibres haute tempé- rature (jusqu’à 900 °C) comportant une importante teneur en potassium et/ou en magnésium remplissent au moins l’un de ces critères d’exclusion. Ces fibres ne sont donc pas classées dans les sub- stances cancérogènes. Par contre les fibres céramiques (silicates d’aluminium) utilisées principalement dans le secteur des hautes températures sont actuelle- ment classées dans la catégorie C2 des substances cancérogènes.

Pour les autres fibres synthétiques inor- ganiques, il existe il est vrai certaines suspicions de cancérogénicité en expé- rimentation animale; les résultats des ex- périences d’inhalation ne sont cependant pas concluants et les résultats positifs lors d’administration intrapéritonéale, in- trapleurale ou intratrachéale ne peuvent être sans autres transposés à l’homme, exposé par la seule voie respiratoire. Ce groupe contient entre autres les fibres d’oxyde d’aluminium. Ceci est également valable pour les fibres organiques de p-aramide

fibres longues et fines sont associées à un risque accru – l’emploi de méthodes de mesure qui couvrent aussi le domaine des fibres très fines, se justifie du point de vue toxicologique.

La valeur limite de l’amiante se fonde toutefois sur des enquêtes épidémiolo- giques qui n’ont pas pris en compte les fibres très fines. Un MEB est donc suffi- sant pour mesurer techniquement si la VME est respectée.

1.3.3.5 Fibres synthétiques/pous- sières fibreuses

Les fibres minérales artificielles (FMA) sont des fibres inorganiques, obtenues à partir de matières premières minérales.

A l’inverse des fibres d’amiante cancéro- gènes, qui se scindent parallèlement à leur grand axe, les FMA se brisent presque toujours transversalement.

Il en résulte que les FMA utilisées habi- tuellement dans l’industrie présentent le plus souvent un diamètre trop élevé ou sont trop longues pour parvenir jusque dans les alvéoles pulmonaires. Cepen- dant, en fonction de leur mode de pro- duction ou de leur usage, il est possible que les FMA présentent aussi des di- mensions permettant leur accès aux al- véoles. Cet élément doit être considéré, conjointement à la biopersistance géné- ralement élevée des FMA, lors de l’ap-

Sont à considérer comme biologiquement significatives les fibres dont le rapport longueur/diamètre dépasse 3:1, la lon- gueur excède 5 μm et le diamètre est infé- rieur à 3 μm.

En dehors de leur composition minéralo- chimique, c’est la géométrie des fibres qui joue un rôle déterminant dans l’apprécia- tion du risque, ainsi que les expériences faites avec l’amiante l’ont démontré.

(18)

16

1.4 Substances muta- gènes (notations M

1

à M

3

)

Les substances mutagènes sont classées en trois catégories:

Catégorie 1

Substances que l’on sait être mutagènes pour l’homme. On dispose de suffisam- ment d’éléments pour établir l’existence d’une relation de cause à effet entre l’ex- position de l’homme à de telles subs- tances et des défauts génétiques hérédi- taires.

Catégorie 2

Substances devant être assimilées à des substances mutagènes pour l’homme.

On dispose de suffisamment d’éléments pour justifier une forte présomption que l’exposition de l’homme à de telles subs- tances peut entraîner des défauts géné- tiques héréditaires. Cette présomption est généralement fondée sur des études appropriées chez l’animal et sur d’autres informations appropriées.

Catégorie 3

Substances préoccupantes pour l’homme en raison d’effets mutagènes possibles.

Des études appropriées de mutagénicité ont fourni des éléments, mais ils sont in- suffisants pour classer ces substances dans la catégorie 2.

Pour classer une substance dans la catégorie 1, la mise en évidence de mu- tations chez l’homme, issue d’études épidémiologiques sur la mutation hu- maine, sera nécessaire. Des exemples de telles substances sont inconnus à ce jour. On reconnaît qu’il est extrêmement difficile d’obtenir des données fiables à La VME (voir la liste des VME) est basée

sur la constatation que c’est avant tout la géométrie des fibres qui est déterminante quant à leur impact biologique. Elle est de 0,25 fibres/cm3, resp. de 0,5 fibres/cm3 pour les fibres de verre haute tempéra- ture, la laine de verre, la laine de roche, pour les fibres dont le rapport longueur/

diamètre dépasse 3:1, la longueur excède 5 μm et le diamètre est inférieur à 3 μm.

(19)

17

essais d’autres types de défauts de l’ADN.

Pour classer une substance dans la catégorie 3, il faut détenir des résultats d’essais montrant:

a) des effets mutagènes ou

b) une autre interaction cellulaire en rap- port avec la mutagénicité, dans les cellules somatiques de mammifères in vivo. Cette dernière surtout doit nor- malement être étayée par des résul- tats positifs tirés d’essais de mutagé- nicité réalisés in vitro. En ce qui concerne les effets dans les cellules somatiques in vivo, on considère ac- tuellement comme appropriées les méthodes suivantes:

Essais in vivo de mutagénicité sur des cellules somatiques:

− essais du micronoyau sur cellule de moelle osseuse ou analyse de métaphases

− analyses des métaphases de lymphocytes périphériques

− essais de taches colorées sur le pelage de souris (spot-test).

Essais in vivo d’interaction avec l’ADN de cellules somatiques:

− essais d’échanges de chromatides sœurs dans des cellules soma- tiques

− essais de synthèse non program- mée de l’ADN dans des cellules somatiques

− essais de liaison (covalente) du mutagène à l’ADN de la cellule somatique

− essais de défauts de l’ADN, par exemple par élution alcaline, dans des cellules somatiques.

partir d’études sur l’incidence des muta- tions dans des populations humaines ou sur les augmentations possibles de leur fréquence.

Pour classer une substance dans la catégorie 2, il faut disponer de résultats probants tirés d’études montrant:

a) des effets mutagènes ou

b) d’autres interactions cellulaires signifi- catives pour la mutagénicité, dans les cellules germinales de mammifères in vivo ou

c) des effets mutagènes dans les cellules somatiques de mammifères in vivo, ac- compagnés d’éléments irréfutables in- diquant que la substance ou un méta- bolite significatif atteint les cellules germinales.

Pour la classification en catégorie 2, les méthodes suivantes sont actuellement considé rées comme appropriées:

a) Essais de mutagénicité in vivo sur des cellules germinales:

essai de mutation d’un locus spéci- fique

essai de translocation héréditaire

essai de mutation létale dominante

Ces essais démontrent vraiment l’exis- tence d’une atteinte de la descen- dance ou d’un défaut de développe- ment de l’embryon.

b) Essais in vivo montrant une interaction pertinente avec les cellules germinales (habituellement l’ADN):

essais d’anomalies chromosomiques telles que détectées par analyse cytogénétique, y compris l’aneuploï- die, provoquée par une mauvaise ségrégation chromosomique

essais d’échanges de chromatides sœurs

essais de synthèse non programmée de l’ADN

essais de liaison (covalente) du muta- gène à l’ADN de la cellule germinale

(20)

18

1.5 Substances toxiques pour la reproduction

(notations R

F1

à R

F3

et R

D1

à R

D3

)

Les substances toxiques pour la repro- duction sont classées en trois catégories.

Catégorie 1

Substances connues pour altérer la ferti- lité dans l’espèce humaine. On dispose de suffisamment d’éléments pour établir l’existence d’une relation de cause à effet entre l’exposition de l’homme à la subs- tance et une altération de la fertilité.

Substances connues pour provoquer des effets toxiques sur le développement de l’espèce humaine. On dispose de suf- fisamment d’éléments pour établir l’exis- tence d’une relation de cause à effet entre l’exposition humaine à la substance et des effets toxiques ultérieurs sur le dé- veloppement de la descendance.

Catégorie 2

Substances devant être assimilées à des substances altérant la fertilité dans l’es- pèce humaine. On dispose de suffisam- ment d’éléments pour justifier une forte présomption que l’exposition de l’homme

La toxicité pour la reproduction comprend l’altération des fonctions ou de la capacité de reproduction chez l’homme ou la femme et l’induction d’effets néfastes non héréditaires sur la descendance.

RF signifie «altération la fertilité»

RD signifie «effet toxique sur le développe- ment dans l’espèce humaine».

La répartition au sein des catégories M 1 à 3 pour les substances ayant une VME figure dans la liste du chapitre 1.11. Pour les substances ne figurant pas dans la liste des va leurs limites d’exposition au chapitre 1.11, nous vous suggérons de consulter par exemple l’annexe I de la Di- rective 67/548/CEE.

(21)

19 l’homme en raison d’effets toxiques possibles sur le développement. Géné- ralement sur la base:

de résultats d’études appropriées sur l’animal qui fournissent suffisamment d’éléments pour entraîner une forte suspicion de toxicité pour le développe- ment soit en l’absence de signes de toxicité maternelle, soit à des niveaux de doses proches des doses toxiques, mais qui n’est pas un effet non spéci- fique secondaire aux effets toxiques, les preuves étant toutefois insuffisantes pour classer la substance dans la caté- gorie 2

d’autres informations pertinentes.

La répartition au sein des catégories RD et RF 1 à 3 pour les substances ayant une VME figure dans la liste du chapitre 1.11. Pour les substances ne figurant pas dans la liste des valeurs limites d’exposi- tion au chapitre 1.11, nous vous suggé- rons de consulter par exemple l’annexe I de la Directive 67/548/CEE.

à de telles substances peut altérer la fer- tilité. Cette présomption se fonde sur:

la mise en évidence nette, dans des études sur l’animal, d’une altération de la fertilité intervenant soit en l’absence d’effets toxiques, soit à des niveaux de doses proches des doses toxiques, mais qui n’est pas un effet non spéci- fique secondaire aux effets toxiques.

d’autres informations pertinentes.

Substances devant être assimilées à des substances causant des effets toxiques sur le développement dans l’espèce hu- maine. On dispose de suffisamment d’éléments pour justifier une forte pré- somption que l’exposition humaine à de telles substances peut entraîner des ef- fets toxiques sur le développement. Cette présomption se fonde sur:

la mise en évidence nette, dans des études appropriées sur l’animal, d’effets observés soit en l’absence de signes de toxicité maternelle marquée, soit à des niveaux de doses proches des doses toxiques, mais qui ne sont pas un effet non spécifique secondaire aux effets toxiques

d’autres informations pertinentes.

Catégorie 3

Substances préoccupantes pour la fertili- té de l’espèce humaine. Généralement sur la base:

de résultats d’études appropriées sur l’animal qui fournissent suffisamment d’éléments pour entraîner une forte suspicion d’une altération de la fertilité intervenant soit en l’absence d’effets toxiques, soit à des niveaux de doses proches des doses toxiques, mais qui n’est pas un effet non spécifique se- condaire aux effets toxiques, ces preuves étant toutefois insuffisantes pour clas- ser la substance dans la catégorie 2

d’autres informations pertinentes.

Substances préoccupantes pour

(22)

20

Les recherches permettant de classifier ces nuisances se poursuivent.

Les cancérogènes ne sont attribués à aucun de ces groupes. De toutes façons, il con vient d’en éviter l’emploi ou de le li- miter au maximum. Cette classification correspond de très près à celle de la

«Deutsche Forschungs ge mein schaft».

Lors d’occupation de femmes enceintes ou qui allaitent, prière de se référer à l’Ordon nance 1 du 10 mai 2000 relative à la Loi sur le travail (OLT1), ainsi qu’à l’Or- donnance du DFE du 20 mars 2001 sur les activités dangereuses ou pénibles en cas de grossesse et de maternité (Or- donnance sur la protection de la mater- nité).

1.6 VME et grossesse (notations SS

A

SS

B

et SS

C

)

Les substances toxiques pour la répro- duction sont classées en trois groupes:

La classification d’une substance sous RD (toxique pour la reproduction) selon chapitre 1.5. est basée sur les propriétés intrinsèques de celle-ci, sans faire réfé- rence au rôle éventuel de sa VME.

Les VME sont valables pour des indivi- dus en bonne santé en âge d’exercer une activité lucrative. Des observations épi- démiologiques et expérimentales montrent cependant qu’elles ne le sont pas sans réserves pour des femmes en- ceintes, car même si elles sont respec- tées, on ne peut pas toujours garantir la protection du fœtus contre certaines nuisances.

Des études internationales sont en cours pour savoir si tout risque de foetotoxicité peut être exclu si la VME est respectée, ou s’il subsiste un risque probable, voire certain. Pour un grand nombre de subs- tances on ignore actuellement si elles prés- entent ou non un risque foetotoxique.

Groupe A

le fœtus peut présenter des lésions même lorsque la VME a été res pec tée.

Groupe B

on ne peut exclure des atteintes fœtales même si la VME a été respectée.

Groupe C

si la VME a été respectée, il n’y a pas à craindre de lésions du fœtus.

(23)

21 conditions spécifiques aux postes de tra- vail.

En règle générale, il n’existe qu’une seule toxicité critique par substance, à partir de laquelle la valeur limite est calculée.

Toutefois, si plusieurs effets indésirables surviennent simultanément à une faible concentration, ils peuvent être pris en compte ensemble pour déterminer la va- leur limite.

Les critères qui permettent de détermi- ner quelles réactions du corps peuvent être qualifiées d’«indésirables» et quel ef- fet adverse est suffisamment «pertinent»

pour être considéré comme une toxicité critique sont définis par la Commission des valeurs limites.

La liste des valeurs limites indique la toxi- cité critique dans une colonne spéci- fique. Cette liste donne soit les struc- tures anatomiques touchées (organes cibles) sur lesquelles la substance induit un effet indésirable, soit les modifications pathologiques elles-mêmes (fibrose pul- monaire, œdème de la cornée, par ex.).

La toxicité critique est indiquée par l’abréviation «TC» placée en exposant (par ex. poumonsTC). Les effets adverses pour lesquels l'état de leurs études ne permet pas de calculer une valeur limite proprement sont présentés sans indica- tion TC.

Lorsque les données ont été obtenues par des expérimentations animales, l’or- gane touché est suivi par l’abréviation

«AN» (animal) élevée en exposant et pour les études sur l’homme, par l’abréviation

«HU» (human). Exemple: coeurTC HU. Si leur origine n’est pas connue ou si elles ont été obtenues tant par des études sur l’homme que par des expérimentations animales, alors aucune mention n’en est faite. L’indication AN ou HU ne signifie

1.7 Toxicité critique

Lorsqu’une personne est exposée à une substance, des effets indésirables spéci- fiques à celle-ci peuvent survenir (effets adverses). Leur intensité dépend notam- ment des facteurs suivants: concentra- tion de la substance dans l’air ambiant, résorption transcutanée ou par voie di- gestive, augmentation du volume respira- toire par minute en cas d’effort physique.

Les effets adverses se manifestent le plus souvent sous forme d’irritations, d’inflammations, de troubles du rythme cardiaque, de perturbations des fonc- tions cérébrales, d'affections chroniques entraînant des dommages aux organes (poumons, foie, reins, peau, moelle os- seuse, squelette, cerveau, nerfs, etc.) ainsi que de tumeurs malignes. Les ef- fets adverses sont d’autant moins obser- vés que la concentration de la substance est faible. En dessous d’une certaine concentration, ils sont même inexistants, à l’exception, par exemple, de certaines substances ayant un effet génotoxique direct, pour lequel il ne semble pas exis- ter de seuil.

La toxicité critique est déterminée sur la base d’études épidémiologiques et d’ex- périences sur l’animal. Pour définir la VME, les concentrations de substances utilisées dans ces études sont extrapo- lées des conditions expérimentales aux conditions de travail en tenant compte de divers facteurs de sécurité et d’autres

L’effet indésirable pris en compte pour calculer la VME est appelé «toxicité cri- tique». Il s’agit normalement, parmi les ef- fets adverses, de celui qui survient à la concentration la plus faible.

(24)

22

toujours de consulter la littérature spé- cialisée. Cette liste ne signifie pas non plus que ces effets surviendront obliga- toirement chez tous les travailleurs en cas de dépassement de la valeur limite.

Pour les substances irritantes, la docu- mentation indique souvent plusieurs or- ganes possiblement touchés (par ex.

conjonctives, voies respiratoires, peau), sans distinguer l’organe qui réagit en pas que la toxicité critique survient exclu-

sivement chez l’homme ou l’animal, mais uniquement que la valeur limite a été ob- tenue par des tests menés respective- ment sur l’homme ou sur l’animal.

Il faut souligner qu’il ne s’agit pas d’une énumération exhaustive des principaux effets indésirables de la substance mais uniquement de ceux pertinents pour le calcul de la valeur limite et qu’il convient

Alcool Intolérance à l’alcool

AN Animal (connaissances données sur la base d’expérimentations sur l’animal)

Aryt Arythmie

Asphyxie Asphyxie (Hypoxie combinée hypercapnie) Asthme

Beryll Berylliose, sensibilisation au Be Cancnasal Cancer nasal

Cancpulm Cancer pulmonaire Cataracte

Céphalée Chloracné

Cholin Inhibiteur de la cholinestérase Coeur Muscle cardiaque

COHb Formation de carboxyhémoglobine Cornée

Dent Diabetes

Fatigue Fatigue, épuisement

Fibrose Fibrose pulmonaire (ex. pneumoconiose) Fimétal Fièvre des métaux

Foie

Formel VME établie sur base formelle Halitose Mauvaise haleine

Hémangiosarc Hémangiosarcome du foie Horripil Horripilation

HU Humain (connaissances disponibles sur la base d’études sur l’homme) Immun Système immunitaire

Leucémie

MCorp Masse corporelle

(25)

23

Méso Mésothéliome

Métabol Augmentation du métabolisme basal MétHb Formation de méthémoglobine

Muscle

Nausée Nausée

NitHb Nitrosyl-hémoglobine

Oedcorn Œdème cornéen (Inflammation de la cornée) / vision floue Odeur

Olfact Nerf olfactif Optic Nerf optique Ouïe

Peau

Potass Modification de la kaliémie Poumons Système pulmonaire

Prothr Changement du temps de prothrombine (trouble de la coagulation) Rate

Rein

ReproF Reprotoxicité femme (ex. ovaires)

ReproM Reprotoxicité masculine (ex. testicules, sperme) ReproP Reprotoxicité prénatale (ex. malformation embryo-foetale) Rhyth Perturbation du rythme cardiaque

Salive Augmentation de la salivation

Sang Hématotoxicité, altérations de la formule sanguine SCirc Système circulatoire

SN Système nerveux

SNC Système nerveux central SNP Système nerveux périphérique

TC Toxicité critique

TGI Tractus gastro-intestinal

Thyr Thyroïde

VRI Voies respiratoires inférieures (y.c larynx, trachée, arbre bronchique VRS Voies respiratoires supérieures (y.c. nez, gorge)

Vasodil Vasodilatation Vertige

Vessie

Vresp Voies respiratoires

Vue Détérioration de la vue (excl. oedème cornéen) Yeux Yeux, conjonctives

(26)

24

1.8 Poussières et nano- particules

1.8.1 Substances en suspensions dans l’air

Les VME des substances en suspension dans l’air portent les symboles i = pous- sières inhalables (précédemment G) ou a

= poussières alvéolaires (précédemment F). Les définitions i/a correspondent en partie aux définitions valables (G/F), mais sont basées sur la norme internationale- ment reconnue EN 481 (ISO 7708).

Au sens de la norme EN 481, il s’agit de fractions de poussières collectées à l’aide d’échantillonneurs respectant les caractéristiques de séparation mention- nées dans le tableau ci-dessous; ceci, pour les particules de masse volumique égale à 1 g/cm3.

Le respect des valeurs limites d’exposi- tion pour les poussières ne constitue une garantie de protection de la santé que si

i = poussières inhalables

La fraction de poussières inhalables (précédemment poussières totales G) est définie dans la norme comme l’ensemble des particules en suspension dans l’air qui sont aspirées à travers la bouche et le nez.

a = poussières alvéolaires

La fraction de poussières alvéolaires (précédemment poussières fines F) est définie dans la norme comme l’ensemble des particules en suspension dans l’air qui parvient jusqu’aux alvéoles pulmo- naires.

premier à la concentration la plus faible.

Dans ce cas, les indications des organes concernés sont reliées par le signe «&».

Lorsqu’une valeur limite n’est pas déter- minée en se basant sur la toxicité critique mais est établie sur des bases formelles, c’est la mention «Formel TC» qui est utili- sée. Il se peut donc qu’une valeur limite soit fixée (par ex. à 1000 ou 10 000 ppm), bien que, en concentrations plus éle- vées, aucun effet adverse n’est attendu;

pour des raisons d’hygiène du travail, il ne serait toutefois pas judicieux de dé- passer ce seuil de concentration (forma- tion de brouillard, par ex.).

Si une substance est marquée d’un C, le type de tumeur maligne n’est mentionné dans la colonne «toxicité critique» que si la substance s’est vu attribuer la catégo- rie C1. Dans le cas des substances gé- notoxiques directes sans valeur seuil, un risque résiduel minime de cancer ne peut pas être exclu même si la VME est res- pectée (voir le chapitre 1.3).

(27)

25 tions qui entourent tant l’échantillonnage que la fixation des valeurs limites.

Pour les poussières inhalables, la prise d’échantillons doit être effectuée avec un appareillage dont la capacité d’échan- tillonnage selon la norme a été décrite dans la littéra ture et vérifiée par des tests tant pratiques qu’expérimentaux. Plu- sieurs systèmes de ce type sont actuel- lement en développement. Par exemple, les systèmes d’échantillonnage IOM et GSP ont fait leurs preuves en la matière 2,

3. Pour les poussières alvéolaires, la prise

2 Kenny LC: Developments in Workplace Aerosol Samp- ling – A review. Analyst, Sept. 1996. Vol. 121 (1233–1239) 3 Kenny LC and alt: A Collaborative European Study of Personal Inhalable Aerosol. Sampler Performance. Ann.

occup. Hyg., 1997. Vol. 41, No. 2. (135–153) La comparaison avec les valeurs limites d’exposition n’est généralement réa liste qu’avec des résultats obtenus par prises d’échantillons sur l’homme (personal sampling). Les mesures stationnaires sont utilisables pour déterminer la conta- mination d’un site.

Diamètre Poussières Poussières

aérodynamique inhalables i alvéolaires a

0 μm 100 % 100 %

1 μm 97,1 % 97,1 %

3 μm 91,7 % 73,9 %

5 μm 87,0 % 30,0 %

7 μm 82,9 % 9,0 %

9 μm 79,1 % 2,5 %

10 μm 77,0 % 1,3 %

11 μm 75,8 % 0,7 %

16 μm 69,1 % 0 %

25 μm 61,2 %

50 μm 52,5 %

100 μm 50,1 %

Valeurs numériques des conventions: Pourcentage des poussières totales en suspension dans l’air

celles-ci n’ont pas de propriétés géno- toxiques, cancérogènes, fibrogènes, al- lergisantes ou toxiques d’une autre na- ture.

Particules ultrafines, leurs agglomé- rats et agrégats

Les particules ultrafines (diamètre aéro- dynamique inférieur à 100 nm), resp.

leurs agglomérats et agrégats, sont pro- duits essentiellement lors de processus de combustion ou de réactions en phase gazeuse. L’action locale de ces particules sur les voies respiratoires augmente moins en fonction de leur masse que de leur surface totale ou de leur concentra- tion en nombre. Il n’est actuellement pas encore possible de fixer des valeurs li- mites d’exposition pour ce type de parti- cules en se basant sur des données toxi- cologiques ou médicales.

Techniques d’échantillonnage La technique d’échantillonnage ainsi que l’interprétation des résultats obtenus doivent rester le fait de personnes exer- cées et compétentes connaissant les nombreuses incertitudes et approxima-

(28)

26

Nomenclature

1.8.2 Poussières et gaz inertes On qualifie d’inertes les poussières qui, en l’état actuel des connaissances, ne sont pas résorbées, ne suscitent pas la production de tissu fibreux dans les pou- mons (action fibrosante) et ne causent pas de maladies spécifiques.

Comme ces poussières peuvent cepen- dant entraver le fonctionnement du système respiratoire par irritation méca- nique, on leur attribue une VME de 3 mg/m3 pour la poussière alvéolaire, dosée selon la norme EN 481, et de 10 mg/m3 pour la poussière inhalable.

Français Deutsch English

inhalable einatembar inhalable alvéolaire alveolengängig respirable

100 %

80

60

40

20

0

0 10 100

Diamètre aérodynamique en μm poussières alvéolaires poussières inhalables

Le graphique montre les convention d’échantillonnage de poussières inhalables i et alvéolaires a en pour- centages des poussières totales en suspension dans l’air.

d’échantillons doit être effectuée avec un appareillage dont la capacité d’échan- tillonnage selon la norme a été décrite dans la littérature et vérifiée par des tests tant pratiques qu’expérimentaux. Sont particulièrement adaptés les systèmes d’échantillonnage type cyclone.

Appareils à lecture directe

En raison des nombreuses variations des caractéristiques des poussières (densité, morphologie des particules, répartition granulométrique etc.), il n’est en principe pas possible d’effectuer des analyses quantitatives à l’aide de photomètres à lecture directe basés sur la technologie de la diffusion lumineuse (Streulichtfoto- meter). Par contre, l’utilisation de tels systèmes est indiquée par exemple pour la détection de sources d’émission, pour l’évaluation dans le temps des variations de concentrations ou pour la vérification de l’efficacité d’un système de réduction des émissions de poussières.

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