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Remarques sur les valeurs numériques de la fonction de Fermi

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Submitted on 1 Jan 1953

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Remarques sur les valeurs numériques de la fonction de

Fermi

Tosiko Yuasa, Jeanne Laberrigue-Frolow

To cite this version:

(2)

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REMARQUES

SUR LES VALEURS

NUMÉRIQUES

DE LA FONCTION DE FERMI

Par Mlle TOSIKO YUASA et Mme JEANNE LABERRIGUE-FROLOW,

Laboratoire de Chimie nucléaire. Collège de France.

Sommaire. - Étude et

comparaison des valeurs numériques de la fonction de Fermi F (Z, W)

obtenues à l’aide du développement de Stirling et des produits infinis qui sont les plus précises jusqu’à

présent.

Comparaison de ces valeurs avec celles obtenues avec les formules approchées (Bethe et Bacher, Nordheim et Yost).

Les conclusions montrent que la formule approchée de Nordheim et Yost n’est pas suffisante

au-dessous de W = 2 m0 c2, avec Z > 20, tandis que la formule de Bethe et Bacher est suffisante pour un

domaine plus étendu.

Les valeurs obtenues à l’aide du développement de Stirling et des produits infinis sont concordantes dans les domaines considérés (I,002 ~ W ~ I5 m0c2; 5 ~ Z ~ 90).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

14,

FÉVRIER

1953,

D’après

la théorie de Fermi

[1],

la forme du

spectre 3,

dans le cas d’une transition

permise,

est

exprimée par la formule suivante :

où :

W,

énergie

totale de l’électron

positif

ou

négatif

en unité

mac2;

Wo, énergie

totale maximum des électrons émis

en unité

m OC2 ;

039B, constante pour la

désintégration

considérée,

G2 Mi _,

égale

à

G 2 M2

, où G2 est une constante

2 03C0.

universelie

et ; M2

le carré du module de l’élément de matrice nucléaire pour la transition en

question;

Z,

numéro

atomique

du noyau

final,

avec les

signes plus

ou moins pour les

désintégra-tions

fi-

ou,

3+;

F

(Z, W),

fonction

représentant

l’influence du

champ

électrique

sur la forme du

spectre g

et

désignée

sous le nom

de « Fonction de

Fermi » ;

P

(W)

dW,

probabilité

d’émission d’un électron

d’é-nergie

comprise

entre W et W + dW.

Si l’on connaît

Wo

et si l’on

peut

calculer la

valeur

numérique

de

F’ (Z, W),

la formule

(1)

permet

de connaître la forme du

spectre

théorique

pour la transition

permise,

ou encore

d’analyser

un

spectre complexe d’après

la méthode dite «

dia-gramme de Fermi ou de Kurie ». Par

conséquent,

une connaissance de la valeur

numérique

(3)

96

ment

précise

de F

(Z,

W)

a une

grande

impor-tance dans les études

expérimentales

de

spectres p

et

particulièrement

pour les

énergies

faibles. Fermi a

proposé l’expression

suivante pour

F(Z, W)

Ze2 dans le cas d’un

champ

coulombien

7, R e

*’-où

p,

quantité

de mouvement de l’électron en unité moc;

donc

p2 = W2 - 1;

R,

rayon du noyau en unité

h (c’est-à-dire

en m0c

unité

3,85. 10-11

1

cm);

h,

fonction T.

Toutes les unités sont donc relativistes.

Dans

l’expression

(2)

de F

(Z, W),

tous les facteurs

sont calculables

directement,

sauf r (s + i . z W)

p dont le tableau des valeurs

numériques n’existe pas.

Pour

déterminer,

avec une

précision

suffisante des valeurs de

r s

+ a Z

WP

dans

la formule

(2),

il y

P

a deux

méthodes,

soit utiliser une

expression

approchée

pour

r (a

+

ib)

!2,

soit calculer

préala-blement

r (a + ib) 2

par un

développement

en

série.

Pour la

première

méthode,

certaines formules

approchées

ont été

proposées jusqu’ici,

mais

toujours

avec des conditions

qui

limitent les domaines de validité. En dehors de ces

domaines,

des erreurs assez

considérables

peuvent

s’introduire

quelque-fois

[2].

C’est

pourquoi

l’un de nous, sur la

suggestion

de M. F.

Joliot,

avait

entrepris

d’appliquer

la

deuxième méthode

[3],

et avait calculé les valeurs

numériques

de

r (a + ib) 2

en

développant

en

série par les deux expressions suivantes :

(1) Voir EMDE et JENKE, Table o f Functions, 1938, p. o.

En posant

on obtient

et

La série

(3)

est

convergente,

mais assez

lentement,

lorsque b

n’est pas

négligeable

par

rapport

à a.

Par

contre,

l’expression

(4)

est un

développement

asymptotique,

mais elle n’est pas

convergente;

pourtant

elle a une

caractéristique

intéressante :

en

interrompant

la série à un certain

terme,

on

peut

obtenir une

approximation

meilleure

qu’en

l’in-terrompant plus

loin. Pour les cas

qui

nous

inter-ressaient,

c’est-à-dire

les valeurs de a et b se trouvaient dans les inter-valles suivants :

Le calcul montre que, dans ce cas, le

quatrième

terme entre les

parenthèses

dans

l’expressiôn

de

.R{03A6(Z)}

s

donnée en note

(2)

est

toujours

inférieur

Donc

et

(2) Voir WHITTAKER et WATSON, A course of modern

(4)

à o, o0001 I

et,

par

conséquent,

en le

négligeant

on ne commet pas une erreur

importante.

Nous avons donc calculé les valeurs de

r (a + ib) ,2

avec

cinq

chiffres

significatifs, d’après

la formule

(4)

en

négligeant

les termes à

partir

du

quatrième

de

R { 03A6 (Z)},

et en

posant

Fig. a. - Valeurs de la fonction de Fermi, F(+ Z, W), donc pour le cas de 03B2-, d’après le calcul utilisant le déve-loppement de Stirling.

et

Fig. b. - Valeurs de la fonction de

Fermi, F(- Z, W)

donc pour le cas de 3+, d’après le calcul utilisant le déve, loppement de Stirling.

et en utilisant

on a obtenu les valeurs

numériques

de F

(Z, W)

pour les

spectres 3-

et

03B2+.

Les résultats sont

repro-duits dans le tableau I et la

figure i.

Pour se rendre

compte

de la validité des formules

approchées

que l’on utilise

fréquemment,

le même

auteur

[3]

a fait la

comparaison

des formules

approchées

suivantes,

avec celle calculée

plus

haut

avec le

développement

de

Stirling :

Formule de Bethe et Bacher

[4],

(5)

98

Formule de

Nordheim

et Yost

[5],

Fig. 2.

-- Rapports des valeurs de FN ei Y (+ Z, W) à celles de F (+ Z, W)’ calculées d’après la formule de Stirling; ---

Rapports des valeurs de FB et B (+ Z, W) à celles

de F (+ Z, W) calculées d’après la formule de Stirling.

Pour les

comparaisons,

on a utilisé le

fac-teur

correct 2 ( ( 2

[ S ! + )2 s)

au lieu du facteur

appro-(2s ! )2

ché

(2 $4! )2’

° La valeur de

2 (I + s),

en

effet,

passe

(2s!. )2

de

3,999946

à

3,5078

lorsque Z

croît de i à go.

Les résultats de cette

comparaison

sont

reportés

dans la

figure

2.

Très

récemment,

B. S.

Djelepov

et C. N.

Ziria-nova

[6]

ont

publié

les tableaux

complets

des valeurs

numériques

de F

(Z, W).

Eux aussi utilisaient le

développement

de

Stirling,

mais pour o !

Z à

95

et pour les

énergies

cinétiques

des p

comprises

entre i keV et 10 MeV. Leurs calculs ont été faits

avec

cinq

chiffres

significatifs

en

interrompant

au

troisième terme de la série de

Stirling,

avec

Nous avons donc

comparé

nos résultats avec ceux

obtenus par eux et nous avons eu un bon accord :

les écarts sont inférieurs à

o,5

pour 100 dans les

domaines de

Ces écarts

peuvent

être dus aux

interpolations

entre

deux valeurs de F

(Z, W)

dans les tableaux de

Djelepov,

que nous avons faites pour comparer avec nos résultats.

L’emploi

de la série de

Stirling de W (Z) exige

la

condition suivante :

Cette condition n’est pas

toujours

satisfaite

dans les domaines

intéressés,

mais on

peut

la

satis-faire

toujours

en utilisant 03A6

(Z

+

1),

4D

(Z

+

2),

...

et la formule de récurrence.

D’autre

part,

Feister

[2]

a donné le tableau des

valeurs

numériques

de la

partie dépendante

de p dans F

(Z, p),

c’est-à-dire

Les fonctions F

(Z, p)

et T

(Z, W)

que nous avons traitées

plus

haut,

sont reliées par

l’expression

suivante :

Feister a utilisé les valeurs-clé obtenues par

interpolation

des valeurs de

loglo,

r

(Z)

du

tableau

de Meissner

(3),

qui

donne

10glO r (z)

pour le

« réseau

triangulaire

»

(6)

et

avec

En dehors de ces

limites,

il a utilisé la série

(3),

en utilisant la formule suivante :

Les valeurs

r (a),

d2 log F (a + i ),

... ° ont été

obtenues par

interpolation

dans les Tables

of

the

higher

malhematical

functions

77,

de H. T. Davis. Feister

indique

que ses valeurs sont exactes

jusqu’à

la deuxième

décimale,

sauf au

voisinage

de p == o. En

effet,

le

développement

(9)

est limité par certaines

conditions.

Par

exemple :

Nous avons

également

effectué la

comparaison

des valeurs

numériques

données par Feister avec

celles données par

Djelepov

et Zirianova et nous avons constaté un accord

parfait

dans les domaines de

dans la limite des erreurs du calcul de

comparaison

qui

sont de 6 pour 1o0o au

plus.

En

conclusion,

nous

pourrions

dire que les

tableaux donnés

respectivement

par

Djelepov

et

Zirianova et par Feister sont

également

précis

et

utilisables dans les domaines donnés. L’utilisation

du

développement

de

Stirling, pourtant,

semble moins limitée.

Il faudrait éviter

l’emploi

de la formule

approchée

de Nordheim et Yost au-dessous de

W = 2 moc2

(Ep

==500keV);

Z>

2o et de celle de Bethe et

de Bacher au-dessous de

W = 2 mo c2

et

Z > 60.

Entre W = 1,002 et W = 1,1

moc2

(E5

===50 keV),

l’emploi

du tableau de

Djelepov

et Zirianova est

justifié.

Nous sommes reconnaissantes à M. Joliot pour

l’intérêt

qu’il

a

pris

à ce travail. Nous remercions

M. Nataf pour les discussions au cours

desquelles

il nous a donné des conseils et Mile Yamazaki

(Université

de

l’Éducation

de

Tokyo),

qui

nous a

aidés à faire certains calculs.

Manuscrit reçu le 29 octobre 1952.

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