• Aucun résultat trouvé

Étude de sources de Ra D (1) à l'aide d'émulsions photographiques ilford E1

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Étude de sources de Ra D (1) à l'aide d'émulsions photographiques ilford E1"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235603

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235603

Submitted on 1 Jan 1956

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Étude de sources de Ra D (1) à l’aide d’émulsions photographiques ilford E1

Marie Ader, Marie-Paule Cabannes

To cite this version:

Marie Ader, Marie-Paule Cabannes. Étude de sources de Ra D (1) à l’aide d’émulsions photographiques ilford E1. J. Phys. Radium, 1956, 17 (12), pp.1023-1024. �10.1051/jphysrad:0195600170120102301�.

�jpa-00235603�

(2)

1023

a) L/existence de n opérateurs Si(P) tels que si(P) ==1

si P est dans Vi et si(P) == 0 si P est, dans 1Tj(j = i),

et doués des deux propriétés :

b) L’existence de champs et de sources « partiels »

c) La propriété, pour d, de se décomposer suivant

Ilne conséquence triviale de (5) et de (4) est :

3. Les équations fonctionnelles du problème. D’après (5), (6) et (7), l’équation (1) peut s’écrire

forme qui prête à séparation, grâce à l’introduction des

sources secondaires Ka, d’où les n équations

sous la condition générale

Or nous savons résoudre formellement chaque équa-

tion (9), qui est du type (2) :

Reste à déterminer les sources secondaires Ka, qui

sont liées au champ C par des relations tirées de (9) :

Combinant les relations ci-dessus, on obtient, pour déterminer les Kf (ou directement C), les systèmes d’équations fonctionnelles suivants :

4. Applications (pour n = 2) à l’équation d’Helm.

holtz. C’est le cas du dioptre avec couche de transition.

On prend e = div grad + k2(x, y, z). s, et s2 sont déterminés par (3) et (4) :

5. Avantages de la méthode. Parmi eux, citons : a) la généralité du processus, applicable aux équations

de Maxwell et à la plupart des équations des’ondes, et qui se laisse étendre, moyennant des modifications

appropriées, à d’autres cas, où les hypothèses faites

ici ne sont plus admissibles ; b) la possibilité, si l’on

ne sait pas résoudre rigoureusement les équations fonc-

tionnelles obtenues, d’obtenir, par itération, des appro- ximations raisonnables ; c) la disparition d’un certain nombre de difficultés mathématiques liées à la discon-

tinuité et qui viennent compliquer la théorie classique.

Manuscrit reçu le 15 octobre 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] VOGEL (Th.). Physique mathématique classique.

A. Colin, Paris, 1956, p. 104 à 107.

ÉTUDE DE SOURCES DE Ra D (1)

A L’AIDE D’ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES ILFORD E1

par Marie ADER et Marie-Paule CABANNES.

Une première série d’expositions de plaques, rece-

vant le rayonnement en incidence presque rasante, a été faite dans l’air à une source de Ra D déposée sur argent et ’mesurant 10 u, C (1) ; la source est simple-

ment recouverte d’une lame de 10 g d’or destinée à

arrêter les rayons a du polonium, dont la quantité

croît lentement avec le temps. A l’observation, la

surface des plaques, irradiées pendant deux jours présente des traces de particules ionisantes, relati-

vement nombreuses, dirigées dans tous les sens, pro- venant d’une émanation de la source. Ce sont des

particules oc ; quelques-unes associées forment des

FIG. 1.

étoiles à deux branches. Aucune confusion n’est pos- sible entre ces traces strictement en surface et les traces et étoilés de 3,4 et 5 branches que toutes les émulsions coulées sur verre contiennent dans leur

épaisseur. On sait que ces dernières dont le nombre croît

avec l’âge de l’émulsion proviennent du thorium présent dans le verre et ne sont jamais très nombreuses.

Une statistique de 1 800 traces isolées : courbe fig (1)

montre un premier groupe allant de 20 à 37 ou 38 ti envi-

ron dans l’émulsion, correspondant aux rayons oc

(ij Sources préparées à l’Institut du Ra par Mme Quesney

et M. P. Conte.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195600170120102301

(3)

1024

du Ra C, Ra A, lia c’, 1-’h A, Th C. tlne 2e raie

correspond aux traces de rayons oc du Th G" : 45 à 48 u.

de longueur dans l’émulsion.

Les étoiles à deux branches sont de 4 sortes (fig. 2) :

Sur 150 étoiles on trouve :

12 étoiles n’ont pu être classées, mais l’accord semble bon.

FIG. 2,

.

Le Ra D est obtenu à partir de vieilles ampoules de radon, ce qui peut expliquer une légère contamination de radium ; mais la quantité de dérivés du thorium

surprend tout d’abord. Il semble qu’une explication plausible pourrait être la suivante : On obtient souvent le Ra D [1] « en pulvérisant les vieilles ampoules de

Rn et on lave le verre pilé à l’acide chtorhydrique qni

dissout presque tout le Ra (D, E, /1’) avec les impureté

du verre ». Une de ces impuretés est le thorium très

soluble dans l’acide chlorhydrique, et il est possible qu’il n’ait pas été éliminé dans les diverses opérations

de purification du Ra D.

En reprenant la première exposition, mais ici la

source soigneusement placée dans un appareil étanche,

on obtient des plaques qui présentent un léger noircis-

sement comme dans le 1 er cas mais sans contamination de traces d’émanation. Ce noircissement/dû au rayon-

nement 03B2 du Ra E n’empêche nullement d’apercevoir

des traces parfaitement dirigées, provenant de la source.

et dont la longueur s’entend bien au delà de 100 g

dans l’émulsion.

,

Ces traces ont les mêmes caractéristiques que les

traces de grand parcours déjà signalées [2], émises par les sources de Po-Th-Ac-Ra-Pn-U.

Il semble peu vraisemblable que ces grandes traces

soient ici, dues à des effets secondaires des radio- éléments oc contaminateurs, ou à la faible proportion de

rayons oc du polonium naissant dans la source. Ceci pourrait être l’indice que ces grandes trajectoires ne

sont pas uniquement la propriété des radioéléments oc, mais peut-être un argument sûr contre l’hypothèse

d’effets secondaires, et en faveur d’une émission spon- tanée des noyaux des éléments étudiés.

Manuscrit reçu le 16 octohre 195fit.

BIBLIOGRAPHIE

[1] JOLIOT-CURIE (Mme), Les radioéléments naturels.

[2] ADER (Marie), Thèse, Paris, 1956.

Références

Documents relatifs

Sur quelques aspects de traces de particules ionisantes dans des émulsions photographiques peu sensibles.. Marie Ader, Marie

Sur quelques aspects de traces de particules ionisantes dans les émulsions photographiques peu sensibles

de trace donnée avec renforcement, et le nombre de lacunes pour la même longueur, après

un tableau comparant les durées de séchage dans l’appareil à gradient avec celles dans une soufflerie à air filtré et refroidi [2] après coulée d’émulsions

traces pendant leur parcours dans l’émulsion ne montrent pas une variation mesurable de la densité de grains, il n’est donc pas possible de déterminer si les

Aucune confusion n’est pos- sible entre ces traces strictement en surface et les traces et étoilés de 3,4 et 5 branches que toutes les émulsions coulées sur

Le « canal » creusé dans la gélatine des plaques photographiques après ionisation par les particules chargées, peut donc être observé dans tous les cas à

émulsions à grains menus, il est impossible d’obtenir des trajectoires de particules x, mais à mesure que les grains augmentent en dimensions les trajectoires