HAL Id: jpa-00236407
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Submitted on 1 Jan 1961
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Sur quelques aspects de traces de particules ionisantes dans des émulsions photographiques peu sensibles
Marie Ader, Marie Paule Houard-Cabannes
To cite this version:
Marie Ader, Marie Paule Houard-Cabannes. Sur quelques aspects de traces de particules ionisantes dans des émulsions photographiques peu sensibles. J. Phys. Radium, 1961, 22 (1), pp.61-62.
�10.1051/jphysrad:0196100220106100�. �jpa-00236407�
61 SUR QUELQUES ASPECTS
DE TRACES DE PARTICULES IONISANTES DANS DES ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES
PEU SENSIBLES Par Marie ADER
avec la collaboration technique de
Marie Paule HOUARD-CABANNES,
Laboratoire de Physique Atomique et Moléculaire du Collège de France.
Nous utilisons des émulsions Ilford K0, K-1, .K-~ et
ces mêmes émulsions imprégnées de bore. On sait que
ces dernières peuvent enregistrer des protons de plu-
sieurs MeV ( 1) .
Nous montrons des traces de protons et de parti-
cules de parcours anormalement long du Po, en inci-
dence presque rasante dans des émulsions .KO et dans des émulsions J-1 et K-2 imprégnées de bore.
Un examen attentif des émulsions ainsi irradiées (2) suggérerait quelques remarques :
FIG. 1. --Dans l’émulsion ko, des fins de traces de protons.
Les traces de particules de faible énergie sont formées
de segments denses, rectilignes, séparés par des lacunes souvent très petites et par suite peu apparentes ; les
traces de particules d’énergie plus élevée sont des files
de grains interrompues par des lacunes. Dans 70 %
environ des cas, un changement de direction de la trace est précédé d’une lacune apparente ; souvent, et (1) 2e Colloque International de Photographie Corpus- culaire, Montréal, 1958.~ Les Presses Universitaires de Montréal, 1959, p. 264.
(2 ) Les irradiations ont été faites à l’I. N. S. T. N. à
-Saclay.
FIG. 3.
Les clichés 2 et 3 montrent des traces de protons dans une
émulsion .K-1 imprégnée de bore. Les déviations et variations de densité de grains après lacune sont appa- rentes.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0196100220106100
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ceci est remarquable surtout dans les traces de parti-
cules de plus grande énergie, une lacune marque un
changement de densité de grains, comme si le phéno-
mène de capture suivi d’abandon, entraînait une
variation sensible de l’énergie de la particule et, peut- être, l’émission d’une autre particule non enregistrée
par l’émulsion ou neutre, emportant le supplément d’énergie.
,
FIG. 7.
-Les Clichés 4, 5, 6 et 7 représentent des traces de parti-
cules de parcours anormalement longs du polonium dans
les émulsions .~-1 et K-2 sensibilisées au bore. Les
changements de densité de grains et les déviations après lacune sont nettes.
Lettre reçue le 8 novembre 1960.
POUVOIR D’ARRÊT DE L’OR
POUR DES PARTICULES ALPHA DE 14,36 MeV
Par C. GÉRARDIN, R. BILWES et D. MAGNAC-VALETTE, Département de Physique Corpusculaire, C. R. N.,
Strasbourg-Cronenbourg.
Pour détecter les particules chargées et mesurer leur énergie, les physiciens utilisent souvent des feules métalliques dont le pouvoir d’arrêt est supposé connu.
Or, nous avons constaté des différences appréciables
d’un auteur à l’autre. C’est ainsi que pour absorber des particules alpha de 14 MeV par l’aluminium, on
trouve dans la littérature 29,4 mgjcm2 [1] et 27,6 mg/cm2 [2]. Les auteurs procèdent généralement
de la manière suivante : à l’aide de considérations
théoriques, ils déterminent la courbe dE jdx et tracent
la courbe intégrale dont ils ajustent ,les ordonnées à l’aide d’un point expérimental.
Pour nos expériences, nous avions là utiliser des
feuilles d’or, et ne disposions que d’une seule courbe [1]
et d’un point expérimental à 4,5 MeV [3]. Ainsi,
à 4,5 MeV, les épaisseurs de l’absorbant étaient de
14,6 Mg/CM2 [1] et de 17 Mg/CM2 [3]. Nous avons
tout d’abord pensé que la valeur théorique de’ dE Jdx
ne coïncidait pas avec les valeurs expérimentales.
Notre article rend compte de cette vérification ehtre 9 et 14 Me V .
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