• Aucun résultat trouvé

Sur un appareil à détente destiné à rendre visibles les chemins de particules ionisantes dans les gaz et quelques résultats obtenus grâce à lui

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur un appareil à détente destiné à rendre visibles les chemins de particules ionisantes dans les gaz et quelques résultats obtenus grâce à lui"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242587

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242587

Submitted on 1 Jan 1913

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

chemins de particules ionisantes dans les gaz et quelques résultats obtenus grâce à lui

C.T.R. Wilson, J. Danysz

To cite this version:

C.T.R. Wilson, J. Danysz. Sur un appareil à détente destiné à rendre visibles les chemins de particules ionisantes dans les gaz et quelques résultats obtenus grâce à lui. Radium (Paris), 1913, 10 (1), pp.7-15.

�10.1051/radium:019130010010700�. �jpa-00242587�

(2)

Sur

un

appareil

à

détente destiné

à

rendre visibles

les chemins de

particules

ionisantes dans les

gaz

et

quelques

résultats obtenus

grâce

à lui

Par C. T. R. WILSON

(Université de Cambridge. - Laboratoire de .J.-J. Thomson.]

Dans une première communication l’auteur 1 avait décrit un procédé pour rendre visibles les chemins de

particules ionisantes à travers un gaz humide, en con- densant la vapeur d’eau sur les ions aussitôt après

leur formation. Ce premier travail ne contenait de ré-

sultats qu’en ce qui concerne les rayons ct et les rayons secondaires produits par les rayons X dans les gaz.

Depuis ce temps de nombreux

perfectionnements

ont été apportés à ce procédé, et les résultats obte-

nus, beaucoup plus complets et plus intéressants, for-

ment l’objet de ce mémoire.

L’appareil de détente

Dans ses parties essenliclles, l’appareil est repré-

senté

figure 1.

La chambre cylindrique A où se con-

dense la vapeur a 16,5 cm de diamètre et 5,4 cm de hauteur, les parois de la chambre sont en verre; elles

Fig. 1.

sont enduites, sur leur face intérieure, de gélatine, la paroi inférieure étant recouverte plus particulière-

ment de gélatine noircie avec de l’encre. Le plateau de

verre qui forme cette paroi inférieure est fixé sur le haut d un cylindre de laiton (appelu o le plongeur »)

de 10 cm de haut, ouvert en bas et glissant libre-

meni à l’intérieur d’un cylindre de laiton extérieur

(le « cylindre de détenie o j, de même hauteur et

ayant environ 16 cm de diamètre intérieur. LeL’~lilllln’

de détente supporte les parois latérales de la Lhal1111’- ~_

de condensation et lui-meme repose sur une couche mince de caoutchouc étalée sur un épais plateau de

laiton qui constitue le fond d’un récipient contenant

de l’eau (il)’ a environ 9 cm de hauteur de celle-ci).

1. Proc. Nny. Soc., 85 (1911) 2kJ. 4

Cette eau sépare complètement l’espace de la ehan1-

bre de condensation de l’intérieur du plongeur.

La détente est réalisée p3r l’ouverture d’une valve B qui met l’intérieur du plongeur en communication

avec un grand récipient videC, par l’intermédiaire de tubes ayant 2 cm de large. Le plateau inférieur de la

chambre de condensation s’abaisse ainsi soudainement,

et se trouve ensuite brusquement arrêté par la couche de caoutchouc contre laquelle il est solidement main- tenu par la dépression produite à l’intérieur du plon-

geur. Afin de dirninuer le volume mis ainsi en com-

munication avec C, on a

rempli l’espace

intérieur du

plongeur avec des

pièces

circulaires en bois D.

La valve est ouverte pas un système de déclanche-

ment représenté figure 3, et consistant essentiel leiiieiil dans la chute d’un

poids

NN’. La valve étant refermée,

on fait remonter le plongeur en ouvrant la pince F,

ce (pli rétablit la pression atmosphérique a l’intérieur du

plongeur.

Les deux pinces F et G servent à régler

le volume initial iy de la chambre de condensation, les valeurs extrêmes de celui-ci étant, d’une part le volume ma~imum i~z de la chambre de condensation, et, d’autre part, son volume minimum réalisé lorsque

la pression atmosphérique est établie sous le

plongeur.

Le volume final v, est toujours le même ( le

plon-

geur étant au bas de sa course ) et d’environ 750 cnr ;

de sorte que le

rapport v’

caractérisant la détente

~’i

dépend uniquement du volume initial vi. Une échelle

fixée sur la paroi latérale de la chambre de condensa- tion permet de repérer la position initiale du plongeur,

ut, ainsi, de déterminer le olunic initial.

Lorsque l’on monte l’appareil. on place le plongeur

sur la couche de caoutchouc, puis le cylindre de dé-

tente ; une ouverture est alors ménagée dans la paroi

latérale de la chambre de condensation afin de permet-

tre à l’air de s’en échapper. Alors, en souilant dans le tube F on soulève le plongeur jusqu’à une position qui permette de produire la plu~ grande détente

dont on puisse avoir besoin. Alors on ferme l’ouver-

~nrE~ pratiquée dans la chambre de condensation, de

,01 te que cellu-ti i lullscr-ve constamment la même

masse d air.

La couche d> gélatine déposée sur le côté inférieur du plateau supérieur de la chambre de condensation

est mise en communication électrique avec un pùle

d’une batterie de piles : pour cela, elle est bordée par

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019130010010700

(3)

un anneau fvrll1é d’une mince feuille d’étain masti-

quée entre le

plateau

et les

parois

latérales de la chambre. L’autre pôle de la batterie est relié à la cou-

che de

gélatine

noircie du plateau inférieur par l’in- termédiaire du

cylindre

de détente, qui est en laiton.

De cette manière se trouve réalisé dans la chambre de condensation un chanp

électrique

vertical à peu

près

uniforme.

Les couches de gélatine sur les

parois

sont obte-

nues en

répandant

sur elles une solution chaude con-

tenant environ 0,0’~ de

gélatine

et 0,001 d’acide bori- que, et en luissant écoutter. On dessèche ensuite ces

couches en les eneermant avec du chlorure de cal- cium. Les mastiquages de la chambre de condensa- tion sont effectués au moyen de

la .gélatine.

La couche de

gélatine qui

recouvre le

plateau

infé-

rieur est relativement épaisse (environ 1 mm); on la

réalise en

répandant

sur ce

plateau

une solution à ~~

pour 100 de gélatine, 2 pour 100 d’acide borique et

5 pour ~00 d’encre noire ; lcs

parois

latérales du

plon-

geur dépassent le

plateau

de verre d’environ J mm,

de manière à former pour la gélatine une sorte de ré- cipient, et assurer ainsi une bonne communication

électrique. Cette gélatine noircie n’est pas desséchée.

Avant d’être

employée

toute cette gélatine est stérilisée.

.

Procède d’illumination et de p~otogl?apnïe

des nuages.

Le nuage formé par une détente était illuminé pen- dant un très court instant par l’étincelle provenant de li

décharge

d’une jarre

électrique,

et

jaillissant

dans

une

atmosphère

de vapeur de mercure à la pression

atmosphérique.

Un tube de silice horizontal de 15cm de

long

et d’un diamètre intérieur de 1 mm est rem-

_

Fig. 2.

pli

de mercure; sa partie centrale, sur une

longueur

de 4 cm, est entourée d’un tube d’argent

(fig.

2) pré-

sentant une fente large de 1 mm le long d’une généra-

trice. Gràce à ce dernier on pouvait réaliser au illo3en d’une petite flamme une température élevée uniforme

à l’intérieur du tube de silice, et y vaporiser le mer-

cure. Les deux électrodes, que l’on réunissait aux

pôles des jarres électriques, étaient constituées par d s fils de platine, soudés à l’intérieur de tul~es de

verre par lesquels on bouchait des deux côtés le tube de quartz.

On commence par remplir le tube de quartz de

mercure, puis on introduit dans ses extrémités les deux électrodes. On allume alors la

petite

namme sous

le tube

d’argent :

le mercure, chauffé, se

vaporise,

une partie, qui est en trop,

s’échappe

par les extrémités,

et

l’appareil

se trouve prêt à fonctionner.

Le

dispositif

général

employé

est représenté

figure 5 :

les armatures internes de deux

jarres électriques

çonl

7jg. j.

réunies aux 2

pôles

d’une machine de ~Viiiishurst, les

armatures externes étant réunies aux électrodes du tube à étincelles de vapeur de mercure. Un

poids

W

est retenu au moyen d’une corde, qui passe sur une

poulie et est attachée n ’1’ ; cette corde est elle-même

liée avec une autre corde fixée à la valve de dé:ente.

Au

poids

1V cst

suspendue

une houle d’acier, par l’ili- termédiaire d’un fil

juste

assez résistant pour la sou- tenir. Lors m’en détache la corde de T, le

poids

W

tonnc, la varve s’ouvre, et lorsque la corde qai la tire

est tendue, le poids ~V s’arrète brusquement; il en

résulte un choc qui brise le fil de suspension de la houle ; celle-ci tombe et passe entre les armatures

internes des batteries de condensateurs; il en résulte

une décharge électrique qui

produit

une illul11ination dans le tube à vapeur de mercure.

La deuxième batterie de condensateurs Q n’est em-

ployée

qu’au cours des

expériences

portant sur les rayons X.

Les deux

dispositions

(a) et

(b)

de la chambre pho-

Fig’. 4.

tographique

et de la source lun>ii.edse s sont repré-

sentées figure 4.

(4)

Ionisation par les rayons x. ,

Les figures 5 a 22 sont des photographies de nua-

ges condensés sur des ions libérés dans l’air humide par des rayons de différentes espèces. Dans ce qui

suit, ?1

1 est la densité de l’air avant détente (par rapport u de l’air saturé à ~. ~° C et 760 mm), ?2 la

densité après détente, Vt/1’2 le rapport de détente,

V la dillérence de potentiel entre le sommet et la base

de la chambre a détente et M l’amplitude. Dans tous

les cas la base de la chambre était positive, de sorte

que les ions

potitifs

circulent vers le bas, les

négatifs

vers le haut.

Les figures 5 à 8 sont relatives à l’ionisation par les rayons « du radium ; l’axe de la chambre est yer-

Fig. 5.

rayons x du iatlium. - Quelque particules x out traverse rait’

de se disperser, d’autres après s’être dispersée,.

Pl = (’,98 t~_,~z~, =1,3G p, = 0,îf V 40 volt5 )1 = 1{2,1~.

tical avec écran horizontal de deux centimètres de

profondeur éclairé par un arc au mercure.

La figure 5 est la photographie d’un nuage obtenue par la détente en présence d’une parcelle de radium placée à l’extrémité d’un fil métallique à l’intérieur de la chambre de condensation. La différence de po- tentiel entre le bas et le haut de la chambre est de 40 volts, le bas étant au

potentiel

le plus élevée. La c’1ambre

photographique

était placée en haut, et le

nuage était éclairé par un faisceau de lumière hor’- xmtal suivant la disposition de la figure ~; dans ces

conditions les rayons ~ ne sont pas rendus visibles.

Dans cette photographies, les traits fins et Lois

représentent le;~ trajectoires des ranons x qui ont tra.-

versé l’atmosphère sursaturée après la détente : par suite de la condensation, les ions ont été arrêtés avant d’avoir pu se diffuser. Les traits larges et flous

sont relatifs aux rayons x produits un peu avant la

détente, les ions n’étant arrêtés par la condensation

sur eux de la vapeur qu’après avoir parcouru un cer- tain espace. Cet élargissement des traits est d’autant plus fort que le champ est plus faible.

Les rayons émis après la détente, ne condensent

la vapeur sur leur passage que s’ils j rencontrent un

degré

de sursaturation suffisant : au voisinage immé-

diat du grain de radium les

trajectoires

sont invi-

sibles,

probablement

parce que la sursaturation de la vapeur n’y demeure pas suffisante.

Quelque temps après 1 introduction de la parcelle

de radium dans la chambre de détente on observe que les

particules

oc sont émises dans tous les sens (voir fige 4), ce

qui s’explique

par le

dégagement

d’émana-

tion et le

dépôt

de la radioactivité induite sur les

parois. On observe souvent qu’un trait fin semble disparaître

lorsqu’il

rencontre un trait élargi, pour

réapparaître

quand

il quitte ce dernier ; cela vient évidemment de ce qu’à cet endroit la vapeur n’est

plus assez sursaturée.

Il est curieux d’observer que les traits élargis sont

iig. 6.

Les j>ai,iicule, i uiii toutc; ii ,i, er,e i’,iir ,j,i,é> 1, ii;pei,,iL,ii.

p=0,97, ~~=L~, ?2013OJ5. 1’ = 10 ;oits. )1 = 1.05.

moins

longs

que les traits fins, ce qui résulte de ce

que l’atmosphère traversée est plus dense avant la dé-

tente qu’après elle ; les parcours doivent donc être

plus courts dans le premier cas.

(5)

Il est très facile

d’imaginer

un

dispositif

permet-

tant de n’observer que les ra5ans x

produits

avant ou après la détente; il suffit par

exemple

de masquer le

grain de radium par un écran percé d’un trou et soli-

daire du

plongeur;

on

règle

la

position

du trou de

manière que le grain se trouva découvert à tel instant que l’on veut,

pendant

la descente

rapide

du

plon-

geur. C’est dans ces conditions qu’a été faite la figure 6 ; il

n’y

a

plus

de traits flous.

Comme on le voit sur les

photographies,

les trajee-

toires sont

rectilignes

sur la

plus grande

partie de

leur étendue, mais presque toutes sont recourbées, et

souvent à angle vif sur les 2 derniers millimètres;

des coudes brusques peuvent aussi s’observer

parfois,

il un endroit quelconque des trajectoires.

La

figure

7 est un

agrandissement

de la photogra-

phie

d’une

trajectoire particulièrement

intéressant

I~,i~. i.

Agrandissement d’une partie de la figure G.

3lèmes conditions mais

M=2,o7.

on y voit 2 coudes brusques, y

l’un de 10°,5 et l’autre d’envi-

ron ~~~°. A ce dernier, on ob-

serve un renforcement de lumi-

nosité; ce fait peut

s’expliquer

en admettant un choc particu-

lièrement violent contre une

molécule) et

communiquant

à

celle-ci une énergie suffisante

pour

qu’elle produise

des ions à

son tour.

En dehors des déviations pré- cédentes, on observe encore que les trajectoires ont une certaine

courbure. Près des bords de la chambre celte courbure peut s’expliquer par des effets

d’op-

tique dus à

l’augmentation

de l’épaisseur de la couche de gé- latine ; mais au centre de la chanbre, cette courbure est cer- tainement réelle, ainsi que les courbures

beaucoup plus

pro- noncées des fins de trajectoires.

Ces

phénomènes

illustrent de fa- çon

frappante

les

conceptions

de

Rutherford

d’après lesquelles

la

déviation subie par une

particule

x

provient,

soit de nombreuses déviations très petites

survenant à toutes les rencontres de la

particule

avec

les molécules

(compound

scattering), soit d’une seule

rencontre particulièrement favorable, produisant t un

coude

brusque (single

scattering). La ligure 8 a é~c

obtenue avec de l’émanation du radium. On peut

y voir représentées en entier des trajectoires de particules «; le début de celles-ci est renforcé ce qui

correspond

certainement à l’ionisation

produite

par le recul.

Quelques

photographies

ont été faites avec la dis-

position a

figure 4. Le fil métallique radifère était

placé

à l’intcrïeur d’un tube de verre, ouvert a son

~

h’ig. 8.

~

Hayons a de l’émanation et du dépôt actif ,o, =1,0U 1’2!V1 = 1,36

;~.,=O,i~ V = -10 volts 31-- 1/1,24.

exlrémitu, et

dépassant

le

grain

de radium de 1 ciii,

de manière à canaliser

approximativement

un faisceau

étroit de rayons. Ce faisceau était localisé à peu près

dans le

plan

sur

lequel l’objectif photographique

se

trouvait mis au point. La figure 9 représente un agran-

dissement d’une de ces

photographies.

Le gros trait est un rayon (x. On voit qu’une

partie

des ions pro- duits ont parcouru un certain espace avant d’être arrêtés par la condensation sur eux de la vap.ur d’eau.

11 tt été

impossible

d obtenir une photographie

dans

lacluelle

on pût apercevoir séparées les gouttes formées sur les

trajectoires

des

particules

z.

Ionisation par les rayons 8.

Les

ligures 9

a 12 sont relatives à l’ionisation par les rayons 2 et p. La source de rayons est à droite de la figure. L’axe de la chambre est horizon- tal (arrangelnent rc de la page 8).

Un réalise la clispo>itioii (i de la

tigure .~

et l’on

obtient ainsi les figures 9, 11, 1‘?. Les gouttes pro- duites n’étant plus très voisines les unes des autres, il

est

possible

de les apercevoir individuellement. La

fiâure 10 a été obtenue en faisant traverser la chambre

de condensation par un faisceau étroit de rayons y;

les

trajectoires

observées dans ce cas sont certaine-

(6)

ment celles des particules J5 émises par les parois sous trajectoires des rayons 6 rapides ; on peut remarquer

Fi.. 9.

l’,ayoiis 2 et ~ du radium

Pl=O,~18 r,~~~ ;1,~3 p:z-=û,74 Y=30volt.., 11- ti,U.

que la densité des gouttes est très

faible sur ces parties des trajectoires;

en général, les ions

apparaissent

par groupes de deuv; mais de place en place on aper(I-oit des amas de 20 ou

50 gouttes. En tenant compte de

toutes ces gouttes on arrive à cette

conclusion qu’il y a environ 52 paires

d’ions produitspar eux par les rayons

;3, ce qui est un peu moins que ce

qu’a troué Eve (48), par une mt- thode indirecte.

La présence des amas de gouttes peut

s’expliquer

en admettant que dans certains cas la pariicule [3 ex- pulse d’une molécule rencontrée un électron avec une vitesse suffisante pour lui donner le pouvoir ionisant.

Les rayons ~ de la figure 10 sont plus

lents et par suite

plus

déviables et

doués d’un pouvoir ionisant t

plus

grand.

l’action des ra~ons y. Dans les figures 1 ~ et 12, les ~’ers la fin de leurs trajectoires (lig. 9 et 1 ~l ~, lus

~ , 1 1,,, , 1

Fig. 10.

Rayon~ ;3 produit; pal’ les rasons i’

p,=l,00 v;fr~, =1,3~ ; , _ (l, iâ i’ - in valts JI = 6,11.

rayons ne sont plus dltlérents des layons

cathodiques secondaires produits par les rayons X.

Il est à remarquer que les rayons (3 ne présentent pas en général de coudes brus- ques : à peu près rect~lig~les quand ils

sont

rapides,

ils prennent, lorsqu’ils sont ralentis, une courbure prononcée, mais régulière.

La

dispersion

des rayons -r~ serait donc plutôt du genre «

compound

scatterjng »

que « single scattering »). .

Ionisation par les rayons X . Les fitlliires 15 à 18 se rapportent à

l’ionisation par les rayons X. L’axe de la chambre est horizontal, les rayons passent de droite à gauche dans tous les cas, sauf

dans la figure 17 les rayons 1 traversent l’air après la dispersion.

, ~ ~ , ·t, , ,

Les ra~ons ~ 1 X sont produits par la dé- traits droits représentent certainement les débuts des charge élpclrique d’une jarre de Leyde à travers un

Jïg. t 1.

Rayons ) lu radiwn

; , = 0,9A t’~~’,=1.51 ?.=0.76 V-=40volts " = 2.4’5,

tube de Crookes : cette décharge est réa-

lisée immédiatement après la détente, de

manière a ce que la vapeur soit sursatu- rée. l’ans ces conditions les ions sont t saisis et fixés par la condensation avant d’à voir pu se diffuser.

Les pôles de l’éclateur Q ioii’ flg. J) ,

sont réunis avec les armatures intérieures des jarres électriques, les autres arma-

(7)

tures étant reliées au

pôles

du tube à rayons X.

Les armatures intérieures étaient en outre en com-

munication avec les

pôles

d’une maclline de ’Yin1s- hurst. La sphùre d’acier en tombant

produit

donc

Fig. 12.

Rayom ,3. Agrandissement d’une portion de la figure 12.

Pl = 0,9~1 2’~it’, =1,31 P2 = 0,76 V = 40 volts bl--6,0.

d’abord une

décharge

dans le tube de Crookes,

puis

dans la

lampe

à mercure.

L’instant de la

décharge électrique

à travers le tube

celles d’illumination séparées par le même intervalle de temps que la

décharge

dans le tube de Crookes et

l’étincelle d’illumination. On met

l’appareil photogra-

phique au point sur une

pointc

solidaire du

plongeur

et l’on fait une série de

photogra-

phies en donnant au fil des

longueurs

différentés : s’il vient sur le cliché deux

images

de la

pointe,

c’est

que, à la

première

étincelle, le

plongeur

n’était pas encore arrivé

au bas de sa course.

Par contre,

s’il

y avait une seule

image de la

pointe,

c’est que la dé- tente était

déjà complète.

Ces essais

ont

permis

d’évaluer à environ 0,02

seconde le temps

pendant

lequel la

détente s’ét.ahli;saii-

- - - --- - - -.-- --- - -.- - .

Le tube de Crookes est

placé

à 50 - 70 cm de

la chambre de condensation. Les rayons X pénètrent

dans celle-ci par une fenêtre de quartz de 0,58 mm

Fig. 13. F]g.l4..F~.~.

Ionisation par un faisceau cylindrique Mêmes conditions que la tlgure 15. Mêmes conditions que la figure 15.

durayonx:envii-on2mm.dediamètre ~1=1,110 1’;2’V1 = 1,54 p.,=:0.75 pt=0,95t’,:~~l,55p,;=0,70 p~=l,00 ~t’,==i,55 p.=0,7~ V=4B’olts M =2.45. V=40Yolts 1Z =2.45.

V= 4 volts l1 == 2,45.

à rayons X était déterminé par la

longueur

du fil de

suspension

de la balle d’acier. Au moyen d’essais pré-

liminaires, on fixait cette longueur de manière à pro- duire les rayons X au moment

précis

la détente

est complète ; on opère de la manière suivante : on

enlève le tube de Crookes et on le remplace par le tube à vapeur de mercure ; on obtient ainsi 2 étin-

d’épaisseur

et J, 2 cm de diamètre au mo~T~il d’un écran en

plomb

de 5 cm

d’épaisseur

que l’on

place

tout contre la fenêtre de quartz.

L’appareil

de

photographie

et la source de lumière occupent les

positions a

de la

figure

4. Afin d’é~-iter la dis- torsion due à la forme

cylindrique

de la chambre de condensation, une

partie

des

parois

latérales de

(8)

cette dernière était remplacée par une glace plane. ,

Les photographies obtenues dans ces conditions sont

Fig.16. Fig. 17. ¡¡’¡g. 1,

Ionisation par un faisceau du rayon X de partie de la figure 16 agrandie, montrant les ions

Faisceau de 5 mm. de diamètre. 5 avant mm. la de diamètre. dispersion; fie les rayons X ions positifs traversent et

negatlfs des rayons

Pair indivIduels produits cathodiques. le long d’une portion de l’un

°

p, =1,00 ~=1,36 oz = 0, ï~ ont été séparés par un champ électrique avant ’ ~Q " cathodiques.

Pt , 2 -1 , 12 ,

de perdre leur mobilité par la condensation de p~l,00 1’2fvi = 1,56 P2 = 0,74 V m 40 volts V =10 volts ~1 _ 2,45. l’eau sur eux.

°

M = 14,7.

p~ = 1 ,00 !’~?’~==1.36 P2=0,74 V==40YoHs ~ .

1 ..

~I ==2,45.

représentées sur les figures de 15 à 18. Excepté en

ce qui concerne la

figure 1 7 ,

l’ordre des

opérations

Agrandissement de la figure 1:).

i = 1,OU. l’2/Vi = 1.35, P2 = 0;74, Y = 14 volts, 31 - 6,0.

ron 1 ,7)t) à partir

duquel,

la condensation se

produit

sur les deux sortes d’ions, mais plus

petite

que celle

(environ ~,~$) à partir de laquelle il se produit une

condensation intense même en l’absence d’ions. Les

photographies montrent que, dans ces conditions, les trajectoires des rayous ~ secondaires excités par Ils

rayons X sont très nettement visibles.

Les figures l J à 16 donnent lieu aux remarques suivantes :

1. Les rayons de genre ~ sont produits sur le tra- jet du faisceau de rayons X et peuvent s’éloigner de

ce dernier u quelque distance.

2. Les rayons X ne semblent pas produire sur le

gaz d’effet direct autrement que par l’intermédiaire des rayons ~ secondaires; le chemin des rayons X

ne se manifeste que comme étant la région ou prennent naissance les rayons secondaires genre p.

Dans quelques clichés on voit bien quelques gouttes isolées, mais il semble qu’elles ne doivent pas être attribuées aux rayons X, car elles se produisent

même en l’absence de ces derniers ; on doit bien plu-

tôt considérer qu’elles sont dues à des réactions chi-

miques de la lumière ultra-violette sur les impuretés

était le suivant : ~. production de la sursaturation par la détente ; 2. décharge dans le tube de Crookes

et ionisation dans la chambre de détente ;

5. condensation de la vapeur sur les ions;

4. étincelle d’illumination grâce à la- quelle les gouttes formées impressionnent

la plaque

photographique.

La différence de potentiel

employée

était

de 40 volts, parfois de 4 volts.

Dans la plupart des cas la détente

était comprise entrc 1,55 et 1~6, J c’est-

à-dire qu’elle

dépasse

le minimum (envi-

Références

Documents relatifs

Les cernes larges, plus clairs, sont les cernes d'été (printemps + été) : l'arbre se développe davantage : sa croissance est plus importante.. Copyright © SVT

Comment prouver que les plantes ont besoin d'eau, de chaleur, de lumière et d'ions minéraux pour fabriquer leur matière

Je vois que la graine est (donner sa forme) DONC je pense que c'est (donner le moyen de transport) qui assurera le déplacement de cette

En utilisant une sonde à dioxygène, on peut montrer qu'un animal animal utilise du O2 lorsqu'il respire. LA RESPIRATION EST L'UTILISATION DU DIOXYGENE ET LE REJET DE DIOXYDE DE

- 2/ La diversité des appareils respiratoires et des comportements respiratoires permet aux animaux d'occuper différents milieux.. Notion

1/ Les veines sont plus gonflées et plus colorées après l'arrêt de la circulation sanguine dans le bras.. 2/ Le sang ne peut pas provenir du coeur, la balle bloque la circulation

Une thrombose (artère bouchée) ou infarctus (mort d'une partie du coeur) peuvent être les conséquences des plaques d'athéromes dans les artères.. Schéma d'une plaque d'athérome

Pb2 Quels muscles sont nécessaires pour faire entrer l'air dans les poumons?. Extrait