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Action des particules ionisantes sur la gélatine des émulsions photographiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205531

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205531

Submitted on 1 Jan 1963

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Action des particules ionisantes sur la gélatine des émulsions photographiques

Marie Ader

To cite this version:

Marie Ader. Action des particules ionisantes sur la gélatine des émulsions photographiques. Journal

de Physique, 1963, 24 (7), pp.574-574. �10.1051/jphys:01963002407057401�. �jpa-00205531�

(2)

574

BIBLIOGRAPHIE

[1] POUILLEN (P.) et JAFFRAY (J.), C. R. Acad. Sc., 1959, 248, 3129.

[2] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 61.

[3] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 145.

[4] POUILLEN (P.), C. R. Acad. Sc., 1960, 250, 3318.

[5] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 3056.

[6] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 269.

ACTION DES PARTICULES IONISANTES SUR LA GÉLATINE

DES ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES

Par Marie ADER,

Laboratoire de Physique atomique et moléculaire.

«

Un effet corieux

nous a

été signalé par Morand et Winand. Une étoile avait

une

quinzaine de brancheb....

deux

ou

trois branches fortes montaient

vers

la

sur-

face.... il s’est créé le long de ces traces

une

sorte de

canal par le révélateur s’est infiltré. Celui-ci s’est ouvert

une

poche autoui des grains du centre de

l’étoile et s’est frayé un chemin .le long de quelques

traces denses.... Ces

canaux

et

ces

poches....

se

sont aplatis

au

séchage donnant l’impression d’écailles

brunes.... George et Evans ont observé des faits inter-

prétables de la même façon le long des traces de faible

ionisation. ’

Le phénomène est probablement favorisé par l’affai- blissement de la gélatine réchauffée dans le dévelop- pement à deux températures » [1].

Un fait analogue

se

manifeste dans des plaquFs

nucléaires déjà traitées et étudiées présentant des

traces de protons, de particules a, ponctuées de grains

du voile et soumises due

nouveau

à

un

rayonnement

ionisant gradué :

ce

du polonium, y du Cobalt 60, puis

lavées abondamment et séchées.

Ces plaques, dont le premier traitement

a

éliminé le bromure d’argent,

ne

sont plus,

en

apparence,

sen-

sibles

aux

rayonnements. Elles

ne

contiennent que de la gélatine

«

neutre » et,

en

quantité très faible, des grains d’argent du voile et des traces de particules.

primitivement enregistrées.

Cette deuxième irradiation

ne

donne donc plus de

traces visibles dans la gélatine ; Cependant,

on

peut

constater autour des traces anciennes l’apparition

d’une

«

gaine ? brune plus importante

en

fin de par-

cours

des particules. Les grains du voile sont,

eux

aussi, entourés d’une auréole brune.

Ces divers phénomènes sembleraient identiques et explicables par des remarques antérieures : [2] ; [3].

Les traces denses, fortes, le centre de l’étoile de

l’effet signalé par MM. Morand et Winand, sont le

résultat du passage de particules très ionisantes ;

cette ionisation importante aurait,

sur

le parcours des

particules, transformé la gélatine

en une

substance

soluble et entraînée par l’eau des divers bains, laissant

ainsi

un «

canal » le long de

ces

traces [3].

Le même phénomène

se

produirait le long des traces plus légères mais serait moins perceptible à l’aide d’un

microscope ordinaire.

Dans le

cas

de l’émulsion soumise à

une

nouvelle

irradiation, cette ionisation supplémentaire aurait ajouté

son

effet à l’ionisation de la particule elle-même

et à celle de la

cause

qui

a

produit les grains du voile,

les renforçant ainsi plus particulièrement

en

fin de

parcours des particules.

Le

«

canal » creusé dans la gélatine des plaques photographiques après ionisation par les particules chargées, peut donc être observé dans tous les

cas

à l’aide d’un microscope électronique (3), mais aussi à l’aide d’un microscope ordinaire lorsque les particules

sont fortement ionisantes

ou

bien lorsqu’on

a

soumis

l’émulsion complètement traitée à

une

ionisation supplémentaire.

Le fait qu’une différence d’ionisation serait déce- lable par l’importance du

«

canal » résultant, pourrait peut-être permettre

une

étude de l’ionisation due

aux

particules, par

ce

procédé.

Lettre reçue le 8 avril 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DEMERS (P.), Ionographie, presses Universitaires de Montréal, p. 166.

[2] J. Physique Rad., 1962, 23, 590.

[3] J. Physique 1963, 24, 70.

MESURES DES PERMITTIVITÉS

DE DIFFÉRENTS LIQUIDES

DANS LA BANDE DES 8

mm

Par M. Jean LISSAYOU,

Laboratoire d’Optique Ultra-hertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

Dans le cadre des

mesures

de constantes diélec-

triques effectuées

au

laboratoire, la généralisation dans

la bande Q des méthodes de

mesures en

propagation guidée, utilisées jusqu’ici ’en 3

cm

et

en

10 cm, avait

laissé apparaître [1] pour les diélectriques solides, la

difficulté mécanique d’une telle méthode : très grande,

,

précision exigée

sur

toutes les dimensions de l’échan- tillon et influence des inhomogénéités dans les dimen- sions mêmes des guides. L’extension de la méthode

aux

diélectriques liquides supprime les incertitudes de forme de l’échantillon par suite du remplissage parfait

de la cellule de mesure, mais fait apparaître la néces-

sité d’une correction due à la présence de la paroi

antérieure de la

cuve.

Appareils de mesure. Méthode utilisée.

-

Le

mon-

tage hyperfréquence utilisé schématisé ( fig. 1)

a

été

décrit dans

une

précédente communication [1].

La surface de l’échantillon liquide doit être rigou-

reusement plane et

son

épaisseur définie

avec

la même précision que dans le

cas

des solides. Pour cela

on a

utilisé

une

série de

cuves

de profondeurs différentes construites à partie d’éléments de guides droits. La

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002407057401

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