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Remarques sur les transformations, à basse température, des cristaux de nitrate de cobalt et de nitrate de zinc, au cours de cycles thermiques successifs

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205530

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205530

Submitted on 1 Jan 1963

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Remarques sur les transformations, à basse

température, des cristaux de nitrate de cobalt et de nitrate de zinc, au cours de cycles thermiques successifs

P. Pouillen, J. Saurel

To cite this version:

P. Pouillen, J. Saurel. Remarques sur les transformations, à basse température, des cristaux de nitrate

de cobalt et de nitrate de zinc, au cours de cycles thermiques successifs. Journal de Physique, 1963,

24 (7), pp.572-574. �10.1051/jphys:01963002407057200�. �jpa-00205530�

(2)

572.

LETTRES A LA RÉDACTION

REMARQUES SUR LES TRANSFORMATIONS,

A BASSE TEMPÉRATURE,

DES CRISTAUX DE NITRATE DE COBALT ET DE NITRATE DE ZINC,

AU COURS DE CYCLES THERMIQUES SUCCESSIFS

Par P. POUILLEN et J. SAUREL,

Laboratoire de Thermodynamique.

Faculté des Sciences, Clermont-Ferrand.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, JUILLET 1963,

Les anomalies thermiques et les variations de volume des cristaux de nitrate de cobalt et de nitrate de zinc hexahydratés, au cours d’un cycle thermique à

basse température, ont déjà fait l’objet de plusieurs publications [1] à [5].

Dans le présent travail, les cristaux ont encore été étudiés par analyse thermique et dilatométiie en milieu liquide, depuis la température ordinaire jusqu’à

.

- 180 oC, avec une variation de température de un à

deux degrés par minute.

Nitrate de cobalt.

-

Les trois courbes de la figure 1 représentent les variations de volume en fonction de la

température.

FIG. 1.

Un premier cycle thermique se traduit par la courbe I, il comporte trois anomalies (notées A, B, C) déjà signalées [1], [2], [3].

Quand on soumet le même échantillon à plusieurs cycles thermiques successifs, on constate : au refroidis- sement, l’apparition d’une nouvelle anomalie ther-

mique accompagnée d’une contraction des cristaux,

à une température pouvant varier de + 2 OC à

-

20 °C. Cette anomalie, désignée par la lettre D sur

la courbe III de la figure 1, apparaît en général dès le

deuxième cycle et existe ensuite pour tous,les cycles ultérieurs. Sa température initiale dépend, pour un

cycle donné, du temps écoulé depuis le cycle précé-

dent : plus ce temps est court, plus l’apparition de cette

anomalie est rapide.

La présence de l’anomalie D s’accompagne, au refroidissement, de la diminution de la contraction A,

ainsi

que d’un léger abaissement de sa température.

Au réchauffement, on n’observe pas d’anomalie nou- velle mais seulement une diminution de la dilatation B.

Dans les mêmes conditions expérimentales, l’impor-

tance de cette contraction D est variable suivant les échantillons. Il en est de même des modifications de A et B qui dépendent de l’importance de D. La

courbe III de la figure 1 donne un exemple des varia-

tions de volume obtenues sur un échantillon.

A la vitesse de refroidissement utilisée, on n’a pas observé de disparition complète des.anomalies A et B, excepté pour un échantillon immergé dans l’éther de

pétrole (courbe II de la figure 1). Dans ce cas, la

contraction D est du même ordre de grandeur que la dilatation C..

Si les cristaux sont maintenus plusieurs heures à une température constante, comprise entre 0 °C et

-

20 °C,

on observe alors une contraction progressive dont la

valeur maximum atteint à peu près 1,7 % du volume

FIG. 2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002407057200

(3)

573 initial et qui se produit plus rapidement vers

-

20 °C

que vers 0 °C. Si les cristaux sont ensuite refroidis

comme précédemment, on n’observe aucune autre

anomalie jusqu’à -180 °G. Au réchauffement, c’est à + 20 °C que se produit l’absorption de chaleur et la dilatation déjà notée C (fig. 1). Les variations de volume obtenues dans ces conditions peuvent égale-

met être représentées par la courbe II de la figure 1.

Cette étude, effectuée tant par analyse thermique

que par dilatométrie, suggère une description schéma- tique des résultats obtenus que l’on peut suivre sur la figure 2.

COURBE I. - Au cours d’un premier cycle, la

variété initiale, que nous désignons par ce, demeure stable jusqu’à

-

75 °C (ab). La contraction (bc)

marque le passage à une variété y, stable jusqu’à

- 180 OC au refroidissement (cd). Au réchauffement y est stable jusqu’à - 33 °C (de). La dilatation (ef) correspond au passage à une variété g stable jusqu’à

+ 20 °C (fg) et l’on retrouve la variété oc initiale après

dilatation (ga).

Nous avons déjà signalé que la température du

passage y - p est modifiée si les cristaux sont immer-

gés dans l’éther sulfurique (6).

COURBE II. - Quand on maintien l’échantillon à

une température stable, comprise entre 0 °C et -20 °C,

on constate un passage progressif de la variété oc à la

variété j3 (hfl). Le rectangle hachuré représente la région oia le passage oc --> B a été observé. La variété P

reste stable, au refroidissement jusqu’à - 180 °C (fI i)

et au réchauffement jusqu’à + 20 °C (ig) et l’on

retrouve la variété initiale oc après dilatation (ga).

COURBE III. - Les courbes obtenues au cours des

cycles successifs (2e, 3e,

...

cycle) peuvent s’interpré-

ter en admettant qu’au refroidissement une partie de

l’échantillon initial, variété a, se transforme en variété

B entre 0 °C et

-

20 °C (hf’) tandis que l’autre partie

reste sous forme oc jusqu’à environ - 80 °C. Ceci e,xplique la contraction hf’ (anomalie D de la figure 1) plus faible que la contraction hf1 de la courbe II. A

- 80 °C, la fraction de nitrate qui est restée sous

. forme a se transforme alors en variété y (b’c’). Cette

contraction ne s’effectue que sur une partie de l’échan- tillon initial puisque la variété P ne subit pas de trans-

formation à cette température, elle est plus faible que la contraction observée précédemment (bc, courbe I).

Le produit reste stable, au refroidissement jusqu’à

- I80 °C (c’d’) et au réchauffement jusqu’à

-

33 °G (d’e’) puisque les deux variétés g et y sont stables dans

ce domaine de température. A - 33 °G, la partie du sel

sous forme y se transforme en B (e’f) et ainsi la totalité

da sel se retrouve alors sous la forme B (fg) qui revient

ensuite normalement à la forme a à + 20 OC (ga).

COURBE IV.

-

Si on arrête le refroidissement de la variété a avant la contraction de

-

75 °C (parcours ab), le réchauffement ne se produit pas jusqu’à

+ z20 OC suivant le parcours ba. Il y a, au réchauffe- ment, passage à la variété P par une contraction (h, f) accompagnée d’un dégagement de chaleur, à une tem- pérature de l’ordre de

-

50 °G à

-

35 °G. Toutefois,

ce passage peut se faire, suivant les essais, soit nette-

ment suivant le parcours hi f, soit d’une manière dif- fuse suivant un parcours du type bh’f. On constate

ensuite le retour normal à la variété oc, à + 20,OC.

Le mécanisme des divers changements de variété,

admis dans cette description schématique des résul- tats expérimentaux, ne peut être précisé à l’aide des seules méthodes utilisées dans ce travail.

NITRATE DE zINC. - Les anomalies thermiques et

les variations de volume des cristaux de nitrate de zinc hexahydratés [4], [5] peuvent être comparées à

celles des cristaux de nitrate de cobalt refroidis lente- ment ( fig. 1 II et fig. 2JI).

La figure 3 représente les variations de volume d’un échantillon de,nitrate de zinc, en fonction de la tempé-

,

rature, pour un premier cycle thermique (courbe 1)

et pour un deuxième cycle (courbe 2) au refroidisse- ment. Au réchauffement les deux courbes sont confon- dues.

FIG. 3.

Au cours du premier cycle thermique, la forte

contraction accompagnée d’uri dégagement de cha- leur, de - 2 °C à

--

10°C peut encore être interprétée

comme le passage d’une variété oc à une variété B (parcoures ht de la représentation schématique, figure 4).

Au réchauffement, la transformation P --> a a lieu à 19 OC (ga).

FIG. 4.

,

Comme pour- les cristaux de nitrate de cobalt, la

succession des cycles thermiques sur un même échan- tillon favorise, au refroidissement, l’apparition plus rapide de la transformation oc -> B que l’on peut obser-

ver dès + 10 OC pour un deuxième ou un troisième

cycle (hl f1). Le passage B ~ ri n’est pas modifié par

la répétition des cycles.

-

Lettre reçue le 7 mai 1963.

(4)

574

BIBLIOGRAPHIE

[1] POUILLEN (P.) et JAFFRAY (J.), C. R. Acad. Sc., 1959, 248, 3129.

[2] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 61.

[3] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 145.

[4] POUILLEN (P.), C. R. Acad. Sc., 1960, 250, 3318.

[5] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 3056.

[6] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 269.

ACTION DES PARTICULES IONISANTES SUR LA GÉLATINE

DES ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES

Par Marie ADER,

Laboratoire de Physique atomique et moléculaire.

« Un effet corieux nous a été signalé par Morand et Winand. Une étoile avait une quinzaine de brancheb....

deux ou trois branches fortes montaient vers la sur-

face.... il s’est créé le long de ces traces une sorte de

canal par le révélateur s’est infiltré. Celui-ci s’est ouvert une poche autoui des grains du centre de

l’étoile et s’est frayé un chemin .le long de quelques

traces denses.... Ces canaux et ces poches.... se sont aplatis au séchage donnant l’impression d’écailles

brunes.... George et Evans ont observé des faits inter-

prétables de la même façon le long des traces de faible

ionisation. ’

Le phénomène est probablement favorisé par l’affai- blissement de la gélatine réchauffée dans le dévelop- pement à deux températures » [1].

Un fait analogue se manifeste dans des plaquFs

nucléaires déjà traitées et étudiées présentant des

traces de protons, de particules a, ponctuées de grains

du voile et soumises due nouveau à un rayonnement

ionisant gradué : ce du polonium, y du Cobalt 60, puis

lavées abondamment et séchées.

Ces plaques, dont le premier traitement a éliminé le bromure d’argent, ne sont plus, en apparence, sen- sibles aux rayonnements. Elles ne contiennent que de la gélatine « neutre » et, en quantité très faible, des grains d’argent du voile et des traces de particules.

primitivement enregistrées.

Cette deuxième irradiation ne donne donc plus de

traces visibles dans la gélatine ; Cependant, on peut

constater autour des traces anciennes l’apparition

d’une « gaine ? brune plus importante en fin de par-

cours des particules. Les grains du voile sont, eux aussi, entourés d’une auréole brune.

Ces divers phénomènes sembleraient identiques et explicables par des remarques antérieures : [2] ; [3].

Les traces denses, fortes, le centre de l’étoile de

l’effet signalé par MM. Morand et Winand, sont le

résultat du passage de particules très ionisantes ;

cette ionisation importante aurait, sur le parcours des

particules, transformé la gélatine en une substance

soluble et entraînée par l’eau des divers bains, laissant

ainsi un « canal » le long de ces traces [3].

Le même phénomène se produirait le long des traces plus légères mais serait moins perceptible à l’aide d’un

microscope ordinaire.

Dans le cas de l’émulsion soumise à une nouvelle

irradiation, cette ionisation supplémentaire aurait ajouté son effet à l’ionisation de la particule elle-même

et à celle de la cause qui a produit les grains du voile,

les renforçant ainsi plus particulièrement en fin de

parcours des particules.

Le « canal » creusé dans la gélatine des plaques photographiques après ionisation par les particules chargées, peut donc être observé dans tous les cas à l’aide d’un microscope électronique (3), mais aussi à l’aide d’un microscope ordinaire lorsque les particules

sont fortement ionisantes ou bien lorsqu’on a soumis

l’émulsion complètement traitée à une ionisation supplémentaire.

Le fait qu’une différence d’ionisation serait déce- lable par l’importance du « canal » résultant, pourrait peut-être permettre une étude de l’ionisation due aux

particules, par ce procédé.

Lettre reçue le 8 avril 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] DEMERS (P.), Ionographie, presses Universitaires de Montréal, p. 166.

[2] J. Physique Rad., 1962, 23, 590.

[3] J. Physique 1963, 24, 70.

MESURES DES PERMITTIVITÉS

DE DIFFÉRENTS LIQUIDES

DANS LA BANDE DES 8 mm

Par M. Jean LISSAYOU,

Laboratoire d’Optique Ultra-hertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

Dans le cadre des mesures de constantes diélec-

triques effectuées au laboratoire, la généralisation dans

la bande Q des méthodes de mesures en propagation guidée, utilisées jusqu’ici ’en 3 cm et en 10 cm, avait

laissé apparaître [1] pour les diélectriques solides, la

difficulté mécanique d’une telle méthode : très grande,

,

précision exigée sur toutes les dimensions de l’échan- tillon et influence des inhomogénéités dans les dimen- sions mêmes des guides. L’extension de la méthode aux

diélectriques liquides supprime les incertitudes de forme de l’échantillon par suite du remplissage parfait

de la cellule de mesure, mais fait apparaître la néces-

sité d’une correction due à la présence de la paroi

antérieure de la cuve.

Appareils de mesure. Méthode utilisée.

-

Le mon-

tage hyperfréquence utilisé schématisé ( fig. 1) a été

décrit dans une précédente communication [1].

La surface de l’échantillon liquide doit être rigou-

reusement plane et son épaisseur définie avec la même

précision que dans le cas des solides. Pour cela on a

utilisé une série de cuves de profondeurs différentes

construites à partie d’éléments de guides droits. La

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