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Submitted on 1 Jan 1963
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Mesures des permittivités de différents liquides dans la bande des 8 mm
Jean Lissayou
To cite this version:
Jean Lissayou. Mesures des permittivités de différents liquides dans la bande des 8 mm. Journal de
Physique, 1963, 24 (7), pp.574-576. �10.1051/jphys:01963002407057402�. �jpa-00205532�
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BIBLIOGRAPHIE
[1] POUILLEN (P.) et JAFFRAY (J.), C. R. Acad. Sc., 1959, 248, 3129.
[2] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 61.
[3] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 145.
[4] POUILLEN (P.), C. R. Acad. Sc., 1960, 250, 3318.
[5] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1963, 256, 3056.
[6] POUILLEN (P.) et SAUREL (J.), C. R. Acad. Sc., 1962, 255, 269.
ACTION DES PARTICULES IONISANTES SUR LA GÉLATINE
DES ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES
Par Marie ADER,
Laboratoire de Physique atomique et moléculaire.
«
Un effet corieux nous a été signalé par Morand et Winand. Une étoile avait une quinzaine de brancheb....
deux ou trois branches fortes montaient vers la sur-
face.... il s’est créé le long de ces traces une sorte de
canal par où le révélateur s’est infiltré. Celui-ci s’est ouvert une poche autoui des grains du centre de
l’étoile et s’est frayé un chemin .le long de quelques
traces denses.... Ces canaux et ces poches.... se sont aplatis au séchage donnant l’impression d’écailles
brunes.... George et Evans ont observé des faits inter-
prétables de la même façon le long des traces de faible
ionisation. ’
Le phénomène est probablement favorisé par l’affai- blissement de la gélatine réchauffée dans le dévelop- pement à deux températures » [1].
Un fait analogue se manifeste dans des plaquFs
nucléaires déjà traitées et étudiées présentant des
traces de protons, de particules a, ponctuées de grains
du voile et soumises due nouveau à un rayonnement
ionisant gradué :
cedu polonium, y du Cobalt 60, puis
lavées abondamment et séchées.
Ces plaques, dont le premier traitement a éliminé le bromure d’argent, ne sont plus, en apparence, sen- sibles aux rayonnements. Elles ne contiennent que de la gélatine
«neutre » et, en quantité très faible, des grains d’argent du voile et des traces de particules.
primitivement enregistrées.
Cette deuxième irradiation ne donne donc plus de
traces visibles dans la gélatine ; Cependant, on peut
constater autour des traces anciennes l’apparition
d’une
«gaine ? brune plus importante en fin de par-
cours des particules. Les grains du voile sont, eux aussi, entourés d’une auréole brune.
Ces divers phénomènes sembleraient identiques et explicables par des remarques antérieures : [2] ; [3].
Les traces denses, fortes, le centre de l’étoile de
l’effet signalé par MM. Morand et Winand, sont le
résultat du passage de particules très ionisantes ;
cette ionisation importante aurait, sur le parcours des
particules, transformé la gélatine en une substance
soluble et entraînée par l’eau des divers bains, laissant
ainsi un
«canal » le long de ces traces [3].
Le même phénomène se produirait le long des traces plus légères mais serait moins perceptible à l’aide d’un
microscope ordinaire.
Dans le cas de l’émulsion soumise à une nouvelle
irradiation, cette ionisation supplémentaire aurait ajouté son effet à l’ionisation de la particule elle-même
et à celle de la cause qui a produit les grains du voile,
les renforçant ainsi plus particulièrement en fin de
parcours des particules.
Le
«canal » creusé dans la gélatine des plaques photographiques après ionisation par les particules chargées, peut donc être observé dans tous les cas à l’aide d’un microscope électronique (3), mais aussi à l’aide d’un microscope ordinaire lorsque les particules
sont fortement ionisantes ou bien lorsqu’on a soumis
l’émulsion complètement traitée à une ionisation supplémentaire.
Le fait qu’une différence d’ionisation serait déce- lable par l’importance du
«canal » résultant, pourrait peut-être permettre une étude de l’ionisation due aux
particules, par ce procédé.
Lettre reçue le 8 avril 1963.
BIBLIOGRAPHIE
[1] DEMERS (P.), Ionographie, presses Universitaires de Montréal, p. 166.
[2] J. Physique Rad., 1962, 23, 590.
[3] J. Physique 1963, 24, 70.
MESURES DES PERMITTIVITÉS
DE DIFFÉRENTS LIQUIDES
DANS LA BANDE DES 8 mm
Par M. Jean LISSAYOU,
Laboratoire d’Optique Ultra-hertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux.
Dans le cadre des mesures de constantes diélec-
triques effectuées au laboratoire, la généralisation dans
la bande Q des méthodes de mesures en propagation guidée, utilisées jusqu’ici ’en 3 cm et en 10 cm, avait
laissé apparaître [1] pour les diélectriques solides, la
difficulté mécanique d’une telle méthode : très grande,
,
précision exigée sur toutes les dimensions de l’échan- tillon et influence des inhomogénéités dans les dimen- sions mêmes des guides. L’extension de la méthode aux
diélectriques liquides supprime les incertitudes de forme de l’échantillon par suite du remplissage parfait
de la cellule de mesure, mais fait apparaître la néces-
sité d’une correction due à la présence de la paroi
antérieure de la cuve.
Appareils de mesure. Méthode utilisée.
-Le mon-
tage hyperfréquence utilisé schématisé ( fig. 1) a été
décrit dans une précédente communication [1].
La surface de l’échantillon liquide doit être rigou-
reusement plane et son épaisseur définie avec la même précision que dans le cas des solides. Pour cela on a utilisé une série de cuves de profondeurs différentes construites à partie d’éléments de guides droits. La
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002407057402
575
FIG. 1.
profondeur des cuves, donc l’épaisseur des échantillons,
est déterminée par un procédé optique à 2/100 mm
près. On évite la présence du ménisque dû aux actions
des parois du guide sur le liquide en fermant la partie supérieure de la cuve par une lamelle de mica de
quelques centièmes de millimètre d’épaisseur. La cuve
est placée verticalement, la liaison avec le banc se
faisant par l’intermédiaire d’un guide coudé.
INFLUE"NCE DE LA LAME DE MICA SUR LE CALCUL DES
IMPÉDANCES RÉFLECTIVES.
-La méthode expérimen-
tale détermine l’impédance réflective relative Zut de l’ensemble échantillon-lame de mica alors que le calcul n’utilise que l’impédance réflective zo de l’échantillon
liquide considéré seul.
On montre que l’impédance zv est liée à Zm par la formule : :
où lc est le rapport des impédances caractéristiques ders
milieux (1) et (0), soit
en supposant que le milieu (1) est transparent ;
et où
est l’impédance réflective du mica court-circuité, c’est-
à-dire une valeur mesurable.
Si e1 est petit, ce qui est le cas, on montre que :
indépendant de la constante diélectrique ei,
k2 et zm étant déterminés une fois pour toutes pour (
un couvre-objet d’épaisseur donnée, on déduit faci- (
lement zv de la mesure de zm.
Frc. 2.
FIG. 3.
’
Mesures de recoupement. Précision des mesures.
-Ces mesures effectuées sur des liquides connus ou étu-
diés en détail à des fréquences plus basses, nous ont
donné les résultats suivants :
en concordance avcc ceux indiqués dans la littéra- ture [2], [3], [4]. Les incertitudes portent à la fois sur les mesures et sur la dimension de la cellule. Les résul- tats donnés tiennent compte de la correction apportée
par la présence de la lame de mica de 5/100 mm d’épaisseur (lik 2- 10).
Mesures sur une série d’alcools.
-Les mesures de
permittivités ont été effectuées sur une série d’alcools allant du méthanol (1 atome de carbone) au pentanol (5 atomes de carbone). Les résultats sont les suivants :
( f
=34,5 GHz).
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Ils mettent en évidence la décroissance de la permit-
tivité en fonction du nombre d’atomes de carbone,
.