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Mesures des permittivités de différentes substances solides dans la bande des 8 mm

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Academic year: 2022

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(1)

HAL Id: jpa-00205484

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205484

Submitted on 1 Jan 1963

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Mesures des permittivités de différentes substances solides dans la bande des 8 mm

Jean Lissayou

To cite this version:

Jean Lissayou. Mesures des permittivités de différentes substances solides dans la bande des 8 mm.

Journal de Physique, 1963, 24 (5), pp.351-352. �10.1051/jphys:01963002405035101�. �jpa-00205484�

(2)

351

(cr / PO)1/2 (cr / PO)3/2. Si nous utilisons la fonction

EID

=

I(cr /Po) pour déterminer les rapports théoriques EJD correspondants, nous trouvons (EjD)t/2 > (EID),I,

ce

qui est en contradiction avec nos résultat.

L’influence de J sur po n’est donc pas seule

en

cause.

On pourrait aussi penser à son influence sur a, mais

nous croyons qu’une théorie plus approfondie, faisant explicitement intervenir le nombre quantique J,

serait mieux à même d’interpréter le comportement,

souvent très difiérent des composantes d’un même doublet.

Lettre reçue le 26 février 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LINDHOLM (E.), Thèse 1942, Uppsala.

[2] CH’EN (S.) et TAKEO (M.), Rev. Mod. Physics, 1957, 29, 54.

[3] CH’EN (S.), Phys. Rev., 1940, 58, 1051.

[4] ROBIN (J.) et ROBIN (S.), C. R. Acad. Sc., 1951, 233,

928.

[5] SCHULLER (E.), Thèse, 1962, Paris (à paraître J.

Recherches, Bellevue).

[6] HIRCHFELDER (J. O.), CURTISS (C.) et BIRD (R. B.),

Molecular Theory of gases and liquides, New-York,

1954.

MESURES DES PERMITTIVITÉS

DE DIFFÉRENTES SUBSTANCES SOLIDES DANS LA BANDE DES 8 mm.

Par M. Jean LISSAYOU,

Laboratoire d’optique ultra-hertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

Dans le cadre des mesures de constantes diélec-

triques effectuées au laboratoire, l’acquisition d’un

banc de mesures hyperfréquences pour la bande Q

nous

a

incité à essayer de généraliser dans cette gamme les méthodes de mesures utilisées jusqu’à présent entre

3 et 10 cm, avant d’utiliser les méthodes à l’air libre

qui sont généralement utilisées à ces fréquences.

Les premières mesures de recoupement faites

sur

des

matériaux connus, ont laissé apparaître la difficultés

mécanique d’une telle méthode (très grande précision exigée dans la taille des échantillons et influence des

inhomogénéités dans les dimensions même des guides)

mais aussi

une

précision des résultats sensiblement du même ordre que celle des mesures effectuées à l’air libre (1/100 sur s’).

Appareils de mesure. Méthode utilisée.

-

Le mon- tage hyperfréquence utilisé ( fig. 1) prévu pour la bande Q (34 à 36 GHz) fonctionne

en

guides rectangu-

laires de dimensions intérieures 7,11 X 3,55 mm et comprend essentiellement deux parties : le klystron

KL2 T2, construit par L. T. T., et son alimentation ;

le banc de mesures proprement dit comportant :

Un isolateur à ferrite ; un ondemètre ; un atténua-

teur variable ; une ligne de mesure reliée à un galva-

nomètre Séfram.

La méthode de

mesure

utilisée est la méthode dite de la ligne court-circuitée. Elle consiste à placer un échan-

tillon de substance à étudier, remplissant toute la sec-

tion du guide et de longueur connue e contre un court-

circuit constitué par

une

plaque argentée.

L’étude de la modification du train d’ondes station- naires existant dans le guide en avant du court-

circuit conduit au calcul des parties réelles et imagi-

naires de la permittivité relative

E =

c’

-

je" du

corps étudié. Pour cela on relève au moyen de la ligne

de mesure le TOST et la distance d’un minimum d’O.

S. à la face d’entrée du diélectrique. De l’impédance

relative ?,1 au niveau de la face d’entrée calculée par le

diagramme de Smith, on calcule au moyen des abaques

de Lebrun [2] la valeur de e’ et eB

X, y sont donnés par l’abaque de Lebrun.

Ào est la longueur d’onde dans le vide.

e

l’épaisseur du diélectrique.

Àc la longueur d’onde de coupure du guide.

FIG. 1.

Mesures de recoupement. Précision des mesures.

-

Ces mesures effectuées sur des matériaux connus [1]

étudiées

en

détail à des fréquences plus basses nous

assurent de la concordance des résultats obtenus avec les valeurb de référence.

Les incertitudes portent à la fois sur les lectures et

sur la forme des échantillons. Les incertitudes de

mesure sont du même ordre que celles enregistrées avec

la même méthode aux longueurs d’onde plus fortes.

soit As-le" 1/150 mais la précision des dimensions

transversales des échantillons prend ici une valeur

accrue.

Une formule empirique donne la correction systéma- tique à apporter à la valeur de la constante diélectrique :

Résultat indépendant des dimensions a et a’ puisque

le champ électrique est nul sui les parois latérales du

guide.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002405035101

(3)

352

FIG. 2.

Les échantillons mesurés au palmer au 1/100

mm

présentent tous une différence ( b

--

b’) 5/100

mm

d’où

une

correction systématique à apporter aux

mesures.

Mesures de permittivités d’halogénures métalliques.

-

Ces échantillons de Br K, Cl Na, Cl K et F Li ont

été fournis par

«

Quartz et Silice » et taillés au labora-

toire à partir de monocristaux artificiels. La taille

délicate, se fait au 1/100 de

mm

sur toutes les dimen- sions. Les mesures ont montré que

ces

corps n’étaient pas absorbants. Elles n’ont été faites que dans une seule direction prise arbitrairement, ces corps appar- tenant tous au système cubique.

Les résultats concordent avec ceux obtenus au labo- ratoire par Cl. Demau [3] pour la bande X et sont

en

accord avec ceux publiés à d’autres fréquences par divers auteurs. Ils sont les suivants :

Mesure de l’anisotropie diélectrique du gypse.

-

Le gypse (S04 Ca, 2 H2 0) appartenant au système mono-

clinique présente 3 valeurs de permittivités principales.

Une étude détaillée de la direction des axes électriques

aux hyperfréquences a été faite auparavant au labo-

ratoire par CI. Demau []..

L’axe binaire constituant

un

axe électrique, on a

la valeur de la permittivité suivant cet axe

en

taillant, parallèlement à sa direction un échantillon de section

égale à la section du guide ; soit s; cette valeur de la

permittivité.

Les deux autres permittivités principales corres- pondent à la direction du clivage vitreux (permittivité minimum). Les échantillons taillés suivant ces deux directions nous donnent les permittivités c’z et E’x (max.). L’absorption peut être considérée comme nulle

(e"

=

0) dans les trois cas.

On constate donc la très forte anisotropie diélec- trique du gypse qui

se

traduit, au point de

vue

optique

par une forte biréfringence aux micro-ondes :

Lettre reçue le 15 décembre 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] VON HIPPEL (A. R.), Les diélectriques et leurs appli-

cations.

[2] LEBRUN (A.), Thèse, Lille, 1953.

[3] DEMAU (Cl.), Thèse, Bordeaux, 1962.

DEMAU (Cl.), Communications Société de Physique,

9 mai 1962. 14 novembre 1962.

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