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Une méthode pour étudier certains problèmes d'interaction

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235602

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235602

Submitted on 1 Jan 1956

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Une méthode pour étudier certains problèmes d’interaction

Maurice Jessel

To cite this version:

Maurice Jessel. Une méthode pour étudier certains problèmes d’interaction. J. Phys. Radium, 1956,

17 (12), pp.1022-1023. �10.1051/jphysrad:0195600170120102201�. �jpa-00235602�

(2)

1022

Les résultats obtenus avec 22N a et des rétrodiffu.

8Purs d’aluminium sont reproduits Sa la figure 2.

rlr. 2.

FIG. 3.

FIG. 4.

Influence du nombre atomique Z.

-

Le nombre de positrons rétrodiffusés par minute, à saturation (Ns), est, en première approximation, une fonction linéaire de la racine carrée du nombre atomique de l’élément

diffuseur ( fig. 3).

,

Lorsque le diffuseur est un composé chimique, un alliage ou une solution, ce résultat est encore valable,

à la condition de leur associer le nombre atomique

moyen défini par la formule :

où les p; représentant les concentrations en poids des

constituants du diffuser et lps Zn, les nombres alto-

miqies de ceux-ci [2].

En plus, dans le cas des solutioiis, les résultats

obtenus montrent que le carré du nombre de positrons rétrodiffusés est une fonction linéaire du produit Z . p

du nombre atomique moyen de la solution par le poids spécifique de celle-ci (fig. 4).

Nous avons déjà signalé ces propriétés dans le cas des

électrons négatifs [2].

Manuscrit reçu le 6 octobre 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SELIGER (H. H.), Phys. Rev., 1950, 78, 491.

[21 DANGUY (L.) et QUIVY (R.), J. Physique Rad., 1956, 17, 320-325.

UNE MÉTHODE POUR ÉTUDIER

CERTAINS PROBLÈMES D’INTERACTION par Maurice JESSEL.

Laboratoire d’Électricité Générale de l’École de Physique et Chimie, Paris.

En raison des difficultés rencontrées par les méthodes

classiques [1] dans l’étude ’des problèmes d’inter- action, on propose une méthode un peu différente, dont

on donne ici les grandes lignes.

1. Position du problème. Considérons l’espace V

de la géométrie ordinaire, rempli de n matériaux (mai) (i =1, 2, ...n) ayant diffusé l’un dans l’autre de telle

façon que V soit macroscopiquement contenu du point

des propriétés physiques qu’on se propose d’y étudier.

Soit Vi le domaine de V où le matériau (mi) sera resté

à l’état pur et homogène, et S la zone de diffusion

ou d’inhomogénéité, deux ou plusieurs maté-

riaux (mai) coexistent.

On se propose de résoudre, en tout point de V, l’équation

où e est un opérateur supposé connu et C le champ (inconnu) rayonné dans V par la distribution K°

. (donnée) de sources primaires. 0 est lié à V par un

paramètre g(P), continu et caractérisant l’état macro-

scopique de V en tout point P de V. Pour fixer les

idées, on pourra se ramener à l’équation de Helmholtz

scalaire en prenant : e = + k2@ C =Q (scalaire) et

g(P) == k2(x, y, z).

-

On ne cherchera pas à résoudre (1) directement mais à en ramener la solution à celles, supposées connues (et notées ici Ci = ei1 Ki) des n équations

considérées dans des espaces Vi étendus jusqu’à l’infini

et supposés remplis chacun du matériau (mi).

2. Hypothèses complémentaires. Des considération

physiques simples, mais sur lesquelles il n’est pas

possible de s’étendre ici, conduisent à postuler :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195600170120102201

(3)

1023

a) L/existence de n opérateurs Si(P) tels que si(P) ==1

si P est dans Vi et si(P) == 0 si P est, dans 1Tj(j = i),

et doués des deux propriétés :

b) L’existence de champs et de sources « partiels »

c) La propriété, pour d, de se décomposer suivant

Ilne conséquence triviale de (5) et de (4) est :

3. Les équations fonctionnelles du problème. D’après (5), (6) et (7), l’équation (1) peut s’écrire

forme qui prête à séparation, grâce à l’introduction des

sources secondaires Ka, d’où les n équations

sous la condition générale

Or nous savons résoudre formellement chaque équa-

tion (9), qui est du type (2) :

Reste à déterminer les sources secondaires Ka, qui

sont liées au champ C par des relations tirées de (9) :

Combinant les relations ci-dessus, on obtient, pour déterminer les Kf (ou directement C), les systèmes d’équations fonctionnelles suivants :

4. Applications (pour n = 2) à l’équation d’Helm.

holtz. C’est le cas du dioptre avec couche de transition.

On prend e = div grad + k2(x, y, z). s, et s2 sont déterminés par (3) et (4) :

5. Avantages de la méthode. Parmi eux, citons : a) la généralité du processus, applicable aux équations

de Maxwell et à la plupart des équations des’ondes, et qui se laisse étendre, moyennant des modifications

appropriées, à d’autres cas, où les hypothèses faites

ici ne sont plus admissibles ; b) la possibilité, si l’on

ne sait pas résoudre rigoureusement les équations fonc-

tionnelles obtenues, d’obtenir, par itération, des appro- ximations raisonnables ; c) la disparition d’un certain nombre de difficultés mathématiques liées à la discon-

tinuité et qui viennent compliquer la théorie classique.

Manuscrit reçu le 15 octobre 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] VOGEL (Th.). Physique mathématique classique.

A. Colin, Paris, 1956, p. 104 à 107.

ÉTUDE DE SOURCES DE Ra D (1)

A L’AIDE D’ÉMULSIONS PHOTOGRAPHIQUES ILFORD E1

par Marie ADER et Marie-Paule CABANNES.

Une première série d’expositions de plaques, rece-

vant le rayonnement en incidence presque rasante, a été faite dans l’air à une source de Ra D déposée sur argent et ’mesurant 10 u, C (1) ; la source est simple-

ment recouverte d’une lame de 10 g d’or destinée à

arrêter les rayons a du polonium, dont la quantité

croît lentement avec le temps. A l’observation, la

surface des plaques, irradiées pendant deux jours présente des traces de particules ionisantes, relati-

vement nombreuses, dirigées dans tous les sens, pro- venant d’une émanation de la source. Ce sont des

particules oc ; quelques-unes associées forment des

FIG. 1.

étoiles à deux branches. Aucune confusion n’est pos- sible entre ces traces strictement en surface et les traces et étoilés de 3,4 et 5 branches que toutes les émulsions coulées sur verre contiennent dans leur

épaisseur. On sait que ces dernières dont le nombre croît

avec l’âge de l’émulsion proviennent du thorium présent dans le verre et ne sont jamais très nombreuses.

Une statistique de 1 800 traces isolées : courbe fig (1)

montre un premier groupe allant de 20 à 37 ou 38 ti envi-

ron dans l’émulsion, correspondant aux rayons oc

(ij Sources préparées à l’Institut du Ra par Mme Quesney

et M. P. Conte.

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