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Emploi de l'électromètre à quadrants pour la mesure de grandes résistances variables ou polarisables

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242040

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242040

Submitted on 1 Jan 1913

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Emploi de l’électromètre à quadrants pour la mesure de grandes résistances variables ou polarisables

P. Vaillant

To cite this version:

P. Vaillant. Emploi de l’électromètre à quadrants pour la mesure de grandes résistances variables ou polarisables. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.36-46. �10.1051/jphystap:01913003003601�.

�jpa-00242040�

(2)

36

j’ai trouvé avant et après neutralisation :

M. Le Chatelier affirme, il est vrai, que

«

si l’on change la pression

des deux composants, en laissant invariable la masse totale de chacun de ces deux corps, la loi des masses est par là même mise hors de

cause (Comptes Rendus, p. 1564)). Cette opinion est particulière à

M. Le Chatelier, car Van’t Hoff et plus récemment M. Nernst (Chi1n.

gé~2., t. 11, p. 18) ont consacré de longues pages à l’étude de l’équilïbre

de peroxyde d’azote Az204

-

2Az 02. Or ce système est formé de

constituants dont la masse totale est forcément invariable, puisqu’on

ne peut les isoler à l’état gazeux.

Bien plus, le principe même de la démonstration classique de

Van’t Hoff, qui consiste à faire passer réversiblement un système de

l’état PV’T à l’état P’V’T, implique l’invariabilité des masses totales : PV - P’V’.

Conclusion.

-

La loi des actions de masses n’a pas le caractère de généralité qu’on lui prête. Elle ne s’adapte notamment pas aux

phénomènes de dissociation, même pour les gaz dilués.

EMPLOI DE L’ÉLECTROMÈTRE A QUADRANTS POUR LA MESURE DE GRANDES

RÉSISTANCES VARIABLES OU POLARISABLES (1) ;

Par M. P. VAILLANT.

1° L’emploi de l’électromètre à quadrants pour la détermination des résistances est limité en courant continu à des valeurs relative- ment très grandes de ces dernières. En désignant par ce l’élongation

à l’instant t, oc, l’élongation limite, R la résistance interposée entre

l’électromoteur et une des paires de quadrants (~g. 1), C la somme

des capacités de l’électromètre et du condensateur en dérivation, la charge de l’instrument se fait suivant la loi :

(1) Mémoire reçu au mois de novembre 1912.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01913003003601

(3)

ou

En fi général genera , on se on se contente de contente e da. mesurer dt dans ans les es premiers premIers ins- Ils- tants; « étant alors négligeable devant (xo :

Mais, en se limitant à la faible approximation due 1 l00

1

cette équa-

tion n’est applicable jusqu’aux limites de At que si

ce qui entraîne :

ou, en admettant que At est déterminé à 1 seconde près, ce qui fixe

comme At minimum 50 secondes :

Les capacités dont on dispose ne dépassant guère 10-6, on a

comme minimum des résistances mesurables par ce procédé :

2° On eut abaisser cette limite en notant, au lieu de ‘~xa le

(4)

38

temps T que met le spot à atteindre un x déterminé x~ . Comme on

peut calculer oc., cela revient à fixer L 20132013~2013 == in. On a d’ailleurs 0-oci

d’après (2) :

Le temps T est proportionnel à la résistance à mesurer.

Au même ordre d’approximation de e 1 T ne peut être inférieur

100 à 50 secondes :

A moins de procédés d’enregistrement spéciaux, la vitesse de pas- sage du spot par ~1 ne doit guère dépasser 1 mm/sec.

ou

La condition (5) sera a fortiori satisfaite si on a :

Le maximum de OC1 est 500 ; on en conclut :

condition qui sera satisfaite pour des valeurs de R, d’autant plus

faibles que C est plus grand. Avec C = i0-~, on aura la limite

3° Aucune des méthodes précédentes ne s’applique aux résistances

polarisables ou qui varient avec le temps. Pour les résistances len-

tement variables, on peut à la rigueur noter les valeurs de ce pour

diverses valeurs de t et appliquer la formule (2) sous la forme

(5)

L’expérience permettra de déterminer la fonction t, R d’où l’on

.

1

f

.

d M. 1 d ’ d. d, Cfi .

tirera R en fonction de t. Mais ii se déduisant d’un coefficient angu- laire sera toujours assez mal déterminé.

4° D’ailleurs la méthode reste inapplicable aux résistances que

polarise le courant ou aux résistances rapidement variables. Cepen- dant, dans ce cas encore, il peut être avantageux de faire usage de l’électrométre à quadrants, mais à la condition de substituer aux

f. é. m. continues des f. é. m. alternatives. L’équation du phénomène

se trouve d’ailleurs complètement modifiée : l’élongation limite oc,

devient fonction de la résistance interposée et peut en fournir la me- sure. En même temps la limite d’emploi de la méthode se trouve

encore abaissée.

FI». 2.

z

Supposons un électromoteur de f. é. m. efficace E relié par un pôle

à l’aiguille et une des paires de quadrants de l’électromètre (fis. 2)~

tandis que l’autre pôle communique à la seconde paire de quadrants

par l’intermédiaire de la résistance R à mesurer. Supposons en

outre, comme précédemment, un condensateur dérivé sur l’électro- mètre, la somme des deux capacités étant égale à C. En suppo- sant R assez grand pour rendre négligeable la résistance du reste

du circuit et en désignant par L la self de ce dernier et

w

la pulsa-

tion du courant, on aura entre les deux paires de quadrants la diffé-

rence de potentiel efficace :

(6)

40

Si k est la constante de l’électromètre, le spot se fixera à la Iimite :

Avec C

==

10-6 et w - 300, 2C 1 est d’ordre 10. Si L n’est pas w

d’ordre supérieur, L-1- .9 sera d’ordre 1.0i et, à l’approximation

de 1 , négligeable devant R2 dès qu’on au~ra

Il en sera encore de même pour les valeurs plus petites de C, à con-

dition qu’on ait toujours :

Si cette condition est satisfaite, on pourra, au lieu de (7), écrire :

L’élongation limite sera inversement proportionnelle au carré de

la résistance cherchée.

La f. é. m. E doit évidemment être prise assez grande pour qu’en

se plaçant dans les conditions limites, CR

=

0,05, ~o soit au moins

d’ordre 102. Cette condition est tout juste remplie avec un électro-

mètre Curie de constante 3 et une f. é. m. de 120 volts (2,

_

200) ;

une f. é. m. légèrement supérieure deviendrait nécessaire avec un

électromètre moins sensible.

Il convient d’ailleurs d’ajouter que, si l’on prend directement la f. e. m. sur un réseau urbain, la précision de la métllode est toujours

limitée à une faible valeur par les variations de tension du réseau. Il est plus avantageux de passer par l’intermédiaire d’une petite com- mutatrice, alimentée de courant continu par une batterie d’accumu- lateurs par exemple, et fournissant du courant alternatif. Avec une

commutatrice bipolaire tournant à 20 tours/seconde et donnant

60 volts alternatifs, on est dans des conditions de sensibilité un peu

supérieures à celles que j’ai d’abord supposées (tension de 120 volts

et fréquence de 50). Si la condition (8) est remplie, la f. é. m. et la

(7)

pulsation n’interviennent que par leur rapport, et la position du spot

est sensiblement indépendante des petites variations accidentelles de vitesse de la machine.

~° Si la résistance à mesurer est trop petite, ou l’électromètre trop

.

peu sensible pour qu’on puisse satisfaire à la condition (8;, on

pourra en général améliorer les résultats en substituant à (9) l’équation :

°

qui ne diffère de l’équation exacte que parce qu’on a négligé ú)L

devant 1

°

wC

J’ai vérifié directement cette formule (10) sur une commutatrice de faible puissance qui, à la vitesse de 16 tours/seconde, ne donnait

que 13 volts alternatifs. L’électromètre que j’utilisais était d’ailleurs

moins sensible qu’un Curie et n’avait pour constante que 1,6. Aussi,

dans ces conditions, n’obtenait-on de déviations sensibles qu’avec des

résistances relativement faibles pour lesquelles la relation (8) était

loin d’être satisfaite.

Une première vérification consiste à modifier simultanément C et R de façon que C B. reste constant et à s’assurer que 1 reste également

constant. Le tableau suivant montre qu’il en est à très peu près ainsi :

Les écarts ne dépassent pas 1 de la valeur moyenne et peuvent

200

être mis sur le compte des variations de vitesse de la macliine (avec

la formule (10), en ef’fet, cette vitesse intervient directement).

En second lieu on peut faire varier C avec R constant et s’assurer de la constance de l’expression : -.

Les valeurs obtenues pour celle-ci croissent légèrement avec C,

ce qu’on peut attribuer à ce que la valeur de

(1)

déterminée au tacljy-

mètre est un peu trop faible, le tachymètre formant frein appré-

(8)

42

ciable avec une machine d’aussi faible puissance :

Enfin, si on forme le produit de la constante de l’électromètre par le carré de la f. é. m. efficace fournie par la machine, on trouve :

nombre égal à ceux du tableau ~2, colonne) à l’ordre d’approxima-

tion des mesures. En calculant la valeur de

m

sur ce résultat et

l’équation (10) appliquée à la quatrième mesure (C = 10-6), on trouve

w = 104,24 au lieu de w # 100,5 observé au tachymètre et, si on

corrige les c~CR en tenant compte de cette nouvelle valeur de co, on

obtient la troisième ligne du tableau dont les nombres s’accordent à

"

près du cinq centième.

Fm. 3.

~° La méthode que nous venons d’indiquer est très propre à l’étude des variations d6une résistance sous une cause quelconque, puisque

ces variations interviennent au carré dans celles de l’élongation «~.

Les résistances étudiées peuvent être d’ailleurs des résistances pola- risables, des résistances liquides en particulier. Mais, lorsqu’il s’agit

de résistances constantes, auxquelles la méthode en courant continu

ne peut s’appliquer, simplement parce qu’elles sont polarisables, on

substituera avantageusement à la méthode qui précède une méthode

de réduction à zéro qui a le double avantage d’être plus sensible et

d’être indépendante des variations de f. é. m. comme la méthode du

pont de Wheatstone, à laquelle elle est supérieure pour les résis-

(9)

tances très grandes. Les variation de tension étant sans influence,

la f. é. m. peut être directement empruntée à un réseau de distri-

bution.

Le dispositif de montage est le suivant ~~’zg. 3; . Une des bornes a

du réseau communique directement à l’aiguille A de l’électromètre et l’autre borne b simultanément aux deux paires de quadrants B~, B, par l’intermédiaire des deux résistances à comparer R, et 1{2.

Deux capacités C, et C2 sont reliées par une armature à l’aiguille, et

par l’autre, respectivement, aux deux paires de quadrants.

Appliquons le second théorème de Kirchhof au circuit dérivé

bC~ B~ AB,C,~. Si Z,

-

Il sin wt, i., .

=

12 sin (Iwt +

x

l sont les cou-

rants instantanés dans les deux branches, on aura :

A l’instant t, la différence de potentiel entre les deux paires de quadrants a pour valeur :

L’aiguille restera au zéro si cette différence est nulle quelle que soit t, c’est-à-dire si on a :

et

d’où l’on conclut d’après (11) :

Si ci C2 et 1~2 sont connus, on tirera 1? j de cette égalité.

Le minimum de C~ est représenté par la capacité d’une moitié de l’électromètre qui est de l’ordre de 10-1 °. En admettant d’autre part

que le maximum de Cz soit d’ordre 10-1, on en conclut que le maxi-

mum de Ri R ., est d’ordre 104. Avec une boîte de comparaison de

105 ohms, on pourra mesurer des résistances allant jusqu’à 109 e).

6° J’ai vérifié la formule (1.2) à l’aide de l’électromètre de cons-

(1) Il n’est guère possible, d’ailleurs, d’aller plus loin sans dépasser la limite de

sensibilité de la méthode.

(10)

44

tante 1,6 déjà utilisé plus haut. La f. é. m. alternative était empruntée

à la distribution de la ville. On n’employait d’ailleurs qu’une partie

de la tension totale, 40 volts environ. La capacité C, étant fixe et égale à 0,935 X 10-6, on donnait à B, et C2 des valeurs variables et

on déterminait chaque fois la valeur de R, correspondant à l’équi-

libre. Les résultats sont rassemblés dans le tableau suivant :

Les écarts ne dépassent pas le millième (~).

7° On peut d’ailleurs aisément comparer la sensibilité de la mé- thode à celle de la métllode de Kohlrausch (pont de y~lheatstone en

courant alternatif).

Supposons une f. é. m. alternative E agissant sur un pont dont les quatre branches portent des résistances égales R; aucun courant ne

passe dans le galvanomètre; mais, si on augmente l’une des résis-

tances de âli, celui-ci est traversé par le courant :

la résistance de l’électromoteur et celle du galvanomètre étant sup- posées négligeables.

1

La sensibilité des galvanomètres pour courant alternatif ne dé- passe guère le microampère (thermo-galvanomètre Duddell); en ad-

mettant comme limite 10-7 ampères (élon gation de 0,1 millimètre),

on devra, pour constater la rupture d’équilibre, avoir :

Supposons, pour fixer les idées, E - 40 volts et R = 1 mégohm :

(1) Les résistances R., n’étaient pas connues à une approximation supérieure.

(11)

la condition précédente deviendra :

Les résistances de l’ordre du mégohm ne seront donc connues qu’au centième près par ce procédé.

. Supposons maintenant les mêmes conditions de f. é. m. et de résis- tance avec l’électromètre à quadrants dont j’ai parlé, de constante 1,6, par conséquent de sensibilité très moyenne. En supposant w

=

300,

on obtiendrait par la méthode décrite au § 4, avec une capacité de

iO:-8 farads, une élongation de ~30 millimètres environ. On peut ad-

mettre que la méthode du § 5 n’est que la précédente dans laquelle la

déviation «o est compensée par une déviation égale en sens inverse.

On peut donc calculer les conditions de rupture d’équilibre sur l’une

des formules (9) ou (10). Dans le cas présent, il convient d’appliquer

la formule (10), w2C2R 2 étant à peine supérieur à l’unité. On en tire :

ou en remplaçant les lettres par leurs valeurs : l

En fixant comme précédemment pour limite inférieure de LB(Xo 0, i millimètre, il suffira, pour constater la rupture d’équilibre, qu’on

ait :

Le mégohm pourra donc être déterminé à plus du millième près (1).

(1) 11 1 existe une méthode de comparaison des résistances assez analogue à

celle du ~, 5 ; c’est celle dans laquelle on équilibre au pont de 1~"heatstone les deux résistances à comparer au moyen de deux capacités. En supposant l’équilibre

réalisé à l’aide de deux résistances égales R et de deux capacités égales C, si l’on trouble cet équilibre en augmentant l’une des résistances de JR, on a dans le galvanomètre le courant :

la résistance de l’électromoteur et celle du galvanomètre étant supposées négli-

geables devant R. Comme on voit, l’ordre de sensibilité est le même que dans la

méthode de Kohlrausch, c’est-à-dire du centième environ pour des résistances

de l’ordre du 111éghoOl.

(12)

46

8° Les équations (7), (9), (10) et (12) supposent que la distribution des potentiels efficaces le long du circuit a atteint sa loi de régime.

En admettant que les résistances R interposées en retardent l’éta- blissement, comme s’il s’agissait de courants continus, on aura

1

d’après (2), en désignant par T le temps que met oc, - x à devenir

plus petit que les erreurs de lecture (0, millimètre),

Dans les deux méthodes que nous venons d’indiquer, CR ne dé-

passe jamais quelques dixièmes ; comme d’autre part le maximum

de xo est 500, T n’est qu’une fraction de seconde (il n’est pas tenu compte bien entendu de l’inertie de l’aiguille).

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