HAL Id: jpa-00237522
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Submitted on 1 Jan 1879
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Appareil pour l’étude des mouvements vibratoires des cordes
Th. Schwedoff
To cite this version:
Th. Schwedoff. Appareil pour l’étude des mouvements vibratoires des cordes. J. Phys. Theor. Appl.,
1879, 8 (1), pp.23-24. �10.1051/jphystap:01879008002301�. �jpa-00237522�
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employer
une source lumineuse réelle d’un diamètre(apparent
etréel) qui
ne soit pastrop
faible(1),
et l’ondisposera
la lentille du collimateur defaçon
quel’image
de cette source aille se former àpeu
près
sur la face de sortie duprisme,
à l’endroit dontl’image
est vue à travers l’oculaire.
Il faut encore que
chaque
couleur duspectre présente
la nlênleintensité dans toute sa hauteur
(2),
cequi
nécessite une fente àbords bien
parallèles, également
éclairée dans toute sa hauteur.En
général,
il est intéressant de comparer la teinte réalisée parl’appareil
à celle d’une sourcelumineuse,
soitblanche,
soitcolorée,
ou, dans le cas de la
polarisation
rotatoire etchromatique,
à cellefournie par
l’appareil
deNorremberg.
Pour que cettecomparaison
s’effectue dans les meilleures
conditions,
il se trouve dans leplan regardé
par l’oculaire(qui
doit êtrepositif)
la face d’unprisme
à réflexion totale R
qui
renvoie dans l’0153il la lumière d’une sourceplacée latéralement;
lechamp
se trouve ainsipartagé
en deuxparties égales :
dans l’une on voit la teintecalculée,
réalisée parl’appareil,
dans l’autre la teinte decomparaison ;
ces deux teintessont
juxtaposées
comme les deuxparties
d’uneplaque
à deuxrotations.
APPAREIL POUR L’ÉTUDE DES MOUVEMENTS
VIBRATOIRES
DES CORDES;PAR M. TH.
SCHWEDOFF,
Cet
appareil
de démonstration est d’unegrande simplicité.
Lesondes stationnaires de la corde vibrante sont obtenues au moven
(1) La lumière diffusée par les nuées, la lumière d’une lampe modérateur ou d’un bec de gaz conviennent parfaitement. La lumière directe du Soleil serait aveuglante
dans les conditions ordinaires; si l’on avait besoin de s’en servir, il faudrait joindre au collimateur une lentille d’au moins om,60 de foyer, qu’on placerait à cette distance de la fente et du prisme.
Je compte modifier ainsi l’appareil pour étudier le mélange de deux ou trois cou-
leurs réduites à des bandes linéaires très-étroites.
(2) On s’assure que cette condition est bien remplie à l’aide d’un écran opaque,
présentant une bande transparente oblique, à bords parallèles.
La teinte doit rester parfaitement blanche. Ce procédé est d’autant plus sensible
que la bande est plus étroite.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01879008002301
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d’un trembleur
électrique
E : lesphénomènes
de vibration per- sistent aussilongtemps qu’on
ledésire,
sanschanger
d’inten-sité.
Ce tremhleur E ne diffère pas de ceux
qu’on emploie
pour les sonneriesélectriques;
la corde fixée à lapalette
de fer doux du trembleur suit ses mouvements et vibrc transversalement. L’autre extrémité de la corde est fixée à un tendeurT, qui permet
de faire varier la tension. Un curseur mobilc Cpermet
de faire varier lalongueur
de lapartie vibrante, indiquée
par les divisions du sup-port
S. Laplanchette
P en bois noirci sert d’écran devant la corde vibrante. Les ventres et les nocudsqu’on
observe sont d’unegrande
netteté. Une certaine tension du tendeur T ne donnequ’un
seul ventre ; en la dinlinuantgraduellement,
on obtient fa-cilement 2,
3, .4, 5, 6,
7,8, ...
ventres,séparés
par des noeudsqui
semblent immobiles. Ces ventresayant beaucoup d’ampleur (corde
de soie ou de cotonblanc), quelques points
noirs tracéssur la corde laissent
l’impression
de sesvibrations;
on voit par-fâitement
qu’elle
vibre dans unplan
si lesrapports
entre lesvibrations du trembleur et de la corde sont
justes;
dans le cascontraire ,
elle exécute des mouvementselliptiques
ou circu-laires.
Toutes les lois sur les vibrations des cordes