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Détails pratiques sur la mesure des résistances électriques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236859

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236859

Submitted on 1 Jan 1873

HAL

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électriques

M. Raynaud

To cite this version:

M. Raynaud. Détails pratiques sur la mesure des résistances électriques. J. Phys. Theor. Appl., 1873,

2 (1), pp.288-294. �10.1051/jphystap:018730020028800�. �jpa-00236859�

(2)

288

DÉTAILS PRATIQUES SUR LA MESURR DES RÉSISTANCES

ÉLECTRIQUES;

PAR M. RAYNAUD.

On sait que, si cluatre résistances cc,

b,

c, d

(fig. i)

sont

disposées

suivant les quatre côtés d’un

parallélogramme,

dont les

diagonales

Fig. 1.

sont

occupées,

l’une par une

pile,

l’autre par un

galvanomètre,

le

galvanomètre

ne sera pas dévié par le passage du courant, si l’on a, entre les quatre

résistances,

la relation

d’où

Cette méthode a été

imaginée,

en

1833,

par M. Hunter

Cl1ristje,

de l’Académie militaire de

Woolwich, qui présenta

un Mémoire à

ce

sujet

à la Société

royale

de

Londres,

mais elle ne fut

remarquée qu’en 1843,

lors de la

publication

du Mémoire de sir Charles Wheatstone sur la mesure

électrique,

et, bien que l’illustre

physi-

cien

anglais

eût

pris

soin

d’indiquer

la source de cette

invention,

le

nom de pont de Wheatstone est

passé

dans la

pratique.

La méthode est

appliqué

sous deux formes :

Tantôt la résistance de

comparaison, b,

est variable et le rap-

port d

a des résistances est de

proportion fixe,

ou du moins ne

peut avoir que des valeurs déterminées.

Tantôt la résistance de

comparaison, b,

est fixe et l’on peut

établir un rapport

quelconque

entre les résistances de

proportion.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020028800

(3)

pont à ,fil

M.

Foster, analysé

dans ce Journal

( même

tome, p .

53).

La

première

forme est la

plus employéc

pour les essais

télégra- phiques;

elle a été

perfectionnée

notamment par IYI. Werner Sie- mens,

qui

a

imaginé

le rhéostat

décimal,

dont nous avons

parlé (1)

et

qui

forme une résistance de

comparaison

de i à 10000 unités.

Les résistances de

proportion

forment deux

rhéostats,

compre-

nant chacun trois bobines

égales

à x o, 10o et 1000 unités. Leur rapport pourra être

pris

de diverses manières.

On aura un rapport

égal

à

l’unité,

en prenant

on aura un rapport

>

i, en prenant

d enfin on aura un rapport 1, en prenant

La résistance de

comparaison

étant variable de i à 10000 et le rapport pouvant être

égal à 1, 1,

100 10 1, 10 et 100 , on pourra me-

surer des résistances

comprises

entre 0,01 i et 1000000 ullités.

On se

rapproche

autant que

possible

de

l’égalité

des quatre bran- ches du point, en prenant celui des rapports

égaux à

l’unité dont les

deux termes se

rapprochent

le

plus

de la résistance à mesurer. Le

galvanomètre employé

n’a évidemment pas besoin d’être

gradué,

il

suffit

qu’il

soit très-sensible. On

place

un

interrupteur

K

près

du

galvanomètre,

et un autre K’

près

de la

pile.

Ces

interrupteurs

servent à ne

jamais

envoyer le courant que

pendant

un temps

très-court,

pour éviter les

échauffements,

et à

ne

jamais

ouvrir un passage au courant par le

galvanomètre qu’a- près

avoir fermé

préalablement, pendant

un

instant,

le circuit de

la

pile,

afin d’éviter que les

charges

et

décharges qui

se

produisent

(1) Même tome, p. 2 o.

(4)

290

dans les

longs circuits,

et surtout dans les

câbles, n’agissent

vio-

lemment sur

l’aiguille.

Pour être sûr que le circuit de la

pile

est

toujours

fermé un instant avant celui du

galvanomètre,

on a ima-

giné

un

manipulateur

de forme

spéciale, représenté

dans la

fig.

2.

Fig. 2.

Il est formé de trois ressorts

métalliques

I,

2, 3,

isolés l’un de l’autre

en

M,

et reliés à trois sommets du pont. Les ressorts 1 et 2 sont dans le circuit de la

pile;

le ressort 3 et le contact 4 dans celui du

galvanomètre.

P est un bouton en

ébonite; Q

un

disque

de la même

substance,

isolant le ressort 2 du ressort 3. En pressant le

bouton,

on établit la communication entre 1 est 2

d’abord, puis

entre 3 et 4.

K’ est un inverseur de

pile

formé de quatre lames de

cuivre,

fixées

sur une tablette

d’ébonite,

entre

lesquelles

on peut enfoncer des chevilles de contact : ces chevilles sont

placées

à deux

angles

op-

posés,

1 et 2, ou 3 et

4,

suivant le sens du courant

qu’on

veut

employeur.

Les extrémités de la résistance à mesurer sont

placées

entre L et T. On presse d’abord sur le

manipulateur,

et on le laisse

revenir aussitôt

après

à sa

position

de repos : les résistances sont

alors

réglées d’après

les indications de

l’aiguille.

On abaisse de

nouveau le

manipulateur pendant

un instant

très-court,

et l’on

modifie encore la résistance du

rhéostat;

on continue ainsi

jusqu’à

ce

qu’on atteigne l’équilibre.

Alors on recommence, en maintenant

chaque

fois le

manipulateur

un peu

plus longtemps abaissé, jusqu’à

ce que

l’aiguille

ne prenne

plus

aucun mouvement en établissant

et

interrompant brusquement

le contact. On

sait,

en

effet, qu’une

série de

petites impulsions

finissent par

imprimer

à

l’aiguille

une

(5)

contact n’aurait pas été

perceptible,

à la condition que lcs contacts coïncident avec les moments oii

l’aiguille

oscille dans la direction

qu’elle

doit

prendre

sous lcur action.

Quand

la résistance à mesurer est une

ligne télégraphique,

dont

une extrémité seulement est à la

disposition

de

l’expérimentateur,

il

place

cette extrémité en

L,

fait mettre l’autre extrémité en com-

munication avec la terre, et met la borne T de son propre

appareil

en communication avec la terre : le rhéostat b et un des

pôles

de la

pile

se trouvent par le fait reliés ainsi à la terre.

Dans ce cas, il peut être souvent utile de mesurer la

résistance,

soit en

employant

un courant

négatif,

soit en

employant

un courant

positif.

On se sert

généralement,

dans ce

but,

de la double

clef,

ou

manipulateur

à inversion de courants

K’, représenté

dans

la fig.

3.

Fig. 3.

Il se compose de deux ressorts

métalliques Aa, Bb,

fixés en cc et b

sur une

plancliette d’ébonite,

et terminés par deux boutons iso- lants A et B. A l’état de repos, ces deux ressorts pressent contre

une lame de cuivre

C, placée

au-dessus

d’eux; quand

on abaisse un

des ressorts, il cesse d’être en contact avec

C,

et presse contre la laine

métallique Z placée

au-dessous. b étant relié à la terre, a au

sommet NI du pont, C et Z aux deux

pôles

cuivre et zinc d’une

pile,

en abaissant

A,

on enverra un courant

négatif

dans le sommet du

pont,

et, B

restant en contact avec

C,

le

pôle

cuivre de la

pile

com-

muniquera

avec la terre. En ahaissant B et laissant A en contact

avec

C,

ce sera l’inverse.

(6)

292

La

fig.

3 donne une

disposition

usuellement

employée

dans la

mesure des résistances

télégraphiques.

Les communications vo-

lantes par des fils isolés sont

représentées

par des

lignes ponctuées.

K est

l’interrupteur

de

galvanomètrc :

c’est un ressort

métallique

fixé en d sur une tablette

d’ébonite,

et pressant à l’état de repos

contre une lalne de cuivre F

placée

au-dessus de lui. Dans cet

état,

le ressort D d établit une dérivation sans résistance entre les deux bornes du

galvanomètre, qui

se trouve ainsi hors du circuit. Em pressant sur le bouton

D,

on rompt la communication

métallique

du ressort avec

F,

et le

galvanomètre

est introdui t dans le circuit.

Toutes les résistances du pont sont renfermées dans une même

caisse, qui contient,

par

suite,

les deux rhéostats de

proportion (10, 100, 1000),

et le rhéostat de

comparaison ( i

à

10000).

Des

bornes-vis sont

placées

aux quatre sommets du pOllt

M, N, Q

et R

ou

R1,

pour recevoir les communications volantes ou fils de secours.

Les communications s’établissent facilement en se

rappelant

que

les résistances de

proportion

forment

toujours

deux côtés

adjacents

du pont

(MR, MQ),

que la résistance de

comparaison

forme le

troisièine côté

(RN),

la résistance à mesurer le

quatrième,

et que le

galv anomètre

doit être

toujours

en croix avec la

pile.

Si donc les

pôles

de la

pile

aboutissent aux sommets

opposés

M et

N,

les fils

du

galvanomètre

dev ront aboutir aux deux autres sommets R et

Q.

Si une des extrémités de la résistance à mesurer est à la terre, l’autre devra aboutir en

Q,

et le sommet N et un des

pôles

de la

pile

seront reliés à la terre.’Si l’on a en inain les deux extrémités de cette

résistance,

on pourra

supprimer

la terre et relier l’autre extrémité au sommet N.

Mesure de la co7idiictibilité

spécifique.

- Connaissant la résis-

tance 7B d’un conducteur à la

température

de t°, on peut en déduire

sa conductibilité

spécifique.

el. étant le coefficient moyen

d’augmentation

de résistance par unité de

température,

la résistance du conducteur à zéro sera

Co étant sa conductibilités à

zéro,

1 et s ses

longueur

et

section,

on a

(7)

d’où

Supposons

ro incsuré en unités

Siemens,

le inétal de

comparaison

sera le mercure, dont la conductibilité à zéro est

prise

pour

unité,

et, si 1’== i

mètre,

s’ = 1 millimètre

carré,

on aura

r’ 0 = 1.

Par

suite,

1 étant mesuré en inèties, s en millimètres carrés et ro en

unités

mercuri elles,

la conductibilité du métal par rapport au mer-

cure sera

Pour le

cuivre,

on

prend

ex =

0,004

ou

o,oo38.

Pour n’avoir pas à mesurer la

section,

on

prend

le

poids p

en

gralnlnes de la

longueur

1 en

mètres, et, a

étant la

densité,

on a

s en millimètres carrés par s

= p;

ld d’où

Pour le

cuivre, 0==8,89.

Connaissant la conductibilité à zéro par rapport au mercure du métal pur, on en déduit la conductibilité du métal du conducteur par rapport à celle du métal pur.

Les conducteurs étant

généralement cylindriques,

on obtiendra

leur conductibilité par rapport au cuivre pur, en sachant que : Une unité Siemens

équivaut

à 46381 millimètres de fil de cuivre pur de i millimètre de diamètre à

zéro ;

Et une unité

britannique (ohi7i) ,

à 48638 millimètres du même fil.

Dans la

télégraphie,

la détermination la

plus

usuelle est celle

de la conductibilité d’un fil de cuivre donné par rapport à celle du cuivre pur

représentée

par 100 .

Un fil de cuivre pur de i mètre de

long

et pesant i gramme a,

en ohms, une résistance de o, 144 à zéro C.

La résistance d’un fil de cuivre pur de 1 mètres de

long

et pesant

p grammes sera

donc,

à

zéro,

(8)

294

et, par

suite,

la conductibilité par rapport au cuivre pur

(100)

d’un

fil de cuivre de 1 mètres de

long,

pesant p grammes, et ayant une résistance no en ohms, sera

SUR UN RÉGULATEUR DE COURANTS

ÉLECTRIQUES ;

PAR M. MASCART.

Il peut être

très-utile,

dans les recherches

scientifiques

et même

dans certaines

applications industrielles,

d’obtenir un courant élec-

trique

d’intensité constante

malgré

les résistances et les forces élec- tromotrices que l’on pourra introduire sur son

trajet.

C’est un

problème qu’on

a

plusieurs

fois résolu d’une manière

plus

ou moins

satisfaisante, je

citerai entre autres

le régulateur

de M. Kohlrausch

e)

et le voltastat de M. Guthrie

(2).

Le baromètre

métallique inscrip-

teur de M. Rédier m’a donné l’idée d’une solution nouvelle

qui

me

parait

comporter toute la

précision

dont on peut avoir besoin dans la

pratique.

La

partie importante

de

l’appareil

est un mécanisme

emprunté

au

baromètre de AI. Rédier. Deux mouvements

d’horlogerie indépen- dants, identiques

et de sens

contraires, placés

dans la boite H

(fig. 1),

se terminent l’un et l’autre par un

petit

volant à

palettes;

une

tige métallique,

en forme de

T,

mobile entre les deux

volants,

peut les laisser

échapper

l’un ou l’autre oubien 1es arrêter tous

deux,

exacte-

ment comme dans le

régulateur

de Foucault pour la lumière élec-

trique.

Ces deux mouvements

d’horlogerie

conmandent

séparément

deux roues dentées reliées par un rouage satellite. Si l’un des

mouv ements marche

seul,

il entraine le satellite dans un certain

sens en le faisant rouler sur la roue restée

fixe;

l’autre mouvement

marchant seul l’entraînerait en sens contraire. L’axe

qui

porte le satellite peut donc tourner dans deux sens différents et, par un sys-

(’ ) Annales de Chimie et de Ph)’.sique, 4e série, t. XIII, p. 452.

(2) Ibid., t. XV, p. 484.

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