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Sur un moyen rapide de déterminer la résistance intérieure d'une pile

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237158

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237158

Submitted on 1 Jan 1876

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Sur un moyen rapide de déterminer la résistance intérieure d’une pile

L. Mouton

To cite this version:

L. Mouton. Sur un moyen rapide de déterminer la résistance intérieure d’une pile. J. Phys. Theor.

Appl., 1876, 5 (1), pp.144-150. �10.1051/jphystap:018760050014401�. �jpa-00237158�

(2)

I44

diamrétres

qui

sont

comptés

sur la

perpendiculaire

au

plan

de la

section dian1étrale. Le théorème

précédent

donne alors celui-ci : THÉORÈME VII. - Üjz trièdre

trirectangle

a son somniet au

centre d’une

sll1face

de l’onde. Sur chacune de ses arëtes, il y a dezcx dianlètres de cette

sitiface;

on

prend

l’inverse du carré du

produit

de ses dialnètres : la somme des trois carrés

qu’on

obtient

ainsi, erz considérant les trois arêtes dit

trièdre,

est constante,

quelle

que soit la

position

de ce trièdre.

En transformant par

polaires réciproques,

il vient :

THÉORÈME VIII. - On cozzsid ère deux trièdres

trirectangles

circonscrits à une

surface

de l’onde et dont les

faces

sont respec- tivement

parallèles

entre elles. On

prend

le carré du

produit

des

distances dit centre de la

surface

à deux

faces parallèles

entre

elles;

la somme des carrés

analogues qu’on obtient,

en considé-

rant les trois

faces

dit

trièdre,

est constante,

quelle

que soit la

position

de ce trièdre.

Les théorèmes VII et

VIII, remarquables

chacun parce

qu’ils

établissent une relation dans

laquelle

n’entrent que six éléments de même nature, peuvent se traduire ainsi :

THÉORÈME VII’. Un considère les ti-ois

couples

de rayons

ef- ficaces parallèles

aux arêtes d’un trièdre

tnirectangle,

on

pi,end

pour chacun de ces

couples

l’inverse du carré dit

produit

des deux

vitesses suivant ces rayons: la somme des trois

quantités

ainsi

obtenues est constante,

quelle

que soit la situation du trièdre.

THÉORÈME ’TIll’. --- On considère trois

couples

dozides

planes parallèles

aux

faces

d’un trièdre

trirectangle,

on

prend

pur

chaque couple

o’ondes

pai-allèles

èt l’une des

faces

le carré dit

produit

de leurs vitesses nomrzales : la somme des trois

quantités

aiz2si obtenues est constante,

quelle

que soit la situation du trièdre.

SUR UN MOYEN RAPIDE DE DÉTERMINER LA RÉSISTANCE INTÉRIEURE

D’UNE PILE;

PAR M. L. MOUTON.

1. La mesure de la résistance intérieure d’une

pile

est une

opéra-

tion devant

laquelle

on recule souvent; et pourtant cette résistance

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018760050014401

(3)

est une des constantes de la

pile qu’il

est urgent de connaître si l’on veut

répéter

ou comparer entre elles des

expériences

électri-

ques

précises.

En

effet,

se sert-on d’éléments

Daniell,

on peut admettre que, montés avec un zinc bien

amalgamé,

des dissolutions

identiques

de

sulfate de zinc et de sulfate de

cuivre,

leur force électromotrice est

toujours

la même. Si nous consultons M. Thomson

(1),

il nous dira

que la force électromotrice d’un élément Daniell varie due 2 ou 3 pour ioo avec les dissolutions

employées, qu’elle

varie aussi un peu

av ec la

température

et certaines circonstances

qui

n’ont pas encore

été élucidées. Comme on peut fixer les

dissolutions,

fixer la tem-

pérature,

on est en

droit,

en somme, et c’est ce que l’on fait

généralement ,

M. Thomson tout le

premier,

de considérer l’élément Daniell comme

reproduisant

commodément une force électromotrice

qu’il

est

toujours possible

de rendre

identique

à

elle-même .

Cela suffit

quand

on ne

s’occupe

que de recherches

statiques;

niais,

s’il

s’agit

de courants,

apparaît

le second terme, la résistance.

Et

ici,

que de causes de différences en dehors de la nature des

liquides :

les dimensions exactes des vases, le

degré

de cuisson du

vase poreux, les dimensions des

métaux,

les hauteurs des niveaux des

liquides.

Il

serait, je crois,

urgent que les

expérimentateurs

donnassent la valeur de la résistance des éléments dont ils se sont

servis,

afin que l’on

puisse répéter

leurs

expériences

dans des con-

ditions

identiques .

Ce n’est pas que les méthodes de mesure de cette résistance fassent

défaut;

mais elles ont toutes l’inconvénient

d’exiger

des me-

sures

préalables

de résistances de

rhéostats,

de

galvanométres,

et

je

crains

qu’il

ne se passe encore un

longtemps

avant que nos construc- teurs, à

l’exemple

de leurs confrères

anglais,

fassent définitivement choix d’une unité et

indiquent

en cette unité la résistance des divers

instruments, rhéostats, galvanomètres,

etc.,

qu’ils

livrent

aux

physiciens.

Le but de cet article est

d’indiquer

non une méthode

nouvelle,

mais une modification à une méthode permettant de mesurer, en

quelques

instants et sans une installation

préalable,

la résistance

(1) Reprint of papers on electl’ostatÍc und rnagnetism. London, page, 246.

(4)

I46

intérieure des éléments de

pile

ordinairement

employés.

Latimer

Clark

(1)

l’attribue à sir iV. Thomson.

II. Voici en

quoi

elle consiste. On introduit dans le circuit un

rhéostat R

(fig, i)

et un

galvanomètre G ;

celui-ci marque une dé-

Fig. t . Fig. 2.

viation

1 ;

on

jette

alors un pont ASB de résistances : la déviation du

galvanomètre diminue;

on la ramène à sa valeur

primitive 1

en

diminuant le fil du rhéostat R.

Soient G la résistance du

galvanomètre, b

celle du fil du rhéostat à la

première expérience;

on a, en

appelant i

l’intensité du courant

correspondant

à la déviation a du

galvanomètre,

E la force électro-

motrice de la

pile P,

et R sa résistance

augmentée

des fils

qui

viennent en A et

B,

A la deuxième

expérience

le rhéostat est amené à

b’,

et

si,

par les

équations de Kirchhoff (2),

ou

simplement

par la méthode des lon- gueurs réduites d’Ohm

(3),

on calcule l’intensité du courant

qui

passe dans le

galvanométre

et

qui

est encore

égale

à

i,

on trouve

(’ ) LATIMER CLARK, An elementary treatise on electrical measurement. London, I868,

page 99. ·

Ce livre a été traduit en français et imprime à l’Imprimerie nationale, par les soins de l’Administration des lignes télégraphiques. On le trouve assez difficilement.

(3) Voir, au tome II de ce Journal, page 92, etc., les articles de M. Reynaud.

(3) DESAINS, Leçons de Playsique, t. II, p.755. 2013 JAMIN, Cours de Physique de l’École Polytechnique, t. III, p. I07.

(5)

d’où,

en

égalant

et

réduisant,

formule

qui exige

la connaissance de la résistance G en unités du rhéostat.

Or,

si l’on

prend

un

galvanomètre

ordinaire comme en

possè-

dent tous les cabinets de

Physique,

que l’on se construise un rhéo- corde de

Pouillet,

par

exemple

de i mètre de

long

avec fils

d’acier

de §

de millimètre environ de diamètre tendus sur une

plan-

chette où

glisse

une boîte de

liége remplie

de mercure, on verra

qu’avec

tous les éléments de

pile

ordinairenient

employés,

le

rhéostat étant à son maximum de

résistance,

il

faudra,

pour avoir

au

galvanomètre

une déviation de 30 ou

£o degrés, y

lancer non

tout le courant, mais une dérivation

prise

sur une

longueur

ab

(fig. 2, qui

n’aura

jamais

besoin de

dépasser

3 ou 4 centimètres d’un fil de cuivre de i millimètre de diamètre. Elle pourra même être

beaucoup

moindre

si,

toutes choses

égales d’ailleurs,

on peut

se contenter de

très-petites

déviations exactement lues par un pro- cédé

quelconque

de réflexion

(1 ) .

(I) Les télégraphistes paraissent avoir adopté le nom de shunt, par lequel les Anglais désignent les appareils qui réalisent immédiatement ces dérivations. Il est facile de s’en construire un soi-même que l’on pourra modifier, selon la sensibilité de son

galvanomètre ou le mode de lecture dont on veut faire usage. On creuse quatre trous A, B, C, D ( fig. 3) dans une planchette, on y met du mercure ; la pile aboutit en A et B,

Fig. 3.

le galvanomètre en C et D. Deux gros fils métalliques vy, 03B203B4 (fig. 4), recourbés à leurs

(6)

I48

Si nous reprenons alors la formule ci-dessous

la résistance

G,

inférieure à 3 ou 4 centimètres de fil de cuivre de

i millimètre de

diamètre,

devient

négligeable

devant b’ dans tous

les cas

usuels,

et la formule se réduit à

Mais le facteur

b-b’ b’

n’étant

plus

formé que de termes

homogènes,

les nombres b et b’ peuvent être

simplement

les

longueurs

de fil

accusées au

rhéostat,

et la résistance R se trouve ainsi

exprimées

en mêmes unités de résistance que celles

qui expriment

s.

III. Voici des mesures faites au laboratoire des Hautes

Études

à la Sorbonne : le

galvanomètre

est une boussole de Weber dont les déviations sont lues par les

glaces

courbes de MM. Thomson sur une échelle arbitraire.

10 Pile

Bunsen,

montée

depuis

une heure environ.

Shunt, 4

centimètres de fil de cuivre de i millimètre. Déviation 10.

J’intercale s ::::::: 50m de fil de

lignes télégraphiques français

extrémités, sont reliés par une baguette isolante et en même temps par un fil K, qui

sera la partie ab du texte ci-dessus; on donnera à ce fil la résistance que l’on voudra.

Fig. 4.

On voit aisément que, la pile aboutissant en A et D, le galvanomètre en C et B, on pourra faire dévier le galvanomètre, soit à droite, soit à gauche, avantage que n’of- frent point les shunts ordinairement employés.

(7)

fournis par une boite

Digney frères,

et, pour ramener la déviation

à 10, il faut descendre le rhéostat à b=

434mm,

d’où

de fil

français.

20 La même

pile

donne encore 10 avec le même

shunt,

et b =. 55I.

Je fais s = 30m de fil

français ;

il faut b’=

380mm,

d’où

Je suis ici en mesure de faire le calcul exact.

Reprenons

la for-

mule

complète

J’ai mesuré

b,

b’ et G en unités

Siemens ;

162 millimètres du rhéocorde valent i

Siemens ;

et l’on sait que cette unité vaut envi- ron 4o mètres de fil de cuivre de i millimètre.

Calculons exactement la deuxième

expérience :

d’ où

IV. Je donnerai encore comme

exemples

deux mesures de la ré-

sistance d’un élément

Daniell,

moyen

modèle, rempli

aux deux

tiers seulement avec des dissolutions de sulfate de zinc et de sulfate de

cuivre,

mesures faites au laboratoire de

l’École

Normale avec un

galvanomètre

ordinaire de Rullmkorlf.

Prelnière mesure. - Le rhéostat était un rhéocorde de

Pouillet,

fait d’un fil de

platine de 2

millimètre de

diamètre ;

le shunt était formé de

Ic,5

de fil de cuivre de i millimètre.

J’intercale s .- une unité

Siemens ;

la déviation tombe à 40 de-

(8)

I50

grés

et

je

la ramène à

5g°

avec à’ +

18,5 :

Seconde lnesure. - Le rlzéostat ramené à I00 et le pont

enlevé,

la déviation

galvanométrique

est encore

59 degrés.

J’intercale 5 mètres de fil de cuivre

de §

millimètre de dia- mètre.

La déviation tombe à 28

degrés,

et

je

le ramène à

59 degrés

avec b’ = I0:

de fil de cuivre

de 1 2

millimètre de diamè tre .

On remarquera la concordance de ces deux mesures si l’on se

rappelle

que, 40 mètres environ de fil de cuivre de i millimètre valant 1

Siemens,

il n’en faut que 1 o d’un fil

de 2

millimètre.

Je n’ai pas à défendre une méthode

qui

n’est pas de moi contre le

reproche

que l’on peut faire à toute mesure de constante d’une

pile

traversée par un courant. Je

répéterai

seulement que le

procédé

que

je

viens

d’exposer exige quelques minutes,

ne nécessite aucune

opération préalable

et donne un résultat bien suffisant au moins pour les

piles

communément

employées

dans les recherches de

Phy- sique.

DE LA PROPAGATION DE LA CHALEUR DANS LES CORPS

CRISTALLISÉS;

PAR M. JANNETTAZ.

Pour étudier la

propagation

de la chaleur dans les corps cristal-

lzsés, j’ai employé

la méthode de de

Senarmont; mais,

au lieu de

percer d’un trou les corps soumis à

l’observation,

et de les échauffer

au moyen d’une

tige

introduite dans ce trou, comme le faisait de

Senarmont, j’applique

à leur surface une

petite sphère

ou un

petit

cône

tronqué

de

platine (fig. I), auquel

sont soudés deux fils fins de

platine,

mis eux-mêmes en communication avec les

pôles

d’une

pile

formée de 3 éléments à section

rectangulaire.

La surface du corps a

été,

comme dans le

procédé

de de Senar-

mont, recouverte d’une matière fusible. En

général, je préfère

le

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