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(1)

HAL Id: jpa-00234933

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234933

Submitted on 1 Jan 1954

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Mesure des réactivités dans une pile

Jacques Bernot, Victor Raievski

To cite this version:

Jacques Bernot, Victor Raievski. Mesure des réactivités dans une pile. J. Phys. Radium, 1954, 15

(5), pp.359-365. �10.1051/jphysrad:01954001505035900�. �jpa-00234933�

(2)

MESURE DES RÉACTIVITÉS DANS UNE PILE (1)

Par JACQUES BERNOT et VICTOR RAIEVSKI,

Service de la Pile de Saclay, Commissariat à l’Énergie atomique.

Sommaire.

2014

Nous reprenons ici de façon plus didactique, l’exposé d’une méthode de comparaison

des effets de divers paramètres

sur

la réactivité d’une pile. Cette méthode de comptage, appliquée à

une

pile essentiellement sous-critique, nécessite la déterminaion absolue de l’un des effets

au

moins.

Nous

avons

procédé à cet étalonnage, à la fois par le calcul et par l’expérience, pour la variation du niveau d’eau. Les résultats sont

en

bon accord relatif, mais montrent

un

désaccord important quant

aux

valeurs absolues.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. 15, 1954,

Introduction.

2013

La methode sous-critique a deja ete exposee [1], [1’]. Nous allons en reprendre

ici 1’expos6 de façon plus didactique, a la lumiere

de nouveaux resultats.

Cette methode de comptage presente sur les diver-

gences les avantages suivants :

2013 les mesures sont rapides. En particulier, dans

le cas d’une pile a eau lourde, celle-ci n’etant pas activ6e, elles peuvent etre effectuees a intervalles

rapproch6s, determines par le temps de stabili- sation ;

2013

les mesures sont pr6cises et reproductibles,

car on effectue des comptages sur une pile stable.

Ceci est tres interessant pour les faibles variations de r6activit6, difficilement mesurables par la m6thode

cinetique;

-

on peut mesurer les grandes variations de r6activit6 sans danger, car la pile, sous-critique,

est toujours contr6l6e.

Par contre, cette m6thode ne permet que la

comparaison des effets entre eux et nécessite la détermination en valeur absolue de l’un d’eux au moins. Nous avons choisi comme etalon la valeur de 1’effet d’une variation de

I

mm du niveau d’eau a partir d’un niveau critique donne. Cette d6ter- mination a ete faite a la fois par le calcul et par des experiences de divergences (m6thode cin6tique).

1. Principe de la m6thode sous-critique.

2013

On sait que dans une pile convergente (k 1) la

densite neutronique en tout point est inversement

proportionnelle a la r6activit6 :

Le taux de comptage d’un compteur a neutrons (1) Ce travail

a

fait 1’objet d’une Communication

au

Congres Heavy Water Reactor Conference qui s’est tenu à Oslo du

i i au

14 aout zg53.

place en un point fixe de la pile est donc lui aussi inversement proportionnel a la r6activit6 :

a condition que le facteur A, proportionnel au

rapport nd de la densite a 1’endroit du detecteur

a la densite moyenne dans toute la pile, reste cons-

tant quand on fait varier k.

S’il en est ainsi, on a pour chaque ki realise

ce qui permet de comparer entre eux les effets pi

sur le facteur de multiplication de divers para- m6tres, et de les exprimer tous en fonction d’un seul. po, pris comme reference.

2. Param6tre de reference.

-

Le param6tre de

reference le plus ad6quat serait, dans le cas de la pile de Saclay, 1’effet d’une quantite connue d’azote

dans le circuit de refroidissement. Cet effet est pro-

portionnel a la pression. Mais nous n’avons pas la

possibilite de la mesurer avec assez de precision

d’une part, et d’autre part le domaine de variation de 1’effet est restreint.

Nous avons prefere adopter comme paramètre de

reference la réactivité plte (:lh) due a une varia-

tion Ah du niveau d’eau lourde a partir d’un niveau critique hI, determine. Cette r6activit6 n’est pas

rigoureusement proportionnelle a Ah. Le calcul

(voir Appendice) v6rifi6 par 1’experience en ce qui

concerne les valeurs relatives, donne

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001505035900

(3)

360

la longueur de migration M, du

«

laplacien

»

de la

2

pile 80 et du

«

laplacien axial

»

B2ac

=

(Hc )2.

H est la hauteur de la pile nue 6quivalente, 6gale

a h + 35 cm dans le cas de la pile de Saclay (h, hau-

teur vraie du milieu multiplicateur). Le tableau

suivant donne quelques valeurs de x (hc) :

Cette loi permet ainsi de ramener des mesures

faites a différents niveaux a l’effet d’une variation 3h a partir d’un niveau critique donne.

3. Condition d’application de la methode sous-critique. Exemples.. - R6p6tons que, pour

appliquer la m6thode sous-critique, il faut que Ie facteur nd

n

dans (1) reste constant.

A. CAS ou A RESTE CONSTANT.

-

a. Variation du niveau d’eau lourde.

2013

Pour des variations limit6es

Fig.

I. -

Densite neutronique.

du niveau autour du niveau critique, la r6par-

tition neutronique dans la pile reste tres proche de

la r6partition fondamentale et la position du

maximum varie peu en hauteur (fig. i). On peut

alors considerer nd comme constant, a condition de

n

prendre soin de placer Ie compteur dans le plan

moyen du maximum de densite.

Lorsque h varie au-dessous du niveau critique h ,

on doit avoir d’apres (1) et (3)

La représentation graphique H H2 en fonction de H2 C

(fig. 2) donne bien expérimentalement une droite (2)

pour divers he et pour hc- 20 cm / h hc, ce qui implique A constant et permet en outre de d6ter- miner h,.

(2) Ces droites seront appel6es dans la suite de cet article droites H2/C H2

b. Autres perturbations : Introduction de faibles

absorbeurs localisés.

2013

L’introduction dans la pile

d’un petit morceau de cadmium, par exemple,

a pour effet d’une part de faire d6croltre la densite

Fig.

2. -

Droites experimentales c. H2 H2

neutronique de facon homogene dans son ensemble,

d’autre part de la deformer au voisinage de 1’absor- beur. Si Ie volume perturbe est faible devant Ie volume total de la pile et si Fen prend soin de placer Ie compteur en dehors de la zone perturbee,

alors nd n’est pratiquement pas modifie, ainsi donc

n

que A.

Nous avons mesure a 1’aide d’un d6tecteur continu [2] la depression due a un petit cylindre de

cadmium de diamètre 25 mm et hauteur 60 mm.

L’exp6rience montre que la depression est tres

locale (fig. 3). Ce resultat est d’ailleurs confirm6 par 1’etude du signal local et du signal d’ensemble

dans les m6thodes d’oscillations [3], [4], [5].

Fig. 3.

-

Depression due a

un

absorbeur localise.

Plaques de réglage.

-

Les plaques de r6glage repr6sentent une absorption beaucoup plus impor-

tante déjà, mais nous avons Ih encore, vérifié exp6-

rimentalement de deux façons diff6rentes que la

perturbation qu’elles apportent est faible :

-

une mesure directe de la depression [6] à

I’aide d’un detecteur continu [2] a ete faite qui

(4)

361 montre, d’une part que la deformation ne s’etend

pas a plus de 3o cm de la plaque, d’autre part que la variation relative de n est inf6rieure a 25o. 10-5;

-

le rapport des taux de comptage de deux

d6tecteurs places a des distances diff6rentes d’une

plaque enfonc6e reste constant, ce qui montre

encore que la deformation est locale.

Pression d’azote.

-

On peut considérer la répar-

tition de l’ azote de refroidissement dans la pile

comme homogène, ce qui a pour consequence de

faire varier k,, donc de conserver la forme de la r6partition spatiale dans son ensemble.

Pour mesurer 1’effet sur la r6activit6 d’une de

ces perturbations, on opere par comparaison avec

1’effet d’une variation connue du niveau, a l’aide de (2). La pile etant critique, dans une premiere experience on introduit l’absorbeur a mesurer, ce

qui donne un taux de comptage C1 correspondant à

un effet Ak. On retire I’absorbeur et Fon baisse le niveau d’une quantite 6.h : on obtient ainsi le taux de comptage C2 correspondant a ph,(-,Ah) donne par (3). On a

On peut en particulier exprimer Ak en millimetres d’eau equivalents a partir de he en cherchant Ie 3h pour lequel C2 = Cl.

On peut aussi determiner cet effet 3k en cher- chant le nouveau niveau critique H(. de la pile perturbee droite H2 Ceci revient a chercher la

C

quantite d’eau Ah

=

H;.- Hc dont l’effet compense exactement celui Ak de la perturbation. La valeur num6rique

deduite par ce procédé est en parfait accord avec

celle pr6c6demment d6termin6e, ce qui montre que l’effet de la quantite d’eau 3h ainsi ajoutee a la pile perturbee est le meme que pour la pile non perturbee. Les effels des diverses perturbations énu-

mérées sont pratiquement indépendants et s’aioutent algébriquement. 11 faut bien voir que ceci n’est valable que pour Ie niveau d’eau et une autre pertur-

bation ou deux autres perturbations locales et géométriquement éloignées. Ceci est approxima-

tivement v6rifi6 d’autre part par la mesure des pentes des droites expérimentales h2/C H2 qui sont pro-

portionnelles a

a

(he), les divers hc. 6tant realises à 1’aide des perturbations cit6es.

Remarquons que ce resultat constitue une confir- mation de I’hypoth6se toujours faite implicitement

dans la mesure d’un effet par la m6thode cin6tique.

En effet, dans cette m6thode, ayant realise Ie niveau

critique h;. pour la pile perturbee, on retire 1’ele- ment perturbateur, et l’on dit que son effet etait

l’oppos6 de celui que l’on deduit de la mesure du

temps de montee de la pile ainsi divergente. Or cet effet rr2esure correspond à I’addition de la quantité

d’eau Ah = h’. - he à la pile critique non perturbée.

B. CAS ou A PEUT VARIER.

-

C’est Ie cas par

exemple des barres de securite dont l’enfoncement dans la pile perturbe fortement la r6partition

de la densite neutronique, et ne permet plus de

considerer A comme constant.

On mesure 1’effet d’une forte perturbation en le comparant a celui dt a 1’addition d’une seconde

perturbation, connue et faible, pour ne pas affecter de nouveau A. L’effet resultant est la somme des effets de chacune des perturbations.

Par exemple, on se place au niveau critique he

et Fen enfonce une barre de securite. On realise ainsi une r6activit6 ð,kn a laquelle correspond Ie

A’

taux de comptage CB = A’, 0394kB ou A’ peut etre

different de A. On modifie alors Ie niveau d’eau et Fon se place a un niveau h’ ~ he. On realise ainsi

une , nouvelle r6activit6 qui, par hypothèse, est

a laquelle correspond Ie taux de comptage

On obtient alors

L’expérience conduite pour différents h’ (ce qui

revient a tracer fa droite H2 H2/C pour la pile avec barre

enfonc6e) donne des resultats coherents :

On voit bien sur ce cas particulier que si l’on se place

au nouveau niveau critique hc, Cn. 3/, devenant infini,

on a

Si l’on applique directement Ie procédé du para-

graphe A sans tenir compte des variations possibles

de A, on obtient .lkn == - 1200. 10-5. Ce resultat

en tres bon accord avec Ie precedent montre que meme dans Ie cas d’une barre de securite, Ie coefh- cient A varie peu.

Ajoutons qu’un calcul direct de 1’effet d’une barre,

a 1’aide d’une theorie correcte a deux groupes [7]

donne la valeur - i i 8o. i o-5 en bon accord avec

les valeurs expérimentales obtenues par compa-

raison a 1’effet calcule d’une variation du niveau

d’eau lourde.

(5)

362

CONCLUSION.

-

On obtient les resultats suivants :

-

dans pratiquernent tous Ie,s cas, on peut consi-

dérer A comme constant;

-

l’introduction d’un absorbeur, meme localise, peut etre traduite par une variation de koo.

4. Determination de 1’etalon absolu de reac- tivit6.

-

Nous avons expose au paragraphe 2

les raisons du choix opere. L’6talon choisi est la valeur de 1’effet sur la r6activit6 du a une variation de

i

mm d’eau autour d’un niveau critique donne.

A. THEORIE.

-

Voir Appendice.

B. EXPERIENCES. DIVERGENCES. - Pour mesurer

experimentalement 6h , nous avons fait appel a la

m6thode classique des divergences, utilisant la

formule de Nordheim pour une pile a eau lourde.

Nous avons adopt6 pour les periodes et pourcen-

tages des diverses especes de neutrons, les valeurs de Hughes [8] en ce qui concerne les neutrons

Fig. 4.

-

Divergence*..

retardes, les valeurs de Johns et Sargent [9] pour les photoneutrons.

Remarquons ici que la formule de Nordheim

generalement admise ne tient aucun compte du recyclage des neutrons rapides immediats emis au

cours des fissions rapides. Ce phenomene qui ne

concerne pas les neutrons rapides retardes, d’energie

inferieure au seuil de fission rapide, am6ne a prendre

pour Pi, non la valeur exp6rimentale (3 to , mais une

valeur fii

=

03B20i [I + f (03B5)], of f (2) est fonction du

facteur de multiplication rapide, et vaut dans le

cas de la pile de Saclay 0,023.

a. 1B1éthode de mesure et appareillage.

-

Pour mesurer la periode de 1’exponentielle divergente,

nous avons utilise le fait que l’int6grale d’une exponentielle est une exponentielle de meme periode;

ce qui nous a amenes a effectuer des comptages

de T secondes s6par6s par T secondes. Nous avons

dispose de deux groupes de comptage identiques

(avec compteurs proportionnels a BF 3)’ disposes

de facon a ce que leurs taux de comptage soient

dans Ie rapport

oo

approximativement (fig. 4).

Ceci de maniere a pouvoir suivre la divergence sur quatre decades environ, nous assurant de 1’extinc-

tion des regimes transitoires et nous lib6rant ainsi

au maximum des fluctuations statistiques, compte

tenu de la correction de temps mort des compteurs (mesuree 6gale a 20 ps). Nous avons pris soin en

outre de r6aliser Ie changement de k aussi rapi-

dement que possible a 1’aide d’une barre de securite auxiliaire.

La m6thode utilis6e permet d’escompter sur les periodes une erreur relative de l’ordre de

2

a 3 pour 10o au maximum. L’erreur la plus importante provient des lectures du niveau d’eau lourde qui

ne peuvent se faire a mieux d’un quart ou d’un

demi-millimetre a cause des effets de capillarit6.

Nous avons ainsi determine phcNordheim (~h) pour

Nous avons ainsi déterminé Pjt

differentes valeurs de Ah entre o et 5o mm a quatre

niveaux critiques différents.

b. Résultats.

-

Pour chaque niveau critique,

on porte sur un graphique Nrdbeim (Ah) en fonction

de Ah, ou plus exactement en fonction de la quan- tite Hc, H2 -- H2e H propoxtionnelle a P C a Ie u I’ e (Ah) 1.l c et au second ordre pres 6gale a Ah, etant donne les faibles valeurs de Oh considerees. Les points se placent aux erreurs experimentales pres sur une droite, ce qui v6rifle la proportionnalite de pNordheim

a H2 2014H2c , droite dont la pente donne Fh 6k au niveau

critique ha;

On constate directement sur les resultats experi-

mentaux que, pour avoir la meme periode , donc

la meme r6activit6 p, il faut prendre des 3h crois-

sants lorsque he augmente. Ce résultat, independant

de la formule de Nordheim, est en accord qualitatif

avec la th6orie.

Les resultats obtenus sont port6s dans Ie tableau suivant :

On obtient donc une bonne concordance relative entre ces trois series de valeurs, mais un d6saccord flagrant entre les valeurs absolues.

Nous avons ainsi ete amenes a 6tudier de faron critique la formule de Nordheim, en particulier sa

valeur en tant qu’etalon absolu de mesure des r6activit6s.

5. Regimes transitoires.

-

Nous avons voulu

verifier en particulier si la periode et 1’amplitude

(6)

363 de 1’exponentielle divergente donn6es par la formule

de Nordheinl concordaient avec 1’experience.

10 Principe. - - Lorsqu’on donne a une pile un brusque gain de réactivité p a l’instant zero, le flux croit au cours du temps comme

ou encore

On a

d’ou

La fonction (t)(3) depend faiblement de G (fig. 6)

et 1’erreur resultante As est faible. Mais la for- mule (5) montre que 1’erreur sur A0 croit avec f.

Pour obtenir une valeur correcte de zlo, il ne faut

donc pas attendre, pour faire la mesure de 1T, un temps sup6rieur a la periode ’-0. On est ainsi conduit a etudier la divergence au cours des toutes premières

secondes qui suivent le gain brusque de r6activit6.

2°_ Dispositi f expérimental.

-

Nous avons dispos6

au centre de la pile, en plein flux maximum, deux cylindres de cadmium concentriques. Le cylindre ext6rieur, fixe, 21 cm de long, recouvre comple-

tement le cylindre int6rieur, mobile,

20

cm, dans sa

position basse, ou il est constamment rappel6 par

un fort ressort. Trois crans d’arret permettent de

maintenir ce cylindre sorti de 20, 15 ou

10

cm.

Pour chacune de ces positions, on stabilise la pile

a quelques watts de maniere a avoir une r6activit6

pratiquement nulle.

Fig. 7.

-

Etude des regimes transitoires.

On libère alors Ie cylindre interieur qui atteint

sa position basse en une cinquantaine de milli-

secondes. On recueille sur 1’ecran d’un oscillographe bi-spot photographié a 1’aide d’une camera a d6rou- lement continu :

-

les impulsions d’un g6n6rateur 100o p6riodes (plus une impulsion particuliere toutes les

10

p6riodes)

pour la mesure du temps;

-

une impulsion donnant Ie temps zero ou Ie cylindre interieur atteint sa position basse;

-

une impulsion tous les

10o

coups compt6s

par un compteur place pres de la cuve. Un comptage

initial suffisamment long permet de determiner tIJ 0

avec precision.

Un second compteur place dans Ie réflecteur.

permet de determiner la p6riode V,, de 1’exponentielle divergente, et par suite de determiner pNordheim.

30 Résultats.

-

Nous avons port6 les points exp6rimentaux sur les courbes calcul6es corres- pondant a pNordheim experimental (fig. 8).

(3) Cette fonction

a

ete calcul6e pour les A, et À, d’une

pile a

eau

lourde (B. Jacrot, a paraitre).

(7)

364

On obtient les resultats suivants :

L’accord entre les resultats exp6rimentaux et Ie

calcul est satisfaisant et ne permet pas de mettre

en defaut la formule de Nordheim.

Fig. 8. - Regimes transitoires.

6. Conclusion.

-

Nous avons mis au point

une m6thode simple et rapide de mesure des reac-

tivit6s par comptage sur une pile sous-critique.

Une m6thode analogue est succinctement d6crite dans un rapport de Johns et Sargent r6cemment

d6class6 [10], mais il ne semble pas qu’elle ait fait 1’objet d’une 6tude systematique.

Cette methode necessite un 6talonnage theorique

ou experimental. Le d6saccord observe entre les valeurs absolues de la r6activit6 ainsi determinees fait actuellement l’objet d’une etude. Rumsey [11]

a tent6 d’expliquer ce d6saccord a la suite des travaux de Bayly [12].

Ajoutons une derni6re preuve en faveur de la coherence de la relation de Nordheim. L’étalonnage

de la puissance de la pile a ete effectue de deux

façons differentes :

-

par une mesure de densite dans le milieu multi-

plicateur ;

-

par une mesure de r6activit6 avec evaluation de la puissance due aux sources spontan6es de fissions, d’apres la relation P= ap° [13]. Les

valeurs obtenues pour la puissance sont en bon

accord avec la valeur cin6tique de la reactivite.

Une confirmation de cet accord se trouve enfin

dans la mesure de la chaleur evacuee par le gaz de refroidissement en marche continue a haute puis-

sance.

7. Remerciements. - Nous tenons a remercier et associer au present travail MM. Jacrot et Netter

qui ont pris une part tres active dans cette etude,

en particulier pour la partie sous-critique. Nous

tenons aussi a remercier vivement MM. Horowitz et Bussac pour les conseils et 1’aide inlassables

qu’ils nous ont apport6s sur le plan th6orique.

APPENDICE.

Th6orie de 1’effet du millimetre d’eau.

2013

Le calcul est fait pour une pile cylindrique munie d’un

r6flecteur lateral et inférieur.

On sait que [14] :

Or, dans une pile, les fonctions de r6partition spatiale n1 et n2 dans le milieu multiplicateur et

dans le réflecteur sont repr6sent6es avec une bonne approximation par les solutions de

6crites en theorie a un groupe, oil m depend de la période ’l9 de la pile divergente.

Une bonne solution approch6e de ce système

est [ 15] (fig. g) :

avec les conditions aux limites

(8)

Dans l’hypothèse ou Br est constant, ? reste cons-

tant d’apres (7) et

õB1. = &Bg = - ÕW2.

L’equation (6) différenciée donne alors

En tenant compte du couplage des

«

laplaciens » B2a et Bji, nous obtiendrions à Ia place de ah un

terme de la forme àh + J. ) [r2C est la vie moyenne dans Ie réflecteur], oÙ I. est de l’ordre de quelques

centimetres pour la pile de Saclay, ce qui constitue

une correction negligeable. KI est une longueur qui

varie peu avec h et qui vaut 35 cm dans Ie cas

de la pile de Saclay. D’autre part, pour de faibles variations du niveau, M2 B2 varie tres peu et l’on

peut écrire

Note ajoutee

aux

epreuves.

-

Un

nouveau

calcul de la lon- gueur de migration dans P 2 vient d’etre fait

en

tenant

compte d’une fagon plus d6taill6e du transport des neutrons dans les gaines ou circule le gaz de refroidissement. Cet effet est tres important dans le

cas

d’une pile de forme ramass6e

comme

la pile de Saclay, et conduit a augmenter notablement la longueur de migration. Avec la nouvelle valeur, 1’ecart

entre les valeurs expérimentales et th6oriques est consid6ra-

blement r6duit.

Manuscrit reçu le 26 septembre 1953.

BIBLIOGRAPHIE.

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2014

C. R. Acad. Sc., 1953, 236, 693.

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J. Physique

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[2] RAIEVSKI V. et PELLÉ M.

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J. Physique Rad., 1953, 14, 463.

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[7] BussAc J.-M. et TROCHERIS M.

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Theory, p. 199.

[15] YVON J.

2014

J. Physique Rad., 1951, 12, 573.

VIBRATIONS MOLÉCULAIRES ET CONSTANTES DE FORCE Par MARCEL LARNAUDIE, (1)

Laboratoire des Recherches physiques de la Sorbonne.

Sommaire.

-

Après avoir rappelé la théorie matricielle du calcul des fréquences fondamentales d’oscillation des molécules,

nous

indiquons

une

méthode de détermination d’une série de constantes de force, et des coordonnées normales correspondantes. Les résultats sont discutés dans

une

appli-

cation

au cas

du cyclohexane.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, MAI 1951,

Le probl6me de la determination de la fonction

potentielle et des coordonn6es normales est ins6pa-

rable de celui de 1’interpretation des spectres de (’) Actuellement

aux

Laboratoires de la C« Péchilley, 12- I 4, Rue des Gardinoux, Aubervilliers (Seme).

vibration. En effet, s’il se presente en principe

abordable par des calculs de m6canique ondulatoire, 1’etude

-

tres complexe

-

n’a ete tent6e que pour

quelques molecules di- ou triatomiques, et les

résultats restent, le plus souvent, seulement grossie-

rement approchés.

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